Nigeria

Même quand les pratiques homosexuelles ne sont pas pénalisées, des détours juridiques peuvent être utilisés afin de les incriminer en toute légalité sous d'autres chefs d'inculpation, si fantaisistes soit-il : réunion illicite, conspiration, blasphème, coups et blessures réciproques, troubles de l'ordre public, fût-ce au domicile privé... Louis Georges Tin

Dernière modification le 20 février 07

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Inquiétude internationale autour d'un projet de loi anti-homosexuel
Un projet de loi intitulé actuellement en discussion au Nigeria suscite l'inquiétude internationale parce qu'il vise à renforcer la pénalisation de l'homosexualité.
Un projet de loi intitulé "Same Sex Mariage (Prohibition) Act" est actuellement en discussion au Nigeria. Au-delà de la pénalisation, pouvant aller jusqu'à 5 années d'emprisonnement, de toute participation, à quelque degré que ce soit, à un "mariage" entre personnes du même sexe, ce projet porte atteinte très directement à des droits civils et politiques fondamentaux. Il est ainsi envisagé de pénaliser la représentation positive ou la défense des personnes homosexuelles. De même, pourrait être poursuivie toute personne impliquée dans la mise en place d'un club, d'une société, d'une organisation, d'une rencontre ou d'une manifestation à caractère homosexuelle.
Ce projet de loi a déjà suscité nombre de réactions dans le monde. En février 2006, le Département d'État américain a condamné publiquement ce projet législatif. Dans une déclaration du 23 février, un groupe d'experts indépendants des Nations Unies a fait part de sa profonde préoccupation après la présentation du même projet. "La loi, telle que formulée actuellement, augmente les possibilités de stigmatisation, de discrimination et d'intolérance envers les individus en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée, ou de leur identité sexuelle, ce qui soulève de graves préoccupations concernant leur protection", soulignent les experts.
Alors que ce projet risque d'être définitivement voté d'un jour à l'autre, l'Inter-LGBT et Solidarité Internationale LGBT, dans un courrier qu'elles lui ont adressé le 8 mars 2007, demandent au président de la République d'exprimer sa réprobation et son inquiétude. L'Inter-LGBT et Solidarité Internationale LGBT espèrent "que la France sorte enfin du silence qui est le sien lorsque les droits des personnes LGBT sont bafoués dans une partie du monde". E-llico Mis en ligne le 09/03/07

Le projet de loi contre l'homosexualité ne fait plus consensus
La coalition d'associations LGBT et de défense des droits humains qui tente d'empêcher le vote du projet de loi réprimant l'homosexualité est parvenue, mercredi, à briser le consensus autour de ce texte. Elle indique que, grâce à sa présentation solide à l'Assemblée nationale, on compte désormais parmi les législateurs des pour, des contre et des indécis. Malgré cette grande avancée, le ministère des Affaires féminines s'est prononcé pour un durcissement des sanctions contre les plaidoyers en faveur des LGBT et le financement des organisations qui les représentent. Selon sa requête, la condamnation pourrait aller jusqu'à cinq ans de prison, sans possibilité de payer une amende pour y échapper. Le ministère demande également que figure dans le projet de loi une clause interdisant l'adoption par les couples de même sexe. Têtu 19 02 07

Le parlement nigérian s'apprête à voter le projet de loi contre l'homosexualité
Le parlement nigérian s'apprête à voter une loi qui réprime l'homosexualité et toutes les activités homosexuelles, annoncent les sites d'infos LGBT américain 365gay.com et britannique Pink News . Le texte, déjà approuvé par le Conseil exécutif fédéral, devrait passer facilement. Il prévoit l'interdiction, entre autres, du mariage de couples homos, la manifestation de son amour à une personne du même sexe, les démonstrations gay-friendly, la constitution d'associations LGBT et la communication d'information sur le VIH aux homosexuels. De quoi fortement inquiéter l'association britannique OutRage!: «Il est presque certain que le Nigeria va adopter l'une des législations antigay les plus complètes et répressives du monde», explique Peter Tatchell, son président, dans un communiqué où il appelle la communauté internationale à intervenir. Têtu 20 01 07

La Chambre des représentants débat du projet de loi interdisant l'homosexualité
La Chambre des représentants du Nigeria débat d'un projet de loi interdisant les relations homosexuelles, le mariage des couples de même sexe et toute activité liée à des gays ou des lesbiennes, rapportent plusieurs médias. Le texte qu'étudie la chambre basse de l'Assemblée nationale prévoit notamment une peine de cinq ans de prison pour les homosexuels qui se marieraient en dépit de la loi. La même peine est encourue par ceux qui célébreraient, apporteraient leur aide, encourageraient ou participeraient à une telle union. Pour certains, la remise à l'ordre du jour du projet de loi est liée à la légalisation du mariage des couples gay et lesbiens en Afrique du Sud. Pour d'autres, elle est destinée à satisfaire les groupes religieux dans l'optique des élections générales d'avril 2007. L 'opposition au projet de loi est restée minime: l'homosexualité est déjà passible de mort dans les États musulmans du nord de la fédération nigériane et de prison dans les États chrétiens du sud. Têtu 13 12 06

Une Église ouvre ses portes aux homosexuels
Le révérend gay Rowland Jide Macaulay a lancé, en septembre à Lagos, House of Rainbow, la seule l'Église à accepter les fidèles quelle que soit leur orientation sexuelle, indique le site d'infos LGBT panafricain Behind the Mask . House of Rainbow fait partie de l'Universal fellowship of the metropolitan community churches, un groupe d'Églises qui accueille les homosexuels. « Notre vision est de prendre soin de ceux qui risquent d'être ostracisés et isolés dans des communautés diverses, la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre en particulier », a expliqué le religieux. Qui conclut: « Je sais ce que c'est d'être gay dans la société nigériane conservatrice, forcé de vivre dans un placard et même apeuré de parler de votre orientation sexuelle à l'église. (…) L'église est censée être le lieu où nous apparaissons vrais les uns envers les autres et envers Dieu. » L'homosexualité est interdite dans la fédération nigériane et, dans les Etats du Nord qui appliquent la charia, les relations entre personnes du même sexe sont passibles de lapidation à mort. Têtu 03 11 06

Un quotidien à grande diffusion publie le portrait d'un transsexuel
Ce n'est pas tout à fait le genre d'article que l'on s'attend à lire dans un journal d'un pays qui rend si dur la vie des personnes LGBT. Le Nigeria est plus connu pour son archevêque anglican Peter Akinola, à la tête de la fronde contre l'évêque gay Gene Robinson, que pour sa société gay-friendly. Pourtant, le Weekly Trust , version week-end du Daily Trust, l'un des principaux quotidiens du nord du Nigeria, s'intéresse à un prostitué travesti d'Ondo (État d'Ondo, Sud), détenu pour atteinte aux mœurs et vagabondage, sur un ton certes un peu condescendant mais assez équilibré. Selon l'article, Dade Ola Deremola aurait entrepris des démarches pour changer de sexe afin que les gens cessent de le regarder de travers et de l'accuser d'immoralité. «En tant que chrétien, je m'attends à ce que les gens me laissent tranquille, explique Dade Ola Deremola, cité par le journal. Ils ne doivent pas me juger. La société ne doit pas me regarder en fronçant les sourcils sans raison valable. Qu'ai-je fait? Certains de mes petits amis sont des gens que la société respecte beaucoup. Pourquoi me mettre à part et me traiter de cette façon? Qu'est-il arrivé à la liberté d'association et de vivre inscrite dans la Constitution ? Le Nigeria devrait commencer à passer de la tradition à la vie moderne.» Dade Ola Deremola, qui affirme être protégé par de hautes personnalités, dont des politiciens et de hauts responsables du gouvernement, a toujours voulu être une femme. Il a d'ailleurs commencé la transformation: il a changé de voix, adopte un déhanché et des attitudes féminins et arbore une poitrine artificielle généreuse. Ne restait qu'à changer de sexe. Le jeune homme de 25 ans a contacté une ONG américaine (dont le journal ne donne pas le nom), qui a accepté de payer les frais d'intervention et de séjour, s'il prenait en charge son billet d'avion. Toutefois, son projet pourrait être compromis par son arrestation par les corps de défense de sécurité et civile du Nigeria (NSCDC), le 22 juillet dernier, alors qu'il racolait. Dade Ola Deremola, qui a plaidé au tribunal le droit de vivre comme on l'entend, qualifie sa détention de violation de ses droits humains. «Il n'y a rien de criminel dans mon acte. C'est mon corps. Je n'ai forcé personne à coucher avec moi», a-t-il indiqué au journal. Le commissaire de police du Territoire de la capitale fédérale, Lawrence Alobi, n'est pas de cet avis. «Choqué et déçu», il conclut: «Espérons qu'il entende raison». Têtu 25 08 06

Les pratiques homosexuelles stigmatisées par une partie des acteurs de la lutte contre le sida
Le président du Comité national d'action sur le sida (Naca) a accusé, les homosexuels de constituer un obstacle majeur contre les efforts du gouvernement pour lutter contre le VIH, rapporte le site d'information Irin Plus . Lors d'une conférence de presse dans les locaux de l'agence à Abuja, le professeur Babatunde Osotimehin, qui a par ailleurs pointé du doigt les pratiques sexuelles non protégées, a expliqué que des recherches montreraient que de plus en plus de Nigérians s'engageraient dans cette «pratique étrangère», favorisant ainsi, selon lui, la transmission du virus. «Le fait que les homosexuels se cachent, rend difficile d'étendre à eux l'accès au dépistage et aux messages de prévention», a indiqué le responsable, ajoutant que le Naca pourra prochainement assurer un service de dépistage anonyme. Le professeur Babatunde Osotimehin demande ainsi aux gays et aux lesbiennes de se faire dépister afin de connaître leur statut sérologique, estimant que «la guerre contre le VIH/sida peut seulement être gagnée grâce à une approche préventive plus que par le traitement. C'est pourquoi nous insistons sur le fait que les gens s'éloignent de toutes les formes de comportements à risque». Mais il oublie de préciser que les pratiques homosexuelles sont passibles de 14 ans de prison sous la loi fédérale et de la peine de mort par lapidation dans les 12 États du nord du pays qui pratiquent la charia. Ce qui explique que les gays aient de nombreuses réticences à aller se faire dépister, d'autant plus que la stigmatisation envers les homos est fréquente, y compris dans les centres de soins. C'est ce qu'explique la directrice de l'Increse, le centre international pour la santé reproductive et les droits sexuels: «Au Nigeria, les autorités ont refusé pendant des années de reconnaître qu'il y avait des homosexuels et qu'ils étaient marginalisés, a confié à tetu.com Dorothy Aken'Oda. Résultat, ils n'ont préparé aucun programme pour les personnes avec une sexualité autre qu'hétérosexuelle. Et, parce que les personnels médicaux ne sont pas formés à recevoir les homosexuels qui veulent se dépister, ils ne savent pas comment réagir et les renvoient. C'est la stigmatisation et l'absence de programmes qui contribue à la propagation du virus. C'est pourquoi il faut créer un environnement qui permette à tous d'accéder aux services de dépistage, quelle que soit la communauté à laquelle ils appartiennent .» Têtu 26 07 06

Des organisations s'allient contre le projet de loi condamnant le mariage des homosexuels
Plusieurs organisations nigérianes des droits humains se sont réunies en consortium pour empêcher le vote du projet de loi interdisant le mariage entre personnes du même sexe, selon l'Agence d'information du Nigeria. Elles considèrent que le texte, en lecture à l'Assemblée nationale, est blessant pour les minorités sexuelles. Le collectif entend donc, entre autres, sensibiliser la population sur les droits sexuels et assurer la tenue d'une audience publique avant le vote de la proposition, pour que le peuple puisse collaborer à son contenu. La directrice exécutive du Centre international pour la santé reproductive et les droits sexuels (Increse) explique que beaucoup de Nigérianes aimeraient pouvoir épouser une femme pour s'épanouir sexuellement et que bien des femmes mariées ont eu des liaisons homosexuelles. Têtu 08 06 06

l'Inter-LGBT se mobilise contre une loi visant à interdire le mariage gay
L'Inter-LGBT a décidé d'interpeller par lettre le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, à propos du vote annoncé au Nigéria d'une loi visant à interdire le mariage gay.
Annoncé depuis plusieurs mois et en passe d'être soumis à l'Assemblée nationale du Nigéria, un projet de loi du ministre de la Justice dont le but est d'interdire le mariage homosexuel provoque la mobilisation de l'Inter-LGBT qui a écrit à Philippe Douste-Blazy, le ministre français des Affaires étrangères pour le sensibiliser au sort des gays nigérians et savoir comment la France compte réagir. Dans un communiqué, l'Inter-LGBT indique les conséquences de cette loi si elle était votée : cinq ans d'emprisonnement pour les personnes de même sexe qui se marient, mais aussi à l'encontre de celles qui assistent, témoignent, aident à l'organisation ou organisent un mariage homosexuel ; interdiction des discothèques, associations et organisations homosexuelles ; interdiction de toute démonstration publique des relations amoureuses entre personnes de même sexe, y compris par voie de presse ou sur Internet.
Mis en ligne le 13/04/06 e-llico

Le sénat durcit la proposition de loi contre l'homosexualité
La première lecture du proposition de loi pénalisant l'homosexualité et les unions homosexuelles par le sénat nigérian s'est conclu par un durcissement du texte. La «loi sur l'interdiction des mariages entre personnes du même sexe, 2006» prévoit notamment cinq ans d'emprisonnement pour les couples homos qui s'unissent au Nigeria ou à l'étranger et une peine de prison pour ceux qui assistent à une de ces unions. Si le texte est voté à l'assemblée nationale, comme cela semble probable, les interdictions homophobes pleuvront: pas d'adoption, de concubinage, de discothèques, d'associations ni d'organisations homosexuelles. Les démonstrations d'amour seraient aussi prohibées dans la rue, dans les médias ou sur Internet et les contrevenants pourraient être incarcérés. Les personnels gay et lesbiens venant de pays où les mariages de couples homos sont légaux verront leur passeport examiné afin de déceler une information sur leur orientation sexuelle ou leur statut marital. Le projet de loi, proposé par le président Olusegun Obasanjo en janvier , serait considéré comme le plus répressif du monde. Plusieurs organisations de défense des droits de l'être humain avaient appelé le chef de l'État, avant qu'il ne se rende aux États-Unis fin mars, à le retirer. Plus récemment, l'Inter-LGBT a interpellé le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, pour connaître la position de l'Hexagone dans cette affaire. Le député européen britannique Michael Cashman, président de l'intergroupe LGBT au Parlement européen, estime de son côté que le gouvernement nigérian soutient une culture « homophobe» qui met en danger «la vie des citoyens lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres».Têtu 20 04 06

2 condamnations à mort pour homosexualité
Deux hommes ont été condamnés à mort par lapidation pour sodomie, le 13 juillet au Nigeria, par une cour islamique. Cette condamnation intervient alors que les Nations Unies ont demandé la révision du procès d'un homme condamné à mort pour sodomie par un autre tribunal islamique.
Mis en ligne le 21/07/05

Projet de loi du gouvernement contre le mariage gay
"L'article 6 interdit le mariage entre deux personnes de même sexe dans toutes les religion reconnues (...), c'est un délit pour toute personne de contracter un mariage ou d'avoir une relation avec une personne de même sexe", a indiqué le ministre.
Selon lui tout contrevenant risque une peine "de cinq ans de prison sans possibilité de remplacer la détention par une amende". "De même si vous aidez ou soutenez de quelque manière que ce soit un mariage entre deux personnes de même sexe, vous risquez aussi cinq ans de prison", a-t-il précisé.
La loi prévoit également de "condamner tout regroupement ou association d'homosexuels et de lesbiennes, de même que tout engagement dans des manifestations pour faire pression afin d'obtenir ce droit".
Mis en ligne e-llico le 19/01/06

L'IGLHRC s'inquiète du projet de loi pénalisant l'homosexualité
L'International gay and lesbian human rights commission (IGLHRC) s'inquiète dans un communiqué , daté du 30 janvier, d'un projet de loi du Nigeria qui doit interdire l'homosexualité et les mariages entre personnes du même sexe. L'IGLHRC estime que le projet de loi est «profondément inquiétant, étant donné sa redondance (seuls les mariages entre personnes de sexe opposé sont actuellement célébrés dans le pays) et l'absence de tout mouvement chez les Nigerians gay et lesbiennes pour demander le droit au mariage. La proposition de loi est clairement une tentative pour marginaliser encore plus une minorité qui se fait de plus en plus entendre. (...) Alors que la signification réelle de telles interdictions n'est pas vraiment claire, un scénario catastrophe pourrait inclure la criminalisation de toute discussion sur la libération des homosexuels, des articles de journaux débattant sur les droits sexuels et des réunions – politiques ou sociales – de gays et de lesbiennes» . Un « scénario catastrophe» qui, selon l'IGLHRC, constituera une «violation majeure des droits humains au niveau international et régional» et entrera en contradiction avec la Constitution du Nigeria, qui garantit la liberté d'expression et de réunion. Têtu

Le Mouvement humaniste nigérian dénonce le projet de loi contre l'homosexualité
Le Mouvement humaniste nigérian s'est élevé contre le projet de loi qui criminalise l'homosexualité et le mariage des couples du même sexe dans un communiqué publié sur le site de l' Union internationale humaniste et laïque. Réagissant aux propos du ministre de la Justice Bayo Ojo, qui estime que l'homosexualité est «non africaine et interdite par la Bible et le Coran», le secrétaire exécutif du Mouvement humaniste nigérian, Leo Igwe, explique: «Au contraire, l'homosexualité n'est pas non africaine. La pratique homosexuelle a cours en Afrique depuis une éternité. Ce qui est réellement non africain, c'est l'homophobie, pas l'homosexualité. C'est malheureux que le débat sur les droits des homosexuels au Nigeria soit marqué par beaucoup d'ignorance, de préjugés, de haine sainte, de dogme et de fanatisme religieux». Le Mouvement humaniste nigérian, qui appelle l'Assemblée nationale à voter contre le projet de loi, «encourage le Président [Olusegun] Obasanjo à ne pas imiter le Président des États-Unis George Bush, qui veut modifier la constitution américaine pour rendre le mariage homosexuel illégal. Le Nigeria devrait plutôt prendre exemple sur l'Afrique du Sud et rendre illégale la discrimination basée sur l'orientation sexuelle». Le texte décrié, approuvé le 18 janvier dernier par le Conseil exécutif fédéral, prévoit un emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans pour les personnes ayant des relations homosexuelles, les couples gays et lesbiens se mariant et tous ceux qui aident des homos à s'unir ou à vivre leur sexualité Têtu .

L'Académie de défense du Nigeria renvoie 15 cadets-officiers pour «homosexualité»
L'Académie de défense du Nigeria (NDA) a renvoyé 15 cadets officiers accusés d'homosexualité et de sodomie, rapporte le journal nigérian This Day, repris par le site panafricain d'information LGBT Behind the Mask . Le chargé de relations publiques de l'armée a expliqué, que leur orientation sexuelle était inappropriée et indigne de leur rang. «La sodomie est une grande méconduite et elle va également à contre-courant de nos normes sociales, a justifié le major Timothy Atigha. Et d'ajouter qu'il espère que cette sanction servira de leçon : «En nous tournant vers les rêves des pères fondateurs de cette grande institution et en considérant les implications graves de ce comportement aberrant sur notre génie collectif, la décision d'expulser ces cadets-officiers devait être prise pour décourager les autres qui pourraient envisager cette conduite, pour prévenir la souillure d'autres cadets et pour garder la confiance que le public place en cette grande institution».