Chanteurs

"L'hétérosexuel déteste l'homosexuel, parce qu'à l'instar du juif ou du maghrébin, il lui attribue des choses que lui n'a pas : ici en l'occurrence, la possiblilté plus ou moins fantasmée
d'avoir avec une très grande facilité, accès à de nombreux partenaires..." Daniel Borillo

Dernière modification le 15 juin 07

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avez-vous d'autres témoignages d'artistes homophobes ?

Témoignages de l'homophobie dans le domaine musical

 

Beenie Man, Sizzla et Capleton renoncent à la «murder music»
Trois stars du reggae jamaïquain ont signé un «Reggae Compassionate Act». Dans cet accord -boudé par Elephant Man, TOK, Bounty Killa, Vybz Kartel et Buju Banton-, Beenie Man, Sizzla et Capleton soulignent qu'il «doit être clair qu'il n'y a pas de place dans la communauté musicale pour la haine et les préjugés, y compris le racisme, la violence, le sexisme et l'homophobie. […] À cette fin, nous acceptons de ne pas faire de déclaration ou chanter des chansons qui incitent à la haine ou la violence contre quiconque venant de quelque communauté que ce soit». Bien qu'ils n'aient pas présenté d'excuses pour leurs propos homophobes passés, leur déclaration est qualifiée d' «important événement» par Peter Tatchell, coordinateur de la campagne «Stop murder music», à l'origine de ce texte et de la campagne, débutée il y a trois ans, contre l'homophobie dans le reggae. Gareth Williams, coprésident de l'association homo jamaïquaine J-Flag, tempère: «Nous espérons que cela n'est pas motivé commercialement par le désir des chanteurs de maintenir les revenus de leurs concerts». Car la campagne à leur encontre a débouché sur de nombreuses annulations de shows, et autres mesures de rétorsions, qui auraient coûté aux artistes homophobes jusqu'à cinq millions de dollars. Si Beenie Man, Sizzla et Capleton suivent leurs engagements, cette campagne sera levée, après une période d'essai de six mois. Têtu 14 06 07

Affaire Admiral T : An Nou Allé dénonce le «double discours» du ministre de la Culture
Interpellé sans relâche depuis le 19 mars au sujet du prix Sacem Guadeloupe du meilleur interprète masculin, finalement remis le 30 mars au chanteur homophobe Admiral T, le ministère de la culture et de la communication vient de réagir.

Par lettre datée du 3 mai adressée à An Nou Allé, son chef de cabinet indique que Renaud Donnedieu de Vabres "condamne les propos homophobes qui auraient été prononcés par ce chanteur".
"Le conditionnel employé (auraient) minore fâcheusement des propos parfaitement avérés, regrette An Nou Allé. De même que l'explication fuyante du chef de cabinet de Renaud Donnedieu de Vabres qui précise que la requête de l'association "ne relève pas des compétences de son ministère" et que, ' la SACEM étant un organisme indépendant, le ministre ne peut interférer dans ses choix' ".
An Nou Allé réfute cet argument et fait valoir que "cette précision serait plus crédible si un représentant du même ministre, Philippe Bon, chargé de la musique à la DRAC Guadeloupe , n'avait pas interféré dans les choix de la SACEM en remettant personnellement sa récompense à Admiral T".
An Nou Allé parle de "double discours" et "d'hypocrisie" : "Une fois de plus, il faut constater que si l'homophobie est désormais officiellement réprouvée par la plupart des représentants de l'État ou de l'industrie du disque, mais ses manifestations sont systématiquement minorées ou excusées (ici par un conditionnel), avant d'être finalement cautionnées de fait (ici par la remise en main propre d'une récompense)". E-llico Mis en ligne le 15/05/07

Article du Collectif Antihomophobie

Pour gagner beaucoup d'argent, il faut organiser des concerts partout en France, et enregistrer des CD.
Simple : proposer à un groupe de rap afro-caribéen d'interpréter le BEST de la Murder Music, et après on reçoit le premier prix de la SACEM , et on est reçu en grandes pompes par le ministre de la Culture.

« On n'a plus rien à attendre de l'Europe, y'a que des pédés
Les pédés les sodomites, mon frère, il faut tous les brûler
Les nazis avaient commencé le travail, mais l'ont pas terminé
L'officier Ernst Rhöm des sections d'assaut était un pédé
Hitler qui n'a jamais été foutu de faire un héritier était un pédé
Réinventons les fours crématoires, c'était rien de cramer 15 000 pédés
C'est 350 millions de pédés transsexuels et travestis qu'il faut saigner
Et ensuite 300 millions de bisexuels sodomisés qu'il faut gazer
Ceci est à prendre à tous les degrés, car nous on n'est pas des pédés
Les iraniens vrais amateurs n'en ont pendu que quelques milliers
Relevons l'honneur de notre race, il faut buter les pédés
Le gène de l'homosexualité doit être isolé et les bébés cramés
Nous, comme Admiral T, Lieut'nant on n'est pas des enculés
Sizzla, Cappleton, Buju Banton, D Pleen on n'est pas des enculés
Bennie Man, Straika, Bounty Killer, on n'est pas des enculés
Comme Krys, on est venu pour brûler les enculés
Ils vont cuire comme de l'eau dans un chauffe-eau...
Les pédés, c'est des cigarettes, brûlons-les comme des mégots... 
Bute ton frère s'il est comme Vincent mac Doom
Pas de pitié pour ces enculés clic clac boum
Nous on n'a pas de combine avec les gouines. A mort !
Parce que ça pue les sodomisés et les gouines. A mort !
La HALDE on s'en tape parce que Schweitzer est un pédé
Sarko tes lois on s'en tape parce que t'es qu'un enculé
La SACEM est avec nous, alors on peut tout exprimer
Le ministre de la Culture est avec nous, car lui c'est pas un pédé ».

Qu'est-ce qu'ils attendent pour les traduire devant la justice… ça ?

Le ministère de la cohésion sociale s'intéresse à la murder music communiqué An Nou Allé n°ANA2007/89 - 19 /04/2007

Le 5 avril, An Nou Allé déplorait l'inertie du ministre de la culture face à la « murder music ». En effet, Renaud Donnedieu de Vabres restait obstinément muet alors que nous ne cessions de l'interpeller au sujet des affaires Admiral T (récompensé par la SACEM le 30 mars en Guadeloupe) et Krys (admis au Zénith de Paris le 6 avril).

Muet, Monsieur Donnedieu de Vabres l'est toujours. En revanche, le ministère délégué à la cohésion sociale et à la parité, dirigé par Catherine Vautrin, ne l'est plus. Alerté le 23 mars, en l'absence de toute réponse du ministère de la culture, il nous a répondu. Par lettre datée du 10 avril, son chef de cabinet nous indique qu'il a « immédiatement saisi la SACEM pour lui faire part de [notre] indignation » et qu'il a « transmis [notre] correspondance » au chef de cabinet du ministre de la culture « en lui demandant de l'examiner avec attention ».

La SACEM est également saisie par la communauté des internautes. Le site chartsinfrance.net a demandé à ses visiteurs si elle était « pardonnable d'avoir récompensé Admiral T » : 84% d'entre eux ont répondu par la négative. Chartsinfrance.net commente ainsi la chanson « Makoumè » d'Admiral T : « Imaginons juste un instant que, dans cette chanson, le mot "pédé" ait été remplacé par un autre mot désignant une autre communauté, victime de discrimination... Admiral T aurait-il reçu le titre de la SACEM  ? » Un internaute ajoute : « Je suis profondément outré et choqué par le choix de la SACEM , dont je suis en plus un sociétaire professionnel. J'aimerais savoir quelle démarche (pression... ?) a amené à un tel choix, quels critères de jugement... »

Le site Samielouve.canalblog.com estime pour sa part que le dancehall est « une chouette musique pourtant, que ces messieurs [Admiral T et Krys] accompagnent de paroles dont ils ne peuvent nier le rôle qu¹elles exercent sur des adultes ou encore des adolescents. Des paroles qui mettent en danger la vie des gays, mais celle des lesbiennes aussi, que ce soit en Europe ou dans leurs pays où ils sont devenus des idoles ».
« Récompenser un chanteur sans même s'intéresser à son discours c'est... heu... comment dire ? ... Minable », résume un internaute sur le site Fluctuat.net. Un autre visiteur de ce site précise : « Il se serait excusé et n'aurait pas de problème avec les homos ? Vraiment ? Alors pourquoi avoir fait cette chanson ? Respect envers les homos de sa part, pas de problème vis à vis d'eux, j'ai des doutes mais envers ses patrons et l'argent, là il a sûrement du respect ». Enfin, sur Gayclic.com, un internaute s'interroge : «  La SACEM ayant un rapport d'argent avec l'industrie du disque, je me pose des questions quant à l'impartialité de l'attribution de ce prix ».

Une nouvelle récompense officielle pour le chanteur homophobe Admiral T
Malgré les mises en garde de l'association LGBT An Nou Allé, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) a attribué vendredi son Prix du meilleur interprète masculin au chanteur homophobe Admiral T. Vendredi 30 mars à Pointe-à-Pitre, la SACEM (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) décernait ses Prix Guadeloupe 2007. Admiral T, promoteur de la "murder music", a reçu le Prix du meilleur interprète masculin des mains d'un représentant du ministère de la Culture , Philippe Bon, chargé de la musique à la DRAC (direction régionale des affaires culturelles).
Et comme si cette mauvaise nouvelle ne suffisait pas, une seconde -inattendue- est venue aggraver le bilan de ces prix SACEM : le chanteur homophobe Krys, disciple d'Admiral T, s'est vu nommé pour recevoir le Prix du meilleur clip vidéo.
L'association An Nou Allé (Association des NoirEs LGBT) déplore "la passivité du ministre de la Culture qui, saisi depuis le 19 mars, n'aura répondu à aucune de nos sollicitations. Renaud Donnedieu de Vabres n'aura pas même évité à son administration de se compromettre dans une opération de promotion de l'homophobie".
An Nou Allé dénonce l'homophobie de la SACEM qui, avant d'attribuer un nouveau Prix à Admiral T, a même rappelé qu'elle lui avait déjà attribué son Prix Guadeloupe 2005 du meilleur album – pour "Mozaik Kreyol". Dans une chanson de cet album, "Gwadada", le chanteur de dancehall établit la liste des malheurs qui selon lui frappent la Guadeloupe : le chômage, les agressions, les conflits sociaux, la sorcellerie, la drogue, l'insécurité routière... et l'homosexualité !
Bernard Miyet, président du directoire de la SACEM , s'est engagé à recevoir An Nou Allé cette semaine. L'entretien devrait être tendu après l'attribution de ces prix.
>> Demande d'annulation du concert de Krys au Zénith
Vendredi 6 avril prochain, le Zénith de Paris doit accueillir le chanteur homophobe Krys. An Nou Allé déplore que cette salle accueille, après Admiral T le 8 décembre dernier, un chanteur qui appelle au meurtre des personnes LGBT dans sa chanson "McDoom Dead". Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture et ministre de tutelle du Zénith dont les murs appartiennent à l'État, a été saisi par An Nou Allé, mais semble rester indifférent aux alertes de l'association. An Nou Allé demande à Bertrand Delanoë et à Christophe Girard de condamner ce concert.
e-llico Mis en ligne le 02/04/07

Murder music : la Sacem s'apprêterait à récompenser les chanteurs homophobes Admiral T et Lieutenant
Avec la nomination de deux chanteurs homophobes aux prix de la Sacem en Guadeloupe et en Martinique, l'association An Nou Allé craint une nouvelle bavure.

Depuis les affaires Capleton et Sizzla, An Nou Allé interpelle l'industrie du disque sur la "murder music", cette musique dont les interprètes appellent ouvertement à la haine et au meurtre des personnes LGBT. En novembre 2006 encore, An Nou Allé attirait l'attention du monde de la musique sur les chanteurs homophobes Admiral T et Lieutenant. En effet, Admiral T avait reçu, le 23 octobre, un Césaire de la Musique dans la catégorie Révélation. Depuis lors, la mairie de Paris, le Conseil de Paris et certains partenaires des organisateurs des Césaire de la Musique ont sévèrement réprouvé cette récompense.
Malgré le retentissement de cette affaire, la Sacem (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) semble ne pas craindre de continuer à primer la musique homophobe. Selon le site Internet Bondamanjak.com, sa délégation régionale en Guadeloupe a inscrit Admiral T sur la liste des artistes pressentis pour les prix Sacem Guadeloupe 2007. Le chanteur est même nommé cinq fois dans quatre catégories.
Selon la même source, la délégation régionale de la Sacem en Martinique a inscrit Lieutenant sur la liste des artistes pressentis pour le prix Sacem Martinique 2007 du meilleur artiste de dancehall.
An Nou Allé en appelle aux délégations régionales de la Sacem en Guadeloupe et en Martinique "pour que la musique de mort ne soit pas une nouvelle fois promue" et pour qu'une nouvelle bavure ne se produise pas. A défaut d'une réaction énergique de la Sacem , An Nou Allé compte interpeller directement le ministre de la Culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres.
e-llico M is en ligne le 20/03/07

Prix Sacem 2007 : le ministre de la Culture saisi des nominations d'Admiral T et Lieutenant
Après les nominations pour les Prix Sacem 2007 des chanteurs homophobes Admiral T et Lieutenant, en Guadeloupe et en Martinique, l'association An Nou Allé a décider de saisir le ministre de la Culture.
La Sacem (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) a accepté de rencontrer l'association An Nou Allé d'ici la fin du mois, tout en annonçant qu'elle ne pourrait pas intervenir pour éviter que des récompenses soient attribuées à ces deux chanteurs et qu'elle ne pourrait pas non plus les leur retirer une fois attribuées. En conséquence de quoi, l'association a saisi le cabinet du ministre de la Culture et de la communication qui n'a pas encore indiqué si Renaud Donnedieu de Vabres interviendrait.
Hier sur Télé Martinique, le délégué régional de la Sacem , interrogé sur cette affaire, a estimé qu'il s'agissait d'un "malentendu" puisque les titres pour lesquels Admiral T et Lieutenant sont nommés ne contiennent pas de paroles homophobes... Une réponse qui ne satisfait en aucun cas An Nou Allé qui reproche à ces deux artistes d'avoir interprété des titres homophobes et de ne jamais s'en être excusés.
Les Prix Sacem 2007 sont remis aujourd'hui en Martinique et le vendredi 30 mars en Guadeloupe.
e-llico Mis en ligne le 21/03/07

Lettre ouverte aux chanteurs de dancehall, reggae, ragga & autres
communiqué de presse SOS Homophobie , An Nou Allé ! V. Mac Doom - 19/12/2006
Le quotidien France-Antilles vient de publier, dans ses éditions Martinique du 28 novembre et Guadeloupe du 6 décembre, une lettre ouverte signée par Vincent McDoom et par les associations SOS homophobie et An Nou Allé ! Adressée aux « chanteurs de dancehall, reggae, ragga & autres », cette lettre a pour vocation de faire oeuvre de pédagogie en attirant leur attention sur « la convergence entre la murder music, l'homophobie et le racisme ».
SOS homophobie, An Nou Allé et Vincent McDoom y rappellent la « violence sidérante » de certaines chansons, notamment de la chanson « McDoom Dead », de Krys : « Force est de constater que vos courants musicaux s'appuient souvent sur des textes incitant à la haine voire au meurtre des personnes lesbiennes, gaies, bi & trans (LGBT). Cette situation est d'autant plus préoccupante que vous êtes écoutés par des jeunes dont la capacité de jugement est en formation et que vous pouvez facilement influencer, parfois jusqu'au passage à l'acte.
« Le 15 septembre dernier, » poursuivent les signataires, « Krys avait invoqué une « mauvaise traduction » de sa chanson [...]. D'échappatoire en échappatoire, il persiste et signe en lançant un nouveau tube dans lequel il attaque Vincent « McClown » (sic), ou en affirmant [...] que l'homophobie n'est qu'une « opinion » liée à ses « convictions religieuses ». Ainsi, une nouvelle fois, la religion est instrumentalisée pour justifier la haine [...]. Que ne propose-t-il, avec une même ardeur, le rétablissement de l'esclavage, chaudement recommandé par [ la Bible ] (Lévitique, XXV, 44) ? En fait, comme d'autres parmi vous, Krys prend purement et simplement prétexte d'une homophobie qui serait intrinsèque à une certaine communauté musicale, ou à une certaine culture antillaise, pour justifier un discours de mort commercialement juteux : la « murder music » . Et quand bien même pareille tendance existerait, votre responsabilité d'artiste n'est-elle pas de faire échec à la haine et de favoriser le respect mutuel entre les êtres humains ?
« Certains membres de la communauté noire arguent que celle-ci serait « mal représentée » par des personnalités comme Magloire ou Vincent McDoom. Cette opinion a d'autant moins de fondement qu'il existe d'autres personnalités noires comme Corneille, Henri Salvador, Jacob Desvarieux, Kofi Yamgnane, Marie-Josée Pérec, MC Solar, Pascal Légitimus, Soria Bonali, Thierry Henry, Yannick Noah... Dès lors, pourquoi des personnalités comme Magloire ou Vincent McDoom ne pourraient-elles, elles aussi, contribuer à refléter cette diversité des communautés noires et LGBT ?
« Votre responsabilité personnelle est, devant l'histoire, de comprendre et de faire comprendre que le combat pour la libération des NoirEs et celui pour la libération des personnes LGBT convergent », concluent les signataires. « Racisme et homophobie ont pour même finalité d'attiser la concurrence entre les minorités et les groupes sociaux les plus discriminés. C'est donc bien à votre responsabilité morale et historique que nous en appelons [...]. Et ce n'est qu'à défaut de vous voir engagés par cette responsabilité morale, personnelle et humaine, que nous serions amenés à invoquer vos responsabilités pénale et civile, engagées par la loi [...] du 30 décembre 2004. »

Une explication de l'homophobie de ces chanteurs Antillais
Dans une de ses chansons les plus connues, "rev an mwen" Admiral T dit quelque chose comme "on veut pas de mec qui porte du rouge à lèvre car Dieu a créer Adam avec Eve" hormis la rime pour le moins foireuse on lit en filigrane ses positions sur l'homosexualité...  
La musique que fait Admiral T est devenue la nouvelle musique antillaise et que Admiral T est l'incarnation du mouvement reggae dance hall aux Antilles. Donc ce n'est pas rien. Depuis les années 90 le mouvement ragamuffin et aujourd'hui reggae dance hall connais un grand succès en Jamaïque et a beaucoup influencé l'ensemble de la caraïbe et même la musique afro-américaine. Ce mouvement n'a pas épargné les Antilles francophone et tout comme le mouvement Bob Marley avait un écho particulier chez la génération de mes parents, le mouvement reggae dance hall en connait un particulier chez les jeunes antillais aujourd'hui. C'est une sorte de compromis entre l'héritage rastafari et le machisme et le matérialisme que l'on connaît dans les ghetto afro américain( les mêmes causes conduisant hélas aux mêmes effets) hormis tout cela, ce mouvement qui se veut religieux fait l'éloge de la purification par le feu. Les homosexuels sont perçus comme des erreurs de la nature, des dégénérés aux mœurs qui vont à  l'encontre de l'évangile ils prônent donc leur destruction par le feu... 
Cela a un écho particulier aux Antilles, les sociétés caribéennes se ressemblant par leur côté conservateur chrétien. La haine des homosexuels chez les antillais et chez les noirs colonisés en général tient au fait qu'ils ont un rapport particulier à la chose. Selon des écrits d'antillais et noirs américains et après des discussions avec des Antillais, l'inceste est un problème récurrent (enfin ça reste bien sûr marginal comme en Europe mais disons qu'il comporte des caractéristiques particulières) ainsi que la pédophilie.
Ce tabou sexuel remonte à la période de l'esclavage. J'ai lu un auteur afro-américain célèbre James Baldwin et il raconte une anecdote, un jour il descend dans le sud dans un état ségrégationniste et le sheriff, homme d'influence de la région, blanc et nécessairement raciste, le coince dans le mur lui attrape les parties génitales... Il fait ensuite une analyse sur le sujet. Il dit qu'il ne faut pas croire que les maîtres blancs se contentaient des femelles esclaves. Car du moment où l'acte sexuel devient un acte de domination physique il n'y avait pas de distinction de sexe. D'autre part, un esclave, dont j'ai oublié le nom, a écrit une sorte de biographie dans laquelle il raconte s' être fait violer par le maître...
La haine des homosexuels ambiante chez les Antillais a une origine historique, dans l'inconscient collectif l'homosexualité est assimilée à la pédophilie (enfin ça c'est pareil ailleurs mais dans le contexte antillais ça prend une tournure particulière) et que c'est quelque chose qui renvoie à une souffrance telle (peut-être secrètement vécue par un certain nombre...) qu'elle suscite des réactions nécessairement violentes ou alors un humour pour le moins douteux.
L'exemple type est Vincent Mad Doom tu ne trouves pas bizarre qu'au lieu de le plaindre la réaction première des Antillais à son égard est limite de dire que c'est normal qu'il se soit fait violé par son oncle vu comment il se conduit ? L'absurdité du raisonnement montre à quel point notre rapport à tout cela est pour le moins étrange. 
Avec des gens comme Admiral T ou Krys, il devient de plus en plus à la mode de tenir des propos anti-homosexuels et il y a des gens qui sans être homophobes font semblant par peur de paraître homos !

En concert au Zénith, Admiral T poursuit sa mise au point
Le concert d'Admiral T a eu lieu comme prévu, vendredi 8 décembre, au Zénith de Paris. Le chanteur de dancehall guadeloupéen est revenu en quelques mots sur la polémique créée par ses chansons homophobes, parues entre 2001 et 2004 . «Le reggae-dancehall, c'est une musique à message, a dit Admiral T entre deux chansons, devant un public majoritairement noir. Je ne voudrais jamais qu'on dise, "Admiral T, tu prônes la violence". Mon message, c'est paix et amour. Peu importe ta couleur, ton style, que tu sois homosexuel ou peu importe [l'énoncé du mot a entraîné autant d'acclamations que de huées]. Qu'on ne me fasse pas passer pour ce que je ne suis pas.» Comme s'il n'avait jamais appelé au meurtre des homos, comme s'il n'avait jamais fait de mal, le chanteur continue de s'expliquer sans reconnaître ses erreurs passées. D'ailleurs Valéry Zeitoun, son patron pour le label AZ (Universal Music), insiste sur sa maturité nouvelle: «Ces textes homophobes, Admiral T les a écrits bien avant de signer chez moi et ils ne font pas partie de mon catalogue, explique-t-il à Têtu. Je ne les aurais pas produits. Mon sens des affaires ne va pas jusque-là!» Et de toute façon, ces textes, s'il étaient écrits aujourd'hui, tomberaient sous le coup de la loi. Têtu 11 12 06

Pas convaincant

 

Admiral T : la Mairie de Paris prend ses distances avec les Césaire
Le 23 octobre dernier, Admiral T avait reçu un Césaire de la Musique dans la catégorie "Révélation" malgré les paroles homophobes de sa chanson "Makoumè" ( "Pédé" en créole).
Après des semaines de discussions avec Admiral T, son épouse, son producteur, son avocat, An Nou Allé fait le constat que "l'artiste" refuse obstinément de désavouer ces paroles qu'il faudrait, selon lui, entendre "au second degré". L'association parle de "mauvaise foi honteuse" et renouvelle sa demande formulée le 27 novembre aux organisateurs des Césaire de la Musique en vue de voir retirer le Césaire attribué à Admiral T.
La Mairie de Paris, saisie par l'association en qualité de partenaire des Césaire, vient d'adresser, le 30 novembre, une lettre à Franck Anretar, organisateur de ces prix. La mairie, qui lui avait versé il y a plusieurs mois une subvention sans savoir bien sûr qu'il laisserait récompenser un artiste homophobe, prend clairement ses distances avec lui. " La Ville de Paris ne souhaite en aucun cas cautionner ce type de comportement et tient à marquer sa totale désapprobation à cet égard", indique la lettre avant d'inviter Franck Anretar à se rapprocher des militants d'An Nou Allé afin "d'envisager avec eux la réaction appropriée". "Si cette manifestation, [...] par ailleurs intéressante, devait se pérenniser," conclut la lettre, "il conviendrait de veiller à ce que ce critère d'absence de propos racistes ou homophobes rentre en ligne de compte dans le choix des artistes primés." E-llico Mis en ligne le 08/12/06
Suite à notre article concernant ses propos homophobes, le chanteur de dancehall Admiral T a fait parvenir un fax à la rédaction de Têtu pour clarifier sa pensée actuelle: «Je suis opposé à l'homophobie et je l'ai toujours été, écrit-il. Je crois que la haine et la violence à l'égard des homosexuels n'apportent rien de bon. […] Qu'on ne me prête aucune opinion ou idéologie.» Admiral T refuse donc de déjuger plus précisément les paroles qu'il a écrites entre 2001 et 2004 et qui lui sont aujourd'hui reprochées, alors que son concert au Zénith de Paris aura lieu ce soir vendredi 8 décembre. Le PDG de Universal Music, Pascal Nègre, aurait d'ailleurs retiré la chanson homophobe Makoumé du catalogue de la maison de disque et de la Sacem. La mairie de Paris, interpellée hier, jeudi 7 décembre, par la vice-présidente du groupe Verts au Conseil de Paris, Véronique Dubarry , rappelle qu'elle n'a pas influé sur le choix d'Admiral T pour le prix Césaire de la musique, et qu'elle ne peut pas le lui retirer. Frank Anretar, son PDG, parle d' «erreur de jeunesse regrettable» de la part d'Admiral T, Sans bien connaître ce type de musique, il me semble que l'homophobie y soit courante, comme une sorte d'examen de passage (sic) , dit-il à Têtu. Je ne défends pas les propos d'Admiral T, mais je le crois sincère quand il dit avoir mûri aujourd'hui.» Têtu 08 12 06

Le conseil de Paris contre un chanteur homophobe
La récompense attribuée à un chanteur aux chansons homophobes continue à faire des vagues. Le 23 octobre dernier, le jury des Césaires de la Musique , soutenus par la ville de Paris, avait attribué un prix au jeune chanteur Admiral T connu pour ses propos homophobes d'une rare violence, incitant à la haine et au meurtre.
Lors de la prochaine session du Conseil Municipal de Paris, les 11, 12 et 13 décembre, Véronique Dubarry défendra au nom des élus Verts une motion demandant au maire « de signifier sa totale désapprobation quant au choix de ce lauréat en demandant notamment que le prix aimé Césaire attribué à Admiral T dans la catégorie révélation lui soit retiré en raison de ses propos homophobes et d'incitation au meurtre » .
Vœu de Véronique Dubarry et des éluEs du groupe Les Verts
Relatif à l'attribution d'un prix "Césaire de la musique" au chanteur Admiral T
Le 23 octobre dernier a eu lieu au Casino de Paris la première édition des "Césaires de la Musique ". Cette cérémonie a pour objectif de promouvoir les artistes, musiques et personnalités de la "diaspora noire francophone" afin "d'être des exemples de réussites pour nos jeunes à l'image du poète et homme d'état Martiniquais Aimé Césaire". Cette manifestation a reçu le soutien de la Ville de Paris citée comme un des principaux partenaires.
Dans la catégorie "révélations", le lauréat est le jeune chanteur Admiral T pourtant connu pour ses propos homophobes, d'une rare violence, incitant à la haine et au meurtre. Dans l'un de ses titres (Makomé - 2003) il annonce clairement sa haine à l'encontre des homosexuels, invitant ses auditeurs à « les brûler comme des mégots » , pour ne citer que quelques paroles :
« On est venu pour brûler les pédés qui restent près de l'hôtel de ville...
« Ils vont souffrir, souffrir, ils vont prendre du gaz, du gaz...
« Au lieu de tirer au fusil sur ton frère, tire sur eux...
« Ils vont cuire comme de l'eau dans un chauffe-eau...
« Les pédés, c'est des cigarettes, brûlez-les comme des mégots... »
Si le principe des Césaire de la Musique , promouvoir la musique noire francophone, paraît tout à fait louable, nous déplorons qu'un prix ait été décerné à un chanteur comme Admiral T. Soit le jury a omis de se renseigner sur cette fameuse "révélation", soit il a jugé que ses paroles d'appel au meurtre étaient sans gravité, soit il s'est contenté d'un communiqué de circonstance du chanteur publié à deux semaines de la cérémonie prônant la paix et la tolérance...
Rappelons tout de même que la loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004 punit d'un an de prison ou de 45.000 euros d'amende les auteurs de provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination à raison de l'orientation sexuelle.
Si les chanteurs homophobes peuvent être récompensés de la sorte quel message véhiculons-nous ? Est-ce là un « exemple de réussite pour nos jeunes » ? Cette récompense va donc à l'encontre de la politique mise en place par notre collectivité de lutte contre l'homophobie et risque ainsi de pénaliser tout le travail entrepris.

C'est pourquoi, afin de marquer notre totale désapprobation quant au choix de ce lauréat, le Conseil de Paris, sur proposition de Véronique Dubarry pour le groupe des éluEs Les VertEs demande : -  Au Maire de Paris de signifier sa totale désapprobation quant au choix de ce lauréat en demandant notamment que le prix aimé Césaire attribué à Admiral T dans la catégorie révélation lui soit retiré en raison de ses propos homophobes et d'incitation au meurtre. Têtu 08 12 06

La murder music récompensée par un Césaire !

(JPEG)

communiqué de presse An Nou Allé ! n°ANA2006/51 - 26/11/2006
Le 23 octobre dernier, Admiral T, jeune chanteur à la mode, a reçu un Césaire de la Musique dans la catégorie « Révélation ». Le 11 octobre, moins de deux semaines avant, il avait aussi soudainement que discrètement publié (sur son site Internet) un communiqué tout amour et paix : « Quiconque s'intéresse à ma carrière [sait que] je suis le premier à vouloir que les hommes et les femmes [...] de toutes moeurs puissent vivre ensemble, libres et égaux, dans la tolérance. Je suis et serai toujours pour le respect de l¹autre et des différences. Je bannis la violence et la haine [...] ».
Amnésie ou cynisme ? Quiconque s'intéresse à la carrière d'Admiral T sait précisément qu'entre 2001 et 2004, sur au moins six albums dont deux remix, il interprétait des paroles beaucoup moins amour et paix dans sa chanson « Makoumé » ou « Batty Boy Dead now » (« Pédé » ou « À mort les pédés ») - qui a, selon le site Internet Reggae.fr, « retourné les West Indies » (« les Antilles ») : « On est venu pour brûler les pédés qui restent près de l'hôtel de ville... « Tu peux en être sûr, ils ne s'en sortiront pas sans bobos... « Ce que je dis, c'est ce que je pense moi-même, je ne suis pas un menteur... « Si tuer les pédés, c'était du sexe, je serais un nympho... « Ils vont souffrir, souffrir, ils vont prendre du gaz, du gaz... « Au lieu de tirer au fusil sur ton frère, tire sur eux... « Ils vont cuire comme de l'eau dans un chauffe-eau... « Les pédés, c'est des cigarettes, brûlez-les comme des mégots... »
Qui faut-il croire, l'Admiral T de 2006 qui fait part de son amour et de sa tolérance universelle, ou l'Admiral T de 2004 qui appelle au meurtre en affirmant : « Ce que je dis, c'est ce que je pense moi-même, je ne suis pas un menteur » ? À l'évidence, Admiral T se situe dans la lignée peu glorieuse des chanteurs homophobes de dancehall, reggae, ragga & autres, comme Beenie Man, Bounty Killer, Buju Banton, Capleton, D. Pleen, Lieutenant, Sizzla ou Straika (sans même parler de Krys, le dernier en date, qui a lancé d'autres appels au meurtre contre les personnes lesbiennes, gaies, bi & trans en général et contre Vincent McDoom en particulier). Mais plusieurs de ces « artistes », véritables marchands de mort, ont déchanté quand leurs concerts ont été annulés. Ils ont appris à cette occasion que la loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004 punit d'un an de prison ou de 45.000 euros d'amende les auteurs de provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination à raison de l'orientation sexuelle.

Fort-de-France : la Ville estime intolérables et regrettables les chansons homophobes interprétées lors du Festival de l'été dernier
Le 3 octobre, par une lettre à An Nou Allé, Charles-Henri Michaux a –enfin- pris position contre "ces incidents que nous ne saurons tolérer" et qu'il a qualifié de "regrettables". Il a précisé que les contrats liant les services culturels aux artistes à l'occasion des concerts organisés par la ville de Fort-de-France intègreraient désormais une "clause interdisant tout propos discriminatoire". Il a ajouté que cette clause s'étendrait aux "interviews accordés pour ces mêmes manifestations".
An Nou Allé et SOS homophobie se félicitent de cette "prise de conscience de la gravité des propos tenus".
Les deux associations souhaiteraient également étudier les conditions de mise en place d'une politique de lutte contre l'homophobie à Fort-de-France, incluant notamment le conseil municipal des jeunes, dont les participantEs sont les relais auprès du jeune public, premier consommateur de "lyrics" sexistes et homophobes. E-llico Mis en ligne le 06/11/06

Fort-de-France proscrit les chansons homophobes de ses festivals
Le service d'action culturelle de la ville de Fort-de-France, en Martinique, a inclus dans les contrats la liant aux organisateurs de concerts programmés par la ville une «clause interdisant tout propos discriminatoire» , y compris lors des interviews accordées pour ces manifestations. Une décision saluée par SOS Homophobie et An Nou Allé, qui fait suite à une série d'incidents survenus lors du dernier festival culturel de Fort-de-France, en juillet dernier: des chanteurs comme D. Pleen, Straika et Lieutenant avaient interprété des paroles homophobes: «Je bute les pédés», «Brûlez les pédés», «Saignez les pédés», «On a rien à attendre de l'Europe, y'a que des homos là-bas» ... Des propos «regrettables, que nous ne saurons tolérer» , a récemment déclaré le président de la commission culture de la ville, Charles-Henri Michaux. Les associations souhaitent que la clause renvoie également à l'article modifié en 2004, prévoyant la pénalisation des propos homophobes. Elles réclament également une véritable politique de lutte contre l'homophobie dans les DOM et les TOM, incluant notamment le conseil municipal des jeunes. Têtu 03 11 06

Krys présente à nouveau des excuses à Vincent McDoom
Krys a de nouveau présenté des excuses à Vincent McDoom pour les propos homophobes violents qui le visaient dans l'une de ses chansons, qui date d'environ trois ans. Dans une interview filmée accordée à l'animateur de radio Claudy Siar il y a près de trois semaines, le jeune chanteur de dancehall dénonce le «piège» tendu par Cauet, qui avait organisé une surprise de «très mauvais goût» en invitant Vincent McDoom à son insu. Le Guadeloupéen explique qu'il a mal vécu de voir, à son arrivée en France métropolitaine, que le «seul Noir» sur TF1 était Vincent McDoom, «un homme qui s'habille en femme». S'il souligne que c'est son droit, il estime que ce n'est pas «valorisant pour notre communauté». Se défendant d'avoir écrit un «texte bêtement homophobe», l'artiste confesse que, «pour moi c'est faire preuve de maturité que de reconnaître que peut-être mes propos ont été durs, qu'ils pouvaient inciter à la violence. Et je pense qu'aujourd'hui il est de ma responsabilité de reconnaître que ce morceau pourrait avoir des conséquences graves vis-à-vis du public qui m'écoute et qui prend à cœur ce que je dis. Donc il était important pour moi de faire mes excuses à Vincent McDoom pour justement le danger que de tels textes pouvaient représenter. Le but c'est d'apaiser les choses et moi j'ai essayé de le faire. Je tiens à le dire. Quand j'ai présenté mes excuses, ce n'était pas pour me plier en quatre devant qui que ce soit, c'était justement pour montrer que moi je pouvais dépasser ça et me montrer plus mature. Lui n'a pas eu la maturité, par contre, d'accepter les excuses. Donc ça c'est tant pis pour lui. Surtout que le problème ne s'est pas résolu. […] Maintenant, je veux passer à autre chose et continuer à faire de la musique pour mon public.»Têtu 25 10 06

Krys, le nouveau protégé d'Universal, rattrapé par son passé homophobe
Une chanson enregistrée par Krys, il y a trois ans et sobrement intitulée «Mac Doom Dead», aux paroles, en créole, d'une rare violence homophobe, vient de resurgir.

Panique chez ULM, filiale d'Universal, concernant son nouveau protégé, le guadeloupéen Krys, jeune et sexy, qui s'est déjà taillé une jolie réputation aux Antilles dans le monde du dancehall. Et qu'Universal aimerait bien transformer en coqueluche pour adolescentes. Seul petit couac à ce joli lancement médiatique: alors que l'album de Krys commence à se hisser dans les charts, alors que des radios comme Fun jouent ses titres, alors qu'un Zénith et une grosse tournée française sont programmés à partir de début 2007, vient de resurgir une chanson enregistrée par Krys, il y a trois ans et sobrement intitulée «Mac Doom Dead», aux paroles, en créole, d'une rare violence, dont voici quelques extraits traduits: «Brûlez tous les bisexuels, les transexuels, les homosexuels et les travestis. De cette mission-là, je m'investis. Ouais man, activ and activ Krys derrière le micro, pittt allume le micro. J'ai pas de combine avec Vincent Mc Doom, coup de fusil sur les PD klik klak boom! Ils me rendent allergiques c'est vrai, atchoum! Je n'ai de combine avec aucun sodomisé. Bisexuel, transexuel, de nos jours personnes n'est hétérosexuel. Bisexuel, transexuel, moi-même j'ai pas de combine avec les homosexuels. Tous les jours à la télé tu vois un pédé différent. Ils font de la promotion de PD dans toutes les émissions. Maintenant on en a marre! Tous les PD sont des stars! Arrêtez de nous faire croire que les pédés c'est normal. Boom! Les PD sentent, je les tue sur un instru. Depuis qu'ils sont PD c'est plus facile de trouver un job. Mais des gars ont pété leur cul pour qu'ils puissent avoir des robes. Depuis qu'ils sont travestis, ils ont plus de prestige. Ils peuvent aller dire que Krys a dit : ils méritent tous de brûler. Je n'ai de combine avec aucun d'entre eux, je les brûle tous, ils disent que je suis pas tolérant.» Il y a deux semaines, Krys s'est fait piéger en direct par Cauet dans son émission sur Fun Radio. Alors qu'il ne se doutait de rien, Vincent Mac Doom s'est pointé sur le plateau pour lui demander des comptes. Et le macho s'est écrasé comme une merde bredouillante. Depuis l'émission, c'est l'effervescence, et les pour et les contre s'affrontent sur les forums du web. Contacté par téléphone, Olivier Nusse, le PDG d'ULM, a accepté de nous recevoir pour s'expliquer. Tout d'abord, ULM licencie – mais ne produit pas – l'album de Krys (son label originel est lié à la radio antillaise Media Tropical) et Olivier Nusse affirme n'avoir eu connaissance de l'existence de cette chanson qu'à partir de l'affaire Cauet. Selon ses dires, le morceau incriminé aurait été enregistré, il y a quelques années et uniquement pressé en vinyl même s'il a beaucoup tourné sur les dancefloors de l'île, au point qu'il est un des tubes que les fans de Krys lui réclament à chaque concert. Olivier Nusse affirme que s'il avait eu connaissance de l'existence de ce morceau, ULM n'aurait pas pris le risque de promouvoir un tel disque. Seulement voilà, après quelques recherches sur Internet, on se rend compte que le morceau est très facilement téléchargeable, qu'il est proposé en sonnerie de portables sur de nombreux sites, qu'il a été compilé sur CD et que Krys avait déjà été mis en garde en avril dernier, lors de son passage à l'Elysée Montmartre à Paris, par l'association LGBT martiniquaise An Nou Allé! qui avait réclamé qu'il retire de son tour de chant ses chansons homophobes et obtenu que la chaîne de télé câblée Trace TV suspende la diffusion des clips du chanteur. Visiblement dans une mauvaise passe, le PDG d'ULM ne cherche absolument pas à excuser le comportement odieux de Krys mais à gérer la crise et a demandé à son artiste de choisir: maintenir ses propos et rendre son contrat ou publier des excuses (ce qui fut fait: une lettre, visiblement dictée par ses avocats, a été publiée sur son blog ). De son côté, Vincent Mac Doom, qui n'avait certainement pas besoin de cette publicité nauséabonde, reconnaît ne pas vouloir agir juste en son nom, mais surtout au nom de toutes les personnes insultées et offensées par les paroles de cette chanson, et étudier avec son avocat les suites judiciaires possibles à une telle affaire. Depuis les interdictions des concerts de Cappleton ou Buju Banton, menées par les associations LGBT anglaises, le monde du dancehall très fortement homophobe et misogyne commence à se rendre compte qu'il n'est pas aussi intouchable qu'il le prétend. Ce qui n'empêche pas une chanteuse féministe et de gauche comme Diam's de s'afficher en duo avec Amiral T dont une des chansons dit clairement: «On est venu brûler les PD qui restent près de l'hôtel de ville. Bati boy [NDR: gay en créole] dead now, les PD sont morts maintenant…»
On attend donc que l'affaire Krys marque une nouvelle étape dans un monde où les arguments comme «l'homophobie est une tradition dans le dancehall» et «il faut prendre les paroles au second degré» sont monnaie courante. Et que Krys réalise que son machisme à la noix et sa haine risquent de lui coûter sa carrière! Têtu 29 10 06

Nouvelles protestations contre un chanteur de ragga homophobe
C-Flag, l'association gay et lesbienne des Caraïbes a contesté vivement la décision du tournoi de cricket se déroulant dans l'archipel, «Stanford 20/20», de choisir Beenie Man pour chanter son hymne officiel. Connu pour ses propos homophobes, l'artiste avait déjà été dans le collimateur de l'association anglaise OutRage! lors de sa campagne «Stop Murda Music» qui visait des artistes de ragga-dancehall dont les textes incitent à la haine homophobe. C-Flag a envoyé une lettre de protestation aux organisateurs du tournoi, demandant d'écarter le chanteur. Selon Outrage!, « les artistes choisis pour une telle manifestation ne devraient pas seulement posséder un talent certain mais aussi un passé musical sans tâche, marqué par la promotion de la non-violence, de la tolérance, du respect et de l'amour pour tous ». Cette action marque également la renaissance de l'association caribéenne C-Flag, qui avait connu des difficultés de fonctionnement depuis sa création en 1997. Têtu 22 08 06

 

 

 

 

 

Des chansons homophobes au festival culturel de Fort-de-France
communiqué An Nou Allé ! - 7/8/2006 Par une lettre ouverte à Charles-Henri Michaux et à Lydie Bétis (respectivement président de la commission Culture de la ville de Fort-de-France, président du conseil d'exploitation du SERMAC, service municipal d'action culturelle de Fort-de-France, et directrice du SERMAC), Alain Oncins (vice-président Martinique de An Nou Allé) dénonce les chansons homophobes interprétées le 12 juillet dernier lors du 35ème festival culturel de Fort-de-France. Au mépris de la loi qui pénalise les appels au meurtre homophobes (cette même loi que le député du Nord Christian Vanneste aimerait tant voir abroger), des « artistes » comme D. Pleen, Straika et Lieutenant ont pu proférer en toute impunité des paroles que d'aucunEs trouveront peut-être adaptées au climat tropical : « Je bute les pédés », « Brûlez les pédés », « Saignez les pédés », « On a rien à attendre de l'Europe, y'a que des homos là-bas »...

An Nou Allé, CGL Antilles & Guyane, Association des NoirEs LGBT en France, attend des éluEs foyalaiSEs qu'ils ne cautionnent plus la commission de délits homophobes et qu'ils ne les subventionnent plus avec les deniers publics. An Nou Allé exige qu'à défaut de procédure judiciaire, un avertissement public et solennel soit formulé à l'encontre de ces « artistes », qui sont en fait des délinquants au regard de la loi, afin que les autorités politiques et culturelles de Fort-de-France démontrent qu'elles ne sont pas solidaires de leurs incitations à la haine. An Nou Allé souhaite qu'à l'avenir, avant de les financer, le SERMAC se fasse remettre les textes de ces rappeurs et autres slameurs qui participent au développement de la violence quotidienne chez les jeunes de nos cités (insultes, agressions physiques, meurtres ou suicide des jeunes discriminéEs).

Pour préparer l'avenir, pour lutter notamment contre la sursuicidalité des jeunes LGBT en Martinique, An Nou Allé demande à être reçue par Charles-Henri Michaux et par Lydie Bétis afin de réfléchir ensemble à la mise en œuvre d'actions destinées à combattre l'homophobie à Fort-de-France.
Pour An Nou Allé ! CGL Antilles & Guyane, Association des NoirEs LGBT en France,
Le Vice-Président Martinique, Alain Oncins

Des concerts de Buju Banton et Beenie Man annulés au Royaume-Uni
Deux concerts de reggae, un de Buju Banton et un autre de Beenie Man, ont été annulés suite aux pressions exercées par des membres de la communauté gay inquiétés par les paroles violemment homophobes de certaines de leurs chansons. Le concert de Buju Banton, dont la chanson tristement célèbre « Boom Bye Bye » décrit le meurtre d'un gay, devait se tenir le mercredi 5 juillet à Brighton. La salle de concerts Concorde 2 l 'a déprogrammé en raison d'une « pression sans précédent » exercée par la municipalité, la police et l'importante communauté gay de la ville. Beenie Man devait, lui, se produire sur scène le 29 juillet à Bournemouth, également sur la côte sud de l'Angleterre. Son spectacle a finalement été annulé pour les mêmes raisons. Selon l'activiste Peter Tatchell, les deux artistes auraient rompu un accord conclu en début 2005, selon lequel ils cesseraient de chanter publiquement leurs chansons homophobes. Des activistes gays en Jamaïque rapportent que Beenie Man et Buju Banton y ont récemment donné des concerts où ces chansons figuraient. Têtu 10 07 06

Reggae homophobe : manifestation à Copenhague
Décidément la tournée 2006 du chanteur de reggae homophobe Buju Banton ne s'annonce pas comme une partie de plaisir puisque après la Grande-Bretagne , la France et l'Italie, des homosexuels ont manifesté, mardi 11 juillet, contre la venue à Copenhague de Buju Banton.
Quelque 250 personnes portant des pancartes proclamant "Tolérance zéro envers l'homophobie" ont scandé "Non à la musique homophobe" devant The Rock, le lieu où l'artiste jamaïcain controversé devait donner un concert unique en fin de soirée.
Mis en ligne le 12/07/06 e-llico

Les associations LGBT se mobilisent contre les concerts de Buju Banton
Après le Royaume-Uni et la France , entre autres, l'Italie se mobilise à son tour contre un chanteur de reggae homophobe. L'arrivée à Milan de Buju Banton pour un concert prévu ce soir, mercredi 28 juin, suscite l'indignation de l'association GayLeft, qui appelle au boycott du concert. Mais «mes chansons ne poussent personne à agir, se défend l'artiste jamaïquain. J'ai enregistré Boom Bye Bye il a 12 ans et je ne la joue pas lors de mes concerts. En ce qui concerne les accusations d'avoir agressé trois gays, aucun jury ne m'a jugé coupable. Et je m'étonne que des organisations qui luttent pour les droits humains me jugent.» Un deuxième concert de Buju Banton est aussi prévu à Rome demain. Têtu 28 06 06

Pour la moitié d'un dollar
la « superstar du Rap 50 cent » déclare qu'il n'y a aucune place pour les gays dans le rap car le genre est trop agressif pour eux (ndlr il n'y en a pas ou il ne veut pas en laisser), le rapeur indique qu'il n'a rien contre eux (facile, c'est fou ce qu'on nous aime, mais loin) il ne peut imaginer qu'un hip-hopeur homosexuel devienne une star ! (manque d'imagination et surtout de perspicacité puisqu ils sont tout autour de lui, grosse hypocrisie puisque certains ne s'en cachent pas, 50 cent craindrait-il qu'on démasque chez lui…) « être gay c'est pas cool, les garçons ont une attitude concurrentielle et vous ne pouvez être agressif si vous êtes homosexuels » (il confond gay et émasculé). « Quelques rapeurs sont « fruity » mais ils ne disent pas ouvertement qu'ils sont gays » (OK on est rassuré, il y en a comme partout ailleurs sauf qu'ils se cachent en raison de l'homophobie du milieu). Un avis qui ne vaut pas plus que 50 cents et encore…(peut-être qu'un jour un concurrent pas cool, lui montrera à ses dépends qu'il en a plus que lui, et après y avoir goûté…) Pref Janv fev 06

Comment pourrait-on traduire « fruity » ? Mais peut-être il n'est pas nécessaire de traduire

Homophobie dans le reggae, le ragga, le rap, le hip-hop
(extraits de Baby Boy)
à quoi ça sert d'être artiste, si l'on ne peut ouvrir les esprits

Capleton a commis plusieurs titres dans lesquels il appelle sans détour au meurtre des homos : "brûle un pédé, saigne un pédé"... suite à l'annulation de beaucoup de ses concerts il a adressé un semblant d'excuses (quand on dit tuer, ça veut pas dire tuer !) il dit retirer de ses concerts les morceaux qui posent problèmes, mais pas de ces CD et pas en Jamaïque, mais lui ou d'autres biaisent en ne chantant pas les passages homophobes mais en les laissant chanter par le public !
“All boogaman and sodemites fi get killed” ("Tous les pédés et les sodomites doivent être tués").
"Bun out ah chi chi, Blood out ah chi chi,” ("Brulez les pédés, saignez les pédés")
“Yow....String dem up and hang dem up alive” ("Yow... enchaînez les et pendez-les vivants"),
“Dis mamma earth sey none cyann survive” ("La terre-mère dit qu'aucun d'eux ne doit survivre").
En Jamaïque, presque chaque jour des hommes et des femmes sont battu- e-s, mutilé-e-s, brûlé-e-s, violé-e ou tué-e-s à cause de leur homosexualité (réelle ou supposée). Le 9 juin 2005, Brian
Williamson a été tué à Kingston, sans doute parce qu'il était l'un des rares militants des droits humains à défendre les homosexuel-le- s. La haine homophobe de Capleton, loin de relever de l'expression artistique, rend légitime ces violences et les encourage.

Il écrit aux assos LGBT La Fédération des CGL se réjouit que Capleton confirme "personnellement et par écrit" sa décision annoncée le 4 février dernier par son label de ne plus interpréter de chansons susceptibles d'être "prises comme des attaques" homophobes ou transphobes.
En revanche, la Fédération constate que "Capleton ne regrette pas le caractère homophobe de ces chansons, mais seulement qu'elles aient été "mal comprises ou mal interprétées"...". La Fédération constate que Capleton ne se prononce ni sur leur éventuel retrait définitif du commerce, ni sur son éventuel respect du "genre de vie" des personnes LGBT, ni sur les éventuelles agressions de certain/es de ses fans à l'encontre de ces personnes.

Sizzla : "Brûle les hommes qui baisent par derrière d'autres hommes... Bute les pédés, mon gros flingue va tirer... Les pédés doivent être mis à mort" Aucun regret, au contraire, "c'est aux pédés à s'excuser devant Dieu".

4 autres Jamaïcains dont Bounty man leur emboîte le pas avec la complicité du Président Jamaïcain

Bruno Blum, Le ragga
Les annulations de concerts de stars du reggae en Europe ont montré que l'homophobie des vedettes du ragga (la version électro du reggae) ne passait plus auprès du public. Pourtant comme le mon-tre avec finesse, Bruno Blum, dans un ouvrage érudit consacré à ce genre musical, le rag-ga n'est pas prêt de se défaire de cette "ob-session" homophobe. La raison en est sim-ple : la société jamaïcaine est très homophobe et marquée par la Bible. "Toute personne parlant au nom de la bible a (…) forcément raison en Jamaïque, y compris les DJ" affirme l'auteur qui explique aussi qu'il existe un fort sentiment d'injustice sociale en Jamaï-que qui se traduit par la création de boucs émissaires, au premier chef les gays.

Jackie Brown dénonce Lord Kossity (Martiniquais) pour une supposée homosexualité dont celui-ci a une peur pathétique, prisonnier de son entourage macho, il est k.o.
"Dis-moi pourquoi Kossity, tu veux jouer les méchantes,
alors qu't'es qu'une baltringue une fillette innocente
Suce ma bite pour adoucir tes cordes vocales
(ça c'est drôle sachant que Kossity a une voix rauque)
T'es qu'une pute comme ta meuf, donc quand j'crache, faut t'avales"
Krys (Martiniquais) a une chanson dont le titre est "Mac Doom Dead" , il appelle au meurtre de Vincent Mac Doom !

 

 


Peut-on aimer Eminem ?

Provocateur né, Eminem n'a eu de cesse de défrayer la chronique, notamment pour homophobie. Mais le plus agaçant c'est son talent, et la reconnaissance qui va avec : car ce sale gosse est l'un des plus gros vendeurs de disques, un film ("8 Mile") lui est consacré, de même qu'un week-end sur MTV. Provoc, marketing, convictions, posture ? Etude d'un cas… Par Pierre Frau

D'Eminem, les gays retiendront surtout ses propos homophobes qui atteignaient leur paroxysme sur l'album "The Marshall Mathers LP" : "My words are like a dagger with a jagged edge that'll stab you in the head whether you're a fag or lez" ("Mes mots sont comme un poignard tranchant que je t'enfoncerai dans la tête, espèce de sale pédé"). Des propos qui, cela va sans dire, avaient scandalisé de nombreuses associations gay américaines, (notamment la Gay and Lesbian Alliance Against Defamation) qui avaient contesté la quadruple nomination d'Eminem aux Grammy Awards de 2001: "Cette nomination signifie que l'on peut écrire, chanter et vendre n'importe quoi".
Mais le cas Eminem n'avait pas fait que susciter l'indignation de la communauté homosexuelle. Au-delà de s'attirer les foudres du show-biz au travers de ses piques dirigées contre les N'Sync ou encore Britney Spears, la censure avait un moment songé à interdire l'album. Car en plus de s'attaquer aux gays, "The Marshall Mathers LP" était une apologie de la violence, de la drogue et du racisme : pour cet album, le rappeur blanc allait jusqu'à fantasmer l'assassinat de son épouse devant leur fille... e-llico

 

 

 

Chansons d'autrefois : du journal -registre de Pierre de l'Estoile

Pierre de Ronsart : 3 sonnets homophobes qui attaquent les mignons du Roi Henri III :
"Au grand diable soit telle engeance

C'est de la graine de Florence
Qui ruinera notreFrance
Si Dieu par son juste courroux
Ne les abismes et perd testous.

Dieu par qui tout est rangé
Faut-il que la France se perde
Et que le peuple soit mangé
par des beaux petits fouille-merde !
"

"Que ce sont beaux compagnons
que le Roy et tous ses mignons !
Ils ont le visage un peu palle
Mais sont-ils femelles ou masles ?

Un homme à l'autre se marie
et la femme à l'autre s'allie
Brouillans ensemble les ordures
De leur deux semblables natures"

La frigarelle 1581 initiation d'une jeune fille par une lesbienne "Hommace" qui passe pour hermaphrodite
"Ha non, Ha non,
Saché que je suis femme, et que j'ai en moi
Rien qui ne soit diférent des femmes comme toi
Mais j'ai entièrement tout le Désir d'un homme"

"Mazarin ce bougeron
dit qu'il n'aime pas les cons
C'est un renégat
Un bougre d'ingrat
De les avoir en hayne
il n'eust jamais esté qu'un fat
Sans celui de la Reyne
Lon la
sans celui de la Reyne"

Suivez, empaleurs de garçons,
Jules qui vos docteurs enseignent
il vous donnera des leçons
le bougre sçait en cent façons
Pêcher un étron à la ligne"