Divers Pays d'Europe

"Pour les personnes les plus fortement conditionnées par l'hétérosexisme, la simple existence d'homosexuels qui, objectivement, ne les menacent en rien, constitue subjectivement une menace pour l'édifice psychique que, précisément, elles avaient longuement et durement construit sur cette forclusion, ce qui permet d'expliquer que la peur, et plus encore la haine qui en résulte, puisse aller jusqu'aux violences les plus brutales." Louis Georges Tin

Dernière modification le 5 juin 07

14 pays, 77 articles, 18 illustrations, 8 liens sites, 1 lien doc

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L'Ukraine vient de ratifier le protocole 12
(qui en gros assure une meilleure protection contre la discrimination y compris à raison de l'orientation sexuelle devant la juridiction du Conseil de l'Europe pour les citoyens des pays ayant ratifié).
Pour info la France ne l'a toujours pas fait.

 

Albanie

Rafle sur un lieu de drague
Quatre travestis et une lesbienne ont été arrêtées le 18 août dernier dans un parc du centre de Tirana connu comme étant un lieu de drague, a-t-on appris il y a quelques jours. L'un d'entre eux a été relâché depuis, mais Nasser Almalak, de nationalité jordanienne, secrétaire de l'Association des gays d'Albanie, ainsi que trois autres personnes, dont l'une est tout juste âgée de 18 ans, se trouvent toujours derrière les barreaux. Selon la police, l'arrestation a été motivée par un flagrant délit de relations sexuelles dans un lieu public et la suspicion d'actes de prostitution. Fait extrêmement grave, les personnes arrêtées ont été obligées de subir des tests VIH, dont deux se sont révélés positifs et la police a rendu public le nom des personnes malades. Les médias se sont emparés de l'affaire et n'ont pas rechigné à faire leurs gros titres avec les noms des personnes séropositives, considérant comme un fait aggravant de mettre la vie des «clients» en danger. L'Association des gays d'Albanie craint que le personnel pénitentiaire n'inflige des mauvais traitements aux détenus: la presse albanaise a confirmé que les personnes séropositives n'étaient manipulées qu'avec des gants en plastique. Selon un article du Courrier des Balkans mis en ligne le 13 septembre, un détenu aurait fait une tentative de suicide en s'ouvrant les veines. Têtu 19 09 06

 

 

 

Biélorussie

 

Les associations de défense des minorités sexuelles divisées
Le pouvoir biélorusse essaie-t-il de diviser pour mieux régner? Dans un courrier envoyé le 15 février aux rédactions et associations homos internationales, l'association biélorusse de protection des minorités sexuelles Lambda fait part de ses «inquiétudes» concernant les activités de Svyatoslav Sementsov, un militant homo, et Vyacheslav Bortnik, représentant d'Amnesty International dans son pays. Les accusant de mettre les homosexuels du pays en danger par des actions disproportionnées et à l'envergure internationale inutile, Lambda doute des allégations selon lesquelles les deux militants auraient été emprisonnés en novembre 2006, alors qu'ils organisaient une conférence clandestine. Joint au téléphone par Têtu ce matin, Svyatoslav Sementsov compare ces accusations à celles portées contre les organisateurs de la gay pride moscovite de 2006 par une partie de la communauté gay et lesbienne en Russie. «Les autorités tentent de diviser les militants gay afin d'anéantir leurs activités, commente-il. L'association Lambda n'est plus active depuis plusieurs années et le pouvoir l'utilise.»  Tetu 19 02 07

Situation confuse à propos de l'octroi d'un visa français à un militant gay
Un militant LGBT biélorusse rencontre des difficultés pour se faire délivrer un visa français afin de participer à une réunion internationale des Gay Games à Lyon, le 23 novembre prochain.

Svyatoslav Sementsov, coprésident de Tema, une association LGBT biélorusse interdite, affirme avoir été humilié lorsqu'il s'est présenté à l'ambassade de France, le 10 novembre dernier, dans un entretien téléphonique avec nos confrères de Têtu. L'agent qui l'a accueilli lui aurait ri au nez à la lecture de l'invitation à la réunion des Gay Games présentée par le militant avant de l'interroger sur son orientation sexuelle. Il semble que le fonctionnaire en cause soit de nationalité russe et non française, selon des informations du Comité IDAHO de Paris.
Ce comité est entré en contact avec le responsable du département des visas du consulat français à Minsk et il lui a été indiqué que Svyatoslav Sementsov pouvait à nouveau se présenter pour réitérer sa demande de visa en possession des documents appropriés à sa délivrance. Selon l'explication officielle du consulat, en effet, c'est l'absence de certaines pièces qui expliquerait que le visa n'ait pas été accordé lors de la précédente demande. Une explication que ne tranche pas sur les conditions d'accueil décrites par le militant biélorusse.
A Paris, l'adjoint du porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à Têtu «(qu')il n'est pas exclu que l'agent consulaire ait mal agi, et si c'est le cas, nous le déplorons, car c'est inacceptable. Cet incident est l'occasion pour nous de faire une mise au point. Nous avons de nouveau fait passer le message d'un soutien aux homosexuels, particulièrement malmenés dans certains pays slaves.» e-llico Mis en ligne le 16/11/06

L'ambassade de France refuse d'accorder un visa à un militant gay
Moins d'une semaine après la descente de police dans un appartement privé où se rencontraient des militants homosexuels clandestins, afin d'organiser une conférence internationale sur les droits des gays et des lesbiennes à Minsk, l'ambassade de France située dans la capitale biélorusse vient de refuser l'octroi d'un visa à Svyatoslav Sementsov, coprésident de Tema, l'association LGBT biélorusse qui a été interdite. Svyatoslav Sementsov avait été arrêté la semaine dernière et était resté 22 heures en détention . Le 23 novembre prochain, Svyatoslav Sementsov devait participer à la rencontre annuelle des Gays Games à Lyon, afin notamment de parler de la répression à l'encontre des homosexuels qui sévit dans son pays. Alors qu'auparavant, il dit s'être rendu à plusieurs reprises en France, il a expliqué au téléphone à Têtu avoir cette fois été humilié lorsqu'il s'est présenté à l'ambassade, le 10 novembre. L'agent de service aurait commencé à rire à la lecture de l'invitation présentée par le militant et lui aurait posé des questions sur son orientation sexuelle, ainsi que sur le travail effectué par la fédération des Gay Games. Svyatoslav Semetsov aurait répondu sans broncher, ajoutant qu'il était président de l'association Tema, ce qui aurait de nouveau provoqué l'ironie de la fonctionnaire. L'ambassade de France en Biélorussie a refusé de commenter le refus de visa, mais vous pouvez protester en écrivant à la représentation française en Biélorussie. Têtu a joint Jean-Baptiste Mattéi, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, qui n'était pas au courant de cette affaire. Mais il a confirmé qu'une ambassade française n'est pas tenue de justifier le motif de son refus de visa. Le ministère va toutefois appeler l'ambassadeur de France en Biélorussie, afin de vérifier si l'agent consulaire a traité la demande du militant avec mépris. Le Quai d'Orsay semblait très étonné par ce refus et a réaffirmé le soutien de la France aux gays et aux lesbiennes opprimés de Biélorussie. L'Inter-LGBT a également fait part de sa consternation.  Têtu 15 11 06

La police a relâché les sept militants LGBT après une journée de garde à vue
Aujourd'hui vendredi 10 novembre, Viachaslau Bortnik, représentant d'Amnesty International dans son pays, a confirmé à Têtu que que tous les activistes arrêtés il y a deux jours, ont été relâchés par la police. Dans la soirée d umercredi 8 novembre, il avait été arrêté avec six autres organisateurs de la conférence internationale sur les droits des gays et des lesbiennes, qui devait se tenir le 11 novembre prochain à Minsk. Viachaslau Bortnik nous a d'ailleurs confirmé que la conférence était annulée pour des raisons de sécurité, car la police est entrée dans un appartement privé pour arrêter les militants. Elle est ainsi bien informée des activités des gays et des lesbiennes militants. Certaines des personnes arrêtées sont restées 22 heures en garde à vue. Les autorités voulaient connaître le programme exact de la conférence, la liste des participants et surtout le nom des militants étrangers qui avaient été invités. Leur nom et leur numéro de téléphone ont été notés, afin certainement de leur refuser le visa nécessaire à l'entrée dans ce pays non-membre du Conseil de l'Europe et qui reste la dernière dictature d'Europe. Têtu 11 10 09

Solidarité Internationale : descente de police et arrestations lors de la conférence internationale LGBT de Minsk
Hier, 8 novembre 2006, les forces de police ont arrêté les organisateurs de la conférence internationale LGBT de Minsk capitale du Bélarus (Biélorussie).
7 militants ont été arrêtées : Vyacheslav Andreev, Sviatlana Bortnik, Svyatoslav Sementsov, Tanya Ivanova, Aleksei Filipenko, Natallia Kavalchuk, and Viachaslau Bortnik. A à ce jour seuls 4 d'entres eux ont été relâchés.
Les militants LGBT détenus au poste de police sont interrogés sur le programme de la conférence mais aussi sur la liste des participants, les policiers portant une attention particulière à la liste des invités internationaux.
Le matériel de communication de la conférence a été saisi.
De toute urgence, nous demandons à toutes les organisations de défense des droits humains, aux députés européens, aux parlementaires et au gouvernement français, d'intercéder dans les plus brefs délais auprès des autorités biélorusses afin d'exiger la libération immédiate des militants LGBT arrêtés et la garantie de la liberté de réunion.
Contact du Comité d'organisation de la conférence internationale LGBT de Minsk : Tanya Ivanova, Co-president of TEMA - information center- loveforever@tut.by
Pour le CGL Paris Ile-de-France La présidente, Christine Le Doaré

Homophobie d'État contre un diplomate letton
La télévision d'État biélorusse a diffusé dimanche 30 juillet, des images qui impliquerait, selon elle, un diplomate letton et un autre homme. L'émission intitulée «Au centre de l'attention», a présenté ces images comme ayant été tournées «dans l'appartement du diplomate Reimo Smits». Ces images seraient la preuve pour le régime que les accusations de «diffusion de production pornographique» portés contre le diplomate, deuxième secrétaire de l'ambassade de Lettonie, étaient fondées. Vendredi 28 juillet dernier, le ministre de l'Intérieur, Vladimir Naumov, a déclaré aux journalistes que «du matériel pornographique [avait] été confisqué» chez Reimo Smits, en poste à Minsk depuis 2002. Les images auraient été obtenues par une caméra cachée dans son appartement, afin de mettre en «lumière son homosexualité», a expliqué la chaîne. Le ministère letton des Affaires étrangères s'est déclaré «choqué» par cette affaire et a envoyé une note de protestation à Minsk. Ce n'est pas la première fois que le gouvernement biélorusse utilise de tels procédés. En 2005, des accusations similaires avaient visé un collaborateur de l'ambassade de la République tchèque, Pavel Krzyvohlavy, qui avait été expulsé pour avoir bu de l'alcool avec un mineur de 16 ans dans un café. Le régime, dirigé par Alexandre Loukachenko, entretient des rapports conflictuels avec ses voisins européens depuis les dernières élections où ces derniers avaient soutenu l'opposition. Et l'homosexualité est bien entendu réprimée dans ce pays où aucune dissonance avec le régime n'est tolérée.
(Avec AFP) Têtu 01 08 06


Alexander Loukachenko a été réélu sans surprise dès le premier tour à la présidence avec 82,6% des suffrages. Malgré les menaces du chef de l'État qui avait promis de «briser le cou» à qui oserait contester sa victoire, quelques milliers de personnes ont défilé pour réclamer l'annulation du scrutin. Mais la dernière dictature d'Europe n'est pas près de s'ouvrir aux droits de l'être humain, droits LGBT compris. Tétu 21 03 06

 

 

 

Bosnie-Herzégovine

Un leader religieux voudrait «lapider les homosexuels»
Q Association, l'unique association LGBT de Sarajevo, dénonce dans un communiqué les discours de haine tenus lors d'un débat au centre culturel bosnien de Sarajevo. Le 16 juillet dernier, l'association culturelle Svjetlost-Menar y avait organisé une discussion intitulée «Comment se sortir de l'homosexualité». Harmin Suljic, l'un des contributeurs, y a expliqué la charia qui selon lui, dit que «les homosexuels devraient être jetés d'une falaise, des murs devraient s'abattre sur eux et qu'ils devraient être lapidés». Il a ensuite ajouté que le pays partageait cette opinion, mais ne pouvait le mettre en application, la Bosnie-Herzégovine n'étant pas régi par la charia. En réaction, Q Association a exigé des autorités que des poursuites soient engagées contre l'association et Harmin Suljic pour incitation à la haine. «Ils usent publiquement de leur position, expriment leur intolérance et use des discours de haine contre la population gay et lesbienne de Bosnie-Herzégonvine, agissant donc contre la Constitution , l'ordre public, les droits et les libertés de tous», écrit-elle. L'association rappelle que la loi bannit toute incitation à la «haine nationale, raciale, religieuse et toute autre discrimination». Q Association craint surtout que ce discours public soit réutilisé par des leaders religieux contre les gays et les lesbiennes qui pourraient devenir des cibles potentielles d'actes homophobes. Car si le système légal les protège contre toute forme de discrimination, la vie des homos n'est pas des plus faciles. Depuis quelques années, face à l'émergence d'initiatives LGBT (débat, projections de films, etc.), les Églises, qu'elles soient musulmane, catholique ou orthodoxe tiennent des discours de diabolisation des gays, voulant ainsi couper court à toute émancipation.  Têtu 08 08 06

 

 

 

Bulgarie

 

La discrimination fondée sur le genre reconnue par le gouvernement
Suivant qu'ils basculent à l'extrême droite ou dans le camp réformateur, les anciens pays du bloc soviétique et membres récents de l'Union européenne passent également d'un extrême à l'autre en matière de politique de protection des minorités sexuelles. Alors que la Pologne , la Slovaquie et la Lettonie se sont engagées dans des voies nettement condamnables, la Bulgarie s'apprête aujourd'hui à donner des leçons à l'ouest en mettant en place un «plan national de lutte contre les discriminations des minorités sexuelles et ethniques» , dont les militants LGBT français n'oseraient même pas rêver! En effet, le 18 janvier dernier, le Conseil des ministres, dirigé par le socialiste Sergueï Stanichev, a adopté un texte incluant la notion de genre –ainsi que les transsexuels–  dans d'éventuelles discriminations dont seraient victimes les Bulgares. Peu de pays en Europe se sont engagés dans des discussions sur la reconnaissance du concept de genre comme source de discriminations. Il est prévu d'informer la population sur ses droits et ses obligations, de lancer des campagnes médiatiques sur les discriminations, d'améliorer la loi antidiscrimination adoptée en 2003 et de créer une banque de donnée nationale sur le thème des discriminations. Et les besoins sont immenses: 90% des gays, des bisexuels et des lesbiennes déclarent avoir été victimes de discrimination en raison de leur sexualité ou de l'expression de leur genre. Ce texte avait été proposé au gouvernement par des experts indépendants et des membres d'associations, dont une représentante de la communauté LGBT, Desislava Petrova, membre du groupe Gemini. Un plan lancé dans un pays où le 22 octobre dernier, le leader nationaliste, antisémite et homophobe Volen Sidérov est arrivé second au premier tour de l'élection présidentielle, totalisant 21,5% des suffrages exprimés! Têtu 20 01 07

 

 

 

 

Azis, pop star gay, et son compagnon s'unissent
Double événement minoritaire dans la République qui fera son entrée, en même temps que sa voisine roumaine, au sein l'Union européenne dès janvier 2007. Le lundi 2 octobre, selon l'agence de presse bulgare Novinite, Azis, pop star gay et militant pour les droits de la minorité rom, a organisé sa propre cérémonie de mariage dans un club de Sofia, la capitale. Tout beau dans son costume argenté, il a dit son oui au Chinois, comprenez à son amant de toujours, Niki Kitaetsa. Bien sûr, les couples du même sexe n'ont pas (encore) le droit de se marier en Bulgarie, mais cela n'a pas empêché Azis de sauter le pas devant les caméras nationales et devant plusieurs de ses amis les stars, qui lui avaient apporté moult sex-toys. Un événement so queer dans un pays où les homos rarement sautent le pas... de révèler qu'ils en sont! Têtu 04 10 06

 

 

 

Estonie

Un militant gay candidat au poste de député
Dans son édition du 6 décembre, le quotidien estonien Eesti Päevaleht annonce la candidature d'Andi Ravalepik sous les couleurs des sociaux-démocrates (parti populaire modéré) aux élections générales de mars 2007. Cette figure nationale du militantisme gay et lesbien, âgée de 27 ans, est responsable du centre d'information LGBT de Tallinn. «Un siège au Parlement offre un statut de personnalité publique, ce qui permet d'être vu, d'être entendu et par ce biais de rendre l'Estonie meilleure et plus tolérante», a-t-il expliqué. Toutefois, ce jeune homme politique en devenir ne compte pas cantonner son mandat aux questions gay et lesbiennes: il souhaite s'emparer de l'ensemble des questions sociales, s'il est élu parmi les 101 députés du Riigikogu, le parlement de la république la plus septentrionale des pays baltes. La présence d'un militant gay à une place éligible sur des listes de grands partis est rendue possible par un système parlementaire de listes à la proportionnelle, en vigueur dans plusieurs démocraties européennes, mais pas en France. Têtu 13 12 06

Estonie : ouverture d'une enquête après l'agression contre la Gay Pride de Tallin
Le parquet national estonien a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête criminelle après l'agression contre la Gay Pride de Tallin qui a fait une quinzaine de blessés samedi dernier.
Un des manifestants, un ressortissant espagnol, avait été grièvement blessé à la tête et hospitalisé. L'homme, identifié dans un premier temps comme un ressortissant français, a déposé une plainte officielle. "Aucune autre plainte n'a été déposée", a déclaré à l'AFP la porte-parole du parquet, Erle Rudi.
Le porte-parole a précisé qu'il s'agissait d'une "enquête criminelle car, selon nos informations, les incidents ont été marqués par de la violence physique, une promotion de la haine sociale et des déclarations discriminatoires à l'égard des manifestants".
Selon les organisateurs, une vingtaine de personnes, appartenant à un mouvement nationaliste, avaient attaqué la marche qui se déroulait dans le centre historique de Tallinn et qui réunissait environ 500 participants. Mis en ligne le 16/08/06 e-llico

Estonie : 12 blessés dans l'agression contre la Gay Pride de Tallin
Une douzaine de participants à la Gay Pride de Tallin ont été blessés samedi lors d'une agression menée par un groupe de jeunes armés de pierres et de bâtons.
Une douzaine de personnes ont été blessées à la suite de l'attaque. Six d'entre elles ont nécessité des soins d'urgence selon les organisateurs de la marche. Un des manifestants, un ressortissant français, a été grièvement blessé à la tête et a été hospitalisé.
Vers 15h30, une vingtaine de personnes, appartenant à un mouvement nationaliste, "Les patriotes estoniens", ont attaqué la marche qui se déroulait dans le centre historique de Tallinn et a réuni environ 500 participants.
Les organisateurs de la marche estiment que les policiers n'étaient pas assez nombreux pour assurer la sécurité des manifestants. Six personnes auraient été interpellées parmi les agresseurs de la marche. Auparavant, une fausse alerte à la bombe avait retardé le début de la manifestation. Au delà de l'agression de plusieurs militants, les manifestants participants à la marche ont été la cible de jets d'oeufs.
La marche constituait le temps fort du festival Tallinn Pride qui s'est déroulé ce week-end dans la capitale estonienne et était autorisé par la municipalité. La précédente Gay Pride à Tallin s'était déroulée en 2004, sans incidents.
Mais l'Estonie semble connaître à son tour la même hostilité que la Lettonie et la Pologne de la part de groupes nationalistes, religieux ou d'extrême-droite qui s'en prennent aux manifestations gay avec violence.
Mis en ligne le 14/08/06 e-llico

Une gay pride qui rencontre peu de résistances
Samedi 12 août se déroulera à Tallinn, capitale de l'Estonie, la 3ème gay pride dans le cadre de la semaine Tallinn pride qui a commencé lundi 7 août. Tout devrait bien se passer, selon la porte-parole de l'événement Maali Kabin, la marche ayant été organisée «en bonne coopération avec les autorités municipales et la police» . Selon le Baltic Times , il n'y a pas eu de prostestation contre l'événement. Les chrétiens démocrates qui n'ont pas de siège au parlement ont toutefois demandé à la ville d'empêcher la marche, ce qu'ils avaient aussi demandé quelques années auparavant, mais leur tentative pour court-circuiter l'événement a également échoué. Maali Kabin estime que l'Estonie est «la plus tolérante des trois républiques baltes. Les marches d'homosexuels n'y ont pas été interdites et n'ont donné lieu à aucune violence» . Malgré cette relative tolérance, le combat pour les droits est loin d'être terminé. La création d'un pacs y est attendue. «Nous voulons toujours normaliser l'homosexualité dans la société afin que les homos se sentent bien dans la société ici», dit-elle. Elle ajoute que les couples homosexuels ne bénéficient pas encore des mêmes droits que les couples hétérosexuels. Une nouvelle loi relative à la famille est actuellement en discussion au parlement mais elle n'aborde pas la question des unions des couples de même sexe. Têtu 11 08 06

Les homosexuels réclament l'égalité des droits
Les organisateurs d'un festival gay d'une semaine en Estonie ont appelé vendredi le gouvernement estonien à promouvoir une loi garantissant l'égalité des droits aux homosexuels.
"On devrait avoir des dispositions légales en Estonie régissant les unions (...) entre personnes du même sexe", a déclaré Maali Kabin, porte-parole du festival Tallin Pride qui débutera lundi.
Une nouvelle loi sur la famille est actuellement en cours d'examen au parlement, mais elle nefait pas mention des mariages homosexuels.
Le festival culminera le 12 août avec la Gay Pride de Tallinn, la troisième du genre en Estonie. Selon Maali Kabin, la marche a été organisée "en bonne coopération avec les autorités municipales et la police". "L'Estonie est la plus tolérante des trois républiques baltes. Les marches d'homosexuels n'y ont pas été interdites et n'ont donné lieu à aucune violence", a souligné Maali Kabin.
Cependant, un sondage réalisé en juin a montré que quelque 25% des Estoniens n'aimeraient pas avoir pour voisin un homosexuel. Mis en ligne le 07/08/06 e-llico

L'ambassadeur des Pays-Bas victime d'homophobie
L'ambassadeur des Pays-Bas en Estonie a décidé de quitter ce pays, affirmant qu'il était victime d'homophobie et son compagnon de racisme, a rapporté le quotidien du soir NRC Handelsblad dans son édition de mardi. Les insultes et les menaces ont commencé quand un magazine estonien a qualifié la désignation d'un ambassadeur homosexuel qui partage sa vie avec un Cubain Noir, de «provocation» de la part des Pays-Bas. L'ambassadeur Hans Glaubitz a indiqué dans une déclaration personnelle relayée par le journal que les autorités estoniennes n'avaient rien à se reprocher car son compagnon avait été bien traité. Il a accusé, en revanche, la société estonienne «de ne pas être prête à accepter la présence d'un couple d'homosexuels, qui plus est quand l'un des deux est Noir» . M. Glaubitz et son compagnon partent pour le Québec où l'ambassadeur rejoindra le consulat général des Pays-Bas à Montréal, précise le journal. (avec AFP)
Têtu 07 06 06

 

 

 

Finlande

 

191 mariages de personnes de même sexe célébrés en 2006
191: c'est le nombre de mariages des personnes de même sexe enregistrés en Finlande pour 2006 sur un total de 28.236, ce qui représente moins d'1%. Ce chiffre s'élevait à 200 unions l'année précédente. Dans le détail de ces 191 mariages, 107 couples de lesbiennes ont été célébrés contre 84 pour les gays. Enfin, 30 divorces pour les couples de même sexe ont été déclarés en 2006. Têtu 09 05 07

Une femme pasteur qui avait célébré un mariage lesbien dispensée de sanction
L'évêché d'Helsinki a annoncé mardi avoir dispensé de sanction une femme pasteur dénoncée par des étudiants en théologie parce qu'elle avait célébré l'union de deux femmes malgré l'opposition de l'Eglise évangélique-luthérienne de Finlande aux mariages homosexuels.
Il s'agit de la première décision de la hiérarchie ecclésiastique du pays nordique sur un cas de désobéissance à l'interdiction de bénir des mariages gay. La mesure de clémence dont a bénéficié Leena Huovinen, pasteur scolaire qui officie également auprès des équipes olympiques finlandaises, pourrait ainsi faire jurisprudence.
L'évêché d'Helsinki a néanmoins pris ses distances avec la cérémonie en soulignant qu'elle s'était déroulée dans un restaurant et non pas dans une église et que l'Eglise en tant que telle n'y était donc pas formellement associée.
Elle a par ailleurs réitéré sa confiance dans la femme pasteur "et dans son engagement dans l'intérêt de l'Eglise".
L'Eglise protestante luthérienne, à laquelle appartiennent 85% des 5,2 millions de Finlandais, est avec l'Eglise orthodoxe (1,1%) l'une des deux religions d'Etat en Finlande. E-llico Mis en ligne le 07/02/07

 

 

 

 

 

Oras Tynkkynen
Né en 1977, cet ancien activiste de l'écologie fut, en 2004, le premier parlementaire ouvertement gay de Finlande. Il était d'ailleurs le benjamin de l'Assemblée. Aujourd'hui, il est député européen.

La loi sur l'AMP définitivement adoptée en Finlande
Après un ultime passage devant la grande commission, le parlement finlandais a définitivement adopté, dans sa séance plénière du mercredi 25 octobre, le projet de loi de bioéthique présenté par le gouvernement en février dernier Le texte, qui autorise l'accès à l'assistance médicale à la procréation (AMP) à toutes les femmes, célibataires ou en couple homo ou hétérosexuel, a été approuvé par 105 voix pour et 54 contre, avec trois abstentions et 38 absents.  Cette loi vient entériner la pratique existante. En effet, en l'absence de législation de bioéthique, les cliniques privées accueillent depuis déjà quinze ans des couples de femmes et des femmes seules. Le changement majeur apporté par la loi est l'interdiction de la gestation pour autrui (GPA) et la proscription du don anonyme. Les enfants nés par dons de gamètes auraient donc le droit de connaître l'identité du donneur de sperme ou d'ovocytes à leur majorité. Le texte entrera en vigueur le 1er janvier 2007.
Têtu 26 10 06

L'AMP restera autorisée à toutes les femmes en Finlande
Après moult tergiversations et plusieurs passages en commission des lois, le parlement finlandais a approuvé, le 13 octobre, à 105 voix contre 83, le projet de loi de bioéthique présenté par le gouvernement en février dernier et qui autoriserait l'accès à la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, indépendamment de leur orientation sexuelle ou de leur statut matrimonial. En mai, la commission des lois avait proposé une version plus restrictive du texte qui aurait limité l'accès à l'assistance médicale à la procréation (AMP) aux seuls couples hétérosexuels . Dans le vote du 13 octobre, le parlement devait choisir lequel de ces deux textes serait ensuite débattu en session plénière. Le texte approuvé vendredi doit encore être examiné par la grande commission du parlement qui s'alignera probablement sur l'avis de la majorité, puis voté de nouveau en session plénière. Il n'existe pour l'instant aucune législation en la matière en Finlande où la plupart des cliniques privées accueillent des couples de femmes et des femmes seules depuis 15 ans. Les changements majeurs apportés par le projet de loi à la pratique existante seraient le droit de l'enfant à connaître l'identité du donneur de sperme ou d'ovocytes à sa majorité et l'interdiction de la gestation pour autrui (GPA). Têtu 18 10 06

Accès interdit aux fertilisants pour les LGBT !
Un problème en Finlande nécessite votre aide. Si rien n'est fait, on y adoptera l'automne prochain une loi interdisant l'accès aux traitements de fertilité pour toute personne ne vivant pas en partenariat hétérosexuel. Cela signifierait une discrimination infligée aux lesbiennes, aux hommes gais, aux personnes bisexuelles et aux femmes autonomes. Si vous en approuvez le texte, veuillez signer la pétition figurant à l'adresse www.adressit.com/hedelmoityshoidot
C'est une invitation adressée au ministre de la Justice de retirer ce projet de loi et de conserver le statu quo, qui permet à toute personne dont le personnel médical évalue positivement les qualités parentales d'avoir accès aux traitements de fertilité. Veuillez faire circuler cet appel à votre réseau, s'il-vous-plaît. La Finlande est, avec les autres pays nordiques et les Pays-Bas, l'endroit où le reste du monde cherche et trouve des exemples de tolérance et d'égalité. Il s'agit de la première fois en 30 ans où une loi est déposée qui *limiterait* les droits de certaines personnes en raison de leur appartenance à une minorité sexuelle. Le progrès nous a acheminé jusqu'ici vers une société plus ouverte mais, à moins d'être contré, ce projet de loi pourrait servir de signal déclencheur à un mouvement de ressac. Veuillez nous aider dans cette lutte, en faisant circuler ce message sur les listes de discussion ainsi qu'à vos proches et contacts.

 

 

 

Hongrie

Le plus grand club homo de Hongrie n'est pas à Budapest
Székesfehérvár: après Ibiza et Sitges, c'est peut-être le nouveau bled à la mode pour l'été 2007, du moins auprès des clubbeurs gay européens. C'est là en effet, dans ce chef-lieu de 100.000 habitants situé à 65 km au sud-ouest de Budapest, que le Kek Osztriga a ouvert ses portes, le 9 décembre dernier. Et ce n'est que justice rendue à l'histoire, puisque c'est dans cette petite ville que les reines de Hongrie se faisaient couronner! Joli lieu pour faire son coming-out! Certes, Székesfehérvár, Kek Osztriga ... cela fait beaucoup de noms compliqués à retenir. Mais passée la barrière de la langue, les 1.000 mètres carrés , les deux dance-floors, les gogos annoncés ainsi que les shows travestis et lesbiens comptent bien séduire les clients européens… Pour l'instant, les pistes ne sont ouvertes que le samedi soir, le temps peut-être de tâter le terrain auprès des populations et autorités locales de cette commune. Entièrement non-fumeur, le club est destiné en priorité aux homos des petites villes de provinces, qui ont peu d'opportunités de s'éclater chez eux, les boîtes hétéros les tolérant rarement. D'ailleurs, le gérant a fait savoir que les mâles hétérosexuels n'étaient pas les bienvenus dans son nouveau fief... sans préciser comment les videurs allaient démasquer les malheureux grugeurs! Têtu 23 01 07

L'office du tourisme de Budapest se met à la page gay
Alors qu'à l'ouest de l'Europe, de nombreux offices du tourisme n'ont toujours pas sauté le pas, leur homologue de Budapest leur donne des leçons: la capitale de la Hongrie vient de mettre en ligne des pages spécialement destinées aux gays et aux lesbiennes sur son site Internet . Sont mises à jour les différentes adresses pouvant guider le touriste francophone effrayé par la difficulté de la langue magyar. Et sur les bords du Danube, on ne prend pas de gants pour évoquer le sujet! Lire la première phrase de la page, maladroite certes, mais sans ambiguïté : «La population de Budapest a toujours compté un nombre significatif de gays et de lesbiennes.» Vous voilà prévenus! Comme quoi, dans les nouveaux pays adhérents à l'Union, il n'y a pas que des homophobes. Pourtant, l'office du tourisme prend les devants en communiquant le numéro de téléphone d'une helpline destinée aux gays et lesbiennes en difficulté... On ne sait jamais, si le masseur des bains Gellért n'aimait pas vos avances! Têtu 13 10 06

Victoire du centre gauche aux élections législatives
Dimanche 23 avril, le Premier ministre socialiste a remporté triomphalement les élections législatives. La coalition de centre-gauche consolide même sa majorité au parlement. Le parti socialiste de Ferenc Gyurcsany et son allié des Démocrates Libres ont obtenu 221 sièges sur un total de 386. C 'est treize de plus que lors de la précédente magistrature. L'ancien Premier ministre, le populiste Viktor Orban, a reconnu sa défaite. Les gays et les lesbiennes hongrois placent désormais tous leurs espoirs en la personne de Ferenc Gyurcsany, 44 ans, rockeur à ses heures perdues et anglophone progressiste, dont le blog quotidien a été très lu durant la campagne. Blairiste sur le plan économique, les associations espèrent qu'il le sera également sur un plan sociétal en relançant le débat sur une reconnaissance des unions homosexuelles, dont une forme très limitée existe en Hongrie depuis 1996. Le gouvernement prévoyait en effet avant les élections d'instaurer un véritable Pacs, comme en République tchèque. Têtu 24 04 06

 

 

 

Irlande

La Haute Cour refuse de reconnaître le mariage canadien de deux lesbiennes
Katherine Zappone et Anne Louise Gilligan ont échoué dans leur tentative de faire reconnaître leur mariage contracté au Canada par les autorités irlandaises . En rejetant jeudi 14 décembre l'argument selon lequel elles avaient droit au même régime fiscal que les couples mariés hétérosexuels, la Haute Cour a estimé que la Constitution du pays ne permet le mariage qu'aux couples de sexe opposé. La juge Elizabeth Dunne a ajouté que cette interprétation de la Constitution n'était pas en conflit avec la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, contredisant ainsi les avocats des deux femmes. Le couple, ensemble depuis 24 ans, a exprimé sa déception à la suite du jugement, mais Katherine Zappone a ajouté: «Nous croyons et nous savons que l'Irlande sera un pays de justice et d'égalité pour tous les êtres humains». Le Conseil irlandais pour les libertés civiques a dénoncé la décision «injuste» de la juge. Le même jour, le Parti travailliste, dans l'opposition, a soumis une proposition de loi visant à permettre aux couples homos de former des unions civiles qui apporteraient les mêmes droits que le mariage. Têtu 18 12 06

La justice refuse le mariage homosexuel, le gouvernement prépare le partenariat civil
La justice irlandaise a refusé la reconnaissance du mariage d'un couple de lesbiennes unies légalement au Canada en se basant sur la constitution. Le gouvernement prépare de son côté un projet de partenariat civil.

Un tribunal de Dublin a tranché défavorablement jeudi la demande d'un couple de femmes irlandaises mariées selon la loi canadienne en septembre 2003.
Ann Louise Gilligan et Katherine Zappone qui vivent ensemble depuis vingt ans travaillaient au Canada à cette époque et s'y sont mariées. A leur retour en Irlande, elles ont effectué une déclaration fiscale commune, à l'instar des couples mariés. Cette mesure leur à été contesté. Le couple a alors décidé de tenter de faire reconnaître son mariage en saisissant les tribunaux, le mariage homosexuel n'existant pas en Irlande.
Les deux femmes estiment que l'égalité inscrite dans la constitution irlandaise est bafouée par la non-reconnaissance –fiscale notamment- de leurs droits du couple homosexuel.
En face, la justice fait valoir qu'une disposition de 1937 prévoit que la république "doit prendre soin de protéger l'institution du mariage sur laquelle est fondée la famille et de le préserver des attaques". Un avocat du gouvernement actuel –qui tergiverse depuis des mois sur la question du statut des couples de même sexe- a indiqué que la reconnaissance des couples homosexuels était à l'étude mais qu'elle emprunterait d'autres voies que le mariage hétérosexuel; sans doute celle du partenariat civil sur le modèle britannique.
Sur la base de ces éléments, le tribunal a donc choisi de rejeter la demande des deux femmes, tout en manifestant son souhait de voir prochainement accordé un statut légal aux couples homosexuels.
Les deux femmes ont indiqué avoir l'intention de saisir la Cour européenne des droits de l'homme. Toutefois, leur démarche risque d'être prise de court par l'évolution législative. Le Parti Travailliste irlandais a, en effet, fait savoir qu'il comptait déposer rapidement son projet de partenariat civil au Parlement. Celui-ci prévoit d'accorder des droits comparables à ceux des couples mariés aux couples gay et lesbiens, mais sans leur ouvrir le mariage. E-llico Mis en ligne le 15/12/06

Mariage ou union civile? L'Irlande s'interroge
Mariage ou partenariat civil: ce sont les deux options mises en avant par un groupe de travail du ministère de la Justice chargé d'étudier la possibilité d'introduire l'union civile pour les couples homosexuels. Son rapport, publié le mardi 28 novembre, reconnaît que l'absence actuelle de toute forme d'union légale crée de nombreuses inégalités vis-à-vis des couples mariés hétéros –des inégalités que l'option du mariage corrigerait–, tout en soutenant «une plus large égalité pour les gays et les lesbiennes». Cependant, il reconnaît que cette mesure risquerait d'être considérée comme anticonstitutionnelle, puisque jusqu'ici la Constitution a été interprétée par les juges comme définissant le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme. Il rappelle que cette question est le sujet d'un procès initié par deux lesbiennes, Katherine Zappone et Anne-Louise Gilligan, qui essaient de faire reconnaître leur mariage canadien. Têtu 05 12 06

Sondage: les Irlandais en faveur de l'égalité pour les couples homos
Une majorité d'Irlandais, 64%, estime que les couples homosexuels devraient avoir accès aux mêmes droits légaux que les couples hétérosexuels, selon un sondage publié dimanche 22 octobre dans le journal Sunday Tribune. Pourtant, le sondage révèle aussi que 50% de la population s'oppose à l'adoption d'enfants par des couples homos, tandis que seuls 37% des sondés sont en sa faveur. Par ailleurs, le sondage n'indique pas si la majorité des Irlandais favorise l'ouverture pure et simple du mariage aux couples du même sexe, ou si elle prône un compromis sur le modèle britannique du civil partnership. Le gouvernement irlandais est en train d'étudier la possibilité de réformes législatives pour donner une reconnaissance légale aux couples homos. Un groupe de travail doit rendre son rapport ce mois-ci. Par ailleurs, cinq couples homos ont signé des civil partnerships à l'ambassade du Royaume-Uni à Dublin. Pour effectuer une telle démarche, il suffit que l'un des «mariés» soit britannique. Aucun de ces cinq couples ne comptait d'Irlandais, selon le service de presse de l'ambassade. Têtu 25 10 06

Deux lesbiennes exigent la reconnaissance de leur mariage
Deux lesbiennes ont demandé mardi devant la justice que l'Etat irlandais reconnaisse leur union célébrée au Canada en 2003 et leur accorde les mêmes droits fiscaux que les couples hétérosexuels.

L'avocat des deux universitaires, a assuré devant le juge que le fisc et l'administration irlandaise faisaient preuve de discrimination sexuelle à l'égard de ses deux clientes, l'irlandaise Anne Louise Gilligan et l'Américaine Katherine Zappone.
En 2004 en effet, le service des impôts a rejeté une requête des deux femmes qui demandaient les mêmes déductions qu'un couple hétérosexuel, en estimant que le terme de couple faisait officiellement référence à un "mari" et une "femme".
A la Haute cour de Dublin mardi, l'avocat des deux femmes a assuré que la notion de mariage était en jeu dans ce procès et que rien dans la constitution irlandaise ne permettait d'affirmer que le mariage était exclusivement l'union d'un homme et d'une femme.
Anne Louise Gilligan et Katherine Zappone affirment que cette définition restrictive du mariage est en contravention de la convention européenne des droits de l'Homme et viole le droit au mariage tel qu'il est garanti par la constitution irlandaise.
Le procès devrait durer trois semaines. e-llico Mis en ligne le 04/10/06

Deux Irlandaises veulent faire reconnaître leur mariage
Après Celia Kitzinger et Sue Wilkinson en Angleterre , c'est au tour de Katherine Zappone et Ann Louise Gilligan, deux Irlandaises, d'essayer de faire reconnaître leur mariage canadien. Selon le magazine Gay Community News dans son édition du 2 août, le couple vient d'apprendre qu'un tribunal se penchera sur leur requête le 3 octobre prochain. Elles estiment qu'en refusant de considérer leur union comme un mariage à plein titre et de leur octroyer les mêmes droits au niveau fiscal que les couples mariés hétérosexuels, le gouvernement irlandais viole la Constitution du pays et la Convention européenne des droits de l'homme. Katherine Zappone et Ann Louise Gilligan ont exprimé leurs regrets en apprenant qu'un juge britannique avait refusé de reconnaître le mariage de Sue Wilkinson et Celia Kitzinger. Celui-ci a estimé que leur union n'avait que le statut d'un partenariat civil. Mais cette option n'existe pas encore en Irlande, où le gouvernement est toujours en train de réfléchir au statut légal qu'il convient d'accorder aux unions de couples du même sexe. Têtu 08 08 06

Oui aux unions homos, non au mariage !
Le ministre de la Justice irlandais, Michael McDowell, s'est dit favorable à une reconnaissance légale des couples du même sexe, mais a ajouté qu'il ne souhaitait pas leur donner la possibilité de se marier. McDowell s'est exprimé le vendredi 12 mai après avoir reçu un rapport publié par la Commission irlandaise des droits de l'homme relatif à la situation légale des couples non mariés, homos et hétéros. Le ministre estime que les couples homosexuels devraient avoir droit à un traitement égal, et que les représentants de l'Église catholique – encore très influente en Irlande – avec lesquels il a discuté, avaient indiqué qu'ils accepteraient la création d'une union homosexuelle. Mais il a estimé que la plupart des homosexuels irlandais ne souhaitaient pas avoir accès au mariage. Le Premier ministre Bertie Ahern avait auparavant promis que son gouvernement légiférerait sur le sujet avant les prochaines élections parlementaires, prévues pour 2007. Têtu 18 05 06

Bertie Ahern favorable aux unions des couples homosexuels
Le premier ministre Irlandais Bertie Ahern s'est déclaré une nouvelle fois favorable aux unions homosexuelles, mais il est resté muet sur la forme qu'elles pourraient prendre dans son pays . Dans une interview avec le magazine irlandais Gay Community News datée du vendredi 21 avril, Bertie Ahern exprime le voeu de voir une Irlande où « la culture de la discrimination et de la peur qui a gâché tellement de vies dépérissent » et où « la sexualité des gens deviendrait insignifiante en tant que facteur négatif dans leurs vies ». À l'heure actuelle, l'Irlande n'a aucun équivalent du Pacs ni du partenariat civil récemment introduit au Royaume-Uni. Bertie Ahern estime que l'Irlande a besoin d'un « cadre légal stable et capable de donner un soutien aux couples du même sexe » et a ajouté que le gouvernement espère légiférer sur le sujet avant les élections parlementaires prévues pour l'année prochaine. Il n'a pas indiqué si ses ministres pencheraient pour le mariage ou une autre forme d'union. Têtu 24 04 06

Des manifestants perturbent un débat sur les couples homosexuels
Des manifestants anti-homosexuels ont lancé des verres en plastique et de l'eau sur le ministre irlandais de la Justice vendredi, alors qu'il ouvrait une conférence sur le statut légal à accorder aux couples homosexuels.
Le ministre Michael McDowell a affirmé vendredi que le gouvernement était de façon "absolument non équivoque" en faveur d'un statut des homosexuels identique à celui des autres citoyens. Cependant les autorités irlandaises ne semblent pas prêtes à légaliser le mariage homosexuel à proprement parler.
Mis en ligne le 29/05/06 e-llico

 

 

 

Lituanie

Lituanie : une campagne européenne pour la tolérance interdite par le maire de Vilnius
Une campagne soutenue par l'Union Européenne au profit de la tolérance et contre les discriminations est mal vue des autorités de Vilnius, capitale de la Lituanie. Intitulée "Pour la diversité, contre les discriminations", la campagne défend les droits de l'homme dans l'UE à partir d'un bus d'information qui sillonne l'Europe.
Le conseil municipal de Vilnius a décidé de ne pas autoriser l'étape prévue dans la ville au prétexte que les opposants aux droits homosexuels projetaient une manifestation de protestation contre cette présence.
En réalité, le maire de la capitale accuse le bus de "faire la propagande de l'homosexualité".
e-llico Mis en ligne le 23/05/07

La vague anti-homo atteint la Lituanie
La Lituanie semble, à son tour, être la cible de pressions, afin qu'aucune manifestation publique de revendication homosexuelle n'ait lieu. Hier, lundi 21 mai, une manifestation pour la tolérance a été annulée par les autorités municipales de la capitale, Vilnius. Elle devait avoir lieu vendredi 25 mai prochain. La police et les manifestants craignaient d'être la cible d'attaques, après qu'aient été lancés sur l'internet des appels à «résister» à une marche lors de laquelle le drapeau arc-en-ciel serait visible. Cette manifestation contre les discriminations, qui n'était pas une gay pride, était organisée en coopération avec l'Union européenne. Des homosexuels auraient dû y participer aux côtés d'autres membres des minorités. L'Union européenne a exprimé ses «regrets» suite à l'annulation de la manifestation. Un camion «contre la discrimination» aux couleurs de l'Europe devait participer à la manifestation. Il est sur les routes depuis quatre ans et c'est la première fois qu'il est stoppé dans sa course. Têtu 22 05 07

Pas de gay pride dans la ville de Klaipeda
Le maire de Klaipeda, une ville d'environ de 190.000 habitants située à l'ouest de la Lituanie , a refusé d'autoriser la tenue d'une gay pride en raison des célébrations organisées pour le 754e anniversaire du port de la ville, le 1er août. À cette occasion, plusieurs représentants d'associations LGBT, dont la League for Equal Opportunities, avaient demandé au maire Rimantas Taraskevicius d'autoriser cette marche. Ce qu'il a refusé. «Ne voyant aucun point commun entre votre proposition d'organiser une marche des minorités sexuelles et l'événement lui-même, nous ne pouvons l'accepter. Nous vous invitons à participer aux célébrations comme habitants de Klaipeda, citoyens de la ville, et non comme représentants de n'importe quelle majorité ou minorité», a écrit le maire de Klaipeda à Equal Opportunities League, rapporte l'agence Interfax. Têtu 01 08 06

 

 

 

Malte : une transsexuelle interdite de mariage
Une femme transsexuelle maltaise est actuellement interdite de mariage alors même que l'état-civil lui reconnaît l'identité de femme. La Cour civile de Malte s'est donné 40 jours pour statuer sur la validité du mariage en question alors qu'elle avait elle-même jugé non conforme l'interdiction de mariage des transsexuels dans un arrêt précédent. E-llico Mis en ligne le 15/03/07

 

 

 

Moldavie

Bâtons dans les roues à répétition pour l'organisation d'une gay pride
Décidément, organiser une gay pride en Moldavie relève, comme en Pologne, en Lettonie ou en Russie, du parcours du combattant. Le cas moscovite semble faire jurisprudence! Alors qu'une cour d'appel a débouté la mairie de Chisinau qui s'opposait à la marche en 2005 et que le Conseil de l'Europe a condamné le pays pour ses obstructions au droit de rassemblement, les autorités continuent de mettre des bâtons dans les roues de l'association organisatrice GenderDoc-M. Le 20 décembre dernier, l'intergroupe pour les droits des gays et des lesbiennes au Parlement européen –soutenu entre autres par les élus PS, Verts et UDF français– a révélé dans un communiqué que les militants gay sont toujours «harcelés par les autorités», peu pressées de faire appliquer le droit. Certains parlementaires ont prévu, comme à Moscou en mai, de faire le déplacement, afin de soutenir les gays et les lesbiennes moldaves à la date où ils auront prévu de défiler, si l'autorisation ne leur est pas accordée.  Têtu 22 12 06

 

 

 

Norvège

Un homme arrêté après la disparition d'un médecin gay à Oslo
Un homme de 37 ans, impliqué dans la disparition d'un médecin gay espagnol à Oslo, a été arrêté par la police. Joaquín Bermudez Leal a disparu depuis la semaine dernière. Il travaillait en tant que chef de service dans un hôpital d'Oslo depuis 1999 et était connu de la communauté gay de la capitale. Dès que ses collègues ont constaté son absence la police a été prévenue. A son domicile, celle-ci a découvert d'importantes traces de sang, mais aucune présence de Leal.
Le suspect, dont le nom ne peut être rendu public selon la loi norvégienne, a été arrêté à un contrôle de police à une cinquantaine de kilomètres de la capitale au volant de la voiture de Leal. Des traces de sang ont été retrouvées dans le véhicule.
L'enquête ouverte par la police avance l'hypothèse d'un meurtre de Leal à son domicile, puis d'un démembrement du corps et sa dispersion. E-llico Mis en ligne le 19/01/07

 

 

 

 

Per-Kristian Foss
Député conservateur dès 1981, Per Kristian Foss est entré au gouvernement en 2001 comme ministre des Finances. Il a été brièvement Premier ministre en 2002. Unique ministre ouvertement gay d'un gouvernement norvégien, Per Kristian Foss fut aussi le premier à se marier à son compagnon.

Un homosexuel ne peut pas donner son sperme l'hôpital Riks d'Oslo
La candidature d'un donneur a été rejetée par l'une des deux banques de sperme de Norvège qui lui a fait comprendre que les homosexuels n'étaient pas les bienvenus comme donneurs. Cette banque de sperme, située à l'hôpital Riks à Oslo, voit le nombre de ses donneurs reculer. Ceci est la conséquence d'une nouvelle loi autorisant les enfants nés par insémination à connaître l'identité de leur père biologique, dès lors qu'ils atteignent 18 ans, l'âge de la majorité, rapporte l'agence de presse United Press international . Or cela tombe mal pour une banque qui avait l'intention de doubler son chiffre chaque année. Pourtant, les réticences demeurent à laisser les homosexuels devenir donneurs, certains, comme Peter Fedorcsak, chef de laboratoire de la banque de sperme, cité par le quotidien norvégien Dagsavisen, remettant en cause leur aptitude psychologique. À l'inverse, Haugesund, l'autre banque nationale de sperme de Norvège, ne fait aucun ostracisme quant à l'orientation sexuelle de ses donneurs. Eva Bakke, la directrice des opérations, veut pouvoir retrouver la diversité masculine à travers ces dons: «Nous voulons un éventail représentatif de la masculinité en Norvège Têtu 11 08 06

Deux fans de foot condamnés pour homophobie
Deux supporters de foot ont été condamnés le mardi 8 août pour avoir scandé des slogans homophobes lors d'un match en février, selon le journal local Norwich Evening News. James Monkhouse et Michael Church, fans de l'équipe de Norwich City, avaient traité les supporters de Brighton de «queers» (pédés) pendant une rencontre entre les deux équipes. Brighton est une ville connue pour être gay-friendly et les supporters de son club de foot sont souvent confrontés aux injures de cette nature. James Monkhouse et Michael Church ont été reconnus coupables d'atteinte à l'ordre public et ont écopé d'une amende de  200 livres chacun (environ 300 euros) pour couvrir les frais des poursuites judiciaires puis ont été placés en liberté conditionnelle. Cependant, les magistrats ne sont pas allés jusqu'à exclure les deux supporters des gradins de leur club, estimant qu'ils avaient appris à mieux se tenir. Un fan de Hull City avait été le pionnier dans les affaires de ce genre en se faisant condamner en 2005 pour les mêmes raisons . La Football Association , qui régit le sport outre-Manche, a lancé une campagne pour lutter contre l'homophobie, mais de nombreux fans estiment toujours qu'il est tout à fait normal d'utiliser des insultes antigays.
Têtu 11 08 06

 

 

Suède

Les opposants au mariage homo s'appuient sur une mission parlementaire française
Alors que le gouvernement suédois pourrait légiférer dans les prochains mois sur le sujet , les pourfendeurs du mariage «sexuellement neutre» sont à cours d'arguments. Plusieurs députés de droite ont donc pris la plume le 1er juin, dans le quotidien Dagens Nyheter , pour redire leur opposition au «mariage homo». À l'appui: le rapport, en France, de la mission parlementaire d'information sur la famille , qui estime que le mariage est «une institution ayant pour but la reproduction». Or, remarquent les députés, même si un couple homo peut procréer, il aura toujours besoin d'une personne du sexe opposé. Selon les parlementaires, il est alors difficile de parler de «monogamie». Ils estiment par ailleurs que la réforme de l'institution va à l'encontre de la Convention internationale des droits de l'enfant. Pourtant ces arguments ne convainquent guère en Suède. Têtu 04 06 07

Un ancien ambassadeur se mobilise pour l'Europe de l'Est
L'ancien ambassadeur de Suède à Paris, Sverker Åström, avait fait les gros titres de la presse du royaume en 2003, à 87 ans, en révélant qu'il était gay . «Si j'ose faire mon coming-out, en tant que personne connue, alors peut-être que ce n'est pas si dangereux», expliquait-il alors dans un entretien au quotidien Svenska Dagbladet. Au cours de sa longue carrière, le diplomate, ancien secrétaire d'État aux Affaires étrangères, avait notamment négocié l'adhésion de son pays à l'Union européenne et occupé le siège d'ambassadeur de Suède à l'ONU. L'année dernière, il avait été invité à animer une émission de télévision sur la chaîne publique suédoise SVT, intitulée «Böglobbyn» –littéralement «le lobby gay». Mais après deux épisodes seulement, Sverker Åström avait choisi de jeter l'éponge. C'était, dit-il aujourd'hui, «un programme détestable qui, loin d'inciter à la tolérance et à la compréhension à l'égard de la situation des homosexuels, encourageait plutôt à l'homophobie». Sverker Åström a donc décidé de «se débarrasser le plus rapidement possible de l'argent» qu'il avait perçu à l'issue des deux premières émissions. Il a choisi de reverser la somme, d'une valeur équivalente à 30.000 couronnes suédoises (3.200 euros), à l'Association suédoise de défense des droits des homosexuels (RFSL) et la Stockholm Pride. L'argent devra permettre de soutenir la cause LGBT dans les pays d'Europe de l'Est. La moitié de la somme sera d'ailleurs consacrée à l'organisation de la Riga Pride 2007. Têtu 04 04 07

La famille royale suédoise confrontée à la campagne du pasteur homophobe Phelps
C'est une affaire qui n'en finit pas. Depuis presque deux ans le pasteur homophobe américain Fred Phelps s'en prend sans discontinuer au roi de Suède qu'il accuse d'être gay.
Depuis des mois et des mois, ce prédicateur anti-gay traite la Suède de "terre de sodomie" et s'en prend au roi. Il accuse Carl Gustav d'être gay. Selon lui, le Roi Karl Gustav "ressemble à un copulateur anal".
Ces attaques violentes visent en fait la loi suédoise contre les propos homophobes qui hérisse les fondamentalistes américains. L'arme lourde de Phelps est son site internet "Dieu hait la Suède " à partir duquel il mène une campagne internationale incessante de pression contre la famille royale. Phelps y décrit la Suède comme "une terre de sodomie, de bestialité et d'inceste" et appelle son public et ses partisans à harceler le palais de fax injurieux promettant aux membres de la dynastie royale de "finir en enfer".
Le gouvernement suédois a exprimé son inquiétude à l'ambassadeur américain devant ces propos haineux et la famille royale examine avec ses avocats les moyens de faire cesser de déferlement de diffamation et de violence homophobe. Mais il est fort peu probable que des poursuites, si elles étaient engagées, puissent aboutir. En effet, Phelps est condamnable en Suède mais protégé par la constitution des Etats-Unis. Tant qu'il ne cherche pas à entrer sur le territoire suédois, il ne risque rien.
La famille royale a tenté de faire interdire le site web de Phelps,, mais la justice suédoise a dû reconnaître son impuissance à faire aboutir cette requête dans la mesure où le site est hébergé sur des serveurs américains hors de sa portée.
La campagne peut donc continuer son cours, tant il semble qu'aucune mesure de caractère international n'est à même d'y mettre un frein.
e-llico Mis en ligne le 03/04/07

Une commission recommande de légaliser le mariage homosexuel
La Suède devrait légaliser dès 2008 le mariage homosexuel sur la recommandation de la commission officielle suédoise chargée du dossier par le gouvernement.
Dans un rapport, la commission conclut que la Suède devrait à partir du 1er janvier 2008 changer la loi datant de 1987 afin d'éliminer les dernières distinctions entre mariages hétérosexuels et unions homosexuelles.
Le royaume scandinave accorde les mêmes droits aux couples gays qu'aux couples mariés, y compris pour les adoptions d'enfants, mais les unions homosexuelles sont toujours qualifiées de "partenariat" et non pas de "mariage".
Le président de la commission, Hans Regner, juriste de grande réputation, a estimé que "le paragraphe de la loi définissant ce qui constitue un mariage devrait être élargi pour inclure les couples du même sexe".
Les recommandations de la commission seront d'abord discutées par les confessions religieuses, les partis politiques et des juristes avant que le gouvernement prenne une décision sur l'éventuelle présentation d'un projet de loi au parlement.
L'Eglise luthérienne suédoise, qui bénit déjà les unions homosexuelles, s'est félicitée que la commission recommande les mêmes droits aux couples homosexuels mais reste toujours opposée à leur accorder le "mariage".
"Je pense que l'on ne gagne rien à utiliser le même mot pour les deux types d'union", a déclaré le chef de l'Eglise, l'archevêque Anders Wejryd.
e-llico Mis en ligne le 22/03/07

L'Eglise luthérienne fait un pas de plus vers le mariage homosexuel
L'Eglise luthérienne suédoise, qui bénit déjà les unions homosexuelles, a annoncé vendredi qu'elle était désormais prête à enregistrer ces partenariats, se refusant toutefois à utiliser le terme de mariage.

L'Eglise va donner les mêmes possibilités aux couples homosexuels qu'aux couples hétérosexuels. En effet, en Suède, un couple peut choisir de se marier soit à l'Eglise, soit à la mairie.
L'Eglise luthérienne se refuse cependant à appeler cette union un mariage. "L'Eglise estime, de par la tradition, que le mariage concerne une relation entre une femme et un homme. Une relation entre deux personnes de même sexe a autant de valeur, mais nous préférons que la notion de mariage soit réservée aux relations hétérosexuelles", a précisé un de ses représentants.
La décision de vendredi survient quelques jours avant la présentation, le 21 mars, d'une enquête d'un comité gouvernemental évaluant l'opportunité de changer la loi de 1987 sur le mariage. En 2000, l 'Eglise luthérienne a été séparée de l'Etat suédois. En février 2003, les couples homosexuels se sont vus accorder le droit d'adopter des enfants. La loi autorisant leur union civile est entrée en vigueur le 1er janvier 1995. e-llico Mis en ligne le 19/03/07

Une cour d'appel donne raison à deux couples de lesbiennes
En décembre dernier, la cour du district de Norrköping dans l'est de la Suède avait refusé que les conjointes de deux lesbiennes adoptent les enfants de leur partenaire. La cour d'appel vient de casser le premier verdict a annoncé hier, mercredi 14 février, le site anglophone suédois, The Local . «Le jugement de la cour d'appel a clairement montré que nous avions été discriminées en raison de notre homosexualité», a expliqué Maria Billström-Westerlund. Le flou juridique entourant l'enfant de Maria et de sa femme Johanna Billström-Westerlund est maintenant levé. «C'est un soulagement énorme. Nous avons toujours été une famille émotionnellement parlant. Maintenant nous en sommes une légalement», s'est réjouie Maria Billström-Westerlund. Johanna aura désormais les mêmes droits et devoirs envers Ludwig que sa mère biologique Maria. Les deux couples avaient eu recours à une insémination artificielle avec donneur anonyme au Danemark, ce que la loi permet. Mais en Suède, la loi autorise l'enfant à connaître l'identité de son père biologique, une raison suffisante pour le juge de première instance de refuser aux deux femmes le droit d'adopter l'enfant de leur compagne. Têtu 15 02 07

La justice rejette deux demandes d'adoption au sein de couples lesbiens
Un juge suédois statuant sur deux cas de couples de lesbiennes a rejeté la demande des mères non-biologiques d'adopter les enfants de leurs partenaires.
Dans chacune des affaires la mère ayant porté l'enfant avait eu recours à une insémination artificielle et dans chaque cas les mères-partenaires avaient été reconnues aptes à l'adoption par les services sociaux ayant autorité sur ces affaires. Mais le juge a rejeté leurs avis estimant que les deux couples tendaient à outrepasser la loi suédoise qui accorde aux enfants le droit d'identifier leurs parents biologiques.
Cet argument est réfuté par les femmes, toutes en couple enregistré par le biais du partenariat civil, qui font valoir que les pères des enfants sont des donneurs de sperme inconnus. "Il n'y a pas de père, mais seulement un donneur, expliquent les deux couples, C'est pourquoi nous avons voulu tenter l'adoption".
Les deux couples ont indiqué leur intention de faire appel de cette décision l'estimant injuste. E-llico Mis en ligne le 09/01/07

Les gays pourront recevoir la bénédiction de l'Eglise en janvier
"Les couples du même sexe pourront recevoir les bénédictions religieuses officielles au sein de l'Eglise suédoise", a annoncé mercredi cette Eglise dans un communiqué. La décision avait été prise en octobre 2005 mais les formalités de son application n'ont été adoptées que mercredi.
Les pasteurs qui ne voudront pas bénir de telles unions, n'y seront pas obligés mais l'Eglise luthérienne sera tenue de leur trouver un autre représentant de cette confession disposé à le faire.
Avant même la décision de l'Eglise, des pasteurs luthériens avaient déjà consenti à bénir des unions entre personnes du même sexe.
Selon la législation en vigueur en Suède, les couples homosexuels disposent des mêmes droits au sein de leurs union que les couples hétérosexuels mariés, bien que le mariage homosexuel dans ce pays scandinave ne soit pas encore légalement institué. Mais il n'y avait pas jusqu'ici de reconnaissance de leurs unions par l'Eglise.
Le conseil de l'Eglise suédoise a indiqué mercredi que les couples civilement unis pourront avoir une cérémonie à l'église similaire à celle du mariage sans toutefois l'échange des voeux.
En 2000, l 'Eglise luthérienne a été séparée de l'Etat suédois. Elle compte aujourd'hui 7,2 millions de membres sur une population totale de 9 millions.
Un comité gouvernemental examine par ailleurs l'opportunité de changer la loi de 1987 sur le mariage de façon à en faire un acte "neutre", éliminant toute distinction entre unions hétérosexuelles et homosexuelles. En février 2003, les couples homosexuels se sont vu accorder le droit d'adopter des enfants. E-llico Mis en ligne le 07/12/06

Prolongation de l'interdiction du don du sang pour les gays suédois
Beaucoup espéraient une levée de l'interdiction, mais face aux mises en garde des autorités sanitaires, la Suède devrait continuer à exclure les gays du don du sang. Cette mesure avait été adoptée pour prévenir la propagation du VIH. Cet été, la direction nationale de la Santé a proposé d'en finir avec l'interdiction, suggérant notamment d'autoriser les hommes n'ayant pas eu de relations sexuelles avec d'autres hommes pendant six mois, à donner leur sang. Mais l'Association des autorités locales et régionales s'y est opposée, faisant valoir qu'une telle réforme risquait de faire fuir les grosses compagnies pharmaceutiques, qui hésiteraient sans doute à acheter du plasma suédois. La direction nationale de la Santé devrait donc maintenir l'interdiction. Une réunion aura lieu le 8 décembre. Dans un entretien au journal The Local, le conseiller médical Torsten Mossberg estime qu'une «analyse minutieuse des risques» doit être menée avant qu'une nouvelle proposition soit présentée, éventuellement en fin d'année prochaine. Têtu 04 12 06

Condamnations en série des expulsions de demandeurs d'asile iraniens
C'est avec «beaucoup d'indignation» que l'Association suédoise de protection des droits des homosexuels (RFSL) prend la plume pour condamner les nouvelles expulsions de demandeurs d'asile iraniens homosexuels. Dans un communiqué de presse publié dimanche, l'association vilipende la Direction nationale de l'Immigration qui fait preuve, selon elle, d'une «ignorance inquiétante» et d'une «nonchalance à l'égard des droits de l'Homme et de leur signification». Il y a un an, le royaume nordique avait pourtant décidé  d'imposer un moratoire à l'expulsion des demandeurs d'asile homosexuels vers l'Iran . Mais depuis quelques semaines, la direction de l'Immigration a choisi d'ignorer ce moratoire, conseillant simplement aux gays, lesbiennes, bis et transsexuels iraniens de «vivre discrètement et avec retenue, pour éviter les risques d'une arrestation, de la torture, ou pire, d'une exécution» . RFSL s'interroge: «Quel autre groupe de demandeurs d'asile sera bientôt soumis à de telles violations des droits par la Direction de l'Immigration ?». Mardi 17 octobre, le magasine QX révélait pour sa part que l'organisation américaine Human Rights Watch avait adressé un courrier, la semaine précédente, au ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt. Elle l'enjoignait de suspendre les expulsions vers l'Iran, évoquant «un malentendu fondamental sur la situation des droits de l'Homme» dans ce pays.  En revanche, aux Pays-Bas, on ne craint pas de changer d'avis. En effet, la ministre néerlandaise de l'Immigration, Rita Verdonk, est revenue sur sa décision de renvoyer en Iran des homosexuels ayant demandé l'asile, et a prolongé le moratoire sur les renvois de chrétiens en Iran, selon une lettre au parlement rendue publique mercredi. «Les demandeurs d'asile homosexuels qui craignent d'être poursuivis ou de subir des traitements inhumains à leur retour (en Iran, NDLR), peuvent prétendre à recevoir une autorisation de séjour pour raison d'asile», indique le ministère dans un communiqué. Têtu 18 10 06

Opposition au don du sang par les homosexuels
La Suède voudrait devenir l'un des premiers pays à lever l'interdiction de don de sang des homosexuels. La direction des Affaires sociales plaide en faveur d'une réforme. Johan Carlson, chef du département de surveillance, explique au quotidien Dagens Nyheter : «Nous voulons une loi qui ne discrimine pas. Ce n'est pas la législation qui doit être déterminante, mais les comportements à risque.» Selon la proposition de la réforme, les candidats au don du sang seraient soumis à une période de quarantaine de six mois, avant de pouvoir donner leur sang. La réforme aurait donc permis aux gays donneurs de sang d'être soumis aux mêmes règles que les hommes ayant eu des relations sexuelles avec des prostituées ou dans des pays qui comptent une proportion importante de séropositifs dans la population. Mais l'Association suédoise des autorités locales et régionales (SKL) s'oppose à cette réforme. Elle craint notamment que les industries pharmaceutiques hésitent à acheter le plasma recueilli en Suède. Des ventes qui rapportent chaque année 70 millions de couronnes (7,41 millions d'euros) aux régions suédoises. «Nous ne pensions pas que cela ferait l'objet d'une telle controverse, remarque Jogan Carlson. Nous essayons de raisonner logiquement, mais il y a une peur et une lourdeur qui vont contre un changement du système.» La réforme devrait être reportée jusqu'à nouvel ordre. Têtu 10 10 06

Cent quatre-vingts candidats LGBT aux élections
Le 17 septembre, près de 7 millions de Suédois sont appelés aux urnes, pour élire leurs conseillers municipaux, régionaux et députés. Selon une enquête réalisée par l'Association suédoise de défense des droits des homosexuels (RFSL), 180 des candidats déclarés sont ouvertement lesbiennes, gay ou transsexuels. Un record, affirme Lars Jonsson, rédacteur du journal en ligne K-online. «C'est 60 de plus que lors des élections de 2002», précise-t-il. En tête du tableau, le Parti libéral présente 42 candidats LGBT, devant l'extrême gauche (32). Mais si certains partis comme l'Initiative féministe et l'extrême gauche comptent autant de femmes que d'hommes, seulement 48 des 180 candidats appartiennent à la gente féminine. «Dans le meilleur des cas, écrit Lars Jonsson, le Parlement nouvellement élu comptera onze personnes ouvertement LGBT contre six actuellement.» Du soutien, on l'espère, pour la réforme du droit marital et la création d'un mariage sexuellement neutre qui devraient prochainement être à l'ordre du jour de la future assemblée. Têtu 04 09 06

Une peine réduite en appel pour un homophobe
Après la relaxe en appel du pasteur Åke Green confirmée par la Cour suprême de Suède, c'est un nouveau coup dur pour la loi contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle. Un homme, condamné à deux mois de prison en première instance pour avoir diffusé sur Internet une propagande homophobe, n'écope plus que d'un mois de prison en appel. Sur son site Web, l'accusé qui compare ses écrits à un sermon, décrivait l'homosexualité comme « un vacarme dégoûtant qui jaillit tel un fleuve diabolique dans la société». Au printemps dernier, le tribunal de première instance l'avait condamné à deux mois de prison pour incitation à la haine contre les homosexuels et violation de la loi sur les contenus électroniques . La semaine dernière, les juges de la Cour d'appel ont estimé que les propos de l'homme pouvaient être comparés à un sermon et ne constituaient donc pas une incitation à la haine contre les homosexuels. Ils ont en revanche condamné l'accusé pour avoir diffusé les écrits d'autres internautes, qui déclaraient par exemple que «les hommes qui n'utilisent pas la force pour résister aux relations sexuelles avec d'autres hommes devraient être punis par la mort». Échaudées par ces relaxes et réductions de peine successives, plusieurs organisations réclament désormais une révision de la législation, dont elles critiquent l'efficacité. Le président de l'Association suédoise de défense des droits des homosexuels (RFSL), Sören Andersson, interroge: «Combien de menaces de violence une personne gay, lesbienne ou trans doit-elle subir avant que cela ne devienne illégal?» Têtu 26 05 06

Suède : trois homos passés à tabac par des néo-nazis
Trois homosexuels ont été passés à tabac le week-end dernier par un groupe de néo-nazis dans le sud de la Suède. Selon la radio suédoise, les trois victimes participaient à une fête organisée par l'association gay RFSL. Pendant qu'ils les battaient, les agresseurs ont injurié leurs victimes d'insultes homophobes.
Quatre suspects, deux hommes et deux femmes, ont été arrêtés près des lieux de l'agression. Tous sont liés au National Socialist Front, une organisation néo-fascite.
Mis en ligne le 23/05/06 e-llico

Les actes d'homophobie en hausse en Suède
Le nombre d'agressions contre des homosexuels enregistrées en Suède a plus que doublé entre 2003 et 2004, a indiqué mardi la Sûreté suédoise (Säpo).
Dans son rapport annuel sur la criminalité et les délits, la Säpo affirme que le nombre d'agressions à caractère homophobe rapportées à la police s'est établi à 614, en hausse de 117% en 2004 par rapport à l'année précédente. Il s'agissait le plus souvent d'insultes ou de menaces, mais aussi dans de nombreux cas d'agressions physiques, dont sept cas d'agressions aggravées.

Ce rapport est publié le jour même où la Cour suprême a déclaré non coupable le pasteur pentecôtiste, Aake Green, qui avait entre autres qualifié l'homosexualité d'"anormalité" et de "tumeur cancéreuse répandue dans tout le corps de la société". La décision a été vivement critiquée mardi par des défenseurs des droits des homosexuels entre autres.
La hausse des chiffres rapportés par Säpo s'explique en partie par un changement de méthodologie de la Sûreté, et par le fait que de plus en plus d'homosexuels choisissent de porter plainte après avoir subi une agression. Mais selon Säpo, il semble aussi y avoir une réelle hausse de leur nombre, visible depuis 2000.
A titre de comparaison, "l'augmentation des cas rapportés (d'actes homophobes) est bien plus importante que celle concernant des actes à caractère xénophobe ou antisémite", selon le rapport.
Mis en ligne le 30/11/05

Après 20 ans de vie commune, deux prêtres suédois se marient au Canada
Lars Arnell et Lars Gårdfeldt se sont rencontrés il y a 20 ans, dans un bar gay de Göteborg. Pendant 10 ans, ils ont caché leur relation, par peur des réactions de leur hiérarchie. Ordonnés prêtres par l'Église évangélique-luthérienne de Suède, les deux hommes dépendaient de l'évêché de Göteborg, considéré comme l'un des plus conservateurs du royaume. Mais en 1995, les députés suédois ont adopté la loi sur le partenariat et Lars Gårdfeldt a fait pour la première fois la une des journaux, après avoir accepté de «marier» un couple gay dans une église de Göteborg. La réaction de sa hiérarchie a été immédiate: le prêtre a dû s'expliquer devant ses pairs. Lars Gårdfeldt a manqué à deux reprises de se faire excommunier. Mais transformé en porte-drapeau d'une cause soutenue par une majorité des Suédois, il a échappé à la sanction. Et continué de se battre en faveur de la légalisation du mariage des homosexuels, tout en rêvant d'épouser un jour son compagnon. Un rêve qui s'est réalisé le week-end dernier, à la mairie de Toronto. Sans doute l'un des premiers couples homosexuels suédois à se marier, Lars Arnell et Lars Gårdfeldt entendent désormais obtenir une reconnaissance de leur union par les autorités suédoises. Une décision qui pourrait faire jurisprudence et accélérer la réforme de la législation suédoise, actuellement à l'étude.
Lire aussi le portrait des deux hommes dans Têtu n°90.

Suède : coming-out de deux canards mâles
En pleine saison d'accouplement, un couple de canards mâles a refait son apparition dans un parc de Malmö au sud de la Suède , pour la troisième saison consécutive, restant toujours sourd aux sirènes femelles.
"On peut constater qu'ils se comportent exactement comme un couple (composé) d'un mâle et d'une femelle, le plus grand défendant toujours le plus petit canard", a expliqué Lennarth Blomquist, responsable de la gestion des oiseaux de Malmö, cité par l'agence.
"Les tadornes forment un couple pour la vie, ces deux-là vont vivre jusqu'à ce que l'un des deux meure", a-t-il ajouté.
Mis en ligne le 10/04/06 e-llico

L'Église luthérienne-évangélique ne sera pas dirigée par une lesbienne
La candidate d'Uppsala, au nord du royaume, n'y croyait guère. « Non pas parce que je suis une femme, ou bien lesbienne, mais parce que traditionnellement, seuls les évêques ont une chance d'être élus Mercredi 15 mars, ce sont effectivement deux évêques qui sont arrivés en tête du premier tour, se qualifiant pour le second tour. Mais en raflant 9,18% des voix et une quatrième place (à quelques dixièmes de point seulement du troisième candidat), Anna-Karin Hammar marque toutefois l'histoire de l'Église luthérienne-évangélique de Suède. Elle devient en effet la première candidate homosexuelle au poste d'archevêque.

Âgée de 54 ans et ordonnée prêtre en 1975, elle a dirigé le Conseil œcuménique des Églises à Genève, de 1986 à 1990, avant de revenir en Suède, où elle vit avec sa compagne à laquelle elle s'est unie en 2001. Sœur de l'archevêque démissionnaire Mgr Karl Gustav Hammar, elle est issue de quatre générations de prêtres. En présentant sa candidature, elle disait « vouloir faire tomber les murs et bâtir des ponts ». À la veille du scrutin, trois de ses quatre adversaires avaient déclaré être favorables à la création d'un mariage sexuellement neutre, un sujet sur lequel devra plancher le prochain archevêque de Suède.

 

 

Suisse

Le maire de Berlin se rend à Zurich pour soutenir la Gay Pride
Le maire ouvertement gay de Berlin, Klaus Wowereit, est venu samedi à Zurich pour soutenir la communauté homosexuelle, à l'occasion du Christopher Day, la gay pride annuelle.
Quelque 12.000 personnes se sont rassemblées au centre ville, pour fêter cette journée, soit un record depuis que cette fête est aussi organisée en Suisse, soit 1994. Cette année, la manifestation avait pris pour slogan le coming-out, symbolisé par le mot d'ordre "dévoile-toi ! ". Klaus Wowereit avait déclaré son homosexualité lors de la campagne électorale pour la mairie de Berlin, avec son slogan "C'est bien ainsi", resté dans les mémoires. Une autre personnalité a participé à cette fête, Heidi Zingg Knöpfli, co-présidente des femmes évangéliques de Suisse, qui a elle aussi appelé les homosexuels à faire leur coming-out, en dépit de "leurs peurs".
e-llico Mis en ligne le 04/06/07

Pacsés et mariés bénéficieront des mêmes exonérations en matière de succession
Malgré une campagne agressive et homophobe du principal parti conservateur, les Genevois ont approuvé dimanche 20 mai, par référendum, une égalité des couples mariés et pacsés en matière de droit de succession. Si la participation a été faible (28,85%), une écrasante majorité des votants (82,92%) s'est prononcée en faveur des partenaires pacsés, qui pourront désormais bénéficier des mêmes exonérations que les couples mariés. Pour s'y opposer, le parti populiste UDC avait lancé une campagne d'affichage homophobe, où il dénonçait «un bonus fiscal pour des pacsés inféconds et aisés» . Tous les autres partis avaient dénoncé la campagne qui a été ensuite retirée. ( Avec AFP)

Première en Suisse romande: un couple «pacsé» a été béni samedi dernier.
L'entrée en vigueur du partenariat enregistré, en janvier 2007, met les Eglises au défi de bénir. ou de ne pas bénir.
Pour la première fois en Suisse romande, un Partenariat enregistré entre deux personnes de même sexe a été béni dans une église. Ce culte s'est déroulé samedi 5 mai devant près de 200 personnes dans la paroisse protestante de la ville de Bienne.
Une célébration qui n'avait rien de clandestin: depuis 1998, l 'Eglise réformée des cantons de Berne, du Jura et de Soleure autorise la mise sur pied de culte «à l'intention de personnes en situation de vie particulière ». Notamment pour des couples homosexuels.
Un accompagnement liturgique qu'elles ne sont pas les seules à prévoir : les réformés fribourgeois, zurichois, saint-gallois, schaffousois, grisons,
argoviens et  lucernois, de même que l'Eglise catholique-chrétienne, en ont accepté le principe. Force est cependant de constater que jusqu'ici, presque
aucune demande n'a été enregistrée.
Une situation qui pourrait cependant changer avec l'entrée en vigueur du Partenariat enregistré, en janvier 2007. Rien que dans la région biennoise, deux
bénédictions de personnes « pacsées » sont déjà agendées et plusieurs paroisses réformées de la région jurasienne, notamment celle de Delémont, ont déjà reçu des demandes.
Pour Hautes Fréquences, Fabien Hünenberger s'est rendu le samedi 5 mai pour assister à cette « première » biennoise et voir à quoi peut ressembler une telle bénédiction. Il a interrogé Dominique Giauque-Gagnebin, la pasteure qui a officié, Cédric Nemitz, l'un des partenaires bénis, ainsi que quelques invités.
Il s'est rendu le lendemain matin au Temple de Delémont pour rencontrer le pasteur Pierre Wyss et ses paroissiens. Et surtout pour débattre d'une question pointue, sur laquelle ils devront se prononcer prochainement : acceptez-vous, oui ou non, que la bénédiction d'une couple homosexuel aie lieu dans votre paroisse ?

Une affiche homophobe de la droite populiste crée la polémique à Genève
Genève, 4 mai 2007 (AFP)
Une affiche électorale de la droite populiste suisse qualifiant les homosexuels de "pacsés inféconds et aisés" a soulevé une polémique à Genève, forçant le parti à faire marche arrière.
Pour faire campagne contre l'exonération fiscale des droits de succession des personnes pacsées, soumise à un référendum cantonal le 20 mai, l'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste), le plus grand parti de Suisse, a choisi comme slogan: "Non à un bonus fiscal pour des pacsés inféconds et aisés".
Toutes les autres formations politiques représentées à l'assemblée du canton de Genève ont fustigé cette formule, poussant l'UDC à retirer ses affiches.
Une résolution dénonçant des propos "discriminatoires et méprisants" a été adoptée jeudi par la quasi-totalité du Grand Conseil (assemblée des élus du canton).
Pour le parti radical (droite), l'UDC a adopté une "rhétorique homophobe et inadmissible", de "triste mémoire". Les Verts se sont déclarés "consternés", affirmant que l'UDC surfe une fois de plus sur l'intolérance.
Lors d'un débat télévisé jeudi, le secrétaire de l'UDC genevoise Eric Bertinat a dans un premier temps justifié l'affiche et invoqué "l'ordre naturel".
Selon lui, les homosexuels n'apportent rien à la société parce qu'ils ne se reproduisent pas.
Face à l'ire générale, le parti a néanmoins fait marche arrière dans un second temps. Jeudi soir, l'UDC genevoise s'est engagée à retirer les affiches aussitôt que possible.
Dans un communiqué, le parti a regretté que "l'utilisation du terme infécond ait pu choquer". L'UDC comprend que "certains aient pu se sentir blessés par l'utilisation de ce mot dissonant".
D'autres affiches de l'UDC ont déjà créé la polémique par le passé en illustrant des campagnes sur la naturalisation facilitée ou la libre circulation des personnes par des images à tendance xénophobe.

Un «complot homosexuel» dans un collège genevois?
Les professeurs genevois sont avertis: s'il leur venait l'idée de sensibiliser leurs élèves au thème de l'intolérance, y compris l'homophobie, ils pourrait être accusés de faire de la «propagande homosexuelle», s'inquiète 360° , le magazine de l'association LGBT suisse 360, qui dénonce amalgames et fantasmes . En effet, il y a quelques jours, le syndicat des enseignants du secondaire laissait entendre qu'il fallait lutter contre le risque de «prosélytisme homosexuel» dans les écoles. Une prise de position qui s'ajoute aux accusations lancées ces dernières semaines contre le collège Voltaire à Genève, suite aux articles consacrés à des «débordements» qui auraient eu lieu en 2002. Notamment la parution de photos d'élèves nus dans l'almanach du collège, la tenue d'une fête travestie et un prétendu questionnaire de la direction du collège destiné à déterminer l'orientation sexuelle de ses élèves afin de «pousser à faire des coming-outs et de créer un groupe d'élèves homosexuels». Alors que la direction du collège Voltaire a été disculpée et que des plaintes pour harcèlement psychologique ont été classées par le département de l'Instruction publique (DIP), la ressortie de ces faits, gonflés avec complaisance par la presse, ne doit rien au hasard et cacherait un conflit interne au collège opposant un groupe d'enseignants à leurs collègues et à la direction. Têtu 04 04 07

Une étude universitaire bouscule les idées reçues sur la sexualité des jeunes Suisses
«Près de 41% des femmes qui ont accepté de répondre à mon questionnaire sur Internet ont reconnu avoir eu des expériences homosexuelles.» C'est ce qu'a déclaré Dania Schiftan, une étudiante en psychologie de l'université de Berne, lors d'une interview accordée à l'hebdomadaire Sonntags Blick pour présenter sa recherche sur la sexualité des jeunes Suisses. Selon Dania Schiftan, qui a mené son étude dans le cadre d'un travail de doctorat, «les personnes qui ont répondu ont défini elles-mêmes ce qu'elles entendaient par expérience homosexuelle: cela peut aller d'un acte complet à un simple baiser, en passant par des attouchements. Elles ne sont pas toutes lesbiennes pour autant». L'enquête, qui n'a été réalisée qu'en Suisse alémanique, révèle en outre que seuls 29% des hommes ont dit avoir eu des expériences homosexuelles. «Chez les hommes, les contacts sont tout de suite stigmatisés, alors que les femmes ont une attitude plus décontractée envers les attouchements», explique Dania Schiftan. Têtu 03 04 07

La police municipale zurichoise veut «éclairer» les backrooms de la ville
Lors d'une visite de la police, le Wildsau, l'un des bars cuir et fetish de Zürich, s'est vu infliger une amende de 300 francs suisses (environ 200 euros) pour avoir toléré des actes sexuels dans l'établissement. Selon les forces de l'ordre, l'aménagement d'une backroom enfreindrait les principes de visibilité et de «maintien de l'ordre et des bonnes mœurs» auxquels les exploitants de bars sont tenus. Cette histoire soulève à nouveau la question de la légalité des lieux de consommation sexuelle dans les clubs gay, déjà objet de discussions entre l'association des établissements gais de Suisse (Vegas), l'Aide suisse contre le sida (ASS) et la police zurichoise depuis plus d'un an. Comme rien n'est pour l'instant sorti de ces discussions, la police municipale veut maintenant savoir à quoi elle doit s'en tenir sur ces lieux et souhaite une décision judiciaire. «Nous avons fait appel contre l'amende que nous nous sommes vu infligée, cela veut dire que l'affaire est maintenant aux mains de la justice, ont déclaré à Tetu.com Jean-Philippe et Thomy, patrons du Wildsau. Un avocat, mandaté par l'association Vegas, est chargé de défendre nos intérêts.» Têtu 05 02 07

Table ronde de l'Ilga

Célébration de la première union civile
La Suisse a enregistré sa première union civile suite à l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur le partenariat civil le 1er janvier 2007.
Le couple, qui souhaite garder l'anonymat, s'est officiellement uni à Ticino après une brève cérémonie. Selon la radio suisse, il s'agit d'un couple d'hommes vivant ensemble depuis trente ans.
Le partenariat civil suisse donne aux couples de même sexe les mêmes droits et devoirs que le mariage. Toutefois les couples homosexuels ne peuvent adopter ou concevoir d'enfants par fécondation in vitro. La loi a été votée en 2004 par le Parlement suisse, mais les opposants au projet avaient réussi à obtenir un référendum sur le sujet retardant son application. A l'issue d'une campagne où l'église catholique s'est battue contre le projet, mais où la Fédération des Eglises protestantes s'y est déclaré favorable, la loi a été approuvée par 60% des votants. E-llico Mis en ligne le 04/01/07

L'accès aux sites gay et lesbiens interdit aux étudiants du Canton de Berne
Les autorités scolaires du Canton de Berne ont demandé à Swisscom, leader incontesté des télécommunications sur le marché suisse, d'introduire des filtres dans les ordinateurs placés dans les salles de classe, pour interdire aux étudiants l'accès aux sites LGBT. Une dénonciation qui a été rendue publique par l'Union des organisations d'étudiants (UOE), qui précise comment ce blocage aurait, à toutes fins utiles, empêché l'accès aux pages des associations qui luttent en faveur des droits LGBT et à celles destinées au soutien psychologique. «Il s'agit d'un fait très grave si l'on considère que le taux de suicides chez les jeunes gays et lesbiennes est très haut si on le compare à la moyenne suisse pour la même tranche d'âge, affirme l'UOE. Leur enlever la possibilité de communiquer par ce genre d'outils avec d'autres gays et lesbiennes est tout à fait un acte de discrimination.» Bernhard Pulver, conseiller d'état cantonal, lui-même ouvertement gay, s'est dit «indigné par cet incident», s'engageant à «rétablir le libre accès aux sites LGBT». Têtu 22 11 06

Lourdes peines de prison pour un groupe d'agresseurs d'homosexuels
Six hommes qui tendaient des guet-apens à des homosexuels sur des aires d'autoroutes en Suisse, les passaient à tabac et les volaient, ont été condamnés lundi à des peines allant jusqu'à 7 ans et demi de réclusion par le tribunal de Nyon
En 2003 et 2004, la bande avait agressé trois homosexuels, et roué de coups un autre automobiliste. Les condamnés choisissaient d'agresser des homosexuels car ils pensaient que ceux-ci n'oseraient pas porter plainte. Lorsqu'ils les rencontraient sur des aires d'autoroute, ils disaient vouloir entretenir des rapports avec eux pour les emmener dans des endroits "plus discrets" où ils les tabassaient, leur volaient leur argent et leurs cartes bancaires, en exigeant d'eux les codes.
Certains des membres de la bande allaient procéder à des retraits d'argent, tandis que d'autres surveillaient les victimes. Dans le cas le plus grave la victime avait fourni un code erroné. Furieux, les agresseurs l'avaient frappée jusqu'à ce qu'elle perde connaissance et se mette à cracher du sang. Ils l'avaient abandonnée, alors qu'ils pensaient que l'homme pouvait succomber à ses blessures.
Le tribunal a souligné la violence gratuite des accusés qui agissaient avant tout "par jeu", plutôt que par appât du gain. Les juges se sont indignés de ces mauvais traitements infligés "pour le plaisir", avec "barbarie" et "lâcheté" contre des homosexuels qu'ils méprisaient.
Le principal accusé a été condamné à 7 ans et demi de réclusion. Trois de ses complices ont été condamnés à des peines de réclusion de 7 ans, 3 ans et demi et 2 ans et demi. Deux autres membres de la bande ont été condamnés à des peines de prison avec sursis. A la lecture du verdict, certains des condamnés se sont effondrés en larmes. E-llico Mis en ligne le 17/10/06

Dès janvier 2007, couples mariés et partenaires homosexuels sur un plan d'égalité
En vue de l'entrée en vigueur du partenariat enregistré l'an prochain, le Conseil fédéral a adopté, vendredi 29 septembre, l'ordonnance sur la mise en œuvre dans la prévoyance professionnelle de la loi fédérale du 18 juin 2004 sur le partenariat enregistré entre personnes du même sexe (LPart). Elle vise à assurer l'égalité de traitement entre les partenaires enregistrés et les conjoints dans les  systèmes, publics et privés, qui règlent le régime de retraite suisse. Les nouvelles dispositions de la LPart et de l'ordonnance entreront en vigueur le 1er janvier 2007. En cas de décès d'un partenaire enregistré, le partenaire survivant aura droit à des prestations de survivant aux mêmes conditions que le conjoint marié. Le partenaire enregistré devra obtenir le consentement écrit de son partenaire lorsqu'il demandera un versement anticipé pour acquérir un logement ou retirer son capital de prévoyance. La dissolution judiciaire du partenariat enregistré aura les mêmes effets que le divorce: il y aura alors partage des avoirs de prévoyance entre les partenaires enregistrés. Têtu 03 10 06

Gay Pride : succès à Lausanne
Entre 10 000 et 15 000 personnes, selon la police et les organisateurs, venues de toute la Suisse , ont défilé le 9 juillet à Lausanne lors de la Swiss Gay Pride 2006. Une délégation d'Amnesty International a défilé en tête du cortège. Plusieurs militants portaient des bâillons pour rappeler les persécutions dont sont victimes les homosexuels dans de très nombreux pays.
Mis en ligne le 11/07/06 e-llico

Homologay tire sa révérence
Alex Godet, membre du comité d'Homologay depuis deux ans, revient sur la disparition de l'association neuchâteloise.
Homologay, c'était quoi? On s'investissait dans la Pride romande ou fédérale. Cette association était surtout un lieu de rencontres (pas amoureuses car nous n'avons pas développé cet aspect) entre ceux qui avaient un problème avec leur homosexualité ou celle d'un proche. Nous étions aussi un interlocuteur privilégié au niveau cantonal pour toute question relative à l'homosexualité. Certains membres témoignaient dans les lycées ou gymnases. C'est un peu dur de résumer, mais nous essayions de mettre en place des actions de prévention.
Combien d'adhérents aviez-vous en 2005? Avaient-ils un profil particulier (âge, profession…)? L'année dernière ils étaient environ 40, mais nous avons vu le nombre d'adhérents diminuer doucement mais sûrement depuis 2002, date de la Pride romande à Neuchâtel, où Homologay comptait environ 80 membres. La palette d'âge et de profession était vaste. Une remarque éventuelle est la faible proportion de lesbiennes par rapport aux gays, alors que l'asso était ouverte à toutes et tous.
Ces derniers mois, vous n'étiez plus que deux à faire vivre l'association. Comment gériez-vous la situation?
Nous étions deux au sein du comité depuis juillet 2005. Rachel en tant que trésorière et moi en tant que secrétaire. Nous essayions de nous répartir les tâches au jour le jour, nous nous rencontrions souvent hors du local pour discuter de la vie de l'asso… Nous avons géré le plus pressé, et la conséquence majeure était que nous ne pouvions plus proposer d'activités «extraordinaires», sauf avec l'aide de quelques membres motivés, mais qui avaient déjà donné au sein du comité avant et qui ne voulaient plus s'y investir.
Pourquoi l'association cesse-t-elle ses activités? Grosso modo, c'est parce qu'il n'y avait que deux personnes intéressées pour reprendre l'association et s'investir au sein du comité. Je ne me l'explique pas. On en a discuté plusieurs fois entre nous et on se dit que c'est peut-être parce que nous avons remporté une grande victoire avec l'acceptation du Pacs fédéral suisse en juin dernier. Les gens ont pu penser qu'il y avait moins besoin de s'investir.
En novembre, l'association semblait pourtant remonter la pente…
On a d'abord fait une assemblée générale en novembre pour voter la dissolution. Huit ou neuf personnes ont voulu s'investir dans le groupe de travail pour redéfinir les objectifs d'Homologay. Mais ce groupe n'a pas réussi à se mettre d'accord. Et puis il fallait retrouver un local à Neuchâtel, avec un loyer accessible, car nous étions un peu excentrés.

Avez-vous reçu des messages de soutien?
Oui! Les messages viennent notamment de membres de comité d'autres associations ou de membres d'Homologay qui cotisent même s'ils ne sont jamais venus. Certains sympathisants envoient aussi des e-mails pour dire que c'est dommage que l'association ferme.
Pensez-vous que la disparition d'Homologay va laisser un vide? C'est peut-être prétentieux, mais oui, je le pense. On ne peut pas dissoudre une institution âgée de 18 ans sans qu'il y ait des conséquences! Nous laissons certains projets en friche, comme par exemple une reconnaissance d'utilité publique au niveau cantonal ou les actions de prévention et de témoignage dans les lycées, mais je reste persuadé que d'autres associations prendront le relais, comme les Happy Gays , le Groupe Sida Neuchâtel ou La Boussole . En tout cas, les membres d'Homologay ne seront pas perdus. On ne voudrait pas qu'ils soient isolés, alors on va s'arranger avec la communauté homosexuelle pour qu'elle leur fasse suivre les informations, les dates de débats, de soirées…
Selon vous, Happy gays, une association de jeunes gays et lesbiennes, parviendra-t-elle à attirer les membres de la communauté homo plus âgés?
Oui, certainement. Nous allons d'ailleurs proposer aux anciens membres d'Homologay d'adhérer à Happy Gays afin de les soutenir et de les aider. Je pense que cette association, très motivée, peut donner un second souffle à la vie homosexuelle neuchâteloise.
Envisagez-vous de monter une autre association gay et lesbienne ? Pas ici, parce que je vais quitter la Suisse et sûrement l'Europe aussi. Mais pourquoi pas ailleurs! Mais c'est clair que cette dernière année a été très éprouvante. Au départ, nous étions quatre, puis trois, puis deux. C'était très fatiguant. Donc j'ai envie de faire un gros break. Mais je serai ravi de donner un coup de main pour la Pride ou la prévention contre le sida. Têtu 21 06 06

À Zurich (Suisse), ils étaient bien plus nombreux: près de 10.000 personnes s'étaient rassemblées pour le Christopher Street Day, du nom de la rue de New York où avaient eu lieu les émeutes entre policiers et homosexuels en 1969. «L'homosexualité ne doit pas être un tabou. Trop  de répression ou de silence dans ce domaine peut pousser des jeunes à de graves crises pouvant aller jusqu'à la dépression ou le suicide», a notamment déclaré Chantal Galladé, députée socialiste au Parlement suisse. La marche a été un véritable succès, dans une ambiance festive et militante. (avec AFP) Têtu 12 06 06

 

 

 

Ukraine

La défense des droits humains défendus par un homophobe
Ce n'est pas une première pour le président de la commission ukrainienne de défense des minorités nationales, des relations internationales et des droits humains: il a réitéré, le 9 février dernier, des propos très violents à l'encontre des minorités sexuelles. En réponse à une lettre du Centre gay et lesbien Nash Mir lui demandant d'assurer la protection des homosexuels comme son mandat l'y oblige, le communiste Leonid Grach a estimé que l'État devait «protéger la société contre un démon [...], semblable à l'homosexualité ou au lesbianisme». En novembre 2006, l 'élu avait déjà, lors d'une interview, estimé que l'homosexualité «est une anomalie, causée par l'immoralité et la dépravation de l'Homme». Ces propos prête à penser que l'Ukraine, comme la Lettonie , a nommé à un poste de protection des minorités un homophobe, sans que le Conseil de l'Europe -où siègent les deux pays- ne s'en émeuve. L'association Nash Mir , qui aimerait que la révolution ukrainienne profite aussi aux minorités sexuelles, demande à la communauté internationale de réagir. Les internautes peuvent protester directement auprès de Leonid Grach à cette adresse: hrach.leonid@rada.gov.ua 13 02 07

lettre du webmestre du Collectif anti-Homophobie :

Monsieur,

Face à vos propos homophobes et moyen-âgeux, nous ferons tout ce que nous pourrons pour que le Conseil de l'Europe condamne votre pays afin que vous soyez destitué. Nous souhaitons qu'un jour vous ayez à répondre de vos paroles attisant la haine et les meurtres devant des tribunaux afin que vous soyez sévèrement condamnés, comme dans tous les pays qui ne ne déshonorent pas les Droits de l'Homme

Je ne salue pas un ennemi de la liberté, de l'égalité et de la fraternité