Coming-out

Campagne de coming-out
Journée internationale du 11 octobre
Historique et Organisation pour 2006

"Prolétaires de tous les pays, caressez-vous" FHAR Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire 1971

Dernière modification le 5 décembre 06

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Nombreux exemples de coming-out réussis et manqués sur le site monchoix.net

Le site pratique du coming-out

Les personnes célèbres montrent l'exemple du coming-out


Historique : la Journée nationale du Coming-out est née aux USA en 1987, le 11 octobre de cette année là, une marche sur Washington pour l'égalité des gays et des lesbiennes réunit 500 000 personnes, dans les semaines qui suivent de nombreuses associations voient le jour; alors qu'elles réflechissent à leurs revendications, elles constatent que les homos réagissent de façon trop défensive face aux attaques anti-gays; quelques personnes ont alors l'idée de créer une Journée nationale pour passer à l'attaque et célébrer le Coming-out.
La Lesbian and Gay Pride commémore le jour où les homos se sont révoltés, contre les violences policières et contre l'oppression.
La Journée du Coming-out sera celle de la joie de dire que l'on est homo.
- Pour l'occasion, le dessinateur Keith Haring mort du SIDA en 1990, fait don de son célèbre personnage sorti du placard. Depuis chaque 11 octobre, des milliers de jeunes gays et lesbiennes célèbrent la Journée du coming-out. Régulièrement des stars de la télé, du cinéma ou de la musique profitent de cette journée pour sortir du placard.
- Les sceptiques diront : "une journée de plus !" certains considèrent que ce genre d'évènement n'a jamais rien changé a quoi que ce soit; il y a déjà la Marche des Fiertés ou la journée des femmes, c'est pour eux amplement suffisant, ils diront même qu'ils sont gavés, passez outre, bien d'autres ont absolument besoin de cette action.
- Les partisans de cette journée répliquent qu'elle offre une occasion supplémentaire d'attirer l'attention des médias, et de ceux qui les lisent, les écoutent ou les regardent, ce qui n'est jamais superflu. Les USA ne sont pas les seuls à fêter cet évènement chaque année, plusieurs pays dont la Suisse ont suivi le mouvement. Il nous faut développer les arguments pour convaincre de s'engager voir l'article suivant
- Et vous, vous faites quoi le 11 octobre prochain ?

 

 


Argumentaire pour la Journée Internationale du Coming-out du 11 octobre
- Casser les clichés : les homos ce n'est pas seulement la folle ou la camionneuse du coin (eux et elles sont déjà catalogués, outer, mêmes s'ils ne sont pas homos ! ) c'est le mec ou la nana qui "semblait normalE" qui est sympa, et qui n'a plus peur de le dire.
- Beaucoup de jeunes ont besoin que des personnalités connues montrent l'exemple pour le suivre.
- Faire aboutir les revendications puisque les opprimés sont dans l'entourage de chacun ou le seront (descendants).
- Réconcilier, unir, hétéros sympas et intelligents et homos dans l'amitié.
- Forcer les homophobes à réfléchir et à changer leur point de vue ("dans le fond, je ne suis qu'un beauf, qu'un gros con d'homophobe, ni plus ni moins que ceux qui se délectent des histoires de pédés").
- Isoler les intolérants, les forcer à se démasquer, à se justifier, mais pour celà il faut être nombreux avec les hétéros qui ont déjà réfléchi.
- Apprendre qui sont les gens réellement, séparer ses vrais amis de ceux qui nous "aiment" pour ce que nous ne sommes pas, ceux qui nous aiment malgré... ceux qui nous aiment avec, ceux qui admirent notre courage. Il faut bien se déclarer pour apprendre tout cela, apprendre à argumenter.
- Faire connaissance avec les homos ou les bissexuelLEs qui se cachaient, et resserer les liens d'amitié, les complicités.
- Parler de soi, afin de ne pas laisser dire n'importe quelle calomnie, n'importe quel cliché, car n'oubliez pas : ils prétendent nous connaître mieux que nous mêmes.
- Voir si ceux qui disent ne pas être homophobes, sont prêts à venit à notre mariage une fois légalisé, ou à la cérémonie consacrant notre Pacs, vérifier s'ils accueilleront avec joie les enfants que nous voulons adopter (même si vous ne désirez ni le mariage, ni les enfants, c'est le principe qui est important, car c'est la République qui est en jeu) s'ils sont prêts à nous soutenir dans nos démarches pour obtenir une procréation médicalement assistée, s'ils sont prêts à accepter nos revendications et s'ils ont des réticences, alors expliquez qu'ils ne sont pas homophobes (pas de peur ni de dégoût) mais qu'ils sont hétérosexistes ou hétérocentristes pour l'inégalité profonde des êtres humains basée sur la hiérarchie des sexualités : un vrai racisme !

Sachez que vous devrez faire votre coming-out toute votre vie, car si vous ne dites rien, vous êtes présuméEs hétéros, autant commencer jeune (après avoir pris des précautions, voir article suivant) à quoi bon avoir beaucoup d'amis s'ils sont faux, sur des faux semblants, changer devie, de quartier, vous êtes mal dans votre peau, changez de peau, et gardez l'intérieur !

Une deuxième naissance ! C'est ce que la majorité des personnes qui ont fait leur coming-out ont ressenti : un grand soulagement, une libération, plus la peine de ce cacher, de mentir, bien sûr on perd des faux-amis, des êtres chers, il faudra en faire son deuil, mais on créera d'autres réseaux de solidarité, et puis qui sait, peut-être un jour, ils vous marqueront le respect (c'est souvent le cas, le courage le force, et ils se sentent de plus en plus honteux d'être homophobes). Vous n'avez rien à vous reprocher et vous êtes dans votre droit, ils doivent plier.

Deux études insistent sur les effets positifs du coming-out
À l'occasion de la Journée nationale du coming-out qui a eu lieu le 11 octobre dernier, l'organisation de défense des droits des LGBT Human Rights Campaign (HRC) a rendu publiques deux récentes études qui insistent sur le fait que l'acceptation des personnes LGBT progresse dans la société américaine, et notamment grâce au fait que de plus en plus d'homosexuel(le)s osent faire leur coming-out. L'institut de sondage Harris révèle ainsi que 70% des Américains interrogés déclarent connaître une personne LGBT, et que 83% des personnes qui s'identifient comme gay, lesbienne, bi ou trans se considèrent comme «out». Il existe toutefois des différences: 92% d'entre elles ont révélé leur homosexualité à des amis proches, 78% à leur famille et 66% à des collègues de travail. Et selon l'autre étude, conduite par le centre de recherche sur la sexualité et les politiques publiques du Hunter College de New York, les Américains qui comptent un gay, une lesbienne, un(e) bi ou un(e) trans parmi les membres de leur famille sont plus favorables aux droits de ces personnes. Ils sont ainsi 17% de plus à être favorables au mariage des couples du même sexe, et 13% de plus à être favorables à l'adoption par des homosexuels. Têtu 31 10 06

 

 


Organisation de la journée du 11 octobre 2006

Le site Human rights campaign est le principal organisateur de la campagne internationale

Il nous faut imaginer en quoi cela pourrait consister en France

 


 

Pour réussir un coming-out quelques règles :

Fourbir les arguments : n'oubliez pas que dans votre famille, ou dans le voisinage ou sur le lieu de travail ou les 3 à la fois, vous pouvez être victimes d'indiscrétions ou plus d'un outing en règle, il faut donc se préparer à contre-attaquer, choisir les formules qui font mouche, trouver des appuis.

Assurer ses arrières :
- pour la famille homophobe : avoir un endroit où coucher, planquer ses papiers importants chez un ami (si on a des raisons de penser que cela va se passer mal) y protéger ses biens aussi, éloigner la voiture; la cellule familiale qui doit protection peut se révéler être la pire ennemie (vous avez été crée pour donner des petits-enfants et si vous êtes un garçon, pour transmettre le nom de famille, seul l'arbre généalogique compte !) si vous avez des frères, ils peuvent vous agresser physiquement, préparer une parade, attention au mariage forcé !
- pour la famille neutre qui n'a jamais déclaré ses sentiments, pour qui ça n'existe pas ou indigne d'intérêt, méfiez-vous, il se peut que vous soyez dans le cas précédent.
- Pour les ami(e)s les copains ou copines, faites-vous en dans le "milieu" homo d'abord, le deuil de certains d'entre eux ou elle sera plus facile, attendre qu'ils réfléchissent, contacter des assoces où vous pourrez en parler.
- Pour le travail : lisez les problèmes auxquels les anciens ont été confrontés, potasser les textes de lois, contacter les assoces LGBT qui s'en occupent, les syndicats, les syndiqués de l'endroit où vous travaillez, dans l'entreprise ou dans l'union locale : Bourse du Travail

- pour l'entourage lointain : c'est bien le cas quand les "people" le font à la télé, c'est le plus facile puisque vous vous moquez de leurs réactions, ne pas hésiter à le faire et pour un grand nombre de personnes.

Choix du moment : cela ne presse pas, il vaut mieux différer et réussir que de précipiter et souffrir trop (il y a une trentaine d'années l'âge moyen pour le dire à ses parents était de 27 ans), attendre d'être indépendant est quelquefois préférable.

Un par un en commençant par les plus sympas, laisser le temps de la réflexion, les parents doivent se préparer à un deuil possible des petits-enfants, du mariage en grandes pompes, celui qui "honore"

Coming-out ou sortie du placard du Guide des Jeunes Homos de Xavier Héraud et Charles Roncier Collection Marabout :

Pourquoi sortir, et de quel placard ?

Les valeurs traditionnelles sur lesquelles sont fondées la plupart des cultures prennent pour base la relation amoureuse entre un homme et une femme. Il y a un nom pour désigner cette prédominance : l'hétérocentrisme. C'est ce phénomène qui rend le coming-out si important : si vous ne le faites pas, on suppose que vous êtes hétérosexuels.

Le dire ou pas ?

Il faut le dire parce qu'il n'y a rien à taire : pas de faute, pas de pêché, juste une manière différente d'aimer. Nous ne disons pas le coming-out est obligatoire et immédiat. Il existe des situations où affirmer que l'on est homo expose à une réalité très violente et pas seulement dans les pays où les homosexuel-le-s sont persécuté-e-s. Alors, avant de franchir le pas, mieux vaut s'assurer une certaine sécurité affective et matérielle. Ce n'est pas renoncer que d'accepter la réalité homophobe de notre société.

Une libération

Le coming-out est plus qu'une simple démarche personnelle. Ce que vous allez annoncer va avoir des répercussions sur celles ou ceux à qui vous vous adresserez. Cette amorce de dialogue peut permettre aux parents et aux enfants de discuter vraiment pour la première fois, faisant ainsi tomber d'autres tabous. Vos parents vont peut-être vous parler d'une période de leur vie que vous ignorez. Cela peut aussi toucher un homo de votre entourage qui n'a pas osé franchir le pas. C'est pour cela qu'un coming-out doit être réfléchi. Bien sûr, il ne s'agit pas d'inverser les rôles. Les homophobes ont toujours tort. Vous n'avez pas à culpabiliser parce que quelqu'un n'accepte pas votre homosexualité, ni vous dire que vous n'auriez pas dû l'annoncer, c'est à lui ou à elle de se remettre en question.

Pour terminer, rêvons un peu. On dit souvent : « imaginez à quoi ressemblerait le monde si tous les homos sortaient du placard. » Et bien fermons les yeux et imaginons un instant. Vous visualisez un champ de bataille ? nous non. Si vous regardez bien, vous pourrez apercevoir des gens qui se parlent, qui sont plus honnêtes. Bien sûr, il y a toujours des engueulades et des incompréhensions, mais ce monde est sans doute un peu meilleur que celui dans lequel nous vivons. Vous ne nous croyez pas ? Essayez pour voir.

Comment réussir son coming-out ?

Faire son coming-out, c'est bien, le réussir, c'est mieux. Voici des conseils pour sauter le pas en étant préparé :

- La plupart des gays et des lesbiennes qui ont fait leur coming-out n'ont pas eu à le regretter, même si ce fut souvent un moment difficile. Presque tous et toutes se sont senti-e-s soulagé-e-s et apprécient désormais de s'être débarrassé-e-s d'un poids, de ne plus avoir à mentir. Tout n'est pas forcément plus facile mais, en tout cas, les choses sont formulées.
- Ne prévoyez rien d'autre pour la journée ou la soirée, histoire de ne pas vous imposer de limites pour réagir. Vos proches auront certainement besoin de temps pour appréhender la nouvelle, en bien ou mal.
- Pour vos parents, gardez à disposition la brochure de contact « mon enfant est homosexuel ». Vous pouvez vous la procurer directement auprès de l'antenne contact la plus proche de chez vous. La plupart des associations et des centres gays et lesbiens en disposent également. Après avoir parlé, laissez-la traîner négligemment sur la table de la cuisine. Si ce n'est pas suffisant, sortez la pendant une autre discussion. Vos parents seront peut-être heureux de voir que d'autres parents d'homosexuel-le vivent bien cette situation et cette brochure est une source fiable d'informations.
- Si vous faites votre coming-out auprès de vos parents et que vous habitez chez eux, demandez au préalable à un proche s'il peut vous héberger pour la nuit, au cas où les choses se passeraient mal ; il ne s'agit pas d'adopter une attitude négative mais d'assurer vos arrières en cas de discussion un peu animée. Parfois, il peut être bon de laisser vos parents réfléchir une nuit.
- Éviter d'amener votre petit ami, un choc à la fois est amplement suffisant. Privilégiez les discussions en tête à tête : gérer plusieurs personnes en même temps peut se révéler très compliqué.
- Ne préjugez pas trop de la réaction de votre ou de vos interlocuteurs. La surprise est souvent au rendez-vous, en bien ou en mal un coming-out fait souvent ressurgir des choses intimes enfouies dans l'esprit de vos proches. Vous ne connaissez pas toute leur vie.
- Vous allez peut-être entendre des clichés sur l'homosexualité : « Ça te passera », « l'homosexualité et la pédophilie c'est du pareil au même » etc... Soyez prêts à y répondre. Dans un tel cas, l'agressivité n'est pas la meilleure arme, même si les arguments sont violents ou insupportables à entendre. Mieux vaut répondre calmement.
- Celles ou ceux auxquels vous prévoyez d'annoncer que vous êtes homos le savent peut être déjà sans que vous en soyez avertis, prévoyez d'expliquer pourquoi vous n'en parliez pas.
- Évitez de faire votre coming-out sous le coup de la colère ou lors d'une dispute. L'impulsivité est souvent mauvaise conseillère.
- N'hésitez pas à appeler la ligne Azur ou la ligne d'écoute du centre gay et lesbien le plus proche de chez vous, si vous avez besoin de parler avant ou après. Les appels sont anonymes et c'est exactement à cela que servent ces lignes.
- Vous pouvez envisager un coming-out en plusieurs fois et remettre les discussions à un peu plus tard. Vous aurez sans doute à y revenir encore et encore. On n'a jamais fini de faire son coming-out.
- Un coming-out est réussi si le sujet n'est pas enterré à la fin de la discussion.

Le coming-out par écrit : pour ou contre

les avantages

- Une fois écrite, si vous jugez la lettre trop mauvaise, vous pouvez toujours la jeter et la recommencer et vous faire aider par une association…
- Si vous ne trouvez pas la force d'affronter quelqu'un, la lettre est un bon moyen de vous exprimer.
- Écrire peut vous aider à éclaircir vos idées et de préciser tout ce que vous tenez à dire, ce qui peut être difficile dans une éventuelle ambiance « cris et larmes ».
- Avant de se trouver en votre présence, votre interlocuteur aura du temps pour réfléchir.

Les inconvénients

- Le risque, c'est le silence après la lecture. Il faut souvent demander : « as-tu lu ma lettre ? » bref, il faut tout recommencer.
- Votre interlocuteur va peut-être s'inquiéter alors que vous auriez pu le rassurer si vous aviez été là.
Conclusion : La lettre ne pourra jamais remplacer une véritable discussion, mais elle peut constituer un bon moyen de déminer un terrain miné. À vous de décider

On ne peut que recommander pour tous les milieux le Rapport annuel de SOS-Homophobie ainsi que le guide des démarches en cas de problème

Dire qu'on est homo ou bi ?

 

 


Autour du coming-out

Quand l'autre en soi grandit...
Les difficultés à vivre l'homosexualité à l'adolescence" Les adolescents homosexuels, garçons et filles, constituent un groupe hétérogène peu étudié. La connaissance de l'homosexualité à l'adolescence est donc partielle ou même erronée. Si tous les adolescents traversent des périodes communes de développement, les adolescents et adolescentes homosexuels font face à des dilemmes particuliers qui peuvent avoir des répercussions sur leur développement et leur adaptation.

De fait, ils et elles présentent un risque plus élevé de crises psychologiques, lié à la découverte de leur homosexualité, au rejet par la famille ou par le réseau des pairs, au harcèlement ou aux agressions homophobes dont certains sont victimes et enfin au risque d'infection par le VIH ou autres MTS. Souvent, des jeunes constatent qu'une personne-ressource qui a accueilli positivement la divulgation de leur orientation homosexuelle a par ailleurs joué un rôle crucial dans l'acceptation de cette orientation et dans l'amélioration de leur estime de soi.

Si, comme nous l'avons souligné précédemment, les adolescents homosexuels constituent un groupe hétérogène et méconnu, les lesbiennes sont encore moins connues que les garçons gais. La présomption d'hétérosexualité semble plus forte envers les filles, entre autres parce que la cohabitation et les manifestations ouvertes d'affection sont davantage acceptées chez elles et éveillent ainsi moins de " soupçons ".

De plus, même si dans notre propos, nous utilisons les termes " gai " et " lesbienne " pour désigner des adolescents qui ont une orientation homosexuelle, il se peut que certains adolescents ne se sentent pas à l'aise d'être qualifiés de " gais " et de " lesbiennes ", parce qu'ils n'ont pas encore assumé leur orientation, ou encore qu'ils se considèrent davantage bisexuels, du moins à ce moment de leur vie.

Les adolescents gais et lesbiennes disposent de très peu de modèles auxquels se raccrocher. Les jeunes en général reçoivent peu d'information pertinente quant à l'expression de leur sexualité (si ce n'est en ce qui concerne la réduction des risques de MTS) et encore moins s'il s'agit d'une sexualité homosexuelle. Les parents et la plupart des pairs ne peuvent servir d'exemples aux jeunes homosexuels, ni les soutenir d'autant que ces derniers ne peuvent partager leur situation et leurs difficultés avec leur famille, contrairement aux adolescentes et adolescents hétérosexuels.

La plupart des jeunes connaissent des troubles émotionnels à un moment ou un autre de leur adolescence, et cela est d'autant plus vrai dans le cas d'adolescents gais et lesbiennes. Nous constatons que plusieurs, face à l'émergence de cette orientation homosexuelle, développent une très faible estime de soi, cela étant dû, entre autres, à l'image négative de l'homosexualité, aux rejets vécus et aux difficultés de socialisation avec les autres jeunes et avec l'entourage en général. / Cette faible estime de soi et les difficultés familiales et sociales liées à l'orientation homosexuelle expliquent nombre de problèmes rencontrés chez des adolescents gais et lesbiennes. [...] Selon plusieurs études, ces jeunes seraient plus portés que les autres adolescents à faire des dépressions suffisamment graves pour les conduire au suicide. En fait, le suicide est la première cause de mortalité chez ce sous-groupe. L'homophobie dont les jeunes gais et lesbiennes sont l'objet peut donc avoir les plus graves effets, trop souvent négligés.

Les adolescents et adolescentes apprennent à s'adapter à leur orientation homosexuelle par étapes. Pour y arriver, ils doivent d'abord s'accepter en tant que gais ou lesbiennes par la destruction des mythes véhiculés par la société. Ensuite, ils doivent établir des relations amicales significatives avec des pairs, gais et lesbiennes entre autres, et éventuellement des relations amoureuses. Cette recherche relationnelle est importante pour acquérir une bonne estime de soi. Enfin, ils doivent apprendre à interagir avec leur milieu de vie, leur famille, leur milieu scolaire ou de travail et leur entourage. Chemin faisant, il faut aider les jeunes à comprendre qu'ils ont intégré l'homophobie manifestée par la société (voir figure 1). En raison de cette homophobie intériorisée, ils adoptent fréquemment de mauvaises attitudes face à leur sexualité. Il s'agit donc de les conduire d'une phase de négation ou de rejet de leur homosexualité à une phase d'analyse critique de l'attitude de la société.

Le rôle des personnes-ressources adultes auprès des adolescents et des adolescentes est plus important qu'on peut le croire. Pour la majorité des gais et lesbiennes, la divulgation de leur orientation sexuelle est un moment crucial de leur vie ; aider les jeunes à révéler et à vivre pleinement leur orientation a donc des répercussions majeures. Souvent, des jeunes filles et des jeunes garçons homosexuels constatent que le soutien professionnel positif reçu lors de la divulgation de leur homosexualité a joué un rôle important dans leur acceptation de cette orientation et dans l'amélioration de leur estime de soi. Des études démontrent que le fait de ne pas révéler son orientation sexuelle peut être relié à une gamme de problèmes personnels et sociaux, dont la gêne, l'isolement et un sentiment d'incompétence devant l'existence. Par contre, la divulgation et l'affirmation de son orientation homosexuelle sont clairement reliées à un bien-être psychologique. La documentation sur la prévention du VIH établit par ailleurs une relation étroite entre ce bien-être psychologique et la capacité d'adopter des pratiques sexuelles sécuritaires. On est certes plus enclin à se protéger si l'on s'aime soi-même.

Travailler auprès des adolescents gais et lesbiennes afin de les aider suppose qu'on s'adresse à eux en utilisant un message axé sur l'affirmation de soi et l'acceptation de leur propre orientation sexuelle. Au préalable, il faut tenter d'atténuer les messages négatifs et les problèmes causés à ces jeunes par les milieux où ils évoluent, soit la famille, l'école, l'église, etc. Faire contrepoids à l'homophobie qui les entoure n'est pas aisé, mais toute intervention qui omet ces étapes préliminaires n'atteindra pas son objectif final. "
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Il ne faut pas cacher son amour pour les garçons. (ça marche aussi pour les filles)

Ce texte n'implique uniquement que l'opinion de son auteur, qui désire se faire connaître sous le pseudo d'Ours. A la réflexion, ce texte s'applique aussi bien aux lesbiennes qu'au gays. Je prie donc les filles de m'excuser, je ne faisais pas de misogynie.
Je ne parlerai pas ici du plaisir ressenti quand on fait un C O (coming-out) réussi, car chaque personne qui a cette chance le connaît, selon moi, il est indescriptible.

Je commencerai par le plus basique : simplement si vous ne dites nulle part que vous êtes gay, vous réduisez vos chances de rencontrer un autre gay, et par extension, de trouver un petit ami... voir plus... En effet, si vous dites que vous êtes gay, un autre pourra venir vous voir, et vous dire qu'il l'est, ce qui ne se serait pas passé sinon. Si vous fréquentez des milieux (bar, boite, association, etc.) gay, bien sur, ce qui précède ne vaut pas.

Ensuite, si vous dites que vous êtes gay, certes, vous risquez de voir des personnes qui auront un à priori négatif sur vous. Néanmoins, ils finiront bien, pour certains, par voir que vous n'êtes pas différent d'eux. - Pour que cette impression soit encore plus forte, ne faites pas un CO brutal, glissez plutôt ça au cours d'une conversation. Un CO brutal faciliterait la distinction qu'il ferait entre vous avant et vous après le CO. Par ailleurs, préciser peut-être que vous êtes toujours la même personne qu'avant, donc, que si vous êtes vraiment si dégoûtant, il devraient repenser à tous les moments qu'ils ont passé avec vous.- Or, si des personnes voient des homosexuels en sachant qu'ils le sont, il réfléchiront peut-être (pas tous, je sais) et l'homophobie de ces personnes baissera un peu. Au total, tout le monde y gagne, même si ce n'est qu'à long terme que les changements seront visibles.

Si vous baissez le nombre de pensées homophobes,- voir de personnes homophobes-, d'autres gays pourront peut-être davantage s'avouer qu'ils le sont, alors qu'ils ne s'accepteraient pas sinon. Par extension, vous pourrez par là, aussi, aider d'autres personnes à faire leurs CO, un par un d'abord, puis peut-être général. Et surtout, les aider à ce qu'il se passe mieux (à cause de la baisse de l'homophobie). Or, comme une grande partie des suicides, surtout chez les ados, vient de l'homophobie, vous pourrez donc diminuez le nombre de mort par suicide. Si vous devez vous donner une raison de faire un CO général, vous pouvez vous dire que, sinon, vous êtes en état de non assistance à personne en danger, et, vu le nombre, en exagérant un peu, en crime contre l'humanité.
Bien sûr, on ne peut pas traiter ce sujet en toute honnêteté si on n'évoque pas les désagrément :

Il se peut bien sur que vous fassiez des COs à des personnes homophobes, dans ce cas, vous vous exposez à court terme à des problèmes (mais, de toute façon, vous vouliez vraiment fréquenter des homophobes ? plus ou moins qu'un néo-nazi ?)
Vous vous exposerez à plein de questions et de curiosité. Certes, mais, en fin de compte, quelqu'un qui revient à l'école avec un plâtre aussi, néanmoins ça ne changera pas sa vie à long terme. Alors, où est le problème ?
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Le coming-out révolutionnera le monde !

Chaque personne est unique et donc chaque homosexuel, bisexuel ou même hétérosexuel a des relations familiales, amicales et forcément amoureuses différentes. Aussi chaque coming-out ne se fera pas de la même façon chez telle ou telle personne ni dans les mêmes circonstances.

Il est donc très important d'apprendre à situer son orientation sexuelle le plus tôt possible pour être sûr de ne pas se coming-outer pour finalement se rendre compte que l'on est hétéro ( cela doit être rare mais je préfère tout envisager ).Ainsi il n'est pas important de situer son caractère homo bi ou hétéro il faut déjà savoir dans le cas des homos si l'on se sent mieux en temps qu'homme gay , que femme bi etc ... Ensuite il faut je pense s'assumer je vous garanti que l'on souffre moins des remarques des autres quand on est fier de soi. Soyez égoïstes égocentriques narcissique !!! Dites vous que vous êtes merveilleux dîtes vous aussi que l'homosexualité l'hétérosexualité la bisexualité et/ou le désir de changer de sexe sont des choses tout a fait normales !

Je vous conseille aussi d'éviter la méthode qui consiste à établir une liste des conséquences du coming-out ou du moins évitez le type "tableau" dans lequel la colonne "malus" fera 10 fois celle représentant peut-être le seul "bonus" que vous obtiendrez : la libération d'un poids qui vous écrase depuis la prise de conscience de votre homosexualité, une vie plus saine moins fondée sur la duplicité ( vie qui n'est plus double ) et de ce fait de bien meilleures bases pour commencer une relation amoureuse mais je m'attarderais plus bas sur l'intérêt d'un coming-out.

Une fois que vous êtes certain de votre orientation sexuelle ( même si celle-ci peut changer au cours de votre vie : c'est vous êtes déjà bi et que vous ne vous en étiez pas rendu compte = je persiste dans mon idée que l'on ne "devient" pas gay mais que l'on possède ce caractère dès la prime enfance), il ne vous reste qu'à réfléchir à la personne à qui vous allez en parler en premier par exemple si vous connaissez quelqu'un de votre âge bi ou gay vous serez plus facilement en confiance surtout si c'est un/une ami(e) de longue date. Ce type de personne a toutes les chances de bien le prendre. Evitez aussi de vous dire que cracher le morceau ( cette expression est volontaire ) à une personne à qui vous ne tenez pas beaucoup et avec qui vous n'avez que peu d'affinités sera plus facile au contraire privilégiez l'ami de longue date car si il sera plus douloureux de le perdre il sera sûrement plus compréhensif du fait qu'il vous connaît et que le type personne de type "simple connaissance" sera beaucoup plus impie avec vous et ira facilement tout déballer à qui le veut dans des moqueries exacerbées.

Car il est très important de choisir qui vous semble digne de partager avec vous ce secret que vous gardez en vous, que vous vous défendez de manifester comme un trésor caché et qui si la personne est un minimum ouverte la ravira de la confiance que vous lui portez.

Une fois que quelques amis sont au courant il est aussi très sain d'en parler à ses parents qui pourront avoir des réactions imprévisibles ou tout du moins diverses en voici un liste (non exhaustive) :
-  il y a les parents très ouverts qui tiendront compte de votre différence sans pour autant vous mettre à part
-  d'autres seront choqués surtout si ils vous idéalisaient déjà en bon père de famille aimant plus que tout son travail sa femme et ses enfants, il leur faudra le temps mais ils finiront par vous accepter tel que vous êtes
-  il y a ceux qui ne pourront s'empêcher de verser des larmes style " c'est la fin du monde notre vie est détruite ..." ( ils auront du mal à accepter mais vous continuerez à entretenir des rapports privilégiées avec eux )
-  il y a ceux qui vous avoueront leur bisexualité ( si si c'est possible ) avec eux pas de souci
-  il y a ceux qui réagiront violemment en vous collant par exemple une jolie baffe qu'ils regretteront bien vite de vous avoir donné
-  il y a ceux que vous dégoûterez avec eux il suffit d'un peu de provoc' puis de baisser le régime et leur montrer et démontrer que l'amour entre deux personnes de même sexe n'a rien de pervers
-  il y a ceux (et je pense que ce sont les pires) qui feront comme si de rien était, qui ne vous auront pas compris ( c'est vrai que c'est si dur à comprendre *sourire narquois* ) ou qui tenteront l'impossible pour vous "remettre" dans le droit chemin il sera important d'enfoncer le clou (passez moi l'expression) et leur montrer maintes et maintes fois qu'ils ont tort et qu'ils font souffrir tout le monde pour rien.

Dans tous les cas il est important de les informer sur ce qu'est réellement l'homosexualité que ce n'est pas seulement un caractère sexuel mais aussi sentimental et que les homos sont des personnes ( homme et femme ) aussi sinon aussi sensibles et intelligentes que la moyenne.

Pour savoir si vous avez gagné vous pouvez par exemple dire à votre parent du sexe opposé quand une personne du même sexe vous plait si elle vous répond :"moi aussi je le/la trouve très beau/belle" BRAVO !!!!!!!!! Vous avez gagné !!!!

Idem vous pouvez aussi si une personnalité que vous savez gay ou bi leur demander si ils l'aiment bien et leur dire après une réponse positive qu'elle est gay là encore si elle vous dit : "et alors ça pose un problème ?" là encore vous êtes en bonne voie.

Il y a plein de situations de ce type que vous pouvez chercher.

Une fois que vous avez des amis et des parents prêts à vous soutenir le coming-out complet ne sera pas loin !!!!

Je veux maintenant parler si vous n'êtes pas convaincu des intérêts d'un coming-out.

Premièrement le coming-out vous libèrera d'un poids et vous donnera une vie plus saine moins basée sur le mensonge et votre vie ne sera plus double.

Cela renforcera aussi les liens d'amitié que vous aviez déjà avant avec vos VRAIS amis. Votre copain/copine sera plus à l'aise lors de la rencontre avec vos parents qui y auront été préparé plus à l'avance. Il n'est pas facile pour quelqu'un de troubler un équilibre familial, il lui faudra beaucoup de courage pour affronter ses beau parents, faites en sorte qu'il/elle n'ai pas à faire deux coming-out

Ensuite la relation avec votre copain/copine aura de meilleures bases dans la mesure où elles seront plus saines.

Si vous êtes célibataire il vous sera plus facile de vous trouver quelqu'un(e).

Aussi si vous êtes encore chez vos parents leur en parler avant de partir ce sera plus facile si vous ne voulez pas vous perdre.

Et le dernier point (le plus important à mes yeux) est que vous participerez à modifier le regard sur l'homosexualité car en effet si la situation a évolué depuis quelques années c'est parce que le coming-out se fait de plus en plus. C'est en cela que ce pouvoir révolutionnera le monde.

Ainsi peut-être qu'un jour les mauvaises blagues sur les homos cesseront et que les parents d'homos se prépareront mieux à cette éventualité et que plus personne ne souffrira de cette discrimination qui n'a pas lieu d'être car si l'homophobie est un phénomène se manifestant chez les hétéros c'est aux homos de la supprimer si vous ne vous acceptez pas en tant qu'homo ce n'est pas un hétéro qui va le faire . Il ne faut donc pas le cacher si l'on veut que les choses changent. Elles ont déjà bien commencé à se modifier mais si l'on n'est pas là pour continuer le travail qui va le faire ?

Je pense que si plus personne ne cache son orientation sexuelle, celles-ci deviendront de plus en plus communes et ne gêneront plus personne.

Aussi être homo ne sera plus une fatalité un handicap ou quoi que se soit d'autre. Il n'y aura plus de honte à être homo il n'y aura pas non plus de fierté gay qui ne servira alors plus à rien car chacun s'acceptera comme il est.

Nous ne connaîtrons sûrement pas ça mais peut-être qu'il serait bien de faire cela pour les générations futures qui auront grâce à vous moins de mal à s'assumer et à qui ce petit message ne servira plus à rien 

Que votre coming-out soit un succès ! Eddie du Site monchoix.net

 

 


Jean-Paul Cluzel montre l'exemple

Dans une interview sur le site de Ligne Azur, le PDG de Radio France, Jean-Paul Cluzel répond, sans détour, sur la raison de son coming out. Exemplaire Interrogé sur le site de Ligne Azur (1), Jean-Paul Cluzel, le PDG de Radio France, revient sur son coming out et ses conséquences. "Je n'ai rien dit tant que je n'étais pas sûr d'accepter mon homosexualité ni avant d'avoir eu des relations sexuelles avec un homme (…) Ma mère l'a appris par hasard et a fait une dépression nerveuse (…) Si ma mère avait su que le président de Radio France de l'époque, de France Télévisions ou d'une grande société était homosexuel, elle n'aurait pas eu la même attitude à mon égard" note Jean-Paul Cluzel.
"Je crois beaucoup en ce que les anglo-saxons appellent des "roles models" (…) le fait qu'il y ait des gays qui, en dehors des milieux de la culture ou de la mode, affirment qu'ils sont informaticiens gay, banquiers gay ou chefs d'entreprises gay, c'est très positif. Quand on a entre 15 et 25 ans, ces "roles models" peuvent aider à améliorer l'image de soi. Je regrette qu'en France ce mouvement soit si peu développé".
Mis en ligne le 18/04/06 e-llico

Être gay au Maroc
Il est encore des endroits sur Terre, où l'homosexualité est tabou...et où le coming-out n'existe pas.
Je suis tombé par hasard sur ce site (monchoix.net), et je vois comme c'est difficile même pour vous, européens ou américains, de vivre votre homosexualité et d'en parler à quelqu'un...
Eh bien moi, je ne suis pas européen ! Je suis marocain ! Dans un pays arabo-musulman ! Le coming-out pour moi, c'est comme se jeter en enfer ! Ni famille, ni amis, ni personne ici ne pourra comprendre ce que c'est d'être homo... ! Alors, ne trouvant aucune lueur d'espoir, en 1997, alors que j'avais 22 ans, j'ai tenté de me suicider... et j'ai frôlé la mort...

Une seule chose m'a retenu à ce moment d'extrême désespoir : c'est que j'ai une maman qui ne vit que pour nous voir heureux, moi et mes frères ! Même le suicide ne m'était pas permis à 22 ans ! j'ai choisi la vie de solitude ! Mon chat, mes livres, mes rêveries de gay si désespérées, tellement je vis dans un milieu qui ne sera jamais favorable à un gay comme moi... J'avais donc mon monde à moi et je me sentais presque parfaitement suffisant... jusqu'à la découverte d'Internet qui fut une révolution pour moi Je passais des heures à prendre des internautes virtuels pour des vrais amis ! J'étais sincère ... Même quand on me disait "quel est votre nom ?" je donnais mon vrai nom et je croyais ce qu'on me disait... Déception après déception, j'ai découvert que le monde du Net n'est qu'un domaine où chacun fait ce qu'il ne pourra pas faire en réalité...

Mais grâce au net, j'ai eu la chance de connaître quelqu'un qui n'est pas du Maroc. J'ai fait mon coming-out avec lui ! Pour la 1re fois de ma vie, je pleure en sanglot devant quelqu'un ! Car chez nous, les arabes, un homme ne doit jamais pleurer ! J'ai parlé sans arrêt ! J'ai confessé tout ce qui me pesait sur le cœur depuis 15 ans déjà

J'ai quelque chose à dire aux gays d'Europe qui vivraient mal leur orientation : pensez toujours qu'il y a des gens comme moi, encerclé par tout un monde d'interdits  : religion, famille, entourage, culture homophobe... bref la pire des solitudes pour un arabe, c'est d'être gay et d'essayer de préserver en même temps une stabilité sociale, psychique et professionnelle en l'absence de la moindre issue. Pour quelqu'un qui voudrait vivre dans la dignité... le Net c'est déjà un miracle ! Au moins il permet à une personne en souffrance d'extérioriser même si ce n'est que virtuel (mais c'est mieux que rien)... Le net chez nous, pour moi, c'est le psy, c'est une association, c'est la loi qui me reconnaît en tant qu'être humain, c'est mon jardin secret... Car tout cela est malheureusement absent dans le monde arabe. c'est dur d'être gay dans un monde hétéro-homophobe

17 07 04 "Kal 28"