Un Français inculpé pour incitation au meurtre des homosexuels
Un homme de Fort-de-France a été inculpé en Martinique pour incitation au meurtre des homosexuels par le biais de son blog, rapporte le site d'information LGBT américain 365 Gay . Il a été identifié après que les autorités martiniquaises ont prévenu la police de la ville d'Atlanta (États-Unis), où le site a été créé. Le blog du trentenaire, qui s'est rendu vendredi, appelle à la mise à mort « sans exception » des gays et lesbiennes. Il vise particulièrement des personnalités des média et des responsables politiques qui, selon lui, sont gay. Interrogée par tetu.com sur cette affaire, qu'elle suivait déjà, An Nou Allé! réagit avec prudence. « Depuis un an, nous alertons la justice et la police sur les agressions homophobes, dont tout démontre qu'elles augmentent, mais les choses bougent difficilement , raconte David Auerbach, porte-parole délégué de l'association. Cet homme a donc probablement été inculpé parce que des hommes politiques locaux étaient visés. S'il y a une réelle politique de lutte contre l'homophobie après cela, nous pourrons nous réjouir. Mais nous avons toutes les raisons d'en douter. » L'inculpé risque cinq ans de prison et une amende. Aucune date de comparution n'est encore fixée. Têtu 09 02 07
Lettre ouverte à Libération : non, les appels au meurtre des homosexuel-les ne se résument pas à « quelques mots disgracieux ».
A l'occasion de son concert au Zénith de Paris, Libération a publié le 8 décembre un article sur le chanteur de dancehall Admiral T, qui vient d'être récompensé par un Césaire de la musique dans la catégorie Révélation.
Le quotidien écrit notamment : « Si, par le passé, Admiral T a eu quelques mots disgracieux pour les makoumé (homos, en créole), il est aujourd'hui surtout connu pour ses hymnes aux Antilles et son énergie qui concurrence Sean Paul et Beenie Man. »
Rappelons quelques paroles des chansons Makoumé («pédé») et Batty Boy Dead now d'Admiral T: "On est venu pour brûler les pédés qui restent près de l'hôtel de ville... Tu peux en être sûr, ils ne s'en sortiront pas sans bobos... Ce que je dis, c'est ce que je pense moi-même, je ne suis pas un menteur...Si tuer les pédés, c'était du sexe, je serais un nympho... »
"Ils vont souffrir, souffrir, ils vont prendre du gaz, du gaz... Au lieu de tirer au fusil sur ton frère, tire sur eux... Ils vont cuire comme de l'eau dans un chauffe-eau... Les pédés, c'est des cigarettes, brûlez-les comme des mégots...".
Dans la même veine, on trouve la chanson «McDoom Dead» du chanteur Krys, devenue un tube réclamé par ses fans lors de ses concerts, et dont les paroles circulent abondamment sur Internet : «Brûlez tous les bisexuels, les transsexuels, les homosexuels et les travestis, de cette mission là je m'investis» ; «Coup de fusil sur les PD Clic clac boum» ; «Les PD sentent, je les tue sur un instru» ; «Ils peuvent aller dire que Krys a dit : ils méritent tous de brûler».
Quelle serait la réaction de Libération si au lieu de s'attaquer aux « pédés » les mêmes chansons s'adressaient aux Noirs, aux Juifs ou aux Arabes : "On est venu pour brûler les nègres, les youpins et les bougnoules qui restent près de l'hôtel de ville... Tu peux en être sûr, ils ne s'en sortiront pas sans bobos... Ce que je dis, c'est ce que je pense moi-même, je ne suis pas un menteur...Si tuer les nègres, les youpins et les bougnoules, c'était du sexe, je serais un nympho... »
"Ils vont souffrir, souffrir, ils vont prendre du gaz, du gaz... Au lieu de tirer au fusil sur ton frère, tire sur eux... Ils vont cuire comme de l'eau dans un chauffe-eau... Les nègres, les youpins et les bougnoules, c'est des cigarettes, brûlez-les comme des mégots..."
Des « artistes » qui chanteraient de telles horreurs seraient-ils récompensés par des prix ? Leurs chansons seraient-elles diffusées sur les ondes et dans les émissions TV ? Auraient-ils le droit de donner des concerts ? Des journalistes écriraient-ils que ces chanteurs ont simplement eu « quelques propos disgracieux » vis-à-vis des Noirs, des Juifs ou des Arabes ?
L'appel aux meurtre des homosexuel-les serait-il moins grave que l'appel au meurtre des Noirs, des Arabes, des Juifs ou de tout autre citoyen ? Les homosexuel-les seraient-ils des sous-citoyens dont la vie aurait moins de prix que d'autres ?
Ni Admiral T, ni Krys, n'ont clairement renié les chansons appelant au meurtre des homosexuel-les qu'ils ont écrites et chantées. Le premier se contentant d'une déclaration de bonnes intentions vis-à-vis des homosexuel-les, le second se réfugiant derrière ses convictions religieuses pour justifier son homophobie.
L'indulgence de l'article de Libération nous choque. SOS homophobie refuse la complaisance à l'égard de ces artistes homophobes et attend d'eux qu'ils renient clairement ces chansons et s'expriment fermement contre l'homophobie.
SOS homophobie
c/o CGL, 3 rue Keller, BP 255, 75524 Paris cedex 11
www.sos-homophobie.org
Martinique : An Nou Allé s'insurge du traitement médiatique d'un meurtre commis suite à une insulte homophobe
L'association des Antillais et des noirs français, An Nou Allé, s'insurge contre le traitement d'un fait divers où intervient l'homosexualité par le quotidien France-Antilles.
Les faits remontent au 18 septembre dernier. La cour d'assises de Martinique a jugé un jeune homme de 21 ans qui, après avoir traité un jeune Martiniquais de "pédé", s'est battu avec lui et l'a tué à coup de paire de ciseaux.
Dans son édition du 18 septembre, le quotidien France-Antilles rappelle les faits et le journaliste parle, à propos de l'insulte proférée, de "plaisanterie". Le lendemain, le journal parle à nouveau de "blague" et d'une "plaisanterie". "Pourquoi qualifier l'insulte homophobe de plaisanterie? C'est bien à l'homophobe qu'il faut poser la question: pourquoi pense-t-il qu'insulter une personne est une chose normale, rigolote?", s'interroge An Nou Allé.
Mais, la responsabilité de la presse n'est pas seule en question si l'on en croit l'association. Le procureur de l'affaire aurait lui-même légitimé la violence homophobe en justifiant le passage à l'acte comme seule réponse à l'insulte homophobe. E-llico Mis en ligne le 25/09/06
Quand la presse people oute en série
En France, le sport en vogue n'est pas le football. Non. C'est l'outing. C'est en tout cas l'impression que l'on a en lisant la presse people ces dernières semaines. Après nous avoir fait le coup avec les photos de Ricky Martin et son pote (frère? cousin?) à la plage, de John Travolta et son bisou amical sur la bouche, puis plus récemment des lesbiennes du show-biz (comment ça Jodie Foster ?!), les magazines people remettent ça. Dans son édition de cette semaine, Voici s'intéresse ainsi à Robbie Williams. Il paraîtrait que le chanteur aurait été vu en train de caresser la main d'un garçon avachi sur un transat à Buenos Aires! «Ce geste , nous dit l'hebdomadaire, est à l'image de la vie amoureuse du chanteur: opaque et truffée de contradictions.» Opaque? Pourtant, à en croire le reste de l'article, ce serait plutôt très limpide: des conquêtes féminines qui ne seraient en fait pas allées plus loin que le bisou sur la bouche, le même colocataire depuis dix ans, une ancienne Spice Girl qui a un jour balancé que «de toute façon il préfère les hommes» … Mais la seule question qui compte vraiment, celle-là, le magazine n'y répond pas. C'est: «Robbie, es-tu célibataire?» Têtu 25 10 06
La blague d'un humoriste moyennement appréciée à la mairie de Paris
La station de radio Europe 1 a diffusé, mi-septembre, lors de l'émission «Génération Europe 1», le sketch un brin tendancieux d'un jeune humoriste, Fabrice Éboué. Sur le thème «Ce n'est pas facile d'être homosexuel», la blague met en scène un patineur hétérosexuel qui se plaint que « la différence, c'est super dur à vivre », et ironise sur la patinoire, placée chaque hiver devant l'Hôtel de ville de Paris. Imaginant les propos de Bertrand Delanoë, l'humoriste lui fait dire: « Le petit black qui vient de faire le double axel, je vais lui trouver un emploi à la mairie. Vous le mettez veilleur de nuit. Ce soir, de garde, devant la porte de ma chambre. » La vanne a fait grincer quelques dents à la mairie de Paris, même si elle ne repose bien entendu sur rien, le maire n'ayant d'ailleurs pas de gardiens de la ville devant chez lui. Après l'humoriste Noom et son sketch sur les gays racailles (lire son interview dans Têtu n°115), Fabrice Éboué est la deuxième recrue du «Jamel Comedy Club», l'émission de Canal+, à se faire remarquer pour des blagues sur les homos. Mais pas avec la même réussite. Têtu 20 09 06
Rire et chansons retire une mauvaise blague
C'est l'un de nos lecteurs, choqué, qui a attiré notre attention sur cette blague, diffusée sur la radio Rires et chansons, le mardi 29 août, peu avant 17 heures. Une sombre histoire de trois « pédés » discutant de réincarnation, dont l'un dit: « Moi, j'aimerais bien me réincarner en mouche. Comme ça j'irais tourner autour des petits garçons de ferme, ça serait génial! » À l'heure où les agressions homophobes se multiplient, notre lecteur, Stéphane, trouve « scandaleux de laisser passer une telle insulte à l'antenne ». Joint par Têtu , le responsable antenne de la station, Patrice Saulnier, assure que Rires et chansons « ne cible personne en particulier dans les blagues diffusées sur [son] antenne et [fait] en sorte de garder en permanence un équilibre dans l'humour, tellement subjectif ». « Nous mettons tout en œuvre pour éviter ce genre de dérapage » hérité, selon Patrice Saulnier, de l'ancienne direction artistique. Il s'engage à ne plus rediffuser cette blague. Et comme une excuse, rappelle l'arrivée de Vincent Mc Doom parmi ses nouveaux animateurs. Têtu 06 09 06
" Les femmes vont devoir se passer des hommes "
À l'occasion du Mondial , l'hebdo gratuit SPORT diffuse à la télévision et sur son site web un spot de publicité pour la coupe du monde de football. Ce spot montre deux femmes désoeuvrées et muettes sur un canapé.
Soudainement et de façon incongrue, elles se retournent l'une vers l'autre et s'embrassent. Affichant une gêne et même une moue de dégoût, elles se ravisent et reprennent leur place respective.
Ce spot prétend signifier qu'une femme sans homme n'existe pas : elle n'est pas autonome, n'a rien à faire, ni à dire. Ces images présentent les femmes hétérosexuelles comme des êtres dépendants et passifs.
Cette vision sexiste des femmes se complète par une représentation hétérosexiste de la sexualité : les hommes sont insubstituables aux femmes. À cela se rajoute une lesbophobie manifeste : entre deux femmes une relation sexuelle est inenvisageable, le lesbianisme est impossible puisqu'il est traité comme une sexualité par défaut.
Nous contestons cette vision normative et réductrice du lesbianisme.
Nous demandons aux commanditaires Sports Médias et Stratégie de ne pas confondre sports et manifestations de sexisme rétrograde. À l'avenir, nous conseillons à ce média de prendre en compte les évolutions de société et d'éviter des stéréotypes complaisants aujourd'hui contestés.
Mondial : une pub se moque des lesbiennes
Il est des campagnes de pub qui agacent, d'autres qui énervent. Il en va ainsi de celle diffusée à l'occasion du Mondial par l'hebdo gratuit "Sport" à la télévision et sur Internet baptisée "Les femmes vont devoir se passer des hommes" qui se moque ouvertement des lesbiennes. Militantes et associations ont réagi.
A l'occasion du Mondial, l'hebdo gratuit "Sport" a diffusé un spot de publicité pour la coupe du monde de football. Ce spot montre deux femmes désœuvrées et muettes sur un canapé. Soudainement et de façon incongrue, elles se retournent l'une vers l'autre et s'embrassent. puis affichant une gêne et même une moue de dégoût, elles se ravisent et reprennent leur place respective.
Pour les groupes LGBT qui se sont mobilisés (CGL de Paris, la Coordination Lesbienne en France, SOS Homophobie, le comité IDAHO, la commission LGBT des Verts, la commission LGBT du PCF…) : "Ce spot prétend signifier qu'une femme sans homme n'existe pas : elle n'est pas autonome, n'a rien à faire, ni à dire. Ces images présentent les femmes hétérosexuelles comme des êtres dépendants et passifs (…) A cela se rajoute une lesbophobie manifeste : entre deux femmes une relation sexuelle est inenvisageable, le lesbianisme est impossible puisqu'il est traité comme une sexualité par défaut."
"Nous contestons cette vision normative et réductrice du lesbianisme. Nous demandons aux commanditaires Sports Médias et Stratégie [l'éditeur] de ne pas confondre sports et manifestations de sexisme rétrograde. A l'avenir, nous conseillons à ce média de prendre en compte les évolutions de la société et d'éviter les stéréotypes complaisants aujourd'hui contestés" écrivent enfin les signataires.
Le spot litigieux est visible à cette adresse : http://www.freesport.fr/coupedumonde/clip.html
Mis en ligne le 13/07/06 e-llico
Opel retire une publicité télévisée mettant en scène une transsexuelle
La direction d'Opel France a décidé de retirer des écrans français une publicité mettant en scène une transsexuelle, suite aux protestations d'Act Up-Paris. La publicité, diffusée sur les écrans français du 15 au 30 avril, se déroulait dans le cabinet d'un médecin. « Ça fait trois jours depuis l'opération. Comment ça va? » demandait-t-il. Une transsexuelle, à voix de baryton, assise à ses côtés: « Ecoutez, je crois que j'ai fait une grosse erreur. Est-ce qu'il serait possible de remettre, enfin, tout ce que vous savez? » « Eh bien… Non », répondait le médecin. « Ah bon. Dommage », faisait la transsexuelle, avant l'enchaînement de la voix off: « Opel vous offre jusqu'à trois jours d'essai … » « Un abominable ressort humoristique » selon Vincent Hesay, de la commission trans d'Act Up-Paris. Dans un communiqué intitulé « L'humiliation des trans comme technique de vente », l'association estime que « cette campagne publicitaire est non seulement minable, mais fondamentalement inacceptable d'un point de vue humain et éthique. Alors que nous subissons la transphobie quotidienne, la transphobie psychiatrique et la transphobie légale, devons-nous encore subir les sarcasmes des camelots? » Yves Oursel, directeur marketing d'Opel France, n'avait pas connaissance de protestations liées à cette publicité jusqu'à la demande d'interview de Têtu . « Nous sommes vraiment surpris qu'elle ait choqué , affirme-t-il. C'est une communication publicitaire qui se voulait humoristique, mais nous ne voulons pas envenimer les choses. Nous n'avions pas encore finalisé la suite de notre plan média, mais clairement, on ne repassera pas cette publicité . » Il a également transmis le message à la direction marketing de General Motors en Allemagne, où l'on affirme n'avoir pas reçu de plaintes liées à cette publicité dans les autres pays d'Europe où elle a été diffusée.
Le spot est encore visible sur le site du constructeur. Têtu 10 05 06
Un numéro de "Marianne", de novembre 2005 intitulé "Vers la fin du pouvoir hétéro ? "
est d'une violence homophobe inouïe, à coup de vannes douteuses, de clichés éculés et de
rapprochements hasardeux ! On en reste bouche bée... Voici une lettre ouverte aux dirigeants de "Marianne". C'est en partie par les campagnes de boycott contre ce genre de journal et un coming-out de quelques 6 millions d'homos et de bisexuel-le-s que nous parviendrons à diminuer et faire disparaître cette homophobie. Voir page campagnes.
Il joue sur les réflexes de peur, en tentant de faire croire qu'un climat de guerre civile s'installe :
"La France est en deuil" : elle n'a pas eu les Jeux Olympiques (sous-entendu à cause de Bertrand Delanoë sans dire que si cela est, c'est l'homophobie de certains pays qui nous a fait perdre) puis nous avons perdu les jeux olympiques homosexuels, sans dire qu'ils sont ouverts à tous et qu'ils existent à cause de l'homophobie !
« A quand remonte la débandade ? L'hétéro conquérant qui, depuis la nuit des temps, écrasait sa moitié, a été désarçonné par les mouvements féministes » sans signaler que 10 % des femmes en couple sont victimes de violences sexuelles et autres ;
« la rebelle qui désire change de position au lit et dans la société, qui revendique son plaisir et grimpe aux rideaux autant que dans la hiérarchie a déstabilisé le sexe fort » (le journal ajoute à ses propos homophobes ordinaires des propos sexistes très méprisants, ce qui va avec) ;
« le macho apprend que le pénis de l'alligator d'un lac souillé de pesticides se rabougrit à vue d'œil » sans penser que pour les homos c'est la même chose;
« les mouettes elles-mêmes deviennent homosexuelles » erreur (volontaire ?) elles ne le deviennent pas, elles le sont depuis qu'elles sont mouettes car l'homosexualité est naturelle chez au moins 450 espèces, et cela ne les empêche pas de proliférer (sous entendu, nos jeunes deviennent homos, on nage en plein délire parano) ;
« on constate une baisse constante du nombre de spermatozoïdes » sans signaler que les homosexuels sont atteints eux aussi alors que pour l'instant 20 % d'entre eux se marient et ont des enfants.
« L'homo flamboyant déboule dans la vie de l'hétéro, occupe le devant de la scène, quand l'hétéro, lui est menacé dans sa fécondité » depuis des millénaires, les homos auraient dû être visibles comme une composante naturelle de la société au lieu de rester au fond du placard ! 5 à 10 % des pages, des émissions radio télé devraient parler d'eux avec eux quand on parle de sexualité, on en est loin !
« La vague gay submerge le Marais, avale des rues entières de la capitale » pauvres hétéros, ils sont en état de siège ! Ils oublient de dire que le ghetto hétéro existe, il est simplement plus grand, il est constitué par tous ces hétéros qui refusent de voir la réalité homosexuelle, et n'entretiennent des relations qu'avec des hétéros ou des homos invisibles ! (des espions peut-être ?)
« Des garçons insolents exhibent une sexualité différente » oubliant de dire que beaucoup d'hétéros n'arrêtent pas de vanter toutes les manifestations de leur sexualité et de leur socialité (drague, défloration, sodomie, fellation, baise, fiançailles, mariages, nuits de noces, partouzes, histoires de sexe machistes ou homophobes...) sans se soucier si cela paraît inconvenant à ceux qui n'ont pas la même sexualité, de plus, ils cherchent à connaître celle de celui qui ne dit rien, afin de l'ostraciser, si elle n'est pas conforme au modèle hétérocentriste !
« Les élections municipales ont inverti la donne politique dans la capitale » allusion à l'élection d'un Maire homosexuel, qui pour ce journal est visiblement illégitime ! drôles de démocrates ! les dominés, mon brave Monsieur, sont devenus dominants, c'est une révolution pour ce journal, qui n'envisage pas la concorde entre hétéros et homos ;
« Même l'abbé Pierre manifeste son empathie à l'égard des couples homosexuels, bénit leur alliance » autrement dit, c'est le sabre et le goupillon contre les hétéros !
« l'auteur, incurablement hétéro » car c'est bien connu, les homos font passer les hétéros pour des malades car ils sont hétérophobes, ils veulent les convertir ! calomnier, calomnier, il en restera toujours quelque chose.
« Une faune branchouille qui drague » on vous l'a toujours dit : ce sont des animaux, voilà la haine homophobe du beauf ordinaire ;
« l'hétérosexuel au Marais, en minorité se demande tout à coup s'il est normalement constitué » toujours la parano, l'homophobie étant une phobie est susceptible d'être prise en charge et guérie par des bons psys, c'est quand ils veulent ; si effectivement un hétéro le demande aux passants ou aux clients, tous vont leur répondre que oui, ils vont peut-être être invités car le pays a besoin de mélange et d'amitié, ils risquent cependant de s'ennuyer comme un homo dans un assemblée d'hétéros.
La ville du Mans est gay-friendly : « à quand un colloque sur l'homosexualité des rillettes ?» vite, un psy ! c'est de l'humour ? c'est plus bête que méchant ;
« Thomas du loft fait son coming-out en direct » si l'hétérosexualité n'était pas présupposée chez tout être par les hétérocentristes, il n'y aurait pas à faire son coming-out ;
« l'hétéro-dépressif a soudain l'impression d'être en panne » pauvre victime de l'hétérophobie ! nous compatissons, et dire qu'on nous reproche la victimisation, le "dolorisme" !
« les couturiers homosexuels ont pris le milieu de la mode d'assaut » toujours les mêmes clichés, bien sûr les homos sont absents des autres milieux, scientifiques, culturels, juridiques, sportifs, religieux, ouvriers, paysans…
« 600 petits patrons sont affiliés au SNEG » l'idée est toujours de faire peur, sur combien de millions de patrons ?
« ce qui agace l'hétéro par dessus tout c'est de perdre du terrain , au bénéfice de son rival homo » la convivialité, la coopération, la complicité, l'amitié, ne sont pas envisagées !
Marianne présente les revendications du PS qui ont déjà été transformées en loi dans les vrais républiques, en ajoutant « et la lune ? » .
Ce numéro sort au moment propice avec un article de 6 pages juste après le congrès socialiste du Mans pour refuser toute avancée dans l'universalisme républicain ! On n'est pas très surpris d'un journal national-populiste qui s'installe de plus en plus sur le créneau des seuls hétéro-beaufs.