Pour le Vatican, la famille est victime d'attaques violentes
Un non très net à la famille homoparentale. Un non, aussi très net, à des modèles familiaux qui sont différents de ceux fondés sur le mariage entre un homme et une femme. C'est ce qu'a réaffirmé hier, mardi 6 juin, le Vatican dans Famille et procréation humaine, un document du Conseil pontifical pour la famille, dirigé par le cardinal Alfonso Lopez Trujillo. «Nous avons vu se manifester l'apologie de la famille monoparentale, reconstituée, homosexuelle et lesbienne, lit-on dans le texte. Des couples formés par des homosexuels revendiquent les mêmes droits réservés au mari et à sa femme, ils réclament même le droit à l'adoption. Des femmes qui vivent une union lesbienne revendiquent des droits analogues, en exigeant des lois qui leur donnent accès à la procréation médicalement assistée.» «Jamais comme aujourd'hui l'institution naturelle du mariage et de la famille a été victime d'attaques si violentes, peut-on lire également dans ce document. L'amour entre un homme et une femme est à la base du mariage et de la famille humaine, qui transmet la vie aux fils et les élève à la vie sociale. L'homme et la femme sont les parents appelés à la paternité et à la maternité dans une façon qui dépasse toutes les autres manières de transmission de la vie dans le monde.» Têtu 07 06 06
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"Homoparentalité : un déni dangereux" selon l'évêque d'Angers
L'évêque d'Angers réagit à la décision de justice accordant une délégation d'autorité parentale à un couple de lesbiennes. Il estime "dangereux que la société organise un déni en laissant croire que des enfants pourraient avoir des personnes de même sexe pour parents naturels". Cette prise de position survient après la décision de justice autorisant un couple de lesbiennes d'Angers à exercer en commun l'autorité parentale sur deux fillettes.
"L'intérêt de l'enfant ne peut oublier la question douloureuse de la filiation de l'enfant et, par voie de conséquence, son droit à être reconnu et élevé par des parents de sexe différent", a indiqué Mgr Jean-Louis Bruguès dans un communiqué diffusé lundi 6 mars.
La cour de cassation avait rendu fin février un arrêt autorisant un couple d'Angevines à exercer en commun l'autorité parentale envers les deux petites filles qu'elles élèvent ensemble depuis leur naissance.
"Ce qui est légal n'est pas toujours moral. Un tribunal dit le droit, il ne dit pas le bien pour autant, ni le vrai", a estimé l'évêque. "En séparant constamment l'amour, la relation sexuelle et la procréation pour satisfaire le désir des adultes, nous exposons les enfants à des difficultés croissantes dans la construction de leur personnalité qui (...) s'établit dans un jeu d'identification et d'opposition", poursuit-il. L'évêque d'Angers se demande si la société n'est "pas en train de cultiver un mensonge social".
Mis en ligne le 07/03/06 e-llico