Militaires, gendarmes, sapeurs-pompiers

"Déclaration de guerre à l'homophobie ; engagez-vous ;
ça ne s'attrape pas, peur de quoi ?"

Dernière modification le 24 juin 07

7 articles 5 illustrations, 3 liens sites, 2 demandes

Pour eux il existe l'Association Française des Militaires Gay et Lesbiens :
infocontact@afmgl.com
car il s'agit pour eux de se défendre contre l'homophobie de certains de leurs collègues.

Tout nouveau : AD2 Migale association pour la défense des droits des militaires gays et lesbiens

Nous regrettons qu'ils n'y disent pas de quelles façons ils luttent déjà contre l'homophobie dans la société, bien sûr par la répression en application des recentes lois, mais aussi par la prévention.

Nous leur demandons de nous dire quels discours ils tiennent aux jeunes en présence d'insultes ou d'agressions homophobes par exemple lorsqu'il y a des plaintes.

L'association SOS-Homophobie pourrait intervenir pour aider à la création d'un module de formation à la lutte contre l'homophobie
encore faudrait-il que la hiérarchie et le pouvoir le décide

Cette page est destinée à recueillir les témoignages d'homophobie y existant

 

Les gendarmes de FLAG ! avancent sur trois points majeurs !
Un communiqué de FLAG ! , 21 juin 2007
Trois avancées significatives du cahier revendicatif de l'association Flag ! pour les Gendarmes.
L'association Flag ! (Policiers et Gendarmes gay et lesbiens) vous informe des trois nouvelles avancées importantes mises en place au sein de la Gendarmerie Nationale.
L e cahier revendicatif de notre association remis au Ministre de la Défense en 2006 est visiblement étudié dans les moindres détails. Le souci d'appliquer un égal traitement entre les personnes hétérosexuelles et homosexuelles reste donc une priorité pour Monsieur Hervé Morin, Ministre de la Défense. Ses collaborateurs recevront Flag ! dans les prochains jours.
-  Le 30 mars 2007, une note de rappel sur les discriminations liées à l'orientation sexuelle et sur le formalisme de la prise de plainte des victimes d'homophobie a été transmise à l'ensemble des Gendarmeries du territoire national, notamment via l'intranet de la Gendarmerie Nationale.
-  Depuis le 1er avril 2007 les frais de changement de résidence pour les Gendarmes pacsés sont pris en charge, comme l'étaient ceux des célibataires ou couples mariés. Flag ! regrette cependant que les Gendarmes doivent être pacsés depuis trois ans pour bénéficier de cette prise en charge ; cette revendication reste donc d'actualité.
-  Le 7 juin 2007 : Les Gendarmes ayant conclu un Pacs sont autorisés à bénéficier d'une carte « famille militaire » permettant à leur partenaire et/ou leurs enfants d'avoir une réduction commerciale sur les voyages en train.
A l'approche de la Marche des Fiertés de Paris à laquelle Flag ! participera le 30 juin 2007, il s'avère donc que les promesses faites par le cabinet du Ministre de la Défense se concrétisent par des avancées significatives ; l'égalité de tous les Gendarmes est visiblement en route.
A ce jour, le Ministère de l'Intérieur saisi par notre association sur ces points reste pour le moment muet. Flag ! renouvelle donc sa demande d'audience à Madame Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités Territoriales.

Les gendarmes gradés et adjoints sensibilisés à l'homophobie
L'association des policiers homos, Flag! , se félicite d'une nouvelle avancée concernant la formation des forces de l'ordre. En effet, après que des cours spécifiques sur l'homophobie aient été organisés pour les sous-officiers et officiers de la gendarmerie nationale, le module établi par Flag! est désormais intégré dans le cadre de la formation des gradés et des gendarmes adjoints volontaires. Flag! travaille également sur l'élaboration d'une campagne d'affichage contre l'homophobie dans les gendarmeries, montrant deux gendarmes dans leur vestiaire avec une photo de leur ami(e) respectif (un homme et une femme), «ceci afin de mettre en évidence que tout gendarme est un militaire, le fait d'être homosexuel ou hétérosexuel ne relevant que de la stricte intimité et de la vie privée», explique l'association. Un activisme qui a comme objectif des avancées similaires à celles obtenues au ministère de l'Intérieur. Têtu 19 02 07

Un cours spécifique de sensibilisation à l'homosexualité et l'homophobie pour les gendarmes

(JPEG)

Le 21 février 2006, l'association Flag ! , l'association des Policiers et Gendarmes gay et lesbiens, présentait au Ministère de la Défense un module de sensibilisation sur l'homosexualité et l'homophobie destinée aux écoles de la Gendarmerie Nationale.

En collaboration avec le Ministère de la Défense , ce module - comportant un rappel des textes législatifs en la matière et des études de cas concrets - a été adapté par le Commandement des Ecoles de la Gendarmerie Nationale afin de sensibiliser l'ensemble des effectifs. Il propose désormais un cours spécifique de deux heures sur l'homophobie destiné aux écoles de Sous-Officiers (Gendarmes), aux Gradés ainsi qu'aux Officiers de la Gendarmerie Nationale.

Ce cours est dores et déjà instauré depuis le mois de septembre 2006 ; il rappelle concrètement le contenu de l'article 7 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, l'article 8 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, les articles 225-1 et 225-2 du Code Pénale (discrimination liée à l'orientation sexuelle) et plus généralement toutes les lois condamnant les actes et les propos homophobes. Il mentionne notamment les aides dont peuvent bénéficier les victimes de ces infractions. Il informe de plus les élèves de la définition exacte des mots : « Discrimination », « Homophobie » et « Transphobie ». Il rappelle également les droits à chacun de changer de sexe.

(JPEG)

Enfin des exemples concrets seront cités et les coordonnées de structures spécialisées contre l'homophobie (notamment la HALDE et les associations LGBT) seront communiquées en fin de cours.

Flag ! est doublement satisfait de la mise en place rapide de cette formation continue. D'une part, elle est déjà initiée après seulement deux entretiens au Ministère de la Défense et d'autre part, elle concerne tous les échelons de la Gendarmerie Nationale (du Sous-officier à l'Officier). Ainsi, au cours de sa carrière, un gendarme sera régulièrement sensibilisé sur les discriminations homophobes.

Par ce volontarisme, le Ministère de la Défense nous rappelle qu'il est parfaitement conscient des problèmes d'homophobie pouvant exister en son sein et qu'il entend sérieusement les éradiquer et ce, en totale collaboration avec Flag ! Pour preuve, le second pas franchit par la Gendarmerie Nationale en communiquant à l'ensemble de ses effectifs (intranet) leur politique en matière de lutte contre l'homophobie.

Le travail mené par le Ministère de la Défense en un an est en opposition avec celui beaucoup plus frileux du Ministère de l'Intérieur. En effet, pour mémoire, le Ministère de l'Intérieur nous promettait fin 2005 la mise en place rapide de ce même module dans les écoles de Police (uniquement pour les élèves Gardiens de la Paix ) avant de se rétracter un an plus tard en nous proposant un ‘simple' cours reprenant l'ensemble des discriminations.

Flag ! regrette, une nouvelle fois, que les promesses du Ministre de l'Intérieur restent sans lendemain et que les policiers de tous grades actuellement en formation ne puissent être, à leur tour, sensibilisés sur ce sujet malheureusement toujours d'actualité.

Flag ! continuera à militer pour que la Police Nationale prenne enfin conscience de la réalité de l'homophobie dans ses services.

Alain PARMENTIER
Président de FLAG ! Communiqué de FGL

L'armée embarrassée par son premier veuf pacsé
Le compagnon d'un officier mort au combat réclame des droits.
Par Jean-Dominique MERCHET
QUOTIDIEN : Vendredi 6 octobre 2006 - 06:00

Il est le premier «veuf de guerre» de l'histoire militaire française. Le 20 mai, Alain Pujol a perdu son compagnon, le caporal-chef David Poulain, un membre des forces spéciales, tué au combat en Afghanistan. En couple depuis 1999, les deux hommes s'étaient pacsés en 2001. Or, le Pacs ne donne pas au conjoint survivant les mêmes droits qu'un mariage.
Civil, habitant à Toulouse, Alain Pujol est veuf, mais l'Etat lui refuse la pension et le capital décès auxquels il estime avoir droit. «Ce n'est pas une question d'argent. Je trouve que l'honneur d'un homme mort pour la France est bafoué. D'autant que lors des obsèques de David, la ministre de la Défense m'avait promis un traitement équitable», dit-il.
Erreur. La situation juridique de ce veuf de guerre est non seulement inédite mais complètement bancale. Après la mort de son compagnon, l'armée de terre lui remet son «Guide pour les familles de militaires décédés en activité de service». Il y découvre que les pacsés ont droit, comme les mariés, au versement d'un capital décès, équivalent à une année de solde brute, soit environ 19 000 euros dans le cas de David Poulain. Il en fait la demande. Problème : c'est faux, et l'armée reconnaît aujourd'hui son erreur du bout des lèvres. Alain Pujol essuie donc un premier refus, suivi d'autres pour l'allocation de trois mois de solde, la réversion de la pension de retraite ou le fonds de prévoyance. «Il s'agit d'obstacles administratifs, explique le porte-parole du ministère de la Défense, Jean-François Bureau. Depuis la loi sur le Pacs (1999) , les textes valables pour toute la fonction publique, civile et militaire, n'ont pas été adoptés.»
Pourtant, le ministère de la Défense a reconnu à Alain Pujol le droit à la réversion de la pension d'invalidité en vertu de la loi de finances 2006. Son avocat, Me Hubert Despax, se rue aussitôt dans la brèche : «Si la législation considère que l'assimilation du pacsé au conjoint est valable pour la pension d'invalidité, cela doit valoir pour toutes les prestations.» «C'est une première que l'on attendait depuis un moment. Au vu de la jurisprudence, à tous les coups on gagne !» se réjouit Alain Piriou, de l'association homosexuelle Inter-LGBT.
Blocage. Plusieurs requêtes en annulation ont été déposées au tribunal administratif de Toulouse avec l'approbation tacite de la ministre de la Défense. Devant le blocage de la situation, Michèle Alliot-Marie a écrit le 28 septembre à son collègue du Budget, Jean-François Copé, pour lui demander de «reconsidérer, à titre exceptionnel, la demande de monsieur Pujol».
D'abord quelque peu embarrassée par cette affaire, la communauté militaire se mobilise pour soutenir son premier veuf de guerre. Le conseil supérieur de la fonction militaire demande ainsi la «prise en compte du Pacs». La Mutuelle nationale militaire continue à considérer Alain Pujol comme un «conjoint». Des associations, comme l'Entraide parachutiste, lui ont accordé une aide de 2 000 euros. Et à la date de l'anniversaire de son compagnon, le 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine (RPIMA) de Bayonne l'a invité à un barbecue, avec ses anciens camarades de retour d'Afghanistan. «Ce n'est pas une question d'homosexualité, explique Alain Pujol. C'est une affaire d'honneur.» Un mot qui plaît dans les casernes.

L'association Flag! reçue au ministère de la Défense
l'association des policiers gays et lesbiens, Flag!, a rencontré hier, jeudi 23 février, des conseillers du ministère de la Défense. Le but de cette première entrevue était d'envisager la mise en place de modules de formation contre les discriminations homophobes dans la formation des gendarmes, à l'image de ce qui se met en place cette année pour les policiers. « Être reçu au ministère, rue Saint-Dominique (Paris, VIIème arrondissement) , est déjà assez fort en soi. En plus, cela s'est très bien passé », raconte Alain Parmentier, président du Flag!. Il a rencontré un magistrat conseiller pour les affaires juridiques et la gendarmerie auprès de la ministre Michèle Alliot-Marie, ainsi qu'un colonel chargé de la formation. Une nouveau rendez-vous aura lieu d'ici quelques semaines pour préciser le dossier. « On a ressenti que les choses pourraient même aller plus vite qu'avec le ministère de l'Intérieur », estime Alain Parmentier. MAM coiffera-t-elle Nicolas Sarkozy au poteau sur le terrain de la lutte contre les discriminations? Décidément, les temps changent… Têtu 24 02 06

 

 

 

L'armée britannique participe à la Gay Pride de Manchester
L'armée britannique a participé pour la première fois samedi à la Gay Pride de Manchester afin de recruter parmi les gays et montrer son ouverture à la population LGBT.
Des troupes en uniforme se sont jointes à la marche annuelle de la Gay Pride qui a traversé le centre de Manchester. L'armée voulait attirer des recrues parmi les personnes homo-amoureuses et montrer qu'elle pouvait leur réserver un bon accueil. Les soldats ont distribué des confiseries tout au long d'une marche qui s'est prolongée sur trois kilomètres.
"Votre orientation sexuelle ne nous importe pas vraiment si vous voulez rejoindre l'armée", a déclaré un officier d'une brigade de transport. "L'armée est un reflet de la société et nous devons recruter dans tous les secteurs, ainsi s'il y a des préjugés dans la société il y en aura également dans l'armée mais l'armée ne peut s'améliorer qu'en étant représentative de toutes les communautés", a-t-il ajouté. L'armée de terre a déjà assisté à d'autres événements culturels, mais c'est sa première contribution à la Gay Pride, a-t-il conclu.
La Royal Air Force était également présente, mais pour la deuxième année consécutive. Son char transportait le cockpit d'un avion. Alors que plusieurs participants portaient des uniformes de marin, il n'y avait pas de représentation officielle de la Royal Navy. Jusqu'en janvier 2003, les forces armées britanniques étaient autorisées à renvoyer les militaires homosensibles.
Mis en ligne le 29/08/05 d'après e-llico

 


Témoignage rapporté par le New-York Times du 3 avril 93
Un instructeur a refusé de partir en vol avec une recrue gay car il a peur que sa présence le "distraie de ses responsabilités", il compare son "choc" à celui "d'une femme découvrant qu'il y a un homme dans les toilettes des femmes" ;
Léo Bersani : autrement dit l'agresseur potentiel gay devient l'homme qui fait intrusion dans l'infimité féminine, et l'hétérosexuel se métamorphose en femme offensée, harceléee et violée

Note du collectif Antihomophobie : le "pédé" qui la plupart du temps est vu comme un "sans couilles", est aussi fantasmé comme enculeur !