17 mai IDAHO
International Day Against HOmophobia

Dernière modification le 10 juin 07

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Dossier de presse complet de l'action 2005 (long chargement 3, 46 MB)

Actions 2006

Réponses des candidats aux questions d'IDAHO

Agenda 2007

 

Le 17 mai : une Journée décisive

Inutile de chercher longtemps, s'il y a bien une initiative qui a contribué, ces dernières années, de façon majeure à renforcer les solidarités dans le monde entre militants LGBT, c'est bien la création de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie par Louis-Georges Tin en 2005. D'emblée, l'idée a séduit les militants LGBT dans le monde entier. Elle a surtout eu le grand mérite, en fédérant au plan mondial un grand nombre d'initiatives, de diriger la lumière sur des pays et des situations qui nous étaient, jusqu'alors largement, inconnus. Aujourd'hui, après le succès (il y a eu des manifestations dans plus de 50 pays) de la troisième édition de cette Journée (1), il ne reste plus qu'à la France , patrie des droits de l'homme, à faire un geste. C'est ainsi que le comité IDAHO, organisateur de la Journée mondiale, a invité le nouveau président Nicolas Sarkozy à reconnaître officiellement la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie. "Les lois contre les actes et les propos homophobes permettent de réprimer l'homophobie en France ; avec la reconnaissance de la Journée , il s'agirait de renforcer les dispositifs de prévention. Il y aurait donc une cohérence certaine à ce que [l président] s'engage sur ce terrain. Il y aurait même un certain panache à commencer son quinquennat par une décision concernant les droits humains !" avançait l'association. Peut-être l'année prochaine ?
(1) cette Journée est reconnue officiellement par le Parlement européen, le Conseil de l'Europe, l'Unesco, la Belgique , le Royaume-Uni, le Mexique, et plusieurs provinces d'Espagne, du Canada et du Brésil…

Action contre l'homophobie sur le parvis de Beaubourg

Compte-rendu de Christine Le Doaré, co-présidente du CGL Paris. C'est pas tous les jours qu'on se réserve le parvis de Beaubourg mais la lutte contre l'homophobie vaut bien ça !
Beaucoup de gens ont reçu notre documentation, discuté avec nous et se sont exprimés sur les panneaux, certains écrits sont particulièrement intéressants, quand aux dessins réalisés en plein air et en quelques minutes : un superbe cadeau.
Merci aux soeurs de la perpétuelle indulgence, à Bi'cause, à Louis-Georges Tin et toutes les personnes qui nous ont rejoints pour faire de cette journée une action de communication efficace contre l'homophobie. Dommage que si peu d'associations du Centre ou d'ailleurs, n'aient profité de ce moment de visibilité et de communication apporté sur un plateau... mais bon... il y a beaucoup d'évènements organisés cette année pour l'IDAHO et ça continue demain avec le grand colloque sur la visibilité lesbienne à L'hôtel de ville et à guichet fermé (gros succès).

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A jeu égal

Les Flamands Roses

 

Stop à l'homophobie

 

 

 

 

Rimbaud 06

CRIPS

Rassemblement contre l'homophobie : 200 manifestants à Strasbourg
Environ 200 manifestants ont participé jeudi à un rassemblement à Strasbourg à l'occasion de la Journée de lutte contre l'homophobie, à l'appel d'un collectif d'associations LGBT.

Brandissant des banderoles réclamant "l'égalité des droits" et proclamant "L'homophobie tue", ou bien "Eduquons les hétéros, l'homophobie n'est pas génétique", les militants ont demandé aux pouvoirs publics de promouvoir l'éducation des jeunes dès l'école afin d'empêcher les agressions homophobes.
"On a depuis 2004 une loi contre l'homophobie qui n'a aucunement empêché la hausse des agressions physiques contre les homosexuels", a dit à l'AFP une porte-parole de TaPaGes (Trans, Pédé, Gouines de Strasbourg), Stéphanie Schaetzlé.
"C'est bien la preuve que le tout répressif n'est que de la poudre aux yeux et que c'est le volant éducatif et la prévention qui compte », a-t-elle ajouté. "Malheureusement, quand nous proposons d'intervenir dans les écoles, on nous oppose un refus en nous soupçonnant de prosélytisme", a-t-elle déploré.
Parmi les autres associations militantes de Strasbourg et des environs figuraient Emergences, la Lune , Festigay ainsi qu'une importante délégation de l'association "David et Jonathan" qui organise jusqu'au 20 mai à Strasbourg la 25e conférence du Forum européen des groupes chrétiens lesbiens, gays, bi et trans sur le thème de "L'homophobie dans nos Églises et dans nos sociétés".
Ce forum accueille, parmi les personnalités invitées, Thomas Hammarberg, Commissaire aux droits de l'Homme au Conseil de l'Europe, Jean-François Collange, président de l'Union des Eglises protestantes d'Alsace et de Lorraine, et Michel Deneken, doyen de la faculté de théologie catholique de Strasbourg.
e-llico Mis en ligne le 18/05/07

Conférence internationale : «L'homophobie dans nos Eglises et dans nos sociétés»
L'association David & Jonathan organise la 25e conférence du Forum européen des groupes chrétiens lesbiens, gays, bi et trans sur le thème de "L'homophobie dans nos Églises et dans nos sociétés". Cet événement aura lieu à Strasbourg du 16 au 20 mai 2007, en présence de plus de quatre-vingts représentant(e)s associatif(ve)s venu(e)s de 19 pays d'Europe occidentale, centrale et orientale.
Une table ronde, ouverte au public, sera organisée le jeudi 17 mai, journée internationale de lutte contre l'homophobie. Le Forum accueillera, parmi les personnalités invitées, Thomas Hammarberg, Commissaire aux droits de l‚Homme au Conseil de l‚Europe, Jean-François Collange, Président de l'Union des Eglises protestantes d'Alsace et de Lorraine, et Michel Deneken, doyen de la faculté de théologie catholique de Strasbourg.
Une célébration oecuménique sera organisée le samedi 19 mai au temple Saint-Guillaume.
Le détail des événements est disponible sur le site internet de David & Jonathan :
international@davidetjonathan.com e-llico Mis en ligne le 14/05/07

La Journée mondiale de lutte contre l'homophobie est désormais reconnue au Royaume-Uni et au Mexique.
Le Comité IDAHO se réjouit de cette excellente nouvelle et exhorte les deux candidats en lice, Ségoléne Royal et Nicolas Sarkozy, à répondre enfin au questionnaire qui leur a été envoyé...

Comité IDAHO Paris, le 30 avril Communiqué de presse La Journée mondiale de lutte contre l'homophobie a déjà été reconnue par le Parlement européen, par le Parlement belge, par le Québec et par plusieurs autres provinces ou Etats en Espagne et au Brésil. Le Comité IDAHO est heureux d'annoncer qu'elle est désormais reconnue aussi au Royaume-Uni et au Mexique.
Dans une déclaration officielle commune, Ian McCartney, ministre d'Etat, chargé des affaires étrangères et du Commonwealth, et Meg Munn, ministre chargé de l'égalité entre les sexes, ont récemment affirmé : « Nous soutenons la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, campagne de sensibilisation concernant les droits humains des personnes lesbiennes, gaies, bi et trans à travers le monde. » Les deux ministres ont rappelé leur engagement sur ces sujets, et ont évoqué le discours qu'ils ont prononcé au Conseil des Droits de l'Homme. Ils ont conclu en encourageant les autres gouvernements à les suivre sur cette voie.
Par ailleurs, le député fédéral David Sánchez Camacho vient d'inviter Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO, à se rendre à Mexico pour les célébrations officielles relatives à la Journée mondiale 2007. Selon les termes de la déclaration votée au Parlement, “ la Chambre des députés exhorte respectueusement le pouvoir exécutif, au niveau de la fédération, des Etats et des communes à instituer et à célébrer le 17 mai de chaque année comme étant la Journée nationale de lutte contre l'homophobie. Elle exhorte les gouvernements au niveau de la fédération, des Etats et des communes à adopter les mesures nécessaires, en fonction de leurs compétences, pour promouvoir la Journée nationale de lutte contre l'homophobie.”
Le Comité IDAHO se réjouit du travail remarquable accompli par ses correspondants au Mexique et en Grande-Gretagne, et remercie David Sánchez Camacho, Ian McCartney et Meg Munn pour leur engagement en faveur des droits humains et contre l'homophobie. Leur attitude constraste singulièrement avec celle de Dominique de Villepin qui a annoncé le 15 mai 2006 que son gouvernement reconnaîtrait la Journée mondiale officiellement, mais qui a refusé de tenir ses promesses sur ce point. Malheureusement, elle souligne aussi les carences de Nicolas Sarkozy, qui n'a jamais répondu au questionnaire du comité IDAHO, et Ségolène Royal dont les réponses sont prêtes, paraît-il, depuis près de trois semaines, bien que les responsables du Comité IDAHO n'aient toujours rien reçu ! Cependant, il faut rappeler que Ségolène Royal avait signé la pétition pour une dépénalisation universelle de l'homosexualité, ce que Nicolas Sarkozy n'a jamais fait.
Quoi qu'il en soit, le Comité IDAHO exhorte les candidats à répondre (enfin!) aux questions qui leur ont été adressées, et à préciser très concrètement comment ils pensent lutter contre l'homophobie, au niveau national et international.


Q
uestionnaire du Comité IDAHO aux candidates et aux candidats à la présidentielle
1/ Comment pensez-vous renforcer en général la lutte contre l'homophobie et la transphobie en France ? Souhaitez-vous renforcer les associations qui oeuvrent dans ce domaine ?
2/ Pouvez-vous vous engager à ce que la France reconnaisse la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, suivant en cela l'exemple de L'Union Européenne, de la Belgique , du Québec et de plusieurs villes, régions ou provinces à travers le monde ?
3/ Si vous êtes favorable à cette reconnaissance, comment pensez-vous faire pour inciter les institutions (l'Etat, les divers ministères concernés, les mairies, les collectivités territoriales, l'Ecole, la Police , les médias, etc.) à se mobiliser chaque année autour de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie ?
4/ Le Comité IDAHO (International Day Against Homophobia) ayant lancé une campagne « pour une dépénalisation universelle de l'homosexualité », qui a été soutenue par plusieurs prix Nobel et par de très nombreuses autres personnalités à travers le monde, accepteriez-vous de porter et de soutenir une résolution en ce sens aux Nations Unies ?
5/ Dans de nombreux pays du monde, les lesbiennes, les gais, les bi et les trans sont persécutés et ne peuvent pas recourir à la protection de la loi. Si vous gagnez les élections présidentielles, la lutte contre l'homophobie sera-t-elle inscrite sur l'agenda diplomatique de la France , patrie des droits de l'Homme ?
6/ Pour mieux lutter contre l'homophobie, acceptez-vous de favoriser le développement des cultures gaies et lesbiennes, et des études gaies et lesbiennes ? Et si oui, comment ?
7/ Le thème de la Journée 2007 étant « Non à l'homophobie, oui à l'éducation ! », accepteriez-vous de délivrer un message fort sur ce thème, le 17 mai prochain, à l'intention de la jeunesse ?

Journée mondiale contre l'homophobie : le Comité IDAHO demande une reconnaissance officielle aux candidats à la présidentielle
Le Comité IDAHO déplore que Dominique de Villepin, malgré les engagements pris, n'ait pas reconnu la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, et interroge les candidats à la présidentielle sur leurs intentions à ce sujet. Les organisateurs souhaitent que la France reconnaisse la Journée de manière officielle, à l'instar de la Belgique et de l'Union européenne.
e-llico Mis en ligne le 26/03/07

Homophobie : témoignages d'ados en Gare Montparnasse Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie. 17 mai 2007
Contexte

Le thème de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie du 17 mai 2007 est "Non à l'homophobie, oui à l'éducation". Dans cette perspective, le CRIPS Ile-de-France (Centre Régional d'Information et de Prévention du Sida), l'association GARE ! et le Comité IDAHO (International Day Against Homophobia) organisent un forum associatif centré sur une exposition de témoignages d'adolescents à propos de l'homophobie. Ils ont été recueillis dans le cadre du CyberCRIPS qui propose un accueil et des outils de prévention à destination des jeunes, au rez-de-chaussée de la Tour Montparnasse. Nous organisons cette rencontre dans la Gare Montparnasse , à un endroit suffisamment spacieux et qui a déjà été mis à disposition gracieusement, pour des événements semblables. Transilien et les exploitants du site, ClearChannel, soutiennent cette opération.
Objectif
Pendant trois demi-journées, le 15, le 16 et le 17 mai, de 14h à 19h , des représentants d'associations seront présents pour accueillir les jeunes et répondre aux questions du public. Pour assurer le succès de cette initiative, nous avons souhaité qu'interviennent également des personnalités, qui puissent susciter l'intérêt du public et exprimer par leur présence leur soutien moral à la lutte contre l'homophobie. La présentation de propos souvent émouvant tenus par des jeunes doit permettre d'organiser des échanges sur le thème de l'homophobie et de la prévention du suicide chez les jeunes, du sida et des IST.
Inscription Nous proposons à une vingtaine d'associations qui interviennent dans la lutte contre l'homophobie d'aller à la rencontre du public de la Gare Montparnasse et de classes d'élèves de collèges et de lycées. Des tables et des chaises seront mises à disposition des associations qui souhaitent intervenir dans le cadre de cette rencontre. Si vous êtes intéressées, vous pouvez nous contacter par téléphone ou par mail, avant le vendredi 13 avril, afin de nous faire connaître vos disponibilités durant ces trois jours, de façon à mettre en place un planning et sans doute une rotation des associations en fonction du nombre de retours.
Louis-Georges Tin Bruno Jaeger Président du Comité IDAHO Coordinateur IDAHO en France tinluigi@aol.com
bjaeger@free.fr

17 mars : J - 2 mois avant IDAHO, Journée mondiale de lutte contre l'homophobie.
Parce que le jeudi 17 mai cette année est un jour férié, profitez de cette occasion pour rester quelques jours à Paris . Le thème retenu cette année est celui de l'éducation et un colloque sur ce thème aura lieu toute la journée du mercredi 16 mai. Voici la présentation de quelques actions qui auront lieu à Paris dans le cadre d'IDAHO cette année.
- Le CRIPS Ile de France, l'association GARE ! et IDAHO mettent en place un programme intitulé Homophobie : témoignages d'ados . Pendant trois demi-journées, le mardi 15 mai, le mercredi 16 mai et le jeudi 17 mai, de 14h à 19h , des associations seront présentes dans la Gare Montparnasse afin d'accueillir les jeunes et répondre aux questions du public, au milieu d'une exposition de témoignages d'adolescents à propos de l'homophobie, recueillis au CyberCRIPS.
- SOS Homophobie, le MAG et plusieurs autres associations qui interviennent en milieu scolaire, des syndicats de l'éducation et des syndicats de lycéens et d'étudiants et IDAHO proposent un Colloque contre l'homophobie et pour la diversité par l'éducation le mercredi 16 mai de 9h00 à 18h00 . Il s'agit de présenter les interventions en milieu scolaire et les interventions auprès des éducateurs au grand public, aux associations et aux professionnels de l'éducation et du secteur médico-social. Le programme finalisé et un bulletin d'inscription vous seront adressés début avril.
- La Maison Verte à Paris accueille cette année la Cérémonie interreligieuse contre l'homophobie . Cette initiative qui se met en place dans plusieurs pays répond à la demande de militants de différentes confessions qui souhaitent aborder la question des religions et de l'homophobie sous l'angle de la spiritualité. C'est donc un moment de témoignages et de prière qui aura lieu dans la soirée du jeudi 17 mai , à l'occasion de la fête de l'ascension pour les chrétiens.
- La remise des prix du Concours de nouvelles contre l'homophobie cette année donnera lieu à une table ronde sur le thème <Littérature et homophobie>, organisée en hommage à Laurent Bonelli (libraire et journaliste) qui avait activement contribué au lancement de ce concours annuel en 2005. Le détail de cette soirée qui aura lieu le vendredi 18 mai, dans la salle des mariages de la Mairie du 2e arrondissement sera précisé ultérieurement.
- La Coordination Lesbienne en France propose le samedi 19 mai un Colloque intitulé visibilité et invisibilité des lesbiennes . Les lesbiennes ont-elles accès à une place à part entière dans la société, du point de vue de l'égalité, de la visibilité et des représentations sociales ? Ce colloque vise à situer les lesbiennes aujourd'hui, militantes ou non, dans l'histoire du mouvement lesbien en France et le contexte européen actuel.
Pensez à diffuser l'annonce du Concours de nouvelle dont le règlement est disponible sur les sites Internet de Têtu et d'IDAHO. La formule est simple : envoyer une nouvelle de 2000 mots (+ ou - 10 %) par mail au plus tard le 30 avril sur <bjaeger@free.fr>. La nouvelle primée cette année sera publiée dans le magazine Têtu en septembre et dix nouvelles retenues sur deux ans doivent être présentées dans un futur numéro hors série de la revue Inverses.
Vous avez jusqu'au mercredi 25 avril pour envoyer par mail la présentation des actions que vous mettez en place , afin qu'elles figurent dans l'agenda qui sera diffusé à la presse et mis en ligne dès le début du mois de mai. Il est important de préciser de façon synthétique le lieu de l'action, la date (en mai 2007 et idéalement durant le semaine du 17 mai), le titre et sa présentation, ainsi que les partenaires éventuels. Une action n'a pas besoin d'être très élaborée : un simple courrier, un kiss in, une distribution de tracts,... présentent un intérêt.
Lorsque vous réaliser une action, prenez des photos et lorsque elle repose sur l'envoie d'une lettre, faites nous en parvenir aussi une copie qui sera archivée. Dans le cas d'un tractage par exemple, vous pourrez alors nous envoyer les photos et une copie des tracts !

Colloque : visibilité et invisibilité des lesbiennes
dans le cadre de la journée IDAHO Samedi 19 mai 2007

Une première à Paris, les lesbiennes prennent la parole dans les murs de l'Hôtel de ville pour un colloque intitulé « Visibilité et invisibilité lesbiennes ».
La question clef : les lesbiennes ont-elles accédé à une place à part entière dans la société actuelle, mesurée en termes d'égalité, de visibilité et de représentation sociale ?
Ouvert à un public large, le colloque est animé par des intervenantes lesbiennes féministes, françaises et européennes, reconnues pour leur expertise sur les sujets abordés :

  • Se représenter les lesbiennes et le mouvement lesbien aujourd'hui
  • Sortir de l'invisibilité ;
  • Etre visibles pour changer les mentalités ;
  • Tirer parti des avancées européennes.

Ce colloque fait la part belle à la convivialité et aux échanges en proposant une exposition d'affiches organisée par les Archives lesbiennes de Paris, une table de presse assurée par Violette & Co, un buffet...
Pour y participer, il est impératif de réserver en retournant le bulletin de participation ci-dessous. La participation aux frais est de 10 euros par personne donnant accès au buffet.
Ce colloque est une initiative de la Coordination Lesbienne en France, qui, depuis 1997, milite pour la défense des droits et de la dignité des lesbiennes. Elle regroupe une vingtaine d'associations lesbiennes féministes, régionales et parisiennes, ainsi que des individuelles.

17 mai : la Journée mondiale contre l'homophobie consacrée à l'éducation
L'éducation sera au coeur de cette nouvelle journée mondiale avec pour slogan : "Non à l'homophobie, oui à l'éducation ! ".
Le 17 mai 2007 se tiendra la Journée Mondiale de lutte contre l'homophobie, imaginée par Louis-Georges Tin et le comité Idaho. Comme les deux années précédentes, de très nombreuses manifestations seront organisées en France, en Europe ainsi qu'à l'étranger, entre le 11 et le 21 mai 2007. En 2006, plus d'une centaine de manifestations avaient été programmées en France.
Pour 2007, c'est le thème de l'éducation qui a été retenu. En effet, après, notamment chez nous, un renforcement de la pénalisation des actes et propos homophobes, un aspect de la lutte contre l'homophobie a été spécialement sous évalué : la prévention. C'est donc autour du slogan "Non à l'homophobie, oui à l'éducation ! " que se déroulera cette nouvelle édition. Ce sera aussi l'occasion, comme le souhaitent les organisateurs "d'alerter l'opinion et les pouvoirs publics sur la question du suicide chez les jeunes, des dépressions, des conduites à risque notamment face au sida et aux IST, des agressions et des injures."
" La France accuse un retard très net en matière de prévention de l'homophobie en milieu scolaire, notamment par rapport à la Belgique , à l'Espagne ou au Canada" indique Bruno Jaeger, coordinateur de la Journée mondiale en France, qui a programmé un Colloque international contre l'homophobie et pour la diversité par l'éducation le 16 mai à Paris, en collaboration avec plusieurs associations, des syndicats de l'éducation et des syndicats de lycéens et d'étudiants. Infos sur www.idahomophobia.org e-llico Mis en ligne le 26/02/07

17 mai 2007 : l'Education, thème de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie
Les organisateurs de la prochaine Journée mondiale de lutte contre l'homophobie qui se déroulera le 17 mai 2007 ont d'ores et déjà choisi le thème principal de cette journée, il s'agit de l'éducation. Le slogan est d'ailleurs déjà retenu : "Non à l'homophobie, oui à l'éducation". L'idée force est que la lutte contre l'homophobie ne passe pas seulement par la répression mais qu'il faut d'abord limiter les comportements et attitudes homophobes en axant toute la prévention en direction des jeunes.
Infos sur www.idahomophobia.org
Mis en ligne le 17/07/06

L'Idaho 2007 s'achemine vers une thématique sur l'éducation
Alors que la reconnaissance officielle par la France de la Journée mondiale contre l'homophobie, promise avant l'été, se fait toujours attendre (le décret en ce sens serait en cours de signature par Dominique de Villepin), le comité Idaho cogite déjà sur son édition 2007. La thématique « Non à l'homophobie, oui à l'éducation » pourrait être retenue. Une réunion de travail a eu lieu en ce sens hier, jeudi 29 juin. Si tout le monde a reconnu l'intérêt essentiel de cette thématique, les moyens de toucher le monde de l'éducation sont limités: les agréments pour sensibiliser les étudiants restent refusés aux associations LGBT, telles que SOS Homophobie ou Ex Aequo à Reims et le 17 mai, jour de l'Idaho, tombe en 2007 le jour férié de l'ascension… « Ce n'est pas grave, les actions de l'Idaho peuvent avoir lieu dix jours avant ou dix jours après » a tranché Louis-Georges Tin, président du comité Idaho. De plus, l'aspect international de ce thème semble difficile à articuler. Enfin, si le choix d'une action de visibilité à Paris, telle qu'un rassemblement, semble être favorisé, la recherche de partenaires publics, associatifs ou privés, commence à peine. Têtu 30 06 06

Succès pour la deuxième journée contre l'homophobie
Kissing à Cannes, die-in à Reims, distribution de «patchs déshomophobiants» à Bordeaux, restitution symbolique des injures à Grenoble, interview de Bertrand Delanoë sur Pink TV, première cérémonie interreligieuse à Paris, minute de silence dans 600 établissements français, des projections et des conférences dans toute la France  : la deuxième Journée mondiale contre l'homophobie a tenu ses promesses, hier, mercredi 17 mai. Le gouvernement français, qui entame un processus de reconnaissance officielle de la journée, n'a pas activement participé à cette édition. Pour Louis-Georges Tin, son initiateur, «tout le monde semble dire que la journée était réussie», même s'il est encore trop tôt pour en avoir des retours exhaustifs. Pour lui, la journée d'hier est surtout marquée par le séminaire organisé au Parlement européen de Strasbourg, une première du genre. «C'est très positif que les militants LGBT aient pu rencontrer les parlementaires, mais surtout les commissaires européens qui avaient, en masse, fait l'effort de venir.» Un dîner a été organisé, notamment avec Franco Frattini, vice-président de la Commission européenne (pouvoir exécutif). «Tous les points n'ont pas abouti, malheureusement. On réclamait d'étendre les critères de discriminations au-delà du droit du travail : cela nous a été refusé, déclare Louis-Georges Tin à Têtu. Idem pour condamner publiquement le gouvernement polonais. Par contre, nous avons été entendus dans notre demande de proposer à l'Onu l'abolition universelle des pénalisations contre les personnes LGBT dans le monde. Vis-à-vis de la commission, le bilan est donc en demi-teinte.» Têtu 18 05 06

Présence de l'avocate Camerounaise
Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, Louis-Georges Tin, coordinateur du Comité IDAHO (International Day Against Homophobia) souhaite faire venir Maître Alice Nkom qu'il a rencontré récemment à la conférence mondiale de l'Ilga à Genève. Cette présence d'Alice Nkom comme son action en défendant 11 hommes poursuivis pour homosexualité présumée intervient dans un contexte général homophobe au Cameroun et la publication par différents journaux et médias locaux de listes d'homosexuels avérés ou fantasmés.
Sa venue est espérée dans le cadre du colloque organisé par le comité IDAHO à l'Assemblée nationale le 15 mai prochain sur la dépénalisation de l'homosexualité, avec, entre autres participants, Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux.
Alice Nkom viendrait exposer l'affaire dont elle est chargée, et effectuer également une série de conférences publiques et interviews dans les médias pour sensibiliser l'opinion française, en général, et notamment les associations LGBT, en particulier, sur ce sujet.
Joint par CitéGAY, Luis-Georges Tin confirme la retenue arbitraire de l'avocate en soulignant sa force de caractère face à «des pressions psychologiques évidentes».

I. D. A. H. O s'oriente vers une campagne pour l'abolition universelle
des lois homophobes.
L'objectif est de battre le record de 2005 (40 pays mobilisés) et surtout de dénoncer la permanence des discriminations dans de nombreux pays et l'attitude de nombreux Etats qui, « au nom de la realpolitik entretiennent des rapports complaisants avec des dictatures et vont parfois jusqu'à expulser des personnes homos ou transsexuelles en les reconduisant dans leur pays d'origine
ou les attendent la prison ou la mort."»

RAPPEL Journée Mondiale 2005 Pour en finir avec la pénalisation de l'homosexualité dans le monde

L'Homosexualité n'est pas un crime ! A l'occasion de la Journée Mondiale de Lutte Contre l'Homophobie , dont la première édition aura lieu le 17 mai prochain, le Cercle d'Action pour la Promotion de la Diversité en France (Capdiv) , et la Ligue française des Droits de l'Homme (LDH) avec les signataires de cet appel souhaitent alerter l'opinion publique sur les situations dramatiques vécues par les personnes lesbiennes, gaies, bi ou trans (LGBT) dans tous les pays du monde où l'homosexualité est passible de poursuites pénales.
« Les homosexuels sont pires que les porcs et les chiens » (Robert Mugabe, président du Zimbabwe, 1995)
« Pour les homosexuels, l'islam a prescrit les peines les plus sévères (…) Après que la preuve a été établie conformément à la sharia , il faudra se saisir de la personne, la maintenir debout, la partager en deux avec une épée et soit lui trancher la tête, soit la fendre en deux tout entière. Il (ou elle) tombera (…) Après sa mort, il faudra dresser un bûcher, placer le cadavre dessus, y mettre le feu et le brûler, ou bien l'emporter sur une montagne et le précipiter. Puis les morceaux du cadavre devront être rassemblés et brûlés. Ou alors, il faudra creuser un trou, y faire un feu et l'y jeter vivant. Nous n'avons pas de telles punitions pour d'autres crimes. » (Ayatollah Musava Ardelsili, Téhéran, 1998).
Aujourd'hui, dans quatre-vingts Etats au moins, les pratiques homosexuelles sont condamnées par la loi (Algérie, Sénégal, Cameroun, Ethiopie, Liban, Jordanie, Arménie, Koweït, Porto Rico, Nicaragua, Bosnie…), dans de nombreux pays, cette condamnation peut aller au-delà de dix ans (Nigeria, Libye, Syrie, Inde, Malaisie, Jamaïque…), parfois la loi prévoit la perpétuité (Guyana, Ouganda), et dans une dizaine de nations, la peine de mort peut être effectivement appliquée (Afghanistan, Iran, Arabie Saoudite, Mauritanie, Emirats Arabes Unis, Yémen, Pakistan, Soudan, Tchétchénie).
Au-delà des sanctions prévues par la loi, la violence policière ou sociale soumet souvent les personnes LGBT de ces pays à la stigmatisation, à l'intimidation, au harcèlement, à la torture. Leurs pratiques sont jugées contraires à la nature, à la culture, au christianisme, à l'islam, au communisme, etc. Dans les zones urbaines, la clandestinité est de rigueur, et dans les zones rurales, l'isolement prévaut. L'homosexualité est le tabou par excellence. Dès lors, les logiques homophobes se perpétuent dans le silence et dans l'impunité.
Il y a cependant quelques raisons d'espérer. En 1996, avec la fin de l'Apartheid, l'Afrique du Sud où l'homosexualité était naguère un crime, est devenue le premier pays au monde dont la constitution protège explicitement tous les citoyens, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. Un homme qui participait à la Gay Pride de Johannesburg, il y a quelques années disait : « je ne suis rien qu'une drag-queen de rien du tout ; mais tu sais quoi ? depuis que j'ai entendu parler de cette constitution, je me sens libre à l'intérieur.  »
Toutefois, ces initiatives courageuses sont toujours très menacées. Ainsi, en août 2004, 39 travestis, membres de l'association Blue Diamond, ont été arrêtés à Katmandou, et une plainte a été déposée contre cette association qui « cherche à obtenir la légalisation des activités homosexuelles », le code civil népalais prohibant « les activités contre nature ».

Le 17 mai 2005, la Journée Mondiale de Lutte Contre l'Homophobie sera célébrée dans quarante pays à travers le monde. Mais dans tous les pays où l'homosexualité est passible de poursuites pénales, les conditions politiques et sociales rendent la mobilisation particulièrement difficile. Ainsi, le correspondant national de la Journée mondiale au Sénégal a été récemment victime d'une campagne de presse particulièrement homophobe, il a été passé à tabac, et a dû fuir la ville où il habitait jusqu'alors.
Capdiv et la LDH avec les signataires de cet appel s'associent à la Journée mondiale en interpellant publiquement les gouvernements qui continuent à pénaliser l'homosexualité dans le monde.
Nos associations entendent ainsi attirer l'attention de l'opinion publique sur le Sénégal, qui n'est malheureusement qu'un exemple parmi de nombreux autres.
Le 17 mai prochain, travaillant en étroite collaboration avec les militants sénégalais, un rassemblement sera organisé devant les locaux de l'ambassade du Sénégal.

Dominique de Villepin favorable à la reconnaissance de la Journée contre l'homophobie
Le Premier ministre Dominique de Villepin a donné un accord de principe pour adopter la Journée contre l'homophobie du 17 mai dans le calendrier officiel français, a annoncé Alain Régnier, son conseiller pour la cohésion sociale et l'égalité des chances. « Nous venons d'engager le processus pour inscrire cette journée dans le calendrier officiel du gouvernement , a expliqué à Têtu Alain Régnier hier, lundi 15 mai. Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, avait fait transmettre cette requête depuis quelques semaines. À la veille de cette journée, Dominique de Villepin vient d'y répondre favorablement. L'Europe (9 mai), la femme (8 mars), la lutte contre le tabac (31 mai), le souvenir de la déportation (24 avril) ou, depuis cette année, l'esclavage (10 mai) font déjà partie des 12 journées officiellement inscrites dans le calendrier français. « Je souhaite que le processus de reconnaissance de la Journée contre l'homophobie aboutisse d'ici quelques semaines, sans doute avant l'été 2006, affirme Alain Régnier. Je dois interroger individuellement chaque ministre. Celui de la Justice , Pascal Clément, y est déjà favorable. » Les Journées peuvent être reconnues via une loi, un décret ou l'intervention directe du président de la République. C'est ainsi Jacques Chirac qui avait personnellement fait reconnaître la journée contre l'esclavage. Aura-t-il autant de courage pour les homos? « Cette reconnaissance est certes un combat symbolique, estime Louis-Georges Tin, initiateur de la Journée mondiale contre l'homophobie. Mais c'est un levier symbolique très important. » Têtu 16 05 06

La Journée mondiale de lutte contre l'homophobie a pour but d'attirer l'attention de l'opinion publique et celle des politiques. Elle a lieu dans plus de 40 pays à travers le monde et est célébrée chaque année le 17 mai, en souvenir du 17 mai 1990, date à laquelle l'Organisation Mondiale de la Santé a décidé de supprimer l'homosexualité de la liste des maladies mentales.
Vous avez jusqu'au 25 avril pour m'adresser par mail une présentation de votre action contre l'homophobie qu'il s'agisse d'une exposition, d'une conférence, d'une intervention en milieu scolaire, d'une soirée, d'une action de rue...
Parmi les actions qui vont avoir lieu cette année en France, il y aura :
•  un colloque sur l'homophobie à l'Assemblée nationale,
•  la remise des prix du concours de nouvelles contre l'homophobie en partenariat avec Têtu,
•  un grand débat sur la lesbophobie,
•  un spectacle de Madame H, au bénéfice de la Pride de Moscou,
•  la cérémonie inter-religieuse contre l'homophobie au Foyer de Grenelle (qui se fera également au Guyana, au Nigeria, en Angleterre, etc.),
•  une minute de silence qui sera observée dans de nombreux bars, en mémoire des victimes de l'homophobie,
•  la cérémonie en mémoire de la déportation sous l'Arc de Triomphe,
•  différents colloques à Strasbourg, dont un au Parlement européen, en présence du Président du Parlement,
•  des projections de films et débats à Lille,
•  un événement interassociatif à Rennes,
•  ou encore une exposition artistique organisée par Triangul'ère à la Mairie du 2e arrondissement de Paris...
L'agenda complet des actions et des rendez-vous contre l'homophobie qui auront lieu en France durant le mois de mai et idéalement dans la semaine du mercredi 17 mai sera diffusé à la presse et disponible sur Internet début mai, sur le site idahomophobia.org
Nous n'avons besoin que des éléments principaux :
L'intitulé de l'action, la date, le lieu, les points importants : un partenariat ou le sous-titre de l'événement par exemple.
Par ailleurs, comme vous le savez, du 24 au 27 mai se tiendront à Moscou la conférence internationale IDAHO (International Day Against Homophobia) et la première marche des fiertés en Russie. La conférence à laquelle participeront plus de 300 personnes, et plusieurs députés des parlements nationaux et du parlement européen nous permettra de montrer notre ferme résolution, soutenue déjà par les maire de Paris, Londres, Berlin, Amsterdam et le Conseil de l'Europe.
Si la Pride est toujours interdite par le maire de Moscou, nous ferons cependant sur place une conférence de presse et un sit-in symbolique. Comme toutes les agences de presse étrangères seront présentes ( la Russie sera alors à la tête du G8 et du Conseil de l'Europe), nous pourrons attirer l'attention des médias du monde entier sur le non respect des droits de l'Homme dans ce pays.
Si vous souhaitez participer à cet événement en Russie, rendez-vous sur le site gayrussia.ru où vous trouverez le programme et les informations nécessaires pour voyager et vous loger sur place.

"Pour une abrogation universelle des lois homophobes" ! Tel est le mot d'ordre de la deuxième Journée mondiale contre l'homophobie, le 17 mai. Son organisateur, Louis-Georges Tin, regroupe sous ce slogan "les lois qui, dans quatre-vingt pays environ, condamnent les relations homosexuelles, mais aussi toutes les lois invoquées pour s'opposer à la liberté de manifester (combien de Gay Pride interdites ces dernières années ?), les lois qui s'opposent au droit de se marier, les lois qui interdisent d'avoir des enfants jouissant des mêmes droits que les autres". Autant dire que sur les près de deux cents pays que compte notre planète, peu échappent aux lois homophobes : mais seule une cinquantaine d'entre eux s'impliquent dans cette Journée mondiale.
On compte des nouveaux venus par rapport à l'édition 2005 : les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Suisse , la Turquie , Israël, le Guyana, la Namibie , le Togo, le Cameroun, l'Afrique du Sud, l'Australie et surtout la Russie avec une double première : première Marche des Fiertés, et première Conférence internationale IDAHO (comité organisateur de la Journée mondiale). Ce sera un des temps forts de la Journée mondiale, avec des militants venus de nombreux pays.
L'autre grand moment, ce sera le séminaire sur l'homophobie qu'organise le Parlement Européen, avec le président du Parlement, le commissaire à l'emploi et aux affaires sociales, l'intergroupe gay et lesbien et plusieurs députés européens dont Michael Cashman, le président de cet intergroupe. "Le but de cette initiative, précise Louis-Georges Tin, c'est de renforcer la Journée mondiale au cœur des pays européens. L'IDAHO a été reconnue le 17 mai 2005 par M. Borrell, président du Parlement Européen, décision confirmée par un vote du Parlement le 18 janvier 2006. Mais nous devons aller plus loin et porter aux Nations Unies cette idée".

Deuxième concours de nouvelles contre l'homophobie

Vous pouvez vous mettre à vos claviers, le deuxième concours de nouvelles contre l'homophobie est ouvert. Comme l'an passé, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie qui aura lieu le 17 mai prochain, le président du Comité IDAHO (International Day Against Homophobia), Louis-Georges Tin, et Têtu lancent un concours de nouvelles autour de la question de l'homophobie. Il est ouvert à tous, jeunes, moins jeunes, trans, bi, gays, lesbiennes, hétéros. L'an dernier, vous aviez été très nombreux à écrire, le concours fut un succès. Cette année, nous vous attendons encore tous pour un événement dont l'enjeu est essentiel, au regard de la violence homophobe qui continue de se manifester en France et à travers le monde. Pour en savoir plus, lire notre dossier sur tetu.com

Dans le cadre de cette journée, le concours de nouvelles sur l'homophobie est à nouveau lancé en partenariat avec le magazine Têtu. «Le texte primé l'an dernier, proposé par Fabrice Zavaglia et publié dans Têtu n°103 (septembre 2005), était à la fois bouleversant et ambigu, élégant et rugueux. C'est une nouvelle magnifique. Elle a d'ailleurs fait l'unanimité au sein du jury. Je croix que le lauréat a d'emblée placé la barre très haut pour 2006, mais nous comptons sur les candidats et les candidates de cette année pour relever le défi!», a déclaré Louis-Georges Tin, président du comité IDAHO (International Day Against Homophobia).

Les candidats et candidates sont invités à présenter une nouvelle d'une longueur de 2000 mots (+ ou – 10%), dont le propos touche à la question de l'homophobie. Le texte lauréat sera publié dans Têtu. Les nouvelles peuvent être envoyées jusqu'au 30 avril 2006 dernier délai. Le règlement complet du concours peut être consulté sur le site internet www.tetu.com . Les résultats seront annoncés à l'occasion des célébrations du 17 mai 2006

APPEL
pour contribuer à la deuxième

JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE L'HOMOPHOBIE
(17 MAI 2006)

  Objet : Appeler celles et ceux qui le souhaitent à se mobiliser en organisant des actions à l'occasion de la deuxième Journée Mondiale de Lutte Contre l'Homophobie, pour une reconnaissance internationale des lesbiennes, des gais, des bi et des trans, qui aura lieu dans plus de 40 pays le 17 mai prochain.

Si vous souhaitez contribuer à cette Journée Mondiale de Lutte Contre l'Homophobie, vous pouvez contacter Louis-Georges TIN, président du Comité IDAHO organisant la Journée mondiale, tin@idahomophobia.org , ou Bruno Jaeger, coordinateur de la Journée, bjaeger@free.fr
Lancée en partenariat avec l'International Lesbian and Gay Association (ILGA), cette Journée Mondiale a pour but de promouvoir la reconnaissance sociale et politique des personnes LGBT. L'initiative est relayée dans plus de quarante pays aujourd'hui, du Canada à la Corée du Sud en passant par le Venezuela, la Côte d'Ivoire, la Bulgarie et la France.

La Journée Mondiale de Lutte Contre l'Homophobie est également soutenue par l'Association européenne pour la Défense des Droits de l'Homme, la Fédération Internationale des Droits de l'Homme, la Coalition of African Lesbians, le World Congress of LGBT Jews, l'International Gay and Lesbian Human Rights Commission, le Parti Vert Européen, le Groupe socialiste du Parlement européen, le Groupe des libéraux et démocrates du Parlement européen, et par des centaines d'associations nationales.

Pour ce qui est de la France, par exemple, la Journée Mondiale est soutenue par de très nombreuses associations LGBT, et notamment par l'Inter-LGBT et l'Inter Centres LGBT, mais aussi par d'autres organisations comme SOS-Homophobie, Sida Info Service, la Ligue des Droits de l'Homme, Femmes Publiques, Amnesty International (France), la FSU, l'UNEF, Capdiv, etc.
Par ailleurs, de nombreuses personnalités françaises ont également signé la pétition internationale : Clémentine Autain, Roselyne Bachelot, Robert Badinter, Christine Bard, Nicole Borvo, Marie-George Buffet, Daniel Cohn-Bendit, Bertrand Delanoë, Florence Dupont, Laurent Fabius, Éric Fassin, Jacques Gaillot, Anne F. Garreta, Anne Hidalgo, François Hollande, Philippe Mangeot, Noël Mamere, Pierre Moscovici, Michelle Perrot, Évelyne Pisier, Jean-Luc Romero, Élisabeth Roudinesco, Anne Sinclair, Dominique Strauss-Kahn, Florence Tamagne, Paul Veyne, Dominique Voynet...

Cette Journée Mondiale a pour but de promouvoir des actions contre l'homophobie, qui peuvent prendre des formes très diverses : des débats dans des classes, des conférences publiques, des expositions artistiques, des campagnes de sensibilisation, des animations de rue, des soirées, des spectacles ou des concerts, des projections de films, des émissions radio ou télé, etc.

Les associations et les personnes intéressées sont donc invitées à organiser des activités pour contribuer à la Journée Mondiale de Lutte Contre l'Homophobie. L'intérêt de cette mobilisation générale, c'est qu'elle permettra une grande visibilité au niveau national et international.
En effet, dans chaque pays, les actions prévues seront inscrites sur le programme national. Et ce programme sera diffusé un peu avant le 17 mai pour que le public soit informé, un peu comme pour la Fête de la musique, si l'on peut dire. De la sorte, chacun, chacune pourra assister aux diverses manifestations, selon ses centres d'intérêt.

Par ailleurs, les diverses manifestations seront rapportées sur un site national (photos, témoignages, textes, etc.) faisant le bilan des activités : www.idahomophobia.org . De ce fait, avec la couverture médiatique que nous mettons en place à cette occasion comme l'an dernier, et plus encore, toutes les actions pourront être mises en valeur.

La deuxième Journée Mondiale aura donc lieu le 17 mai 2006, soit 16 ans jour pour jour après la décision de l'Organisation Mondiale de la Santé de supprimer l'homosexualité de la liste des maladies mentales.

 

«L'Idaho crée un rapport de force avec les gouvernements étrangers»
«L'Idaho crée un rapport de force avec les gouvernements étrangers» Interview de Louis-Georges Tin, maître de conférences à l'IUFM d'Orléans, directeur du Dictionnaire de l'homophobie, initiateur de la Journée mondiale contre l'homophobie (Idaho).

RAPPEL Journée Mondiale 2005 Pour en finir avec la pénalisation de l'homosexualité dans le monde

L'Homosexualité n'est pas un crime ! A l'occasion de la Journée Mondiale de Lutte Contre l'Homophobie , dont la première édition aura lieu le 17 mai prochain, le Cercle d'Action pour la Promotion de la Diversité en France (Capdiv) , et la Ligue française des Droits de l'Homme (LDH) avec les signataires de cet appel souhaitent alerter l'opinion publique sur les situations dramatiques vécues par les personnes lesbiennes, gaies, bi ou trans (LGBT) dans tous les pays du monde où l'homosexualité est passible de poursuites pénales.
« Les homosexuels sont pires que les porcs et les chiens » (Robert Mugabe, président du Zimbabwe, 1995)
« Pour les homosexuels, l'islam a prescrit les peines les plus sévères (…) Après que la preuve a été établie conformément à la sharia , il faudra se saisir de la personne, la maintenir debout, la partager en deux avec une épée et soit lui trancher la tête, soit la fendre en deux tout entière. Il (ou elle) tombera (…) Après sa mort, il faudra dresser un bûcher, placer le cadavre dessus, y mettre le feu et le brûler, ou bien l'emporter sur une montagne et le précipiter. Puis les morceaux du cadavre devront être rassemblés et brûlés. Ou alors, il faudra creuser un trou, y faire un feu et l'y jeter vivant. Nous n'avons pas de telles punitions pour d'autres crimes. » (Ayatollah Musava Ardelsili, Téhéran, 1998).
Aujourd'hui, dans quatre-vingts Etats au moins, les pratiques homosexuelles sont condamnées par la loi (Algérie, Sénégal, Cameroun, Ethiopie, Liban, Jordanie, Arménie, Koweït, Porto Rico, Nicaragua, Bosnie…), dans de nombreux pays, cette condamnation peut aller au-delà de dix ans (Nigeria, Libye, Syrie, Inde, Malaisie, Jamaïque…), parfois la loi prévoit la perpétuité (Guyana, Ouganda), et dans une dizaine de nations, la peine de mort peut être effectivement appliquée (Afghanistan, Iran, Arabie Saoudite, Mauritanie, Emirats Arabes Unis, Yémen, Pakistan, Soudan, Tchétchénie).
Au-delà des sanctions prévues par la loi, la violence policière ou sociale soumet souvent les personnes LGBT de ces pays à la stigmatisation, à l'intimidation, au harcèlement, à la torture. Leurs pratiques sont jugées contraires à la nature, à la culture, au christianisme, à l'islam, au communisme, etc. Dans les zones urbaines, la clandestinité est de rigueur, et dans les zones rurales, l'isolement prévaut. L'homosexualité est le tabou par excellence. Dès lors, les logiques homophobes se perpétuent dans le silence et dans l'impunité.
Il y a cependant quelques raisons d'espérer. En 1996, avec la fin de l'Apartheid, l'Afrique du Sud où l'homosexualité était naguère un crime, est devenue le premier pays au monde dont la constitution protège explicitement tous les citoyens, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. Un homme qui participait à la Gay Pride de Johannesburg, il y a quelques années disait : « je ne suis rien qu'une drag-queen de rien du tout ; mais tu sais quoi ? depuis que j'ai entendu parler de cette constitution, je me sens libre à l'intérieur.  »
Toutefois, ces initiatives courageuses sont toujours très menacées. Ainsi, en août 2004, 39 travestis, membres de l'association Blue Diamond, ont été arrêtés à Katmandou, et une plainte a été déposée contre cette association qui « cherche à obtenir la légalisation des activités homosexuelles », le code civil népalais prohibant « les activités contre nature ».

Le 17 mai 2005, la Journée Mondiale de Lutte Contre l'Homophobie sera célébrée dans quarante pays à travers le monde. Mais dans tous les pays où l'homosexualité est passible de poursuites pénales, les conditions politiques et sociales rendent la mobilisation particulièrement difficile. Ainsi, le correspondant national de la Journée mondiale au Sénégal a été récemment victime d'une campagne de presse particulièrement homophobe, il a été passé à tabac, et a dû fuir la ville où il habitait jusqu'alors.
Capdiv et la LDH avec les signataires de cet appel s'associent à la Journée mondiale en interpellant publiquement les gouvernements qui continuent à pénaliser l'homosexualité dans le monde.
Nos associations entendent ainsi attirer l'attention de l'opinion publique sur le Sénégal, qui n'est malheureusement qu'un exemple parmi de nombreux autres.
Le 17 mai prochain, travaillant en étroite collaboration avec les militants sénégalais, un rassemblement sera organisé devant les locaux de l'ambassade du Sénégal.

Campagne pour l’abolition universelle des lois homophobes
Six mois après IDAHO 2005, six mois avant IDAHO 2006... A mi chemin de deux éditions de la Journée internationale contre l’homophobie, la mobilisation s’oriente vers une campagne pour l’abolition universelle des lois homophobes.
Six mois après l’édition 2005 de l’IDAHO (International Day Against Homophobia), ses organisateurs font un premier bilan de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie. Côté positif, ils observent qu’elle a été célébrée, le 17 mai dernier, dans près de 40 pays à travers le monde, du Mexique au Sri Lanka, en passant par la Côte d’Ivoire, le Portugal et le Liban ou même la Chine.
La mobilisation associative a été très importante dans de nombreux pays, elle a permis de sensibiliser les opinions publiques et, cerise sur le gâteau, la Journée a été reconnue par un vote unanime (extrême droite exclue) du Parlement belge. Cependant, les instigateurs de la Journée internationale souhaitent que ces avancées ne masquent pas la réalité quotidienne des personnes LGBT à travers le monde. Les discriminations homophobes restent partout la règle, les persécutions se poursuivent,
comme au Népal, les exécutions aussi, comme en Iran. Dans 80 pays, l’homosexualité demeure pénalisée. Et, au nom de la realpolitik, beaucoup d’états ou de gouvernements entretiennent des rapports complaisants avec des dictatures et vont parfois jusqu’à expulser des personnes homo ou transsexuelles en les reconduisant dans leur pays d’origine, où les attendent la prison ou la mort. C’est ce scandale international qui pousse les initiateurs de l’IDAHO à faire de la dépénalisation universelle de l’homosexualité le thème de la Journée mondiale 2006.
Six mois avant l’IDAHO 2006, les associations luttant pour les droits LGBT dans le monde sont invitées à inscrire dans leur programme des actions qui permettent de promouvoir cette "Campagne pour l’abolition universelle des lois homophobes" qu’ils entendent orchestrer. Les associations, les syndicats, les partis politiques, les municipalités, les citoyennes et les citoyens sont eux aussi invités à réfléchir aux actions qu’ils pourraient mettre en place autour du 17 mai 2006.
S’il est encore trop tôt pour avoir une idée précise du programme international des événements à venir, les responsables de la Journée internationale ont déjà en tête un des axes forts de la Journée mondiale 2006 : la conférence internationale IDAHO 2006 prévue à Moscou du 24 au 27 mai 2006. Lancée par Nikolay Alexeyev, correspondant IDAHO en Russie, cette conférence rassemblera de nombreuses personnalités du monde entier comme Michael Cashman, président de l’inter-groupe gai et lesbien au Parlement européen, Merlin Holland, petit-fils d’Oscar Wilde, etc. Parallèlement se tiendra un festival culturel nordique animé en partie par l’International Lesbian and Gay Cultural Network, et le tout s’achèvera par la première marche des fiertés LGBT jamais organisée en Russie.
Mis en ligne le 18/11/05 e-llico

La résolution européenne n'est qu'«un demi-succès» pour l'Idaho

La Journée mondiale contre l'homophobie (Idaho) n'est qu'à moitié reconnue par le Parlement européen, selon son instigateur, Louis-Georges Tin. En effet, la résolution contre l'homophobie votée par les eurodéputés, mercredi 18 janvier, n'inscrit pas la Journée sur l'agenda européen, mais se contente de proposer l'organisation d'un séminaire sur le sujet le même jour, le 17 mai prochain . Pour Louis-Georges Tin, c'est donc « un demi-succès seulement, car telle quelle, la résolution n'exhorte pas les États membres à reconnaître à leur tour cette journée ». Il a sollicité à la fois GayLib et la Halde sur ce dossier. « Loin d'être une question purement formelle, estime-t-il, la reconnaissance officielle de la Journée constituerait un puissant levier pour légitimer la lutte contre l'homophobie dans la société toute entière. » Sophie In't Veld, vice-présidente de l'intergroupe LGBT au Parlement, propose à son tour d'interpeller directement la Commission européenne sur ce sujet, afin de lui demander de prendre position.