Marche des fiertés 2006 et 2007

"L'homophobie est le moyen le plus simple et le plus sûr de disqualifier l'adversaire et c'est pourquoi elle trouve un terrain si favorable dans les milieux où la haine sociale, religieuse, raciste, xénophobe ou antisémite et déjà profondément enracinée. D'une certaine façon elle est l'étrange dénominateur commun des diverses rancoeurs, qu'elle permet de ressouder autour d'une même cause. "
Louis Georges Tin

Dernière modification le 4 juillet 07

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Marche des Fiertés : le reportage Gay Pride 2007
C'est entre 600.000 et 700.000 personnes qui se sont retrouvées dans les rues de la capitale pour exiger l'égalité totale entre les personnes hétérosexuelles et les personnes LGBT.

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Le parcours est désormais bien rodé entre Montparnasse et la Bastille. Avec l'octroi situé au pont de Sully et une animation musicale qui démmarre dès 15 heures et ce jusqu'à 21 heures à la Bastille. Animation due à Radio FG 98.2. Cette année, retrouvons les prises de paroles dès 13h30 sur le char de l'Inter-LGBT :

Le carré de tête est moins pourvu de personnel politique que l'année passée, les échéances sont en effet derrière nous.

Les panthères roses, Act-Up, et d'autres associations bloquent la marche et tentent de dérouter le char de GayLib, visiblement pas le bienvenu.

Mais peu de temps après tout le monde passe par l'octroi, cette quête géante qui finance la marche .

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La Bastille est prise d'assaut depuis quinze heures par de nombreux jeunes adolescents qui profitent de la musique pour faire la fête. Photos (C) Pierre Léonard

700 000 personnes à la Marche pour l'égalité
700 000 personnes ont défilé samedi à Paris pour la traditionnelle Marche des fiertés avec la volonté de peser sur le gouvernement et sa majorité opposée au mariage et à l'adoption pour les couples de même sexe.

Environ 700.000 personnes ont participé à la marche, selon les organisateurs.
"Le dialogue, même difficile, avec la majorité doit se poursuivre à tout prix. Et si un jour on doit hausser le ton, on sait le faire mais ce n'est pas le moment", a déclaré Alain Piriou, le porte-parole de l'Interassociative lesbienne, gaie, bi et transsexuelle (Inter LGBT, 60 associations).
Les élections passées, les partis politiques ne se bousculaient pas derrière la banderole de tête "Egalité, ne transigeons pas" : si le PS était représenté par l'élue parisienne Anne Hidalgo, le PCF par la sénatrice Nicole Borvo et la LCR par Alain Krivine, le Modem n'avait envoyé personne et la présence de Jean-Luc Romero, conseiller régional, n'avait rien d'une représentation officielle de l'UMP.
Un groupe d'élus socialistes se sont retrouvés autour du char d'Homosexualités et Socialisme (HES), du MJS et du PS : les parlementaires Patrick Bloche, Harlem Désir, Benoit Hamon, Danièle Hoffman-Rispal, Annick Lepetit et George Pau-Langevin, mais aussi Dominique Bertinotti ou Razzye Hammadi, président du MJS...
Les fidèles, du maire de Paris Bertrand Delanoë à Jack Lang en passant par l'animateur télé Henry Chapier, ont cette année encore répondu à l'appel, fondus au milieu des militants associatifs et syndicaux (CFDT, CGT, Solidaires, FSU, etc), les plus nombreux pour cette édition 2007.
Une foule rassemblant beaucoup de jeunes, de couples et de familles composait l'essentiel du cortège animé par les musiques déversées depuis les chars.
Les marcheurs avaient à l'esprit le pan revendicatif de cette manifestation, à savoir l'accès au mariage et le refus d'une union civile réservée aux couples de même sexe proposée par Nicolas Sarkozy, ou la reconnaissance de la parentalité.
Parmi les projets du gouvernement, ceux touchant à la santé sont vertement critiqués par les associations, dont Act Up, qui défilait avec des voitures grimées portant le slogan "Tirez sur l'ambulance, elle coûte trop cher".
"Si on applique des franchises à certaines consultations médicales ou certains soins, que va-t-il advenir des malades du sida ? du suivi des séropositifs ? de la prévention ?", lance Eric Marty, responsable de l'association.
Si la marche ne se voulait une manifestation anti-gouvernementale, un incident a tout de même pris une tournure franchement politique. La marche a été volontairement interrompue par une centaine de militants d'Etudions Gayment, des Putes, d'Act-Up et des Panthères Roses qui ont bloqué le char de Gaylib -taxée de "caution homo" de l'UMP - avant son arrivée à Bastille. Aux cris de "Sarko, Boutin, Vanneste, on vous déteste", "Raccolage passif, répression active" ou encore "Nos identités ne sont pas nationales", ces militants entendaient dénoncer "la grande mascarade d'une organisation homosexuelle qui soutient un gouvernement homophobe, lesbophobe, transphobe, putophobe, sexiste et raciste".
A 16H00, le cortège s'est immobilisé pour observer trois minutes de silence en hommage aux victimes du sida, puis la place de la Bastille , terminus de la marche, a été peu à peu envahie par la foule et les décibels d'un concert techno qui clôturait la manifestation.
e-llico Mis en ligne le 02/07/07

Tjenbé Rèd défile lors de la Gay Pride de Paris et lance une ligne d'écoute et d'information
Communiqué de presse n°TR2007POL10 Paris, le dimanche 1er juillet 2007

L'association Tjenbé Rèd (Mouvement civique pour l'action & la réflexion sur les questions noires, métisses & LGBT en France ultramarine & hexagonale) a défilé hier lors de la sixième Marche des fiertés LGBT (lesbiennes, gaies, bi & trans) de Paris. À cette occasion, elle a lancé une ligne d'écoute et d'information au 06 10 55 63 60, et elle a porté les slogans suivants :

1°/ VIH/sida : en Guyane, en Guadeloupe et en Martinique, cinq fois plus d'infections que dans l'Hexagone. Pas grave : c'est des nègres.
2°/ Admiral T veut «brûler les makoumés» (les pédés, en créole). Sa punition ? Un Césaire de la Musique à Paris, et un Prix Sacem en Guadeloupe.
3°/ «18 ans, makoumé, a dan la ru !» (18 ans, pédé, à la rue !) NoirEs & MétiSSEs, homos : nos familles nous insultent, nous rejettent, nous tabassent.
4°/ Selon Raymond Occolier, socialiste, maire du Vauclin en Martinique, l'homosexualité est une «abomination». L'homophobie ? Finalement, le Parti socialiste trouve ça vendeur.
5°/ En Afrique, homosexualité = prison = viol et contamination au VIH = absence de traitement = mort. Alim, nous ne t'oublions pas.

En fin de soirée, l'association Tjenbé Rèd a également distribué des préservatifs au Klub, discothèque parisienne fréquentée par de nombreuses personnes noires & métisses LGBT.

Tjenbé Rèd remercie l'Inter-LGBT, organisatrice de la Marche des fiertés de Paris, ainsi que le Klub, le SNEG et la mairie de Paris, sans lesquels elle n'aurait pu distribuer ces préservatifs.

L'équipe de Tjenbé Rèd propose aux personnes désireuses d'en savoir plus sur l'association de la rencontrer, dimanche prochain 8 juillet 14 heures, au premier étage du bar « La Panfoulia » à Paris (7, rue
Sainte-Croix- de-la-Bretonneri e, dans le Marais).

TJENBÉ RÈD !
Mouvement civique pour l'action & la réflexion sur les questions noires, métisses & LGBT en France ultramarine & hexagonale
contact@tjenbered. fr | http://www.tjenbere d.fr/ -
Ligne d'écoute et d'information : 06 10 55 63 60- Inscrivez-vous sur la liste de diffusion de nos informations  :
http://www.tjenbere d.fr/nosinfos. html

Panthères roses : mieux vaux être hétéro
Communiqués des Panthères roses , 27 juin 2006
Samedi 30 juin : MARCHE DES FIERTÉS LGBT Rendez-vous en rose à 14h00 au métro Port-Royal
Nous marcherons ensuite à proximité des cortèges d'Act Up-Paris et d'Etudions Gayment. Nous y distribuerons le tract suivant :
-  TOUteS GAGNANTeS mais...
-  Mieux vaux être hétéro
Le « Contrat d'Union Civile » en projet serait presque un mariage, mais sans le nom (pas touche au symbole), sans la parentalité (pas touche aux enfants) et réservé aux seulEs gouines et pédés. Le mariage restera donc le privilège des hétéros, et les homos resteront cantonnés dans la case sous-citoyenNE. Loin d'une avancée, voilà qui tente de déminer les exigences des gouines et pédés, et alimente l'homophobie et la lesbophobie.
-  Mieux vaut être homme
En termes de salaire, de droit de disposer de son corps, de violences, de représentativité politique, les femmes subissent des discriminations. La lutte contre les inégalités dans les faits entre hommes et femmes n'est pas dans les priorités gouvernementales.
-  Mieux vaut être français
Comme si ça allait de soi, unE étrangerE n'a pas les même droits qu'unE françaisE. Il-elle est privéE du droit de vote et priéE de ne pas menacer une identité nationale arbitraire et dépassée. Cette politique de préférence nationale est renforcée par une politique anti-immigration qui restreint toujours plus le droit à l'asile et au séjour et renforce le racisme.
-  Mieux vaut être bio Psychia
triséEs, les trans sont à la merci d'expertEs qui décident de leur sort. L'opération génitale et la stérilisation sont les contreparties obligatoires au changement d'état civil. Et tant pis pour les autres : retirer un colis, payer par chèque, voir ses enfants, voter... sont autant d'obstacles de la vie quotidienne. Cette sacralisation du sexe et de la biologie alimente la transphobie : les trans doivent être dépsychiatriséEs et la procédure de changement d'état civil facilitée.
-  L'état UMP vide de son sens la notion d'égalité en portant aux nues la méritocratie, ce qui revient à maintenir les inégalités de droits et les discriminations. Ne nous laissons pas abuser. Passons à l'offensive !

Act Up à la Marche des fiertés : «Séropos, au boulot !»
Ce samedi, Act Up-Paris défilera à la Marche des Fiertés LGBTs, avec un cortège d'ambulances, pour dénoncer les menaces qui pèsent sur le système de santé et sur les conditions de vie des malades. Ce qu'incarne le slogan choisi par l'association pour cette manifestation : « Séropos, au boulot ! ».

"Nous sommes face à un gouvernement qui ne considère la valeur d'une personne que par le mérite et le travail, et qui cherche à opposer celles et ceux qui peuvent travailler à ceux et celles qui ne le peuvent pas, comme c'est le cas aujourd'hui pour une importante
partie de la population séropositive, déplore Act Up. A ce titre, le projet de conditionner les minima sociaux à la reprise d'une activité est
édifiant : travailler plus pour gagner rien ? Pour continuer à survivre avec 440 € de RMI ou 610 € d'AAH ? Nous sommes fièrEs de ne
pas partager cette «valeur travail»".
Le projet d'instauration de franchises sur les soins, le non-remboursement du premier jour d'arrêt maladie ou encore la remise en cause de la prise en charge à 100% des Affections Longues Durées alertent l'association qui dit "préférer la solidarité à la vision de la santé de la nouvelle majorité".
Quant à la présence de Christian Vanneste au sein du groupe UMP à l'Assemblée ou la nomination de Christine Boutin comme ministre, Act Up les juge d'une formule : "l'homophobie et la morale ont la cote. Les campagnes de prévention, moins".
e-llico Mis en ligne le 29/06/07

Miss et Misters Safe 2007 marcheront pour le safe sexe chez les jeunes gays
CommuniGAY de presse du Kiosque Infos Sida , 25 juin 2007 Miss et Misters Safe 2007 Toujours fier-e-s, toujours safe
À l'occasion de La Marche des Fiertés de Paris, Le Kiosque Infos Sida, Arcat et les associations étudiantes et jeunes Dégel !, HBO et Gay UTC s'associeront pour redonner une image valorisée de la sexualité protégée chez les jeunes LGBT.
Dans une ambiance festive rythmée par Dj RV (Folivores, Crazyvores), Madame DeFionGay entourée de ses Miss et Misters Safe 2007, feront entendre leurs voix afin de faire reculer l'épidémie de VIH chez les jeunes gays.
En 2007, comme en 2006, nous serons présents pour affirmer sans honte que nous aimons ce que nous sommes et qui nous sommes.
Nous rappellerons que nous souhaitons vivre notre sexualité sans tabou et sans risque. Et nous montrerons ainsi à nos proches, à nos partenaires et à nos amis, que nous sommes toujours impliqués et solidaires dans la lutte contre le VIH et les IST.
En donnant une image positive, dynamique et engagée, nous voulons aussi lutter contre le mal-être dont souffrent certain-e-s de nos proches tout en oeuvrant au maintien et au renforcement des comportements préventifs.
Le samedi 30 juin, comme chaque jour de l'année, nous serons fier-e-s d'être gays, fier-e-s d'être SAFE ! Contact :
Pierre Tessier (Directeur) Le Kiosque Infos Sida

Marche des fiertés : Gay Lib affirme qu'on peut compter sur elle
Cette année, GayLib participe à la Marche des fiertés parisienne avec comme mot d'ordre propre "Comptez sur nous!". Le mouvement gay de l'UMP veut ainsi crédibiliser la promesse d'Union civile de Nicolas Sarkozy auprès des gays et des lesbiennes.

Cette année, le mot d'ordre de Gay Lib sera « Comptez sur nous ! ». "Comptez sur nous pour accompagner la mise en œuvre rapide d'une Union pour tous et équivalente en droits et en devoirs au mariage, ainsi que d‘un statut du beau-parent, affirmée Gay Lib à l'adresse des homosexuels français. Comptez également sur nous pour agir afin de mettre un terme aux injustices devant la maladie, pour poursuivre la lutte contre l'homophobie, notamment dès l'école, et en faire l'un des objectifs de notre politique étrangère".
Gay Lib défilera avec une délégation de la LSU , le mouvement LGBT jumeau au sein de la CDU allemande.

Marche nationale des fiertés LGBT ! Municipalement fier(e)s !
Communiqué de presse WARNING , Le 26 juin 2007
Marche nationale des fiertés LGBT Municipalement fier(e)s !
À peine la gauche battue et Nicolas Sarkozy élu, les tendances les plus réactionnaires et homophobes passent à l'offensive, avec des arguments intellectuels spécieux. Ces attaques ne nous surprendraient pas, n'était le fait qu'elles viennent aussi de personnalité exerçant une influence intellectuelle notable sur une gauche qui n'a pas su renouveler ses thèmes et ses représentations.
Le mot d'ordre cette année de la Marche nationale des fiertés LGBT « Égalité : ne transigeons pas ! » reste fondé sur une position défensive. Il n'est pas en phase avec la situation créée par les élections.
C'est par le renouvellement des personnes élues que les changements nécessaires auront lieu et nourriront une gauche fière des diversités.
En ces temps de refondation nous interpellons les partis de gauche. Nous leur demandons de s'engager maintenant, au nom de la diversité et de l'égalité, à intégrer en position éligible dans les listes pour les élections municipales de 2008 des personnes lesbiennes, homosexuelles, bi ou transsexuelles, qui porteront le renouvellement indispensable et les idées audacieuses sur les droits, l'éducation, la culture et la santé.
Il est temps que la diversité soit autre chose qu'un slogan ! Contact presse

Gay Pride : 8.000 personnes à Lyon, 4.500 à Marseille
Plusieurs marches LGBT se déroulaient ce week-end en régions. Lyon et Marseille, notamment défilaient le même jour; avec succès.

8.000 personnes, selon les organisateurs, ont défilé samedi dans le centre-ville de Lyon à l'occasion de la "Marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et trans", pour réclamer l'égalité des droits avec les hétérosexuels. Le défilé, qui s'ouvrait sur une large banderole avec le slogan de la Gay Pride de Lyon, "Pour l'égalité, ne transigeons pas !", était suivi par des chars plus festifs.
Seul un incident est venu perturber cette marche; à la hauteur de la Place des Terreaux, des individus ont jeté des œufs et des bouteilles en verre en direction du cortège. Les forces de l'ordre les ont rapidement maîtrisés. Deux personnes ont été interpellés et placées en garde à vue. La Lesbian and Gay Pride de Lyon a déposé une plainte auprès du commissariat du 1er arrondissement de Lyon pour « violence volontaire avec arme par destination à caractère homophobe et insultes homophobes ».
Des manifestations similaires étaient organisées samedi à Marseille et Rouen.
A Marseille, 4.500 personnes, selon la police, ont défilé pour réclamer l'égalité des droits avec les hétérosexuels. "Tous citoyens, tous égaux, lesbian and gay pride de Marseille", proclamait la bannière de tête.
Une fête a eu lieu en soirée dans la salle de spectacle des dDocks des sud.
e-llico Mis en ligne le 25/06/07

Les marches du 23 juin : Trois nouvelles manifestations ce week-end 

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Rouen : Solidaires ?


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Marseille : Tous citoyens, tous égaux !


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Lyon : Pour l'égalité, ne transigeons pas !

23 juin : Marches LGBT à Lyon et Rouen
Samedi 23 juin aura lieu la 12ème Marche Lyonnaise des Fiertés LGBT avec comme mot d'ordre : "Pour l'Egalité, ne transigeons pas !".
Pour les organisateurs, cette marche est l'occasion de rappeler "les principes fondamentaux qui ont toujours dirigé nos actions". "Nous ne transigerons pas avec l'Egalité, pierre angulaire de notre République" expliquent les organisateurs de la marche.
"L'élection de Nicolas Sarkozy n'est pas un signe positif pour la défense des Droits des personnes Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans. Nous n'avons pas ménagé nos critiques contre son projet stigmatisant et ghéttoïsant d'un Contrat d'Union Civile spécifique aux couples de même sexe. Nous avons également été choqués par ses déclarations répugnantes sur l'origine innée voire génétique de l'homosexualité, de la pédophilie et du suicide. Justifie-t-il par de tels propos scientifiquement infondés le traitement différencié qu'il voudrait nous imposer ? Malgré ces désaccords, la Lesbian and Gay Pride de Lyon souhaite ouvrir le dialogue avec le nouveau gouvernement, notamment sur des sujets où des avancés paraissent possibles" affirme la LGP de Lyon.
Autre Gay Pride le même jour, à Rouen où le Collectif Comme Ca organise sa Marche des Fiertés LGBT suivie d'une soirée évènement en la Halle aux Toiles de Rouen. Le rassemblement en vue de la marche commencera à 14h30 place St. Sever avec comme mot d'ordre «Solidaires ?".
e-llico Mis en ligne le 22/06/07

 

Compte rendu de la marche de Biarritz

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Nous avons vécu une belle journée : village associatif avec notamment les syndicats (UNSA, CGT et CFDT) des partis et des candidats aux élections (Modem, PS, MJS, LCR, PNV -parti basque majoritaire en en Guipuzkoa) et de nombreuses associations LGBT de la région, du Pays basque espagnol + SOS Homophobie qui était venue de Paris.
Une bonne couverture presse : trois articles très positifs dans le quotidien régional (Sud Ouest) le samedi, le dimanche et le lundi, la presse basque, la télé basque espagnole et FR3 ainsi qu'une émission de 45 mn sur France Bleu Pays Basque et une invitation aux infos de cette même radio. Les chaines musicales (RTL 2, EUROPE 2) ont annoncé la marche et NRJ a enregistré et diffusé 30 spots de pub gratuitement pour la manif et la soirée. Sud radio a réalisé aussi un reportage très positif.
La police a annoncé 500 manifestants ; la CGT habituée aux manifs nous a dit qu'il y avait 700 à 800 manifestants.
Très bonne marche , très militante avec les assos espagnoles qui avaient réalisé des banderoles en basque et français et qui criaient "l'EGALITE C'EST POSSIBLE."
Marche festive aussi (3 chars commerciaux) qui ont fait dire au quotidien régional que c'est hyper branché (lol). Nous avons comptabilisé 400 entrées à la soirée (voila qui fait du bien à nos finances !).
Nous avions mis au point un système de navettes (que nous avions louées) et qui étaient conduites par des bénévoles toute la nuit. Nous avons fini après l'After à 9h du mat sur un parking où nous avons dormi un peu !!!
J'archive les articles de presse et les reportages télés. mission accomplie pour cette édition 2007 !
Prochaine activité, après la rando du 24 avec les Bascobaroudeurs, tenir un stand car nous sommes invités pour un gros festival musical alternatif EHZ le 1er juillet, puis nous épaulons Aides pour la camapgne d'été sur les plages d'Aquitaine une semaine en juillet. Philippe et Bernard.

23 juin 2007 Une semaine riche en événements
Un communiqué du Centre Gai et Lesbien de Paris , le 18 juin 2007
Cette année encore, le programme proposé par le Centre LGBT Paris IDF pendant la semaine de la Marche des fiertés, est riche en événements (débats et animations conviviales et festives, voir le flyer ci-joint).
Nous invitons toute personne attachée aux valeurs d'égalité et de liberté à nous rejoindre toute cette semaine-là au Centre pour participer aux diverses manifestations proposées, puis le samedi 30 juin, dans le cortège de la Marche des Fiertés, derrière la banderole du Centre ou de l'association de son choix.
Programme détaillé :
-  samedi 23 juin à 14h30 Conférence sur le droit comparé LGBT dans l'UE.
-  mardi 26 juin à 20h Débat : « La mixité dans nos associations » avec Michèle Robert-Lauliac de la commission mixité/parité d'HES (Homosexualité et Socialisme) et militante féministe, la commission lesbophobie de SOS homophobie & Jacques Lizé président de SOS homophobie, des représentants de la Coordination Lesbienne en France (CLF), du Gay Motoclub et de Bi'cause. Suivi d'un open bar.
-  mercredi 27 juin à 20h Débat : « Solidarité internationale » avec Stephen Barris de l'ILGA, Pierre Serne de la Commission LGBT des Verts et membre du Bureau de l'ILGA-Europe, Charles Guebogo auteur de « L'homosexualité en Afrique » - Ed. L'Harmattan, des représentants de HELEM (Libanais LG) et de l'ARDHIS. Suivi d'un open bar
-  jeudi 28 juin Apéro musical - à partir de 19h30, les marcheurs des fiertés LGBT présents à Paris sont invités à boire un verre en musique pour fêter les 30 ans de l'association Beit Haverim. « La fierté, ça roule ! » - à 22h, départ du Rainbow tour en vélo et rollers, d'un Centre à l'autre : de la rue Keller à la rue Beaubourg.
-  vendredi 29 juin à 20h Débat : « Homosexualité : innée ou acquise ? » avec Stéphane Clerget, auteur de « Comment devient-on homo ou hétéro » - Edt. J.C Lattès, Caroline Fourest de Prochoix, Hélène Frohard-Dourlent, Commission Education du MAG (jeunes homosexuels) et des représentants de Gay Lib (UMP), d' HES (Homosexualité et Socialisme) et Michel Onfray. Suivi d'un open bar.

Strasbourg : 2.000 personnes pour la Marche de la visibilité homosexuelle
Environ 2.000 personnes, selon les organisateurs et la police, ont défilé samedi après-midi dans les rues de Strasbourg pour une "marche de la visibilité homosexuelle, bisexuelle et transgenre" revendicative et festive.

Environ 2.000 personnes, selon les organisateurs et la police, ont défilé samedi après-midi dans les rues de Strasbourg pour une "marche de la visibilité homosexuelle, bisexuelle et transgenre" revendicative et festive.
A l'appel du collectif strasbourgeois des associations Lesbiennes, Gays, Bisexuelles et Transgenre (LGBT) Festigay, un cortège animé par des chars a parcouru la ville à partir de 14H00.
Le mot d'ordre de cette marche était "prévention et égalité, maintenant des actes!".
Les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence étaient venues de Paris pour soutenir la manifestation LGTB de Strasbourg.
Arborant plusieurs banderoles indiquant qu"'être trans, c'est normal" ou disant "non à l'homophobie, oui à l'éducation", les manifestants ont défilé dans le centre de Strasbourg et ont rejoint vers 17H00 la place de l'Université ou un apéritif était organisé, en prélude à une soirée électro-house à la salle de concert de la Laiterie.
L'an passé, la marche avait réuni entre 1.200 et 3.000 personnes.
e-llico Mis en ligne le 18/06/07

Les marches du week-end
Week-end chargé en perspective pour les militants et les fêtards, avec des marches dans quatre villes :

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détails pratiques dans nos pages agenda , en cliquant sur les affiches

30 juin 2007 – Marche des Fiertés Je marche, tu marches… nous ne marchons pas tous.
Paris, le 18 juin 2007
La Gay Pride de Riga a pu se dérouler sans que les manifestants LGBT ne soient cette année, blessés, aspergés d'excréments ou d'œufs, grâce à une impressionnante protection policière. Ce succès pour les LGBT Lettons doit toutefois être relativisé, le défilé se déroulait dans un parc fermé pour l'occasion et la pride homophobe et son festival « Le monde contre l'homosexualité » organisés en parallèle, ont rencontré un vif succès.
A Bucarest aussi, la Pride a pu se tenir fin mai, mais 700 policiers ont été mobilisés pour encadrer 300 manifestants LGBT. Les opposants, aussi nombreux que les manifestants, ont jeté des pierres et des pétards et seuls des tirs de gaz lacrymogène ont pu en venir à bout. L'organisateur de la Gay Pride de Moscou a été condamné le 9 juin 07 pour obstruction à la circulation et désobéissance aux forces de l'ordre. Le Maire de Moscou n'avait pas autorisé la Pride , les extrémistes de droite et religieux n'ont pas hésité à frapper les quelques militants LGBT russes et étrangers présents. La police a sans ménagement et sans faire de distinction, embarqué les militants LGBT et leurs agresseurs.
Si la pride de Tel-Aviv a pu se dérouler sans incident grave à déplorer, les organisateurs de la pride de Jérusalem, interdite en 2006, ont longtemps été plongés dans une grande incertitude.
Le Parlement israélien a adopté en première lecture un projet de loi visant à interdire la Pride dans Jérusalem. Le texte inspiré par le Maire de Jérusalem, juif religieux orthodoxe, pourrait être adopté à l'issue des trois prochaines lectures nécessaires pour lui donner force de loi, il interdirait alors toute manifestation « susceptible de troubler l'ordre public, heurter les sentiments des habitants ou pour des raisons religieuses ».
La police de Jérusalem a quant à elle simultanément autorisé la tenue de la Pride dans Jérusalem et un rassemblement d'ultra orthodoxes opposés à cette « abomination » à l'entrée de la ville. 7000 policiers seront mobilisés pour assurer la sécurité de la manifestation. En 2005, trois participants avaient été poignardés par un ultra orthodoxe.
Même dans certains pays européens, il reste difficile d'organiser sereinement une Pride LGBT et ce n'est toujours pas envisageable dans beaucoup de pays dans le monde. L'homophobie d'état a plusieurs visages et certains sont redoutables.
A Paris, le 30 juin, nous marcherons joyeusement mais avec fermeté.
Le mot d'ordre choisi cette année par l'Inter-LGBT est « Egalité : ne transigeons pas «.
En France, nous ne subissons plus de répression, mais nous avons toujours des revendications et sommes mobilisés pour les faire aboutir.
En particulier et parce que l'égalité des droits ne se négocie pas, les citoyens que nous sommes ne voulons pas du contrat d'union civile proposé par M. Sarkozy, voulons que le pacs soit amélioré, voulons obtenir le mariage, voulons que les gays et lesbiennes puissent vivre leurs projets de parentalité (ouvrir l'AMP* et l'adoption aux couples), voulons plus de prévention et d'éducation pour mieux lutter contre les LGBT phobies, voulons plus de moyens pour mieux lutter contre le sida et améliorer la vie des personnes malades, voulons faciliter le quotidien des personnes Trans., voulons que l'état français soit plus solidaire vis-à-vis des personnes LGBT menacées dans leur pays.
Cette année encore, le programme proposé par le Centre LGBT Paris IDF pendant la semaine de la Marche des Fiertés, est riche en événements (débats et animations conviviales et festives, voir le flyer ci-joint).
Nous invitons toute personne attachée aux valeurs d'égalité et de liberté à nous rejoindre toute cette semaine-là au Centre pour participer aux diverses manifestations proposées, puis le samedi 30 juin, dans le cortège de la Marche des Fiertés, derrière la banderole du Centre ou de l'association de son choix.
* Assistance Médicale à la Procréation

L'égalité toujours
La Marche des Fiertés du 30 juin ne devrait pas être le lot de consolation d'une gauche étrillée à la présidentielle comme aux législatives, ni une manif antigouvernementale : les organisateurs ne le souhaitent pas qui entendent faire de cet événement un "puissant levier" pour obtenir des avancées en faveur des droits des personnes LGBT. C'est à dire convaincre l'actuelle majorité. Les personnes LGBT pourront aussi compter sur quelques élus exemplaires comme la députée Verts Martine Billard, candidate à Paris, qui répond aux questions d'"Illico" et revient sur la honteuse réhabilitation de Christian Vanneste, il y a peu à Matignon.

 

"Egalité : ne transigeons pas". Le mot d'ordre de la Marche des Fiertés est clair et franc comme un coup de semonce. Pas question de petits accommodements avec le principe de base qui sous-tend les revendications LGBT depuis des années : l'égalité pleine et entière entre homos et hétéros. Ce rappel à l'ordre (juste !) est d'autant plus important qu'il intervient à l'ouverture de la nouvelle législature. Comme c'est l'habitude, l'Inter-LGBT entend bien faire de cette Marche 2007 "un puissant levier pour obtenir des avancées en faveur des droits des personnes LGBT." "C'est primordial que cette Marche serve à quelque chose, explique Alain Piriou, porte-parole de l'Inter LGBT. C'est clair que nous n'organisons pas une marche de l'opposition [très probablement socialiste au vu des sondages actuels, ndlr], ni une manifestation antigouvernementale. Il faut tout de même rappeler que la défaite à la présidentielle est celle du PS et des autres partis de gauche et pas celle du mouvement LGBT. Il faut comprendre que nous n'avons pas envie de passer notre temps à pleurer mais à convaincre. C'est une évidence que ce sera plus dur d'obtenir les avancées que nous défendons mais c'est justement l'enjeu de la marche du 30 juin."
Car le contexte de la Marche est très clair : celui de "désaccords avec le nouveau président de la République et son gouvernement." Principale pomme de discorde : le refus d'ouvrir le mariage et l'adoption aux couples de même sexe et son corollaire la création d'une union civile réservée aux couples de même sexe ou non (de la présidence à l'UMP en passant par le gouvernement, personne n'est clair là dessus). Comme le rappelle l'Inter-LGBT, ce projet "a suscité la plus grande inquiétude chez les associations LGBT, qui s'y sont pour la plupart déclarées opposées.
Pour l'Inter LGBT, un des objectifs de la Marche est clairement de faire comprendre aux pouvoirs publics qu'il vaut mieux une "amélioration du PaCS plutôt que l'Union civile" et que la création d'un statut du beau-parent (ouvert aussi aux hétéros) serait un moindre mal face au refus d'ouvrir l'adoption. Selon l'Inter-LGBT, si le gouvernement s'inspire des conclusions du rapport de la Défenseure des enfants, Dominique Versini, il y a matière à discussion. En fait, cela dépendra de la volonté gouvernementale et du choix du futur secrétaire d'Etat à la Famille après les législatives de juin.
Cette volonté de discuter, d'avancer n'éloigne pas pour autant l'Inter LGBT de son objectif de parvenir à "une égalité totale, dans les plus brefs délais". D'ailleurs le mot d'ordre de la Marche 2007 est clair : "Egalité : ne transigeons pas !"

 

Marche 2007 : «La défaite à la présidentielle n'est pas celle du mouvement LGBT»
La marche des fiertés du 30 juin aura pour mot d'ordre "Egalité : ne transigeons pas". Mais les organisateurs ne souhaitent pas que l'édition 2007 se transforme en manifestation antigouvernementale. L'inter-LGBT se place dans une démarche de "conviction" plus de confrontation avec Nicolas Sarkozy.
"Egalité : ne transigeons pas". Le mot d'ordre de la Marche des Fiertés est clair et franc comme un coup de semonce. Pas question de petits accommodements avec le principe de base qui sous-tend les revendications LGBT depuis des années : l'égalité pleine et entière entre homos et hétéros.
Ce rappel à l'ordre (juste !) est d'autant plus important qu'il intervient à l'ouverture de la nouvelle législature. Comme c'est l'habitude, l'Inter-LGBT entend bien faire de cette Marche 2007 "un puissant levier pour obtenir des avancées en faveur des droits des personnes LGBT." "C'est primordial que cette Marche serve à quelque chose, explique Alain Piriou, porte-parole de l'Inter LGBT. C'est clair que nous n'organisons pas une marche de l'opposition [très probablement socialiste au vu des sondages actuels, ndlr], ni une manifestation antigouvernementale. Il faut tout de même rappeler que la défaite à la présidentielle est celle du PS et des autres partis de gauche et pas celle du mouvement LGBT. Il faut comprendre que nous n'avons pas envie de passer notre temps à pleurer mais à convaincre. C'est une évidence que ce sera plus dur d'obtenir les avancées que nous défendons mais c'est justement l'enjeu de la marche du 30 juin."
Car le contexte de la Marche est très clair : celui de "désaccords avec le nouveau président de la République et son gouvernement." Principale pomme de discorde : le refus d'ouvrir le mariage et l'adoption aux couples de même sexe et son corollaire la création d'une union civile réservée aux couples de même sexe ou non (de la présidence à l'UMP en passant par le gouvernement, personne n'est clair là dessus). Comme le rappelle l'Inter-LGBT, ce projet "a suscité la plus grande inquiétude chez les associations LGBT, qui s'y sont pour la plupart déclarées opposées. Pour l'Inter LGBT, un des objectifs de la Marche est clairement de faire comprendre aux pouvoirs publics qu'il vaut mieux une "amélioration du PaCS plutôt que l'Union civile" et que la création d'un statut du beau-parent (ouvert aussi aux hétéros) serait un moindre mal face au refus d'ouvrir l'adoption. Selon l'Inter-LGBT, si le gouvernement s'inspire des conclusions du rapport de la Défenseure des enfants, Dominique Versini, il y a matière à discussion. En fait, cela dépendra de la volonté gouvernementale et du choix du futur secrétaire d'Etat à la Famille après les législatives de juin. Cette volonté de discuter, d'avancer n'éloigne pas pour autant l'Inter LGBT de son objectif de parvenir à "une égalité totale, dans les plus brefs délais". D'ailleurs le mot d'ordre de la Marche 2007 est clair : "Egalité : ne transigeons pas !".
Jean-François Laforgerie

> Les revendications 2007
Elles tournent autour de quatre grands thèmes.
- Lutter contre les discriminations
Il s'agit notamment que le principe d'égalité dans l'article premier de la Constitution prenne enfin en compte l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou l'état de santé, de la signature du protocole 12 à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme sur l'interdiction générale de la discrimination…
- Combattre l'homophobie, la lesbophobie et la transphobie
L'Inter LGBT demande une action pour "l'abolition universelle et en toutes circonstances de la répression des minorités sexuelles", d'accorder le droit d'asile aux personnes LGBT persécutées du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre…
- Reconnaître la diversité des unions
Réforme du PaCS, suppression des différences entre couples mariés et couples pacsés non justifiées par la définition des deux statuts (exemple : droits liés au décès du partenaire), réforme du code civil pour "ouvrir le mariage aux couples de même sexe."
- Réformer la famille
Assurer la non-discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, faciliter les procédures de partage de l'autorité parentale, ouvrir la possibilité d'adopter à tous les couples non mariés, assurer l'égalité d'accès aux procédures de PMA.

> Le parcours
Le départ est prévu Place du 18 juin 1940 à 13 h 30 comme d'habitude. L'octroi sera, cette année encore, placé Pont de Sully pour collecter des dons auprès des marcheurs. Les fonds ainsi recueillis servent notamment à l'Inter-LGBT (qui ne reçoit aucune subvention). C'est à 16 h que se dérouleront les trois minutes de silence contre le sida sur l'ensemble du cortège parce qu'avec "plus de 1800 nouvelles contaminations en 2005, les gays sont touchés de plein fouet par la recrudescence de l'épidémie de VIH." L'arrivée de la marche est prévue place de la Bastille. Un podium animé par FG DJ radio accueillera les participants. E-llico Mis en ligne le 31/05/07

Marche des fiertés LGBT à Bordeaux : 2 juin, «Etes-vous open ?»
La Marche des fiertés LGBT de Bordeaux partira samedi 2 juin à 15 heures de la place de la Victoire pour arriver vers 17 heures, Hémicycle des Quinconces. Une soirée au profit de la LGP Bordeaux et du Sidaction se tiendra le soir même au BT59 (Bègles) à partir de 21h00.

Cette année, l'association LGP Bordeaux, organisatrice de la Marche , a choisi d'interpeller les citoyens en leur demandant : "Etes-vous Open ?". Une façon originale de mettre en avant les revendications de la LGP Bordeaux comme l'homoparentalité, le mariage homosexuel, la prise en compte de l'orientation sexuelle dans l'éducation,l'accueil en France des homosexuels persécutées dans leur pays ou la lutte contre l'homophobie.
"La nomination de Christine Boutin au gouvernement et le soutien apporté par l'UMP dans la campagne législative à Christian Vanneste, en contradiction avec les engagements pris par Nicolas Sarkozy, ne sont pas des signes de nature à nous rassurer", expliquent les organisateurs de la marche. Alors que cette année, la Marche se déroule pendant la campagne des élections législatives, la LGP Bordeaux espère faire pression su les candidats girondins pour qu'ils se positionnent face à ses revendications.
e-llico Mis en ligne le 30/05/07

Lille : 6 à 7.000 personnes défilent pour la Gay Pride
6 à 7.000 selon les organisateurs ont défilé samedi dans le centre de Lille pour la Lesbian and Gay Pride annuelle.
Le cortège était ouvert par une banderole "Ensemble pour nos droits". Neuf chars ont parcouru les rues avec les manifestants. Un village d'une quinzaine de stands d'associations LGBT était aussi installé sur une place du centre-ville.
Parmi les manifestants, deux portaient une banderole "Vanneste-Sarkozy, maintenant, ça suffit. UMP parti homophobe" en référence aux propos homophobes du député UMP du Nord..
Mis en ligne le 05/06/06 e-llico

Lille reprend des couleurs…
Samedi dernier, le 3 juin, la onzième Lesbian & Gay Pride de Lille a fait descendre plus de 5.000 personnes dans les rues, selon la mairie. Après quelques années plutôt tristes, vingt associations et dix commerçants du Nord-Pas-de-Calais et de Belgique se sont fédérés autour d'une nouvelle équipe plus dynamique, plus féminine et plus engagée. Pour Sandrine Verstavel, présidente de la Pride , «c'est un pari gagné!». À 14 heures, le village associatif sur le parvis de l'Opéra était bondé. Les gays, lesbiennes, bi et trans ont bientôt fait trembler les murs de Lille derrière le slogan «Ensemble pour nos droits» aux sons des rythmes de samba et de house des 10 chars, un record à Lille. Le discours officiel mentionne sa solidarité avec les homosexuels russes, qui n'auront pas eu le même soutien. «Nous, la mairie nous a aidés», assure Sandrine. On a même vu Martine Aubry serrer des mains sur le village associatif. Encore énervée par son entretien de la veille avec Ségolène Royal à Lille, elle a même déclaré qu'elle était pour le mariage des couples homosexuels et qu'elle n'était certainement pas homophobe. Pour autant, aucun élu ne défilait en tête du cortège. La soirée mixte, organisée conjointement par le Tchouka club (un bar gay) et le Miss Marple (un bar lesbien), a surfé sur le succès de la journée dans la salle d'un quartier populaire de Lille. Seul bémol, l'accueil très léger accordé à la semaine culturelle, noyée dans une offre artistique pléthorique Têtu 07 06 06

La marche des fiertés de Brest n'aura pas lieu
La marche des fiertés brestoise du samedi 10 juin est annulée. Parmi les associations qui composent la très informelle coordination gay et lesbienne de l'Ouest (CGLO), pas une n'était en mesure de porter le projet auprès des pouvoirs publics ni même d'organiser un simple rassemblement. Une décision qui ne surprend pas Stéphane Le Goff, le président d'Escapade. Celui-ci avait déjà publiquement douté de la tenue d'un tel événement . L'intervention d'un représentant de l'Interpride France-LGBT, qui avait suggéré un report au 1er juillet, n'a rien changé, tant le tissu associatif brestois semble en proie à des querelles internes. Seule bonne nouvelle: la CGLO devrait prochainement avoir une existence légale. Têtu 10 06 06

Strasbourg : Semaine de la visibilité , avant la Gay Pride
La cinquième "Semaine de la visibilité", destinée à lutter contre "l'homophobie, la biphobie et la transphobie", s'est ouverte samedi à Strasbourg.
Cette semaine encadre la Marche de la visibilité qui a lieu le 17 juin à l'initiative de Festigays.
La "Semaine de la visibilité" proposera des débats et des animations (concerts, tournoi de badminton, randonnée, soirées théâtre et cinéma...).
Différents thèmes liés à la sexualité y seront abordés: "l'homophobie en France et en Europe", "homosexualité et école: la fin du tabou?", "Normes et homophobies: quelle(s) société(s) pour demain?"
La "Marche de la visibilité" avec son mot d'ordre "Homo-, trans-, biphobie, STOP à l'hypocrisie!" clôturera cette semaine de manifestations. Mis en ligne le 12/06/06 e-llico

Bordeaux : 4.000 personnes défilent pour la Gay Pride de Bordeaux
4.000 personnes, selon les organisateurs, ont défilé samedi à Bordeaux dans le cadre de la Marche lesbienne et gay annuelle.
Les participants ont marché dans les rues du centre ville derrière un camion-podium où un grand ballon rose représentant un préservatif donnait les coordonnées de Sida Info Service.
Les quatre mille personnes rassemblées constituent une nette progression par rapport à l'année dernière où 2.500 personnes avaient défilé.
Le mot d'ordre de la fête était "2007, volonté d'agir. Votons pour l'égalité, la diversité et la solidarité", en référence à l'élection présidentielle de l'année prochaine.
"N'oubliez pas d'aller voter pour éviter la catastrophe de 2002", a lancé un responsable d'une association LGBT, lors d'un discours prononcé au terme du défilé.
Mis en ligne le 12/06/06 e-llico

 

 


La Marche des fiertés dans un mois : l'Inter-LGBT demande aux politiques de s'engager
A un mois de la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, l'Inter-LGBT demande aux partis politiques de faire la clarté et de s'engager sur ses principales revendications (mariage, parentalité, trans, droit d'asile, éducation, VIH). Elle demande au gouvernement de mettre à profit les derniers mois de la législature, notamment pour terminer la réforme du pacs, débloquer des dossiers prioritaires (trans, éducation, droit d'asile) et s'exprimer sur la scène internationale pour condamner publiquement les dérives homophobes de nombreux États, dont la Pologne. D 'ici le 24 juin, l'Inter-LGBT entend obtenir les réponses aux questions qu'elle pose.
communiqué de presse Inter-LGBT - 24/5/2006
La Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans aura le lieu le 24 juin 2006, avec pour mot d'ordre « Pour l'égalité en 2007 ! » . A un mois exactement de l'événement, l'Inter-LGBT interpelle le monde politique et institutionnel sur l'ensemble de ses revendications.
L'Inter-LGBT a sollicité des rencontres avec tous les partis représentés au parlement, pour engager des discussions dans la perspective des élections de 2007. Elle attachera une importance particulière aux thèmes suivants :

  • l'ouverture du mariage pour les couples de même sexe ; l'accès à la parentalité pour les personnes LGBT : ouverture de l'adoption pour tous les couples, assouplissement des règles de délégation de l'autorité parentale (reconnaissance des beaux-parents et des projets de coparentalité) et accès à la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes ; l'amélioration de la prise en charge des personnes trans (dépsychiatrisation, prise en charge des soins pris à l'étranger, effort de formation des équipes médicales françaises, assouplissement des procédures de changement d'état civil) ; la condamnation par la France de tout acte de persécution commis contre les personnes LGBT, et la reconnaissance du droit d'asile aux personnes persécutées ou menacées en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre ; l'application d'une politique de lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre dans le monde scolaire ;
  • l'engagement des pouvoirs publics dans la lutte contre le VIH, en renforçant l'effort de prévention et par un soutien aux personnes vivant avec la maladie

Les organisations politiques participant à la Marche des fiertés devront faire la clarté et s'engager sur l'ensemble de ces questions. Une fois encore, l'Inter-LGBT se désole du silence du Président de l'UMP, alors que nombre de responsables de son parti continuent de marteler leur message contre l'égalité des droits. Quant à la gauche, l'Inter-LGBT ne relâche pas sa vigilance : les clarifications apportées par le Parti socialiste ces derniers jours devront se vérifier dans le projet qui sera finalement adopté, et aussi dans le discours de ses principaux responsables.
Par ailleurs, l'Inter-LGBT demande au gouvernement de mettre à profit les quelques mois qui lui restent avant les élections pour achever l'amélioration du pacs, par le vote à l'automne de mesures budgétaires améliorant la fiscalité des successions ouvrant le droit à la réversion pour le/la partenaire survivant-e. Il ne sera par ailleurs jamais trop tard pour enfin mobiliser l'Éducation nationale contre toutes les discriminations, améliorer les conditions d'accueil des demandeurs d'asile et adopter par voie réglementaire des mesures facilitant le parcours des personnes trans. Enfin, au moment où la Pologne , membre de l'Union européenne, se trouve dirigée par une coalition de plus en plus homophobe, qui encourage les violences et les menaces infligés aux militants associatifs LGBT, la voix de la France ne se fait pas entendre.
C'est pourquoi l'Inter-LGBT a demandé à rencontrer le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, le ministre de l'Éducation Nationale, le ministre de la Justice , le ministre des Affaires étrangères et le Premier ministre.
Clarté et engagement : c'est donc la demande qu'adresse l'Inter-LGBT à l'ensemble de ses interlocuteurs, à un mois de la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans.
Alain Piriou, porte-parole

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samedi 13 mai 2006
Lesbian & Gay Pride d'Angers Homo, hétéro : égalité des droits !
-   La marche : Départ à 14h de la place François Mitterrand pour un circuit dans la ville d'Angers par le Bd Ayrault, Rue Boisnet, Rue de la Roë , Place du Ralliement, Rue d'Alsace, Bd Foch, Rue Jules Guitton, Rue du Commerce, Bd Ayrault, et retour place François Mitterand vers 17h.
-   Le village gay : de 12h à 19h sans interruption sur la place François Mitterand, avec un barnum pour les associations et un barnum pour les commerces et la restauration.
-   La soirée officielle : grande nuit lesbienne, gay, bi, trans de 21h 30 à 4h du matin au Chabada 56 bd du Doyenné
de 22h à 23h 45 : le spectacle avec la compagnie de danse contemporaine Gianni Joseph - le trio rock Anatomie Bousculaire
de 23h 30 à 4h : ambiance disco avec DJ " LP " dans la grande salle - ambiance electro/house avec DJ "The Electroman " dans le Club
After à la Cordonnerie rue Boisnet, à partir de 5h du matin.

Paris: L'Inter-LGBT en ordre de Marche


À quelques jours de la Marche des fiertés, samedi 24 juin prochain, la fédération organisatrice de l'événement, l'Inter-LGBT, boucle les préparatifs et s'affiche résolument optimiste. « On attend 700.000 participants comme l'an dernier. On espère même battre des records, car les défilés en province ont très bien marché cette année », a déclaré son président Christophe Lefèvre, aujourd'hui, mercredi 14 juin, lors d'une conférence de presse. À ce jour, 80 structures (associations, entreprises, groupes politiques de tous bords) se sont inscrites au cortège. Une Marche qui se veut « à la fois festive et revendicative », avec un rendez-vous du public dès 13 heures à Montparnasse et trois minutes de silence contre le sida à 16 heures. Le président de l'Inter-LGBT a regretté que les grandes marques soient « très frileuses à devenir partenaires, effrayées sans aucun doute par le mot d'ordre politique ». Le slogan retenu cette année est « Pour l'égalité en 2007! » en référence aux échéances électorales de l'an prochain. Sur ce point, Alain Piriou, porte-parole du collectif, a égrené les revendications associatives: « Pour l'égalité en matière de couple, de parentalité, pour la reconnaissance des transsexuels et transgenres, le rôle de l'éducation, la lutte contre le sida et les réponses aux discriminations à l'étranger. » Il a également annoncé que son entrevue avec Nicolas Sarkozy aurait lieu le 20 ou le 21 juin prochain. Têtu 14 06 06
13 mai Angers : à 14h00 place François Mitterrand : organisée par Quazar, la Marche débutera avec pour mot d'ordre «Homo, hétéro : égalité des droits !». Une minute de silence sera observée place du Ralliement. Le Village Gay de la place François Mitterrand sera ouvert de 12h00 à 19h00. Et une soirée disco et électro vous attendra au Chabada de 23h00 à 4h00. 1000 manifestants étaient présents.
20 mai Tours : à 14h00, place des Halles. Le mot d'ordre : « Pour que la diversité ne soit plus une différence, Pour l'égalité des droits, marchez !» 1000 manifestants étaient présents.
27 mai Nantes : à 14h30, place Royale. Le mot d'ordre : « 2007, exigeons l'égalité !! ». Puis à partir de 23h00, la soirée Olympride, place Jean Macé vous accueillera. Entrée 12 euros.
3 juin Lille : à 14h30 place du Théâtre. Contact CGL : 06 71 39 73 50. Animations : le village des associations vous accueille de 12h00 à 22h00 place du Théâtre avec des associations LGBT et jongleurs. De 22h30 à 6h00, soirée officielle à la salle des fêtes de Fives. Entrée : 8 euros + conso. Ne manquez pas la semaine culturelle organisée à partir du 28 mai.
Metz : à 15h00 : départ de l'île du Saulcy, retour prévu vers 17h30. Le mot d'ordre :   « Mariage, parentalité, l'égalité c'est pour quand ? 2007 ? » Dès 18h00, spectacle à l'île du Saulcy puis apéro à 19h00 offert à l'Appart, 2 rue Haute Pierre. Soirée officielle à 22h00 à l'Endroit, 20 rue aux Ours. Contact Couleurs Gaies : 03 87 17 46 85. Ne manquez pas le Forum, mardi 30 mai à la Fnac de Nancy.
Montpellier : à 15h00 au Jardin du Pérou : prise de parole et minute de silence en souvenir des victimes du sida. Retour place de la Comédie. Le mot d'ordre : « En 2007, l 'égalité, ni +, ni - ! » Le Collectif contre l'homophobie organise un grand Pik Nik au Jardin du Pérou dès 13h00. La soirée de clôture Rainbow Night VIII vous attend dès 23h00 à la Villa Rouge. Contact : Lesbian & gay pride de Monptellier . Ne manquez pas la semaine culturelle.
Rouen : à 14h30 place Saint-Sever et arrivée vers 17h00 place de la Halle aux Toiles. Le mot d'ordre : «  Égalité ! ». La soirée officielle dès la fin de la marche à la Halle aux Toiles. Contact : Collectif  Comme ça ! : 06 89 75 30 08. Ne manquez pas la semaine culturelle.
10 juin Bordeaux : à 13h30 Cours Pasteur rassemblement pour un départ à 14h00. Le mot d'ordre : «  2007, volonté d'agir ? Votons pour l'égalité, la solidarité, la diversité. ». Soirée officielle dans différents bars pour apéro : Le Plaisir dit Vin, Le Trou Duck, Le BHV, Le Code Bar. Clubbing : La Dame de Shanghaï et Le Palais. Contact : Lesbian & Gay Pride Bordeaux : 06 14 56 45 01.
17 juin Biarritz : à 16h00 la Marche partira de l'Esplanade du Phare. Un forum dès 11h00 vous attend au même endroit, suivi d'un pique-nique. Le mot d'ordre: «  Égalité ! ». La soirée officielle se tiendra au Matahari dès 23h00. Réservation : 06 24 79 04 46. Contact : Lesbian & Gay Pride Biarritz : 06 74 00 81 29.
Lyon : à 14h00 place Jules Ferry (Lyon VIè). Arrivée prévue vers 17h00 Quai Saint-Antoine. Le mot d'ordre : «  Homoparentalité, mariage : égalité maintenant ! ». Contact : Lesbian & Gay Pride Lyon : 06 29 94 95 63. Ne manquez pas la semaine culturelle.
Strasbourg : à 14h00 place de l'Université pour un parcours dans le centre de Strasbourg. Retour vers 17h00, place d l'Université. Le mot d'ordre : «  Homo-trans-biphobie, STOP à l'hypocrisie ! ». Soirée officielle : à partir de 22h00 avec la Nuit des Festigays 2006 à la Laiterie : 5 rue Hohwald. Contact : Festigays c/o AIDES : 47 rue de la Course. Ne manquez pas la semaine culturelle et le premier Festi'Clit.
Toulouse : à 14h30 allée François Verdier. Arrivée au village des associations place de la Daurade.  Le mot d'ordre : «  Pour l'égalité des droits : en 2006, Marchons ! En 2007, Votons ! ». Contact : Arc-en-Ciel : 06 83 64 62 96. Ne manquez pas la semaine culturelle.
24 juin Paris : à 13h30 à Montparnasse pour partir en direction de Bastille. Le mot d'ordre de cette Marche des Fiertés LGBT 2006 sera : «  Pour l'égalité en 2007 ! ». Le char du Crips-Île-de France exposera les cinq continents avec des photos de citoyens du monde pour rappeler que nous sommes tous concernés par le sida. Pour témoigner de votre solidarité, envoyez votre photo en cliquant ici. Ne manquez pas les conférences avec le CGL de Paris. Contact : 01 72 70 39 22.
1er Juillet Marseille : Le mot d'ordre : «  Paix et respect, Fières et solidaires ! ». Contact : 04 91 50 50 12.
Leur site : www.interpride-france.org

Gay Pride en régions : défilés fournis à Lyon et Strasbourg
5000 personnes à Lyon, 3000 à Strasbourg : les Gay Pride ont fait le plein ce week-end
Plusieurs milliers de personnes — 5 à 6000 selon les organisateurs, 2400 selon la police-- ont défilé samedi après-midi dans le centre-ville de Lyon, à l'occasion de la 11e marche lyonnaise des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans. Le mot d'ordre de ce défilé ensoleillé était "Homoparentalité, mariage: égalité maintenant!" Les organisateurs avaient souhaité que cette marche soit l'occasion "d'interpeller vigoureusement le gouvernement (...) et de demander également à l'ensemble des partis politiques (...) de se positionner avec clarté sur les priorités des associations lesbiennes, gaies, bi et trans : ouvrir le mariage aux couples de même sexe et reconnaître enfin les familles homoparentales". Le ministre (UMP) des Transports Dominique Perben, candidat à la mairie de Lyon en 2008, s'était entretenu en fin de matinée avec des militants de GayLib, mouvement associé à l'UMP : " GayLib (lui) a fait part de son projet pour un contrat d'union civile, pouvant prendre la forme d'un contrat de conjugalité qui soit non discriminatoire", a expliqué dans un communiqué le délégué régional de GayLib, Frédéric Grangier.
A Strasbourg, 3000 personnes (1200 selon la police), , ont défilé samedi. Les participants, parmi lesquels de nombreux clubs et collectifs d'Alsace et de Lorraine mais aussi d'Allemagne, ont marché sous des banderoles proclamant : " On s'aime, on s'marie", "Nous ne sommes pas des sous-citoyens" ou "L'Etat est transphobe ". Présent au défilé, Jean-Luc Romero, président des Elus locaux contre le sida, a regretté la fermeture du pôle d'écoute régional Sida Info Service Est situé à Strasbourg, ainsi que celui de Grenoble. "Dans cette région qui est assez touchée par le sida, c'est un mauvais signal. Cette restructuration est inquiétante pour le travail qui était fait sur le terrain, car c'est un acteur qui s'en va", a déclaré M. Romero à l'AFP. E-llico 19 06 06

Pride 2006, objectif 2007

Pour cette dernière Marche des Fiertés avant l'élection présidentielle de 2007, l'accent est mis une nouvelle fois sur la demande d'égalité des droits pour les gays et les lesbiennes. Même si on est encore loin du rendez-vous électoral, les partis ont bien conscience de l'enjeu et multiplient les appels du pied…

Le slogan de la Marche définit bien les enjeux : "Pour l'égalité en 2007" dit assez que cette Gay Pride est un tour de chauffe avant le grand rendez-vous électoral de 2007, le moyen de rappeler aux partis et aux candidats potentiels à la présidentielle les revendications des LGBT concernant le mariage, l'adoption et la lutte contre l'homophobie. Les politiques ne s'y sont pas trompés et fourbissent leurs annonces : le PS s'apprête (enfin) à dégainer sa proposition de loi ouvrant le mariage aux homos, et Sarkozy devrait sortir du silence pour se prononcer en faveur d'un partenariat civil qui hérisse une bonne part de la droite. Le concours du mieux-disant est lancé, et la Marche confirme ainsi son statut de formidable moyen de pression pour faire avancer nos droits. Rendez-vous donc nombreux à Montparnasse !

UNE MARCHE PRÉSIDENTIELLE

"Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe" : tel est le texte de la proposition de loi que le Parti Socialiste s'apprête à déposer sur le bureau de l'Assemblée Nationale, à quelques jours de la Marche des Fiertés 2006. Difficile de faire plus clair : à la fois dans les termes (d'autant que le texte comprend aussi l'ouverture de l'adoption aux couples de même sexe) qui surfent sur la notion d'égalité qui est aussi le slogan de la Marche cette année, mais aussi dans le timing.

En faisant cette annonce à ce moment-là, le parti de François Hollande confirme à quel point la Marche est un rendez-vous important pour imposer les questions gay dans le débat politique, juin étant devenu le mois des annonces politiques concernant nos revendications : c'est une des grandes réussites du mouvement LGBT de ces dernières années. Et le PS n'est pas le seul à avoir saisi l'enjeu d'être raccord avec le slogan de la Marche. Tous les partis ont bien compris l'importance de ce rendez-vous rituel et ajustent leur calendrier en conséquence. Début juin, les rendez-vous entre responsables politiques et associations LGBT, l'Inter-LGBT en tête, ont donc démarré. PS, bien sûr, mais aussi UDF, Les Verts, PC et même UMP…

Et cette année, il s'agit de ne pas rater le coche et de prendre date pour la campagne présidentielle à venir. On le voit à la multiplication des prises de position, à une certaine fébrilité des élus qui multiplient gestes, annonces, symboles. Si le geste le plus fort sera sans nul doute la sortie de la proposition de loi socialiste, il devrait être suivi par des annonces de Ségolène Royal et du président de l'UMP, Nicolas Sarkozy. C'est du moins ce que croit savoir et espère l'Inter-LGBT.

"Cette année, notre slogan est "Pour l'égalité en 2007", indique Alain Piriou, porte-parole de l'Inter-LGBT. Il montre quel est le véritable enjeu de la campagne présidentielle de 2007, qui ne doit en aucune façon être le PaCS. Pour nous — même si des améliorations sont encore souhaitables — cette page-là est tournée. Nous avons un mois pour amener la campagne électorale de 2007, déjà bien lancée, sur notre terrain et nos revendications et l'y maintenir. "

L'objectif 2007 est donc l'égalité. En langage LGBT, c'est, au minimum, l'ouverture du mariage aux couples homos tout comme l'adoption et une prise en compte de l'homoparentalité. Ces derniers mois, c'est l'UMP qui a été à la manœuvre avec des avancées importantes sur la lutte contre l'homophobie et des améliorations parcellaires du PaCS. La gauche — le PS plus particulièrement — s'est contentée de réagir aux décisions de la droite et n'a jamais pris la main sur ces dossiers où elle était traditionnellement moteur. Elle le fait aujourd'hui seulement.

Du côté de la majorité, les choses sont plus compliquées. L'UDF et encore plus l'UMP comptent beaucoup d'élus s'opposant aux revendications LGBT, notamment les 287 députés et sénateurs (soit la moitié des effectifs parlementaires de droite) réunis dans l'Entente parlementaire, dont Christian Vanneste et Christine Boutin. Reste que cette question pourrait être une occasion pour Nicolas Sarkozy de décliner son fameux principe de rupture… sans être sûr d'être suivi par ses troupes. Une des pistes en discussion pourrait être l'instauration d'un partenariat civil à la britannique (réservé aux couples de même sexe donc) ouvrant des droits très proches du mariage mais ayant surtout l'avantage de ne pas toucher au mariage, fer de lance de la politique familiale de l'actuelle majorité. Cette piste ne ravit pas une partie de la communauté LGBT, mais le pragmatisme prévaut. "Nous n'y sommes pas favorables, note Alain Piriou. L'idée est très vendable à l'opinion publique surtout si la parentalité n'y est pas prise en compte. Nous défendrons d'autres propositions mais s'il n'y a pas d'alternance en 2007, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre cinq ans. En fait, sur la question de l'égalité, il faudra choisir en 2007, projet contre projet."

Marche des Fiertés de samedi : les politiques dans les starting blocks
La marche des Fiertés 2006 promet d'être un grand cru, et l'affluence attendue (plus d'un demi million de personnes) motive les leaders politiques.
A l'évidence, les partis, à l'exception notable de l'UMP, ont compris l'enjeu de cette dernière marche avant l'échéance présidentielle. C'est le PS qui devrait être le mieux représenté puisque le premier secrétaire François Hollande sera présent ainsi que deux prétendants à la candidature présidentielle, Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn. Plusieurs députés parisiens PS (Patrick Bloche, Annick Lepetit, Danielle Hoffman-Rispal) seront là eux aussi, tout comme des représentants de la municipalité, Bertrand Delanoë en tête. Du côté des Verts, le député Yves Cochet, candidat à l'investiture pour la présidentielle, a confirmé sa présence tout comme Yann Wehrling, secrétaire national du parti. Des représentants du PC et du PRG viendront mais aucun nom n'est avancé pour le moment. Du côté de l'UDF, aucun nom ne circule. Marielle de Sarnez, la candidate UDF à la mairie de Paris, ne sera pas là. "Nous regrettons beaucoup son absence, souligne Alain Piriou de l'Inter-LGBT. Et ce d'autant que notre rencontre avec l'UDF a permis quelques progrès". Il ne devrait pas y avoir de représentants officiels de l'UMP dont le président, Nicolas Sarkozy, a annulé sans explication son rendez-vous prévu aujourd'hui avec l'Inter-LGBT. Il n'a pas davantage reçu Gay Lib'. Le mouvement associé à l'UMP participera lui à la Marche comme d'habitude. Jean-Luc Romero sera présent au titre d'Aujourd'hui Autrement. Outre les politiques, de nouvelles têtes, et pas des moindres, seront présentes pour la première fois à la Marche des Fiertés. C'est le cas de Bruno Julliard, président de l'UNEF, un des principaux leaders de la contestation anti-CPE, et de Carl Stockel, un des leaders de l'Union Nationale Lycéenne. Le président de la Ligue des Droits de l'Homme, Jean-Pierre Dubois, et Pierre Henry, président de France Terre d'Asile, participeront aussi à la Marche tout comme la chanteuse Marianne James, déjà présente en 2005. Mis en ligne le 22/06/06

 

 

 

Marchons, dansons, pour l'Égalité en 2007 !
Rassemblement à 13h00 place du 18 juin 1940, boulevard de Montparnasse, boulevard des Invalides
Départ à 13h30 A 16h00, trois minutes de silence communiqué Inter-LGBT - 23/6/2006

Le 24 juin 2006 aura lieu la 5e édition de la Marche des fiertés lesbiennes, gais, bi et trans. Plus de 80 associations, syndicats, partis politiques et établissements commerciaux, une cinquantaine de chars, des centaines de bénévoles et plus d'un demi-million de personnes sont attendues. Les associations membres de l'Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT) ont choisi un mot d'ordre sans ambiguïté : "Pour l'Égalité en 2007 !" La Marche sera donc le premier acte d'une campagne électorale qui devra placer au coeur du débat public la lutte contre toutes les discriminations.
L'Inter-LGBT, en rencontrant la quasi-totalité des partis de gouvernement, a souhaité engagé une confrontation ferme et constructive avec le monde politique. Des convergences sont apparues, des désaccords aussi, mais les discussions avec la plupart d'entre eux, PS, PCF, PRG, Verts et UDF, ont été de qualité. Le refus du dialogue par le principal parti de la majorité, l'UMP, noircit cependant ce tableau, au moment où les opposants à l'égalité des droits n'ont jamais été autant mobilisés. L'Inter-LGBT sait que, quelles que soient les promesses des uns et des autres, des avancées ne seront obtenues qu'aux prix de fortes mobilisations : indépendance, pragmatisme et radicalité sont les clés des succès à venir.
La Marche des fiertés sera aussi un temps fort de solidarité. Beaucoup exprimeront leurs préoccupations quant à la situation des personnes LGBT dans le monde, qui subissent discriminations et persécutions. Cette solidarité s'exprimera aussi à l'égard des personnes vivant avec le VIH. A 16h00, trois minutes de silence seront observées pour inciter chacun-e à réfléchir à son comportement, tant vis-à-vis de l'autre que dans sa propre sexualité : face à l'augmentation de la prise de risques dans les rapports sexuels, la prévention est une affaire de responsabilité aussi bien individuelle que collective.
Enfin, la Marche sera une fois encore symbole de fête. Colorée, bruyante, exubérante, brassant toutes les origines, les milieux sociaux, les âges, les cultures, la Marche sera l'incarnation vivante et joyeuse d'un triptyque républicain à dépoussiérer. Liberté, égalité, fraternité, bien sûr, mais en musique s'il vous plaît ! FGL 23 06 06

GayLib, les Jeunes Populaires et les Jeunes Actifs à la Gay Pride le 24 juin
communiqué GayLib - 22/juin/2006
GayLib, les Jeunes Populaires et les Jeunes Actifs (Mouvement associé à l'UMP pour les 30 - 45 ans) participeront à la Marche des fiertés parisienne et auront leur char.
Nicolas SARKOZY et l'UMP ont fortement appuyé et encouragé cette participation. Ils soulignent ainsi l'importance du débat, pour notre famille politique, de l'accès au mariage civil des couples de même sexe, notamment au travers d'une véritable Union Civile, ainsi que de leur parentalité.
Nous invitons chacun à venir auprès de notre char (position n°59 - Avant le départ : devant les numéros 43 et 45 du Bd du Montparnasse) afin de nous encourager dans notre action ou tout simplement de discuter avec nous. Inutile de nous chercher dans le carré de tête, nous serons tous à proximité de notre char. FGL 24 06 06

Le Collectif Homoboulot à la Marche des Fiertés LGBT
Après Tours, Nantes, Rouen, Montpellier, Bordeaux, et Toulouse où nos associations ont défilé, le Collectif Homoboulot déroule son cortège à PARIS samedi 24 juin 2006.
Le cortège du Collectif regroupe cette année pas moins de 6 grands chars Rendez nous visite Boulevard du Montparnasse à partir du n° 41 dès 9h00
L'engagement du Collectif s'inscrit exactement dans thème de la Marche des Fiertés 2006.

POUR L'EGALITE EN 2007
Le Collectif Homoboulot lutte contre l'Homophobie au travail. Le milieu professionnel est un peu le dernier rempart d'un parcours de « sortie du placard », après la famille et les amis.

C'est aussi un milieu qui peut être pédagogique pour illustrer que nous sommes tous égaux, que nous sommes « comme les autres » et que nous méritons, du coup, l'égalité devant la loi.
L'homophobie est une peur de quelque chose qu'on ne connaît pas. Il est urgent que les tabous tombent. Aujourd'hui, malgré les lois, malgré le PACS, malgré PINK TV, en 2006 en France on peu être homophobe « en toute bonne foie », sans avoir conscience d'enfreindre la loi. L'homophobie au travail commence à l'autocensure de la très grande majorité des homosexuels dans leur entreprise. Nous avons souvent peur des réactions de nos collègues, de nos chefs, de nos clients et le mensonge par omission est souvent une solution. Le Collectif Homoboulot s'impose comme un élément moteur et dynamique de la lutte contre l'Homophobie au travail, pour que la société évolue. Les décideurs politiques ne peuvent continuer à ignorer les discriminations homophobes et doivent dire haut et fort qu'ils luttent contre l'Homophobie.
Chacun doit prendre ces responsabilités
POUR L'EGALITE EN 2007
Hétéros, Homos, Tous égaux au boulot !
Marchons ensemble !!
Le Collectif Homoboulot fédère 8 associations Lesbienne Gay Bi et Trans. appartenant à de grandes entreprises et administrations : 3HVP à l'Hôtel de Ville de Paris, COMIN-G au Ministère de l'Economie,des Finances et de l'Industrie, EnerGay pour les groupe EDF - Gaz de France, FLAG ! au Ministère de l'intérieur GARE ! pour le groupe SNCF, Homobus pour la RATP et ses filiales, RainbHôpital à l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris, et les Telles & Tels pour le groupe France Télécom.
Le Collectif Homoboulot a été créé pour aider les nouvelles associations à se créer, unir nos forces, mutualiser nos moyens, échanger et témoigner sur nos combats et victoires. Le Collectif Homoboulot s'ouvre au monde du travail tout entier en accueillant les expériences, les questions et la motivation des travailleurs LGBT de tous les secteurs professionnels.

Les Panthères Roses à la marche
Tract d'appel Marche des Fiertés 2006
EGALITE DES DROITS, ET DES VRAIS DROITS DIEU EST UNE LESBIENNE NOIRE QUI N'EXISTE PAS : ON VEUT TOUS LES DROITS
Trente ans que l'on réclame des droits les uns après les autres, âprement négociés, souvent pas obtenus, jusqu'à ce beau jour en 2004 où des trans, des pédés et des gouines ont réclamé en bloc l'égalité des droits. On nous dit que l'on naît « libres et égaux en droit » mais en attendant, nous sommes maintenuEs dans un état de sous-citoyenneté. Pendant ce temps là, on nous insulte, on nous agresse, et tout ça dans le cadre soi-disant universel de la République. Un mariage entre pédés : on nous crie « Les gouinasses dans les camps ». Un député qui déclare que l'homosexualité est « inférieure » à l'hétérosexualité, sans que son parti (l'UMP) ne s'en offusque outre mesure. A l'école, l'insulte favorite reste « sale pédé ». Et pourquoi pas ? C'est vrai quoi, les trans, les gouines et les pédés ne sont pas des citoyenNEs comme les autres puisqu'ils et elles n'ont pas les même droits ! L'égalité des droits est non négociable. Elle est le principe de base sans lequel l'inégalité se maintient juridiquement, socialement, fiscalement, médicalement, territorialement, etc. Et avec elle, toutes les discriminations.

Parce que nous ne sommes pas hétérosexuelLEs et/ou parce que nous avons refusé de nous conformer au numéro imposé sur notre carte vitale, nous devons essuyer quotidiennement insultes, agressions, humiliations, vexations et précarité, cautionnées et entretenues par les institutions et les gouvernants. Nos sexualités qualifiées de déviantes et nos mauvais genres semblent pouvoir justifier des sanctions d'ordre social et juridique : concrètement, les trans n'ont pas le droit de changer d'état civil sans avoir subi d'opération de « réassignation chirurgicale » (opération du sexe qui correspond à une stérilisation), Camille et Monica se sont vues refuser le droit à de se marier alors que leur état civil le permet, la nationalité française est réservée aux seuls conjoints mariés hétérosexuels... sans parler des avantages fiscaux réservés au mariage.

Mais en attendant, tout le monde est contre les discriminations : paroles, paroles, paroles !

Et dans le même temps, la politique gouvernementale de ces vingt dernières années ne cesse d'affaiblir nos acquis sociaux et les solidarités collectives : démantèlement des services publics, précarisation du travail salarié, impossible accès au logement, etc.

En effet, pendant qu'on nous promet (si l'on excepte la droite qui s'y oppose toujours farouchement) le mariage et l'adoption (on attend de voir si ces promesses se concrétiseront un jour), on précarise notre droit à l'accès au travail ou au logement. Comment adopter s'il faut un F4 et un double salaire de cadre ? On nous impose des politiques ultralibérales, racistes et moralo- sécuritaires qui substituent une politique familialiste (solidarité privée) aux solidarités collectives. La famille et ses institutions (mariage, parentalité) sont présentés comme les seuls remparts possibles contre la précarité, affaiblissant par là même l'autonomie des individuEs. Quand tu es un trans précaire, tu restes chez ta mère. Si t'as pas assez de retraite, tes enfants t'aideront...

On veut l'égalité des droits : droit au mariage, à la parentalité, pour mettre fin aux discriminations juridiques, structurelles, institutionnelles, mais aussi symboliques... pour abolir les privilèges de l'hétérosexualité. On veut l'égalité des droits entre touTEs les résidentEs : droit à des papiers, droit de vote. On veut des droits sociaux garantis par la collectivité (en redistribuant les richesses et non pas en privatisant les droits) : droit au séjour, droit à la santé, droit au logement, droit à un travail et un salaire décent, droit à la retraite...

On veut tout maintenant : l'égalité des droits et des vrais droits :

-   le droit de décider de son genre, son corps, son sexe, sa sexualité, sans entrave
-   la dépsychiatrisation des trans, le droit à l'auto-diagnostic
-   le changement d'état civil avec ou sans opération
-   la suppression de toute mention relative au sexe sur les papiers d'identité et documents administratifs
-   l'accès aux soins pour toutEs, avec ou sans papiers, avec ou sans “ moralité ”, et l'accès à une prise en charge médicale choisie, rapide et efficace
-   des politiques publiques de prévention des IST et du sida qui prennent en compte les spécificités des populations ciblées
-   la modification de l'article premier de la Constitution , assurant l'égalité des citoyenNEs sans distinction d'origine, de race ou de religion, pour y ajouter la notion d'égalité sans distinction de sexe, d'orientation sexuelle, d'identité de genre
-   la condamnation des discriminations basées sur l'identité de genre de la victime
-   la pénalisation des propos discriminatoires (injures, diffamation, incitation à la haine) transphobes, au même titre que le sont les propos racistes ou antisémites
-   la mise en place d'une politique efficace de prévention de l'homophobie, de la lesbophobie, de la transphobie et du sexisme, notamment en milieu scolaire et dans les organismes accueillant du public (OFPRA, institution pénitentiaire, CNAM, Police Nationale...)
-   le droit au mariage civil pour les couples de même sexe ; l'extension aux couples homosexuels de l'ensemble des avantages (sociaux, fiscaux, séjour...) dont bénéficient les couples hétérosexuels
-   l'égalité des droits entre les différents statuts civils et fiscaux : PACS, mariage, concubinage et célibat... vers des droits sociaux individualisés.
-   l'accès à la procréation médicalement assistée et à l'adoption quelles que soient l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou le statut marital du/de la ou des demandeurEs. FGL 23 06 06

L'association de natation Le Cercle du Marais participe à la Marche des Fiertés 2006
communiqué de presse du 22 juin 2006
L'association de natation Le Cercle du Marais participe à la Marche des Fiertés 2006 !
Comme l'an dernier, le club de nageuses et nageurs le plus ouvert de la région parisienne défilera sur un thème aquatique. Après le ballet des piscines portatives en 2005, place cette année, dans les rues de Paris, à "Alerte à Saint Merri" !
Le 24 juin prochain, les adhérentes et adhérents du Cercle du Marais donnent rendez-vous à toutes les participantes et tous les participants pour découvrir "Alerte à Saint Merri"...
Venez découvrir la version inédite de la célèbre série télévisée présentée par Le Cercle du Marais !
Pour nous retrouver, rien de plus facile : cherchez notre camion bleu (derrière le char de la FSGL ), nos Pamela, notre escouade de sauveteurs de choc et de charme... et venez faire la fête avec nous !
Le Cercle du Marais soutient le mot d'ordre de la Marche des Fiertés, "Pour l'égalité en 2007 !"

Retrouvez-nous sur www.cercledumarais.org et pour tous renseignements : infos@cercledumarais.org
A propos du Cercle du Marais
L'association de natation Le Cercle du Marais a été créé en 1997 et rassemble pour la saison 2005/2006 plus de 200 adhérents. Club de quartier, basé dans le 4e arrondissement, Le Cercle du Marais s'adresse aux nageurs et nageuses de tous niveaux, aux personnes de tous âges qui souhaitent garder la forme par la pratique de la gym aquatique, aux personnes séropositives qui souhaitent se réconcilier avec leur corps et retrouver confianceen elles. Le Cercle du Marais est membre du CICA (Comité d'initiative et de consultation d'arrondissement) des 3e et 4e arrondissements de Paris, de la FFN (Fédération française de Natation) et de la FSGL (Fédération sportive Gaie et Lesbienne).

Sida : j'irai danser quand même
Dossier de presse d'Act Up Paris à l'occasion de la Marche des Fiertés LGBT 2006.
Ce samedi, Act Up-Paris défilera à la Marche des Fiertés Lesbienne, Gay, Bi et Trans' avec un "rainbow flag endeuillé" de 45 mètres de long et 7 mètres de large. Il s'agit d'une déclinaison bicolore du drapeau arc-en-ciel gay, qui reprend les deux couleurs traditionnelles d'Act Up-Paris. Un drapeau sur lequel le noir serait venu inonder toutes les autres couleurs à l'exception du rose. Le noir, pour symboliser les ravages de l'épidémie de sida dans la communauté gay depuis son apparition il y 25 ans. Le rose, couleur de la communauté gay, pour symboliser néanmoins l'espérance, la fierté, le combat, la fête. Ce qu'illustre le slogan que nous avons choisi pour cette manifestation : « sida : j'irai danser quand même ».
Une fois de plus, nous rappellerons que le sida a décimé la communauté LGBT, qu'il la touche plus que jamais et qu'il tue encore aujourd'hui. Mais, cette année, nous alerterons particulièrement sur la précarisation des personnes séropositives et sur le manque de solidarité de notre communauté vis-à-vis des plus précaires.

Depuis l'arrivée des trithérapies, il y a plus de 10 ans, le constat se renouvelle régulièrement : l'épidémie continue chez les gay et les comportements de prévention s'y font moins systématiques. 28 % des cas de VIH diagnostiqués depuis 2003 sont liés à une contamination par voie homosexuelle, ce qui représente 2049 personnes ; 45 % d'entre elles ont été contaminées dans les 6 mois précédant le dépistage. D'un autre côté, dans la plus parfaite indifférence, le sida continue ses ravages chez les trans', d'autant plus facilement qu'il s'agit de personnes ignorées des études scientifiques et des recensements officiels. On ne sait rien de la séroprévalence au sein des trans' en France. Au Portugal, 35 à 45 % des femmes trans' seraient séropositives.

Depuis plusieurs années, on observe une dégradation catastrophique des comportements préventifs chez les gays, que viennent confirmer tant les derniers résultats du Baromètre gay que l'analyse des données issues de la déclaration obligatoire de séropositivité. Si la prévention est affaire de volonté politique, elle dépend aussi de la mobilisation communautaire - qui n'a pas été sans défaut sur ces questions depuis la fin des années 90. C'est sur ces thèmes que nous manifestons habituellement lors de la Marche.

Mais cette année, nous avons choisi d'interpeller la communauté sur un autre sujet. Et pour cause. La recrudescence des pratiques à risque est directement liée à un contexte de banalisation de la maladie et de démobilisation des homosexuels face au sida, qui sont les deux faces d'un même déni. En tant qu'association de malades, nous sommes de plus en plus frappéEs par l'indifférence croissante de la communauté vis-à-vis de la situation d'une grande part des personnes séropositives, qui sont pourtant précaires, moins bien soignées, mal logées, objets de nombreuses discriminations, y compris au sein de la communauté elle-même.

Act Up-Paris est convaincue que les questions des droits des personnes séropositives doivent être posée au sein de la Marche. La communauté LGBT doit les entendre, et trouver des réponses. Sinon, elle ne mérite pas le nom de communauté.

Bien sûr, parler de revenus précaires, d'assurance maladie menacée, de logement introuvable ou de discriminations peut gâcher la fête. Ce ne sont pas ses sujets faciles. Mais c'est de nos vies dont il est question. Et nous irons danser quand même.

1 Revenus et précarité :

L'année dernière, la publication des résultats 2005 de l'enquête ANRS-VESPA (« VIH : enquête sur les personnes atteintes ») a permis de documenter les conditions de vie des personnes séropositives suivies dans les établissements hospitaliers français. Cette enquête confirme dramatiquement le fait que la séropositivité est directement associée à une forte précarisation sociale et affective des personnes.

La moitié des personnes séropositives sont inactives

Une partie importante des personnes atteintes sortent de l'emploi. Parmi les moins de 60 ans, 40% des hommes et 55% des femmes séropositifVEs sont inactifVEs. Plus du quart des personnes vivant avec le VIH sont reconnues en invalidité. Cette proportion passe à 46% chez les personnes diagnostiquées avant 1987. La durée de la maladie est donc directement liée à une dégradation des conditions de vie des personnes et à une forte précarité.

Chez les homosexuels masculins séropositifs, malgré un niveau d'étude élevé (43% ont fait des études postérieures au baccalauréat), le taux d'activité baisse de 15 points après le diagnostic et 1 personne sur 5 est en invalidité.

La reconnaissance d'une invalidité ouvre le droit à des prestations qui se répartissent entre la pension d'invalidité de la sécurité sociale (31% des personnes en invalidité) et l'Allocation Adulte Handicapé (69%). Seulement 17% des personnes séropositives en invalidité sont en mesure de maintenir une activité professionnelle. La plupart des séropositifs ne disposent donc que du montant des prestations sociales pour vivre.

Or, dans le meilleur des cas, une pension d'invalidité s'élève à 50% du salaire moyen des dix meilleures années de cotisation, ce qui représente une très nette diminution des ressources des personnes frappées par la maladie. Le plus souvent, les personnes séropositives n'ont pour seul revenu que le montant de l'Allocation Adulte Handicapé (AHH) ; c'est-à-dire 610,23 euros qui sont censés suffire pour se loger, se soigner et éventuellement s'alimenter.

Le nombre élevé de personnes séropositives soumises au régime de l'Allocation Adulte Handicapé s'explique largement par le fait que l'infection à VIH/sida concerne souvent une population jeune, qui ne dispose pas des annuités de cotisations nécessaires pour pouvoir bénéficier d'une pension d'invalidité à un niveau supérieur au montant de l'AAH.

Aujourd'hui, dans un contexte de forte banalisation de la maladie, l'accès même à ce minimum social est contesté aux personnes séropositives. En effet, les critères d'attribution d'une reconnaissance de handicap ne correspondent absolument pas à la situation vécue par les malades atteints de pathologies lourdes. Dès lors que l'état de santé d'un malade s'améliore, cette prestation est remise en cause. On cherche à pousser les séropositifVEs au retour à l'emploi. Pourtant, comment envisager, après dix voire vingt ans d'inactivité due à la maladie, le retour à l'emploi alors que les discriminations restent fortes et que les dispositifs actuels sont totalement inadaptés pour permettre à ceux qui le peuvent et le souhaitent une réinsertion professionnelle ?

La loi sur le handicap de 2005 était censée favoriser l'emploi des personnes handicapées. Or, les dispositifs mis en œuvre sont totalement inadaptés à la situation des personnes atteintes de pathologies lourdes ou évolutives. Lorsqu'un malade travaille, il perd la reconnaissance de son handicap. Si par malheur il n'est pas capable de continuer à travailler, si son état de santé se dégrade ou s'il perd son emploi, il a aujourd'hui toutes les chances de ce retrouver au RMI. Dès lors, les malades qui cherchent à retravailler malgré toutes les embûches se trouvent encore plus fragiliséEs aujourd'hui. Au lieu d'améliorer la situation des personnes séropositives, la loi sur le handicap les précarise donc encore plus.

2 Logement

Compte tenu de leurs faibles revenus liés au handicap, de très nombreux homosexuels séropositifs se trouvent aujourd'hui, et avec eux les autres personnes touchées par le VIH, dans une situation extrêmement difficile du point de vue du logement. La moitié des séropositifs vivent en Ile-de-France. Il est clair que la situation particulièrement tendue de l'accès au logement en région parisienne a des effets catastrophiques sur la vie des plus démunis.

Les séropositifs sont fréquemment dans l'incapacité de trouver un logement de droit privé qui soit abordable parce qu'ils vivent souvent de minima sociaux. Cette situation les contraint à s'endetter ou conduit à leur expulsion sans autre alternative que la rue.

Pour faire face à cette situation, Act Up-Paris a mis en place depuis 1998 une permanence sociale et juridique. De très nombreux malades viennent à l'association pour trouver de l'aide pour faire valoir leurs droits. Les situations sociales rencontrées par les malades sont de plus en plus dramatiques. Elles nécessitent de toute urgence d'être prise en compte par les pouvoirs publics.

Depuis 2001, 153 demandes de logement ont été déposés à la Mairie de Paris par des personnes séropositives dans le cadre de la permanence sociale et juridique ; seulement 43 baux effectifs ont été signés depuis cette date. Le délai d'attente peut atteindre plusieurs années.

L'ensemble des autorités compétentes dans le domaine du logement social (Département, Préfecture, bailleurs sociaux) refusent obstinément de considérer la séropositivité parmi les critères qui permettent d'accéder à un logement social. Pourtant, disposer d'un logement est une nécessité vitale pour de nombreuses personnes séropositives pour pouvoir se soigner correctement.

3. Vie affective et discriminations

Une enquête de Sida Info Service menée en 2005 témoigne encore de l'existence de nombreuses exclusions frappant les personnes séropositives, que ce soit dans le monde du travail, , dans le domaine de la santé ou dans les secteurs des assurances et des banques. Cette réalité est documentée. Pourtant, les pouvoirs publics n'ont pris aucune mesure pour améliorer cette situation. Pour, par exemple, mettre un terme à l'impunité des organismes de crédit qui nous refusent nos demandes de prêt ou pour inverser la charge de la preuve en cas de litige avec un employeur.

Mais les discriminations nous touchent aussi dans la sphère du privé et de l'intime. Et c'est ici que la communauté LGBT peut agir. Pourtant, dans sa grande majorité, la communauté n'aide pas les personnes séropositives et malades. Très souvent, c'est le déni qui l'emporte. Et les comportements de rejet (fondés sur la peur et le triage de ses partenaires ou de ses proches en fonction de leur statut sérologique) ne sont pas rares.

Ainsi, 37,2% des séropositifVEs interrogés par Sida Info Service en 2005 déclarent avoir été rejetéEs par leur partenaire sexuel après l'annonce de leur séropositivité. Deux personnes sur trois disent avoir été discriminées dans le cadre d'une relation privée par un proche ou un membre de la famille. Ces rejets, encore très courants, nourrissent les désirs d'auto-exclusion. 4 personnes sur 10 affirment avoir mis fin par elles-mêmes à une relation pour ce motif.

17% des personnes séropositives sont seulEs et n'ont pas eu de relations sexuelles depuis au moins un an. A ce taux déjà important, il faut ajouter les personnes (5%) qui déclarent une relation stable exclusive sans pour autant avoir de rapports sexuels avec leur partenaire. Si le multipartenariat est important chez les homosexuels, un homosexuel séropositif sur deux vit seul. De fait, la séropositivité bouleverse les perspectives d'avenir tant personnel que sociale ou affective.

Même dans la communauté gay où, pourtant, la prévalence au VIH est particulièrement élevée (14% d'après l'enquête presse gay), la discrimination ou le rejet envers les personnes séropositives restent importants. 30% des malades sous antiprotéases souffrent de lipodystrophies (déformation de la répartition des masses graisseuses). L'impact des traitements sur l'apparence physique, visage creusé, gros ventre est souvent très stigmatisé et a de graves conséquences sur l'estime de soi. Le handicap quel qu'il soit est particulièrement mal toléré dans une communauté gay toujours plus soucieuse d'idéal standardisé.

De nombreux séropositifs qui souffrent de séquelles importantes de la maladie n'osent même plus fréquenter le milieu gay par peur du regard des autres. Très clairement, il ne fait pas bon de vieillir séropositif dans le milieu gay.

4. La prise en charge des plus malades se dégrade

Chaque année, le nombre de nouvelles contaminations augmente. Il n'y a jamais eu autant de séropositifVEs vivant en France. Aucune mesure n'a été prise pour faire face à l'augmentation des files actives dans les hôpitaux. Les malades sont actuellement confrontéEs à un grave problème de démographie médicale, lié au départ à la retraite de nombreux spécialistes ou aux sous-effectifs chroniques des services de maladie infectieuse. Aujourd'hui, c'est la prise en charge des malades même qui se dégrade. La durée des consultations est de plus en plus courte, les malades ont de moins en moins le temps d'aborder avec leur médecin les effets secondaires de leur traitement, leur situation affective et psychologique ou les questions de prévention. De plus en plus de malades sont renvoyéEs vers des structures de soins privées pour leur bilans.

La réforme de la sécurité sociale, contre laquelle nous nous sommes tant battuEs en 2004 et 2005 est désormais entrée en vigueur. Son application n'a évidemment fait que confirmer tous les travers que nous dénoncions alors : instauration d'une « taxe sur la maladie » avec le forfait d'un euro par consultation, impossibilité de trouver un médecin traitant capable de prendre en charge leur pathologie, un parcours de soins en forme de dédale, des protocoles Affection Longue Durée incompréhensibles... Le coût de ces mesures pour les malades du sida (contraints de multiplier visites, examens et consultations spécialisées) n'est pas seulement financier. Il faut aussi parler du temps passé à courir les administrations, les médecins et les services hospitaliers pour tenter désespérément de se mettre en conformité avec ce cadre totalement inadapté à la réalité de leur maladie et de leur prise en charge médicale.

En outre, depuis 2001, les étrangErEs ont été l'objet d'atteintes répétées mettant directement en cause leur accès aux soins et au dispositif d'Aide Médicale d'Etat (AME). Un décret paru l'année dernière, en plein mois d'août, a introduit des conditions particulièrement restrictives, qui excluent du système de soins les personnes malades qui ne peuvent prouver leur résidence en France depuis plus de trois mois. Parmi elles, figurent des malades du sida gravement atteintEs, qui vivent parfois en France depuis de nombreuses années et ne sont pas en capacité de le démontrer.

On nous dira que ces thèmes là n'ont rien à voir avec la Marche des fiertés LGBT. Droits sociaux, immigration, logement : qu'est-ce que cela aurait à voir avec les combats des homosexuelLES ?

Tout, selon nous. On ne peut pas se battre pour l'égalité des droits des LGBT d'une part, et ne pas, d'autre part, voir et soutenir les plus démuniEs, les plus malades parmi nous. On ne peut pas avoir été la communauté historiquement la plus touchée par le sida et ne pas faire preuve de solidarité envers les LGBT touchées par la pandémie, et au-delà, envers toutes les personnes séropositives.

Même si séropo, précaire, je vis en m'endettant parce que le gouvernement refuse d'augmenter les minima sociaux et me fait de plus en plus payer pour mes soins (1) ;

Même si je dois faire face à ma maladie, aux effets secondaires de mes traitements et aux contraintes de ma prise en charge sans que les administrations concernées ne tiennent compte de ces handicaps ;

Même si je vis dans une chambre d'hôtel depuis des années sans que la Mairie de Paris ou la Préfecture de police ne s'alarment de cette situation, et de l'impact qu'elle a sur ma santé (2) ;

Même si celles et ceux que je drague me tournent trop souvent le dos dès que je leur dis que je suis séropo (3) ;

Même si, persécuté dans mon pays en tant qu'homo ou trans', je me vois refuser le droit d'asile en France ;

Même si la haine homophobe ou transphobe que je vis dans mon quartier, mon lycée ou sur mon lieu de travail m'inciterait à rester caché et honteux (4) ;

Même si le sida progresse continuellement chez les gays et les trans', en France et dans le monde (5) ;

Même si l'absence d'une réelle mobilisation communautaire face à une pandémie qui nous a déciméEs, et qui continue ses ravages est désespérante,

J'IRAI DANSER QUAND MÊME

Parce que celles et ceux qui, par choix, haine ou indifférence, sont responsables de ma situation, veulent que je souffre dans la honte et le silence, et que je ne leur donnerai pas satisfaction ;

Parce que je veux rencontrer ma communauté, pour l'interpeller sur son indifférence face au sida, et sur son manque de solidarité vis-à-vis de bon nombre d'entre nous ;

Parce que je ne suis pas seulE à combattre, et que nous voulons être encore plus nombreuxSES ;

Parce que nous sommes pédés, gouines, bi ou trans', que nous luttons contre le sida et pour nos droits, et que nous en sommes fiErEs.

(1) Selon l'enquête VESPA sur les conditions de vie des séropos, menée par l'Agence Nationale de Recherche sur le sida, en 2005, la moitié des personnes vivant avec le vih vivent dans des ménages dont le revenu par personne et par mois est inférieur à 1220 euros. 35 % de ces personnes vivent avec l'Allocation Adulte Handicapé ; 9 % avec le RMI. Leurs soins deviennent payants, notamment à cause du forfait à un euro introduit par la droite.

(2) 153 demandes de logement déposés à la Mairie de Paris par la permanence juridique et sociale d'Act Up-Paris ; 43 baux effectifs signés depuis la même date. Le délai d'attente peut atteindre plusieurs années. La Mairie de Paris trouve ce bilan satisfaisant.

(3) 37,2% des séropositifVEs interrogés par Sida Info Service en 2005 déclarent avoir été rejetéEs par leur partenaire sexuel à l'annonce de la séropositivité.

(4) Les jeunes homosexuels ont par exemple de 6 à 13 fois plus de risques de faire une tentative de suicide que les hétéros, selon diverses enquêtes américaines, canadiennens et australiennes.

(5) 28 % des cas de VIH diagnostiqués depuis 2003 sont liés à une contamination par voie homosexuelle, ce qui représente 2049 personnes ; 45 % d'entre elles ont été contaminées dans les 6 mois précédant le dépistage. Aucune donnée en France sur les trans. Au Portugal 35 à 45 % des femmes trans seraient séropositives.

Etudes disponibles sur le Web :

  • BEH n°25 (20 juin 2006) Numéro thématique Infections sexuellement transmissibles et VIH : les comportements à risque toujours d'actualité ! http://www.invs.sante.fr/beh/2006/2...
  • Surveillance du VIH / sida en France Rapport n°3 Données au 30 juin 2005 http://www.invs.sante.fr/publicatio...
  • Premiers résultats de l'enquête ANRS-VESPA (novembre 2004) L'enquête ANRS-VESPA (VIH : Enquête sur les personnes atteintes) a pour objectif de décrire de façon précise la vie des personnes séropositives en France métropolitaine, aux Antilles et en Guyanne depuis l'avènement des traitements contre l'infection VIH. Les résultats présentés ci-dessous ne concerne que la France métropolitaine.
    http://www.anrs.fr/index.php/filema...
  • Comment vit-on en France avec le VIH/sida ? France Lert, Yolande Obadia, L'équipe de l'enquête Vespa Population et sociétés N°406, novembre 2004,
    http://www.ined.fr/fichier/t_public...
  • Enquête KABP 2004 L'enquête KABP sur les connaissances, attitudes, croyances et comportements face au VIH/sida en France en 2004 a été rendue publique le 24 novembre 2005. Cette enquête a été réalisée par l'ORS Ile-de-France, sous la direction scientifique de Nathalie Beltzer, Mylène Lagarde, Xiaoya Whu-Zhou et Isabelle Grémy. Elle a bénéficié de la coordination scientifique et du soutien financier de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), du soutien financier de la Fondation de France et de l'Institut national pour la prévention et l'éducation à la santé (INPES). Vous pouvez télécharger ci-dessous la plaquette France (4 pages). Un rapport d'étude rend compte des résultats détaillés. Les résultats d'Ile-de-France sont également disponibles sur le site de l'ORS Ile-de-France. http://www.anrs.fr/index.php/filema...
    http://www.ors-idf.org/etudes/pdf/R...
  • Baromètre Sida Info Service des discriminations 2005 http://www.sida-info-service.org/te...

FGL 26 06 06

Inégalité sanitaire Communiqué de presse - WARNING - Jeudi 22 juin 2006

(GIF)
La première manifestation homosexuelle française pour les droits des LGBT a eu lieu en 1977. L'année prochaine, cela fera donc 30 ans que les homosexuel-le-s, bisexuel-le-s et les personnes transgenres investissent chaque année l'espace public pour être vu-e-s, entendu-e-s, reconnu-e-s et respecté-e-s. L'année prochaine, c'est aussi une année électorale ô combien importante pour qu'enfin les droits juridiques et sociaux des personnes LGBT soient les mêmes que les personnes hétérosexuelles. Une année ô combien importante afin que l'homophobie, encore trop forte ici et pire ailleurs, au même titre que toutes les autres discriminations, soit enfin, et aussi, et de la même manière, considérée comme un mal sociétal qu'il faut combattre par l'éducation et punir par la loi.
C'est pourquoi Warning se joint au slogan de la Marche des Fiertés 2006 : « Pour l'égalité en 2007 ! »

Cependant, tout n'est pas si rose !
Les pouvoirs publics n'investissent plus assez d'argent dans la prévention des IST. Les contaminations par le VIH/Sida ou les Hépatites continuent, voire reprennent. La sur-suicidalité chez les jeunes LGBT ne fait pas réagir les institutions comme il se devrait. La discrimination et la stigmatisation des séropositifs au travail, dans l'accès aux prêts bancaires ou même dans la société en général ne cessent de s'accroître.

Et oui, d'un point de vue sanitaire, tout n'est pas si rose !
Car la santé physiologique, sociale, économique et mentale des personnes LGBT et/ou séropositives nécessite une attention et des besoins spécifiques en terme de prévention, de dépistage, de suivi, d'accompagnement et de soins, sans quoi ces dernières sont structurellement handicapées et désavantagées par un système qui produit des discriminations indirectes et une stigmatisation toujours accrue. L'égalité n'est pas l'uniformité et passe nécessairement par la reconnaissance de la diversité. C'est pourquoi, dû au fait que l'égalité sociale et juridique c'est aussi le souci de nous et de notre intégrité morale, psychologique et physique, Warning exige l'Inégalité Sanitaire...
www.thewarning.info FGL 23 06 06

 

 

 

Marche des fiertés: près de 800.000 personnes ont défilé à Paris pour l'égalité
Quelque soit le point de vue, c'était gigantesque. 800.000 personnes, selon les organisateurs, et 600.000 personnes selon la police, qui n'a pas compté mais simplement estimé les manifestants (400.000 dans le cortège, 200.000 spectateurs) venus défilé samedi 24 juin à Paris à l'occasion de la Marche des fiertés LGBT. C'est en tout cas davantage que l'an dernier, alors que la Gay pride prenait cette année une tournure plus politique que jamais: « Pour l'égalité en 2007 » clamaient les manifestants, à quelques mois de la présidentielle. De nombreux élus de gauche étaient présents, parmi lesquels le numéro un du PS, François Hollande, venu réaffirmer que l'ouverture du mariage aux homosexuels était « un engagement du PS » et sera « demain une loi » si la gauche accède au pouvoir en 2007. Les socialistes Bertrand Delanoë, Dominique Strauss-Kahn, les Verts Dominique Voynet et Yves Cochet étaient là, mais pas Ségolène Royal. « Je suis content que les socialistes aient enfin surmonté certaines réticences. Si demain la droite se rallie, je ne m'en plaindrai pas », a assuré Jack Lang. Jean-Luc Romero était le seul élu de droite alors que l'Inter-LGBT, qui organisait la Marche , a réagi à la «réflexion» lancée par Nicolas Sarkozy sur le mariage et l'adoption: «au lieu de réfléchir tout haut» ,  le président de l'UMP serait mieux inspiré de fournir des «réponses» , a déclaré son porte-parole Alain Piriou, qui craint une «stratégie de contournement» . Parmi les chars les plus applaudis samedi: les mariées et mariés de l'association David et Jonathan (photo) et la banderole «Sida: j'irai danser quand même» d'Act Up-Paris – un immense rainbow flag endeuillé noir et rose, de 45 mètres de long. Trois minutes de silence ont été respectées à 16 heures, «pour ne pas oublier le sida» . Le défilé s'est terminé comme chaque année par une immense discothèque, place de la Bastille , rappelant qu'au-delà des revendications politiques, la Marche est aussi une fête et une occasion d'afficher notre fierté. Pour la deuxième année, une Marche des tordues plus radicale a pris le relais: 300 personnes ont marché jusqu'à Ménilmontant, revendiquant d'être «les forces du désordre» dans une société «hétéropatriarcale et réglée par les normes de genre». Tetu 26 06 06

800.000 manifestants à la Marche des Fiertés LGBT
Ils étaient 800.000 personnes selon les organisateurs, 600.000 selon la Préfecture de Police citée par l'AFP, à participer à la Marche des Fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans le 24 juin à Paris. Nul besoin de rentrer dans la traditionnelle querelle des chiffres, il est indéniable que cette nouvelle édition de la gaypride a battu un nouveau record de participation en 2006.

Le monde politique a, lui aussi, répondu présent en masse. En tête de la manifestation, pour porter la banderole rappelant la revendication "Pour l'égalité en 2007", les partis politiques avaient délégué leurs hauts responsables : François Hollande, le Premier secrétaire socialiste, Yann Wehrling, secrétaire national des Verts, Jean-Luc Roméro, président d'Aujourd'hui Autrement... Plus loin, Dominique Voynet et Yves Cochet, le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, Patrick Bloche...

A noter également la présence du président de la Ligue des Droits de l'Homme, Jean-Pierre Dubois, et de Mouloud Aounit, secrétaire général du MRAP - le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples - Mouloud Aounit.

Le cortège toujours très haut en couleurs, composé de nombreux chars d'associations et d'organisations professionnelles a défilé entre Montparnasse et la place de la Bastille , où il s'est disloqué au son d'un concert organisé par Radio FG.

Alain Piriou, porte-parole de l'Inter-LGBT: «Ségolène Royal a compris nos arguments»
À deux jours de la Marche des fiertés parisienne, Alain Piriou, porte-parole de l'Inter-LGBT, réagit à l'interview de Ségolène Royal parue dans «Têtu» et évoque ses rencontres avec les leaders des partis politiques.

La Marche des fiertés aura lieu samedi 24 juin à Paris, alors que la société a beaucoup évolué sur ces questions récemment, comme le démontre le sondage du numéro d'été de Têtu. La gay pride a-t-elle encore un sens aujourd'hui? Hors contexte politique, la Marche garde une fonction de visibilité: on s'affiche pour montrer une certaine solidarité, y compris envers les pays étrangers, et partager un moment de fête, de convivialité. C'est important pour les jeunes qui viennent pour la première fois qu'ils se disent «ça y est», pour enfin s'assumer. Et aussi pour ceux qui n'y sont pas et qui se sentent seuls: ils verront qu'avec 500.000 personnes dans la rue, il y a plein de gens comme eux. C'est le point commun de toutes les marches du monde, des 3 millions de personnes à São Paulo aux 6.000 de Lyon. Et aussi, politiquement, le moment est crucial à l'approche de la  présidentielle, d'où notre choix du slogan «Pour l'égalité en 2007». S'il faut aller à une marche, c'est bien à celle de cette année. D'ailleurs, nous avons encore besoin de bénévoles, et j'appelle un maximum de personnes à contacter l' Inter-LGBT pour se porter volontaire.
Quelle est votre réaction à l'interview de Ségolène Royal parue dans le dernier numéro de Têtu ?  Visiblement, elle a progressé et a compris nos arguments. Il faut la lire plusieurs fois pour se rendre compte que finalement, c'est bon: elle regrette d'avoir parlé simplement d' «union», car ce ne serait pas reconnaître l'égalité des droits. Elle a compris qu'elle n'avait pas d'autre choix que de nous promettre le mariage. C'est l'acceptation d'un rapport de force qui ne lui est pas favorable sur cette question. S'enfermer dans sa position sur l'union, c'était aller au clash avec les associations LGBT. Il fallait qu'elle effectue ce virage. Cela prouve qu'on n'a pas eu tort de marteler notre demande de clarification de sa part, même si cela a fait grincer des dents certains éléphants du Parti socialiste. Mais elle prend hélas encore beaucoup de précautions. Un peu plus de détermination serait la bienvenue, surtout lorsqu'elle se retrouvera lors de débats face à des gens très opposés au mariage. Elle parle d'ailleurs encore d'institution «bourgeoise», et sur ce point, il faut qu'elle fasse attention si elle veut être présidente de la République , car 25 millions de Français sont concernés! Je regrette enfin que la question de la procréation médicalement assistée n'ait pas été abordée.
Dans le même temps, Nicolas Sarkozy a annulé le rendez-vous qu'il vous avait promis. Pour quelle raison, selon vous? Je suis très en colère! Le rendez-vous vient d'être annulé la veille du jour prévu, sans motif, sans être reporté. Avec lui, on aurait dû parler mariage, parentalité, discriminations à l'école, situation des transsexuels. Il ne pouvait pas y avoir de pire message à trois jours de la Marche : l'égalité des droits et la lutte contre les discriminations ne semblent définitivement pas faire partie de ses priorités. À l'inverse, il préfère laisser vociférer les éléments les plus radicaux de ses troupes, qui, eux, ne contournent pas le sujet, bien au contraire!
Et les autres partis que vous avez rencontrés cette semaine? Il y a accord sur l'essentiel avec le parti communiste et le Parti radical de gauche. Concernant l'Union pour la démocratie française, des progrès sont faits, mais lors de notre entretien, François Bayrou s'est dit opposé à une ouverture du mariage et de l'adoption aux couples du même sexe, et préfère une solution comme une union civile devant le maire. Ce serait certes un progrès, mais c'est encore trop ghettoïsant, et, à ce stade du débat, en 2006, c'est une proposition qui arrive trop tard. Nous voulons l'égalité la plus totale. Têtu 26 06 06

Le mariage et les socialistes vedettes de la Marche des fiertés
Une participation énorme avec 800 000 personnes et la mobilisation politique des socialistes ont marqué la marche 2006 centrée sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels.

Cette année, à dix mois de l'élection présidentielle, l'Interassociative LGBT avait adopté un mot d'ordre très politique "Pour l'égalité en 2007", en revendiquant notamment l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe. Et ce thème a bel et bien dominé la manifestation avec une mobilisation exceptionnelle de la foule et une participation remarquable des socialistes à la marche.
Beaucoup de jeunes, garçons et filles, en particulier des banlieues, ont participé à la fête et ont partagé un mot d'ordre qui mettait en avant l'égalité.
La préfecture de police de Paris s'est refusée à estimer le nombre de manifestants, en expliquant qu'il s'agissait d'"une manifestation festive et non pas revendicative", mais selon les organisateurs, les manifestants étaient "au moins 800.000", soit 100.000 de plus qu'en 2005.
Pour l'Inter-LGBT, organisatrice de la manifestation, "cette Marche a démontré à tous les partis que la campagne électorale qui s'ouvre ne pourra contourner la question de la lutte contre toutes les discriminations et pour l'égalité des droits. Ainsi les promesses énoncées aujourd'hui à gauche devront être tenues dès les premières semaines de la législature, en cas de victoire. Quant à la droite, si elle persiste à ignorer la mobilisation record de ce samedi et à refuser le dialogue, l'Inter-LGBT ne s'interdit aucune question, y compris celle des conséquences à en tirer au moment du scrutin".
Comme à chaque édition précédant une échéance électorale importante, les personnalités politiques étaient nombreuses à participer à la marche. Dans le carré de tête, les socialistes Bertrand Delanoë, Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn côtoyaient les Verts Yves Cochet ou Dominique Voynet. François Hollande, numéro un du PS, est venu réaffirmer que l'ouverture du mariage aux homosexuels est "un engagement du PS" et sera "demain une loi", si gauche accède au pouvoir en 2007 : une première pour le parti qui assume manifestement cette mesure de son projet pour l'alternance. "Dans notre projet, figure le droit au mariage pour les couples homosexuels, comme pour les couples hétérosexuels. Notre candidat portera, au milieu de beaucoup d'autres propositions, cette orientation", a déclaré François Hollande à la presse.
Interrogé sur le ralliement très récent de Ségolène Royal (absente de la marche) à ces idées, François Hollande a expliqué: "il y a des positions individuelles qui sont respectables, moi je ne suis pas là pour faire la police des convictions, mais pour que le parti adopte très majoritairement une position qui devient celle de tous, et ensuite qui devient, si nous sommes en capacité d'agir, une loi de la République ".
A côté d'une mobilisation exceptionnelle à gauche, la présence de Gay Lib, mouvement associé à l'UMP, avec son char sans la moindre personnalité politique nationale faisait pâle figure. Jean-Luc Romero avait beau tenter de défendre le "signe positif " envoyé par Nicolas Sarkozy (la mission de réflexion sur le mariage homosexuel confiée à Luc Ferry, ndlr), le contraste était saisissant.


Sida : Act Up et Aides s'alarment de la reprise des contaminations
Act Up a "endeuillé" son drapeau arc-en-ciel, lors de la Marche des fiertés afin de symboliser "la reprise des contaminations" au virus du sida parmi les homosexuels, qui ne se protègent pas assez.
Le président de Aides a interpellé la foule d'un ton grave : "Il y a 10 % de personnes séropositives dans le milieu gay, c'est beaucoup trop important", a lancé Christian Saout. "Portez le message au sein des associations et dans vos échanges sexuels : il faut continuer à se protéger", a-t-il poursuivi.
A 16H00, des dizaines de milliers de manifestants ont respecté trois minutes de silence "pour inciter chacun(e) à réfléchir à son comportement, tant vis-à-vis de l'autre que dans sa propre sexualité". Il s'agissait de "mettre l'accent sur la dégradation catastrophique des comportements préventifs observée depuis plusieurs années chez les gays", selon la plate-forme interassociative de prévention". Mis en ligne le 26/06/06 e-llico

Gay Lib' pour l'Union

Courageux et volontaire, Gay Lib', mouvement associé à l'UMP, n'était pas tout à fait à la fête à la Marche. Certes , pour la première fois, l'UMP a payé un beau char. Certes, les Jeunes Populaires (les jeunes militants de l'UMP) et les Jeunes Actifs (mouvement associé à l'UMP des 30-45 ans) ont, avec le soutien de Nicolas Sarkozy, participé pour la première fois au défilé. Mais ces gestes ont eu du mal à dissimuler le sentiment de malaise qu'a provoqué l'attitude un peu méprisante du président de l'UMP à l'égard du mouvement LGBT.
"Nicolas Sarkozy n'a pas reçu l'inter-LGBT (le rendez-vous de Gay Lib' ayant aussi été annulé) parce qu'il ne souhaitait pas se faire piéger, explique Stéphane Dassé, président de Gay Lib'. Il aurait écouté les associations sans s'engager. L'Inter-LGBT aurait dit "Voyez, il n'a rien à nous dire." Il aurait parlé de ses propositions. L'Inter-LGBT aurait dit que ce n'était pas bien. Notre mouvement parle avec lui, travaille avec lui. Son souci est de trouver les moyens pour que le plus grand nombre de parlementaires le suivent sur ce sujet. Je ne pense pas que cette reconnaissance du couple de même sexe soit pour lui une "variable d'ajustement". C'est vrai que nous sommes satisfaits de la mission Ferry. Son but est de faire oublier le rapport de Valérie Pécresse suite à la mission famille pour regarder ces questions en étant plus en phase avec la société. Notre travail au sein de l'UMP n'est pas facile, on préférerait être davantage encouragés que critiqués."
Lors de la marche, Gay Lib' a clairement fait état de sa nouvelle stratégie. Outre la création du statut de beau parent, l'ouverture de l'adoption et de la PMA aux couples homos, elle ne consiste plus à demander l'ouverture du mariage aux couples de même sexe mais la mise en place d'une "vraie union civile dont les droits et devoirs seraient similaires au mariage civil". C'est la piste qui a été proposée à Nicolas Sarkozy, celle dont Gay Lib' espère qu'en ne portant pas le nom de mariage, elle pourrait être reprise par le candidat Sarkozy lors de sa campagne présidentielle et plus facilement vendue à ses troupes comme aux Français. Cette stratégie est aussi défendue par François Bayrou, président de l'UDF. On devrait en savoir plus lors de la convention famille de l'UMP prévue en septembre. E-llico 28 06 06

Ils ont dit
Bruno Julliard, président de l'UNEF, un des leaders du mouvement contre le CPE.
"Je viens chaque année à la Marche des Fiertés. L'UNEF appelle chaque année à participer à la Marche parce que nous considérons que c'est un combat juste de lutter pour l'égalité des droits et contre les discriminations. Il y a des liens qui se créent entre certains mouvements sociaux, comme la lutte contre le CPE, la marche aujourd'hui, sur des objectifs de recherche perpétuelle d'égalité, ce qui constitue l'idéal de société que bon nombre d'entre nous partagent. Je suis extrêmement favorable à l'égalité des droits. J'espère que les échéances électorales de 2007 permettront à droite comme à gauche, même si actuellement l'engagement est bien plus fort à gauche, qu'on franchisse une étape décisive vers l'égalité des droits".

Mouloud Aounit, président du MRAP
"Concernant les promesses du PS sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, il faut être clair : tous les acquis en termes d'engagements par rapport aux politiques se mesurent à l'aune du rapport de force que vous êtes capables de créer. J'ai déjà vu dans le passé des promesses formulées à la veille d'une échéance électorale qui restaient lettres mortes une fois les gens au pouvoir. Le rôle des politiques ne consiste pas à être présents lorsqu'il y a une foule derrière mais d'assumer les engagements lorsqu'ils sont au pouvoir. Sur ces questions, rien n'est durablement acquis. Aussi, je dis aux manifestants, maintenez la pression !" 28 06 06 e-llico

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la droite a raté en beauté le coche de cette marche 2006. Entre les petites phrases assassines de Roselyne Bachelot vilipendant Ségolène Royal qui succomberait à la "dictature de l'opinion publique" parce qu'elle est pour le mariage homo, le dépôt d'une proposition de loi superficielle et inadaptée de Valérie Précresse, députée UMP et rapporteure de la mission famille de l'Assemblée Nationale, sur la "délégation de responsabilité parentale", l'annulation pure et simple des rendez-vous de Nicolas Sarkozy avec les associations LGBT, et, in fine, l'improbable mission de réflexion confiée à Luc Ferry (le parangon du philosophe conservateur) par le président de l'UMP, on n'a pas assisté à un coup de frein du parti majoritaire sur les questions LGBT mais bel et bien à une sortie de route.

"Ce qui s'est passé cette dernière semaine avec l'UMP est un peu minable, tranche Alain Piriou de l'Inter-LGBT. La proposition de Valérie Pécresse est très en deça de nos revendications. Ça ne mérite même pas une loi. Quant à Nicolas Sarkozy, sous la pression de la presse suite à l'annulation de notre rendez-vous, il a repris une vieille recette déjà utilisée par Raffarin en faisant appel à Luc Ferry pour une mission de réflexion. La ficelle est énorme, mais elle constitue aussi un net désaveu des conclusions du rapport de Valérie Pécresse qui refusait toute reconnaissance du couple homo au-delà du PaCS. On ne va pas se satisfaire de ça, de ce refus du dialogue. C'est bien beau d'avoir toujours le mot rupture à la bouche, de scander à longueur de journée qu'on veut briser les tabous… Il faut aussi le faire."

Mais cette stratégie de l'UMP, qui laisse perplexe, a ses explications. Il était difficile pour Nicolas Sarkozy, en lutte directe avec Ségolène Royal, d'être à la ramasse avec des propositions très en dessous des engagements socialistes. Paradoxe, il lui était impossible aussi de s'opposer frontalement à son parti, très opposé aux revendications LGBT comme en atteste l'Entente parlementaire, en s'engageant en faveur du mariage. Enfin, la difficulté ne tient-elle pas, comme l'avançait le "Figaro" (1), au fait que le président de l'UMP estime que le mariage homosexuel est un élément de "décoration intérieure" de son projet présidentiel. En gros, une variable d'ajustement dont on modifie la teneur en fonction du moment. e-llico 28 06 06

Marche 2006 : ils y étaient

Cette année, la Marche des Fiertés a accueilli de très nombreuses personnalités politiques. Record pour le PS avec la participation de François Hollande, le premier secrétaire déjà venu une fois en 1997 pour le PaCS, des candidats à l'investiture pour la présidentielle Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn, du président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, de parlementaires Patrick Bloche, Danielle Hoffman-Rispal (députée du XIe arrondissement), Annick Lepetit (députée du XVIIIe arrondissement), Catherine Tasca (sénatrice), du maire de Paris, Bertrand Delanoë qui, une fois n'est pas coutume, n'a pas assisté à l'ensemble de la Marche , de Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, des élus régionaux comme Marie-Pierre de la Gontrie , Michèle Sabban, Philippe Ducloux, Alain-Pierre Reynaud, de la maire du IV Dominique Bertinotti, et du président du MJS Razzye Hammadi. Pourtant annoncé par les organisateurs, Arnaud Montebourg n'a pas fait le déplacement.
Du côté des Verts, la participation était forte comme en 2005. Yann Wehrling, secrétaire national du parti, était présent tout comme les deux candidats encore en lice pour défendre les couleurs du parti à la présidentielle : la sénatrice Dominique Voynet et le député Yves Cochet. Présent aussi Denis Baupin, adjoint Verts de Bertrand Delanoë Francine Bavay, vice-présidente de la région IDF, Jacques Boutault, maire pro gay du IIe arrondissement à Paris et Sergio Coronado, porte-parole du parti.
A gauche toujours, c'est le conseiller régional Ile-de-France Eddie Aït qui représentait le PRG. Côté PC, c'est la sénatrice de Paris Nicole Borvo, le vice-président de la région IDF Francis Parny, Patrice Bessac, conseiller régional et Richard Sanchez, membre du Conseil national du PCF en charge de la lutte contre les discriminations.
Les syndicats de gauche et les associations étudiantes et lycéennes ont activement participé à cette marche qui a vu, notamment, la participation dans le carré de tête de la marche de Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU et de Bruno Julliard, président de l'UNEF. Le MRAP était représenté par son secrétaire général Mouloud Aounit et la Ligue des Droits de l'Homme par son président Jean-Pierre Dubois
A droite, seul Jean-Luc Romero, conseiller régional UMP, était présent.
En dehors des politiques, on a pu noter la présence de la chanteuse Marianne James, du journaliste Henry Chapier ou du militant gay russe Nikolaï Alekseev. E-llico 28 06 06


Marche 2006 : les mariés étaient en rose
800 000 manifestants pour une marche très politique autour du mariage gay et une visibilité socialiste inédite et assumée : pas de doute, 2007 était dans toutes les têtes ce 24 juin.

Sa longue robe crème tombe au sol, sa culotte suit. Monica brandit le rainbow flag puis elle marche, seins nus, son sexe d'homme entre les cuisses. Les badauds se précipitent, les photographes se ruent, des rires fusent. Certains lèvent les yeux au ciel. "Elle est belle la Marianne cette année !" lance un journaliste goguenard. Pourtant, derrière l'apparence de la provocation gratuite, comment ne pas voir la douleur de Monica, trans à qui on a refusé le mariage avec sa compagne Camille parce qu'elle est une femme avec une carte d'identité d'homme. Pas femme pour les uns, pas homme pour les autres, personne pour beaucoup. C'est ce qu'elle dit. C'est ce qu'elle dénonce pour peu qu'on lui demande, au lieu de rire à ses dépens.
Derrière elle, les politiques qui s'assemblent dans le carré de tête de la Marche n'ont rien vu ou rien voulu voir. Ils ne poseront pas avec Monica pour la photo. La question trans n'est pas la priorité du jour. Aujourd'hui, c'est la fête au mariage pour les homos et aux avancées pour l'homoparentalité que le PS s'engagent à réaliser. Si tout va bien… pour lui en 2007. Jack Lang est là. "Comme toujours depuis 1982" aime-t-il à souligner. Il est satisfait des propositions du PS qu'il faudra "mettre en place assez rapidement parce qu'elles sont emblématiques d'un vrai changement." D'autres camarades socialistes le rejoignent peu à peu comme Bertrand Delanoë, Dominique Strauss-Kahn et puis d'autres encore dans une cohue indescriptible.

Finalement arrive François Hollande, premier secrétaire du PS, qui n'avait pas marché depuis 1997.

 

Lui aussi est satisfait de l'engagement du PS et des propositions de loi socialistes sur le mariage et l'adoption déposées deux jours avant la marche. "Nous avons pensé qu'il était aujourd'hui possible d'admettre le mariage pour les couples homosexuels au même titre que les couples hétérosexuels. Nous avons respecté les convictions de chacun. L'engagement que je prends au nom du Parti Socialiste avec ma présence ici, c'est de faire en sorte, maintenant que les Français et les Françaises connaissent nos propositions, que lorsqu'ils voteront [en 2007] ils prennent conscience que nous irons jusqu'au bout. Cet engagement est pris et sera tenu."
Pour tenter de limiter l'OPA socialiste sur la marche 2006, les Verts sont venus en nombre eux aussi pour rappeler que l'avancée du PS doit beaucoup à leur courage politique. "Je me sens moins seul, cette année derrière la banderole de tête, s'amuse Yann Wehrling, secrétaire national des Verts. Je me félicite de la prise de position du PS qui, enfin, reprend à son compte un certain nombre de revendications des associations LGBT. Je note quand même que si Noël Mamère n'avait pas procédé au mariage de Bègles, les choses auraient moins bougé dans la société française."

La bonne humeur est présente à gauche. A droite, c'était moins ça. Entre grise mine et tétanie, on craint même une récupération des homos par la gauche… Amusant ! Le décalage d'engagement entre les deux fronts politiques est d'autant plus grand que cette année encore avec près de 800 000 marcheurs, la Marche est un très grand succès. Un grand succès populaire qui ne se dément pas mais s'exprime dans un cortège un peu sage tout de même. Beaucoup de jeunes pas forcément gays et lesbiennes sont venus sans doute pour la fête, sans doute pour la tolérance, mais assurément sans crainte d'être catalogués comme homos. Un bon signe sans doute, mais aussi la confirmation qu'une page se tourne inexorablement. La sexualité (où sont les cuirs ?), la contestation (où sont les cris ?), la provocation (où sont les culs ?) sont moins de mise dans la marche d'aujourd'hui. Une jeune fille surgit avec sa pancarte. "Je suis lesbienne et je m'en bats les couilles"… Un signe d'espoir ? Têtu 28 06 06

Tombés quelques jours avant la Marche , les derniers chiffres de l'InVS qui indiquent que les prises de risques chez les gays ne diminuent pas, ont donné le ton de la participation des associations de lutte contre le sida : la gravité. Act Up a "endeuillé" son drapeau arc-en-ciel. Le président de Aides Christian Saout a interpellé les manifestants avant le démarrage du défilé : "Il y a 10 % de personnes séropositives dans le milieu gay, c'est beaucoup trop important (…) Portez le message au sein des associations et dans vos échanges sexuels : il faut continuer à se protéger." Aides a profité de la Marche pour lancer sa toute nouvelle campagne "Séro-conversons !" qui rappelle que "La prévention, ça se joue au moins à deux, au moins…" Une ligne téléphonique (01 53 27 63 00) a été mise en place ainsi qu'un service sur le site Internet (www.aides.org) de l'association.
Warning a profité de la Marche pour sensibiliser les gays et les lesbiennes aux questions de santé avec un flyer intitulé "T'en parles à ton médecin". A 16 heures, quelques sirènes et cornes de brume ont hurlé… puis un long silence de trois minutes s'est imposé. Un hommage aux victimes, une interpellation sur la situation d'aujourd'hui… Une prise de conscience peut-être.

Gay Pride 2006 La marche de Paris : le reportage photo
Avec 800.000 personnes comment cela fonctionne et comment est-ce la première manifestation politique française sans aucun incident.
C'est le résultat d'un travail d'une année du conseil des associations, de la commission marche et de la commission inter associative. Un conseil d'association des commissions de bénévoles qui se réunissent chaque mois pour faire avancer chaque points :
-  le slogan,
-  le parcours,
-  l'arrivée,
-  les relations avec la préfecture,
-  la mobilisation des bénévoles pour assurer la sécurité, la gestion de l'octroi,
-  la mise en place du carré de tête,
-  les prises de paroles,
-  l'inscriptions des associations et des commerces,
-  toute la logistique,

Mais la marche c'est aussi toute une matinée de préparation pour des chars mégalomaniaques jusqu'au plus modestes.
C'est vers 13 heures que le char de l'inter-lgbt s'ébranla vers la place montparnasse.

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Les Mélo'Men et les Gais Musette chantaient et dansaient pour le plaisir de tous.

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Vers 13 heures vinrent les prises de paroles. initiées par Alain Piriou porte parole de l'inter lgbt qui rappela les nécessités de la vie dans la république française et entre autre l'égalité.

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Les prises de paroles sont réservées aux associations qui soutiennent le slogan de l'inter-lgbt. Nous entendrons ainsi :
-  Hugues Drapier et Edouard de l'Ardhis,

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-  Hélène Boulanger de la coordination lesbienne française

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-  Franck Tangui de l'APGL, plaide pour l'adoption et bien sur le mariage,

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-  Christian Saoult d'AIDES, nous rappelle que 10% des homosexuels sont séropositif et que le taux de séroconversion est inflationiste.

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-  Jean Pierre Dubois de la Ligue des Droits de l'Homme, est un fidèle de la marche et le restera tant que les droits fondamentaux ne seront pas respectés.

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-  Stéphane Corbin de l'Interpride, nous annonce que nous sommes le pays européen qui marche le plus.

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Bien sûr, comme chaque année toutes les interventions ont été traduites en langage des signes.

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Enfin le carré de tête se met en place. Un vrai travail de stratégie politique et de gros bras.

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Mais cette année une meute de journaliste et de photographe mis une pression très forte sur la sécurité. Une véritable émeute pris forme car les entrées étaient comptées. Des mouvements de foules s'en suivirent et je fus pratiquement piétiné. Il s'en fallut de peu, un mouvement du service d'ordre pour me rattraper. C'est la première année qu'une telle pression existe. Des nom d'oiseaux furent échangés malheureusement.

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Jack Lang, sagement, se tint à l'écart et trouva dans la foule sa popularité légendaire.

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Les motards se mirent en place pour ouvrir la marche, les moteurs ronflèrent.

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Il fallut attendre trois quart d'heure avant de pouvoir entrer dans le carré de tête, et encore, en usant de complicité.

François Hollande était déjà parti, un vrai papillon. Mais il avait eu le temps de déclarer à TF1 que "le mariage gay serait une loi si la gauche revenait au pouvoir".

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Il restait Dominique
Strauss Kahn, Romero n'était plus visible non plus

 

 

 

 

 

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et Dominique Voynet, des Verts

Après l'émeute, la marche pu démarrer.
On pouvait y voir :

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l'ASB l'association du syndrome de Benjamin qui aide les trans.

Et tout cela pour s'entendre dire par la préfecture de paris qu'aucun comptage ne sera fait car la manifestation n'est pas politique. Jamais le carré de tête ne fut aussi plein de personnalités.

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L'autre cercle, auteur
d'un rapport sur les
droits des LGBT
dans le monde du travail

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Des étudiants assez
directs qui s'engagent
pour le safersexe

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les théâtreux de cour et jardin

 

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le parti communiste
français

 

 

 

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le Long Yang Club qui fut le char le plus populaire de la marche

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beaucoup de femmes étaient présentes

 

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beaucoup de musique
vivante, ici les
percussionistes du PASTT,

 

 

 

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Act-up cette année s'est illustré par sa sobriété, pas de char
seulement un grand voile de cinquante mètres de long et un
slogan typiquement act-upien : "sida j'irai danser quand même".

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les Arméniens et les Libanais de France

 

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quelques char un peu trash "tolérance on se la fout dans le cul",

 

 

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Beaucoup de chars de d'étudiants de grandes écoles, dont certains très engagés dans la prévention comme le LMDE.

 

 

 

 

 

 

Bruno Julliard (UNEF)

 

Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair

 

 

Alain Piriou (Inter-LGBT) et Jack Lang

 

Jean-Paul Huchon et Dominique Voynet

 

 

 

 

 

 

Le Flag

 

Lesbian & Gay Pride de Marseille

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Marseille : des milliers de personnes défilent pour la Gay Pride
Plusieurs milliers de personnes -8.000 selon les organisateurs- ont défilé samedi à Marseille à l'occasion de la 13e marche des fiertés gay et lesbienne
Les participants ont parcouru plusieurs artères du centre-ville jusqu'au Vieux-Port en réclamant "égalité et respect" pour tous.
Le thème retenu pour la marche était l'égalité des droits. "Nous défilons pour obtenir des engagements forts dans les programmes des candidats (à la présidentielle) pour obtenir l'égalité: mariage, homoparentalité, adoption", a expliqué Jean-Marc Astor, président de la lesbian and gay pride de Marseille.
A l'issue de la marche, plusieurs associations ont organisé une cérémonie devant le monument de la déportation en souvenir des déportés et internés homosexuels européens lors de la Seconde guerre mondiale.
e-llico 04 07 06