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"Kissing en public : pour vous ça ne change rien et pour nous c'est important". Salon Rainbow Attitude

Dernière modification le 10 février 07

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"Dernières nouvelles du divan". Il s'agit bien d'un article du Monde 2 du 29/10 qui dit textuellement : « Pour les hommes, il n'y a pas que les femmes qui posent question. Ils ont été déstabilisés par l'arrivée des homosexuels et leurs modes de vie. Sous leur influence sont apparus les métrosexuels, ces jeunes urbains hétéros très attentifs à leur apparence.
Bref les hommes ont perdu leurs repères et en même temps leurs moyens »

Note du Collectif Anti-Homophobie : Comme si l'homosexualité était arrivée avec le changement de millénaire. Pauvres hétéros homophobes, on doit compatir ? Décidément les homos sont pervers : ils influencent des hétéros !
Le journal Le Monde 2 ne s'honore pas à colporter ce bourrage de crâne

 

 

Un Français inculpé pour incitation au meurtre des homosexuels
Un homme de Fort-de-France a été inculpé en Martinique pour incitation au meurtre des homosexuels par le biais de son blog, rapporte le site d'information LGBT américain 365 Gay . Il a été identifié après que les autorités martiniquaises ont prévenu la police de la ville d'Atlanta (États-Unis), où le site a été créé. Le blog du trentenaire, qui s'est rendu vendredi, appelle à la mise à mort « sans exception » des gays et lesbiennes. Il vise particulièrement des personnalités des média et des responsables politiques qui, selon lui, sont gay. Interrogée par tetu.com sur cette affaire, qu'elle suivait déjà, An Nou Allé! réagit avec prudence. « Depuis un an, nous alertons la justice et la police sur les agressions homophobes, dont tout démontre qu'elles augmentent, mais les choses bougent difficilement , raconte David Auerbach, porte-parole délégué de l'association. Cet homme a donc probablement été inculpé parce que des hommes politiques locaux étaient visés. S'il y a une réelle politique de lutte contre l'homophobie après cela, nous pourrons nous réjouir. Mais nous avons toutes les raisons d'en douter. » L'inculpé risque cinq ans de prison et une amende. Aucune date de comparution n'est encore fixée. Têtu 09 02 07

Lettre ouverte à Libération : non, les appels au meurtre des homosexuel-les ne se résument pas à  « quelques mots disgracieux ».
A l'occasion de son concert au Zénith de Paris, Libération a publié le 8 décembre un article sur le chanteur de dancehall Admiral T, qui vient d'être récompensé par un Césaire de la musique dans la catégorie Révélation.
Le quotidien écrit notamment : « Si, par le passé, Admiral T a eu quelques mots disgracieux pour les makoumé (homos, en créole), il est aujourd'hui surtout connu pour ses hymnes aux Antilles et son énergie qui concurrence Sean Paul et Beenie Man. »
Rappelons quelques paroles des chansons Makoumé («pédé») et Batty Boy Dead now d'Admiral T: "On est venu pour brûler les pédés qui restent près de l'hôtel de ville... Tu peux en être sûr, ils ne s'en sortiront pas sans bobos... Ce que je dis, c'est ce que je pense moi-même, je ne suis pas un menteur...Si tuer les pédés, c'était du sexe, je serais un nympho... »
"Ils vont souffrir, souffrir, ils vont prendre du gaz, du gaz... Au lieu de tirer au fusil sur ton frère, tire sur eux... Ils vont cuire comme de l'eau dans un chauffe-eau... Les pédés, c'est des cigarettes, brûlez-les comme des mégots...".
Dans la même veine, on trouve la chanson «McDoom Dead» du chanteur Krys, devenue un tube réclamé par ses fans lors de ses concerts, et dont les paroles circulent abondamment sur Internet : «Brûlez tous les bisexuels, les transsexuels, les homosexuels et les travestis, de cette mission là je m'investis» ; «Coup de fusil sur les PD  Clic clac boum» ; «Les PD sentent, je les tue sur un instru» ; «Ils peuvent aller dire que Krys a dit : ils méritent tous de brûler».
Quelle serait la réaction de Libération si au lieu de s'attaquer aux « pédés » les mêmes chansons s'adressaient aux Noirs, aux Juifs ou aux Arabes : "On est venu pour brûler les nègres, les youpins et les bougnoules qui restent près de l'hôtel de ville... Tu peux en être sûr, ils ne s'en sortiront pas sans bobos... Ce que je dis, c'est ce que je pense moi-même, je ne suis pas un menteur...Si tuer les nègres, les youpins et les bougnoules, c'était du sexe, je serais un nympho... »
"Ils vont souffrir, souffrir, ils vont prendre du gaz, du gaz... Au lieu de tirer au fusil sur ton frère, tire sur eux... Ils vont cuire comme de l'eau dans un chauffe-eau... Les nègres, les youpins et les bougnoules, c'est des cigarettes, brûlez-les comme des mégots..."
Des « artistes » qui chanteraient de telles horreurs seraient-ils récompensés par des prix ? Leurs chansons seraient-elles diffusées sur les ondes et dans les émissions TV ? Auraient-ils le droit de donner des concerts ? Des journalistes écriraient-ils que ces chanteurs ont simplement eu « quelques propos disgracieux » vis-à-vis des Noirs, des Juifs ou des Arabes ?
L'appel aux meurtre des homosexuel-les serait-il moins grave que l'appel au meurtre des Noirs, des Arabes, des Juifs ou de tout autre citoyen ? Les homosexuel-les seraient-ils des sous-citoyens dont la vie aurait moins de prix que d'autres ?
Ni Admiral T, ni Krys, n'ont clairement renié les chansons appelant au meurtre des homosexuel-les qu'ils ont écrites et chantées. Le premier se contentant d'une déclaration de bonnes intentions vis-à-vis des homosexuel-les, le second se réfugiant derrière ses convictions religieuses pour justifier son homophobie.
L'indulgence de l'article de Libération nous choque. SOS homophobie refuse la complaisance à l'égard de ces artistes homophobes et attend d'eux qu'ils renient clairement ces chansons et s'expriment fermement contre l'homophobie.
SOS homophobie
c/o CGL, 3 rue Keller, BP 255, 75524 Paris cedex 11
www.sos-homophobie.org

Martinique : An Nou Allé s'insurge du traitement médiatique d'un meurtre commis suite à une insulte homophobe
L'association des Antillais et des noirs français, An Nou Allé, s'insurge contre le traitement d'un fait divers où intervient l'homosexualité par le quotidien France-Antilles.

Les faits remontent au 18 septembre dernier. La cour d'assises de Martinique a jugé un jeune homme de 21 ans qui, après avoir traité un jeune Martiniquais de "pédé", s'est battu avec lui et l'a tué à coup de paire de ciseaux.
Dans son édition du 18 septembre, le quotidien France-Antilles rappelle les faits et le journaliste parle, à propos de l'insulte proférée, de "plaisanterie". Le lendemain, le journal parle à nouveau de "blague" et d'une "plaisanterie". "Pourquoi qualifier l'insulte homophobe de plaisanterie? C'est bien à l'homophobe qu'il faut poser la question: pourquoi pense-t-il qu'insulter une personne est une chose normale, rigolote?", s'interroge An Nou Allé.
Mais, la responsabilité de la presse n'est pas seule en question si l'on en croit l'association. Le procureur de l'affaire aurait lui-même légitimé la violence homophobe en justifiant le passage à l'acte comme seule réponse à l'insulte homophobe. E-llico Mis en ligne le 25/09/06

Quand la presse people oute en série
En France, le sport en vogue n'est pas le football. Non. C'est l'outing. C'est en tout cas l'impression que l'on a en lisant la presse people ces dernières semaines. Après nous avoir fait le coup avec les photos de Ricky Martin et son pote (frère? cousin?) à la plage, de John Travolta et son bisou amical sur la bouche, puis plus récemment des lesbiennes du show-biz (comment ça Jodie Foster ?!), les magazines people remettent ça. Dans son édition de cette semaine, Voici s'intéresse ainsi à Robbie Williams. Il paraîtrait que le chanteur aurait été vu en train de caresser la main d'un garçon avachi sur un transat à Buenos Aires! «Ce geste , nous dit l'hebdomadaire, est à l'image de la vie amoureuse du chanteur: opaque et truffée de contradictions.» Opaque? Pourtant, à en croire le reste de l'article, ce serait plutôt très limpide: des conquêtes féminines qui ne seraient en fait pas allées plus loin que le bisou sur la bouche, le même colocataire depuis dix ans, une ancienne Spice Girl qui a un jour balancé que «de toute façon il préfère les hommes» … Mais la seule question qui compte vraiment, celle-là, le magazine n'y répond pas. C'est: «Robbie, es-tu célibataire?» Têtu 25 10 06

La blague d'un humoriste moyennement appréciée à la mairie de Paris
La station de radio Europe 1 a diffusé, mi-septembre, lors de l'émission «Génération Europe 1», le sketch un brin tendancieux d'un jeune humoriste, Fabrice Éboué. Sur le thème «Ce n'est pas facile d'être homosexuel», la blague met en scène un patineur hétérosexuel qui se plaint que « la différence, c'est super dur à vivre », et ironise sur la patinoire, placée chaque hiver devant l'Hôtel de ville de Paris. Imaginant les propos de Bertrand Delanoë, l'humoriste lui fait dire: « Le petit black qui vient de faire le double axel, je vais lui trouver un emploi à la mairie. Vous le mettez veilleur de nuit. Ce soir, de garde, devant la porte de ma chambre. » La vanne a fait grincer quelques dents à la mairie de Paris, même si elle ne repose bien entendu sur rien, le maire n'ayant d'ailleurs pas de gardiens de la ville devant chez lui. Après l'humoriste Noom et son sketch sur les gays racailles (lire son interview dans Têtu n°115), Fabrice Éboué est la deuxième recrue du «Jamel Comedy Club», l'émission de Canal+, à se faire remarquer pour des blagues sur les homos. Mais pas avec la même réussite. Têtu 20 09 06

Rire et chansons retire une mauvaise blague
C'est l'un de nos lecteurs, choqué, qui a attiré notre attention sur cette blague, diffusée sur la radio Rires et chansons, le mardi 29 août, peu avant 17 heures. Une sombre histoire de trois « pédés » discutant de réincarnation, dont l'un dit: « Moi, j'aimerais bien me réincarner en mouche. Comme ça j'irais tourner autour des petits garçons de ferme, ça serait génial! » À l'heure où les agressions homophobes se multiplient, notre lecteur, Stéphane, trouve « scandaleux de laisser passer une telle insulte à l'antenne ». Joint par Têtu , le responsable antenne de la station, Patrice Saulnier, assure que Rires et chansons « ne cible personne en particulier dans les blagues diffusées sur [son] antenne et [fait] en sorte de garder en permanence un équilibre dans l'humour, tellement subjectif ». « Nous mettons tout en œuvre pour éviter ce genre de dérapage » hérité, selon Patrice Saulnier, de l'ancienne direction artistique. Il s'engage à ne plus rediffuser cette blague. Et comme une excuse, rappelle l'arrivée de Vincent Mc Doom parmi ses nouveaux animateurs. Têtu 06 09 06

" Les femmes vont devoir se passer des hommes "
À l'occasion du Mondial , l'hebdo gratuit SPORT diffuse à la télévision et sur son site web un spot de publicité pour la coupe du monde de football. Ce spot montre deux femmes désoeuvrées et muettes sur un canapé.
Soudainement et de façon incongrue, elles se retournent l'une vers l'autre et s'embrassent. Affichant une gêne et même une moue de dégoût, elles se ravisent et reprennent leur place respective.
Ce spot prétend signifier qu'une femme sans homme n'existe pas : elle n'est pas autonome, n'a rien à faire, ni à dire. Ces images présentent les femmes hétérosexuelles comme des êtres dépendants et passifs.
Cette vision sexiste des femmes se complète par une représentation hétérosexiste de la sexualité : les hommes sont insubstituables aux femmes. À cela se rajoute une lesbophobie manifeste : entre deux femmes une relation sexuelle est inenvisageable, le lesbianisme est impossible puisqu'il est traité comme une sexualité par défaut.
Nous contestons cette vision normative et réductrice du lesbianisme.
Nous demandons aux commanditaires Sports Médias et Stratégie de ne pas confondre sports et manifestations de sexisme rétrograde. À l'avenir, nous conseillons à ce média de prendre en compte les évolutions de société et d'éviter des stéréotypes complaisants aujourd'hui contestés.

Mondial : une pub se moque des lesbiennes
Il est des campagnes de pub qui agacent, d'autres qui énervent. Il en va ainsi de celle diffusée à l'occasion du Mondial par l'hebdo gratuit "Sport" à la télévision et sur Internet baptisée "Les femmes vont devoir se passer des hommes" qui se moque ouvertement des lesbiennes. Militantes et associations ont réagi.

A l'occasion du Mondial, l'hebdo gratuit "Sport" a diffusé un spot de publicité pour la coupe du monde de football. Ce spot montre deux femmes désœuvrées et muettes sur un canapé. Soudainement et de façon incongrue, elles se retournent l'une vers l'autre et s'embrassent. puis affichant une gêne et même une moue de dégoût, elles se ravisent et reprennent leur place respective.
Pour les groupes LGBT qui se sont mobilisés (CGL de Paris, la Coordination Lesbienne en France, SOS Homophobie, le comité IDAHO, la commission LGBT des Verts, la commission LGBT du PCF…) : "Ce spot prétend signifier qu'une femme sans homme n'existe pas : elle n'est pas autonome, n'a rien à faire, ni à dire. Ces images présentent les femmes hétérosexuelles comme des êtres dépendants et passifs (…) A cela se rajoute une lesbophobie manifeste : entre deux femmes une relation sexuelle est inenvisageable, le lesbianisme est impossible puisqu'il est traité comme une sexualité par défaut."
"Nous contestons cette vision normative et réductrice du lesbianisme. Nous demandons aux commanditaires Sports Médias et Stratégie [l'éditeur] de ne pas confondre sports et manifestations de sexisme rétrograde. A l'avenir, nous conseillons à ce média de prendre en compte les évolutions de la société et d'éviter les stéréotypes complaisants aujourd'hui contestés" écrivent enfin les signataires.
Le spot litigieux est visible à cette adresse : http://www.freesport.fr/coupedumonde/clip.html
Mis en ligne le 13/07/06 e-llico

Opel retire une publicité télévisée mettant en scène une transsexuelle
La direction d'Opel France a décidé de retirer des écrans français une publicité mettant en scène une transsexuelle, suite aux protestations d'Act Up-Paris. La publicité, diffusée sur les écrans français du 15 au 30 avril, se déroulait dans le cabinet d'un médecin. « Ça fait trois jours depuis l'opération. Comment ça va? » demandait-t-il. Une transsexuelle, à voix de baryton, assise à ses côtés: « Ecoutez, je crois que j'ai fait une grosse erreur. Est-ce qu'il serait possible de remettre, enfin, tout ce que vous savez? » « Eh bien… Non », répondait le médecin. « Ah bon. Dommage », faisait la transsexuelle, avant l'enchaînement de la voix off: « Opel vous offre jusqu'à trois jours d'essai » « Un abominable ressort humoristique » selon Vincent Hesay, de la commission trans d'Act Up-Paris. Dans un communiqué intitulé « L'humiliation des trans comme technique de vente », l'association estime que « cette campagne publicitaire est non seulement minable, mais fondamentalement inacceptable d'un point de vue humain et éthique. Alors que nous subissons la transphobie quotidienne, la transphobie psychiatrique et la transphobie légale, devons-nous encore subir les sarcasmes des camelots? » Yves Oursel, directeur marketing d'Opel France, n'avait pas connaissance de protestations liées à cette publicité jusqu'à la demande d'interview de Têtu . « Nous sommes vraiment surpris qu'elle ait choqué , affirme-t-il. C'est une communication publicitaire qui se voulait humoristique, mais nous ne voulons pas envenimer les choses. Nous n'avions pas encore finalisé la suite de notre plan média, mais clairement, on ne repassera pas cette publicité . » Il a également transmis le message à la direction marketing de General Motors en Allemagne, où l'on affirme n'avoir pas reçu de plaintes liées à cette publicité dans les autres pays d'Europe où elle a été diffusée.
Le spot est encore visible sur le site du constructeur. Têtu 10 05 06

Un numéro de "Marianne", de novembre 2005 intitulé "Vers la fin du pouvoir hétéro ? "

est d'une violence homophobe inouïe, à coup de vannes douteuses, de clichés éculés et de
rapprochements hasardeux ! On en reste bouche bée... Voici une lettre ouverte aux dirigeants de "Marianne". C'est en partie par les campagnes de boycott contre ce genre de journal et un coming-out de quelques 6 millions d'homos et de bisexuel-le-s que nous parviendrons à diminuer et faire disparaître cette homophobie. Voir page campagnes.
Il joue sur les réflexes de peur, en tentant de faire croire qu'un climat de guerre civile s'installe :

"La France est en deuil"  : elle n'a pas eu les Jeux Olympiques (sous-entendu à cause de Bertrand Delanoë sans dire que si cela est, c'est l'homophobie de certains pays qui nous a fait perdre) puis nous avons perdu les jeux olympiques homosexuels, sans dire qu'ils sont ouverts à tous et qu'ils existent à cause de l'homophobie !
« A quand remonte la débandade  ? L'hétéro conquérant qui, depuis la nuit des temps, écrasait sa moitié, a été désarçonné par les mouvements féministes » sans signaler que 10 % des femmes en couple sont victimes de violences sexuelles et autres ; 
« la rebelle qui désire change de position au lit et dans la société, qui revendique son plaisir et grimpe aux rideaux autant que dans la hiérarchie a déstabilisé le sexe fort » (le journal ajoute à ses propos homophobes ordinaires des propos sexistes très méprisants, ce qui va avec) ;
« le macho apprend que le pénis de l'alligator d'un lac souillé de pesticides se rabougrit à vue d'œil » sans penser que pour les homos c'est la même chose;
« les mouettes elles-mêmes deviennent homosexuelles » erreur (volontaire ?) elles ne le deviennent pas, elles le sont depuis qu'elles sont mouettes car l'homosexualité est naturelle chez au moins 450 espèces, et cela ne les empêche pas de proliférer (sous entendu, nos jeunes deviennent homos, on nage en plein délire parano) ;
« on constate une baisse constante du nombre de spermatozoïdes » sans signaler que les homosexuels sont atteints eux aussi alors que pour l'instant 20 % d'entre eux se marient et ont des enfants.
« L'homo flamboyant déboule dans la vie de l'hétéro, occupe le devant de la scène, quand l'hétéro, lui est menacé dans sa fécondité » depuis des millénaires, les homos auraient dû être visibles comme une composante naturelle de la société au lieu de rester au fond du placard ! 5 à 10 % des pages, des émissions radio télé devraient parler d'eux avec eux quand on parle de sexualité, on en est loin !
«  La vague gay submerge le Marais, avale des rues entières de la capitale » pauvres hétéros, ils sont en état de siège ! Ils oublient de dire que le ghetto hétéro existe, il est simplement plus grand, il est constitué par tous ces hétéros qui refusent de voir la réalité homosexuelle, et n'entretiennent des relations qu'avec des hétéros ou des homos invisibles ! (des espions peut-être ?)
« Des garçons insolents exhibent une sexualité différente » oubliant de dire que beaucoup d'hétéros n'arrêtent pas de vanter toutes les manifestations de leur sexualité et de leur socialité (drague, défloration, sodomie, fellation, baise, fiançailles, mariages, nuits de noces, partouzes, histoires de sexe machistes ou homophobes...) sans se soucier si cela paraît inconvenant à ceux qui n'ont pas la même sexualité, de plus, ils cherchent à connaître celle de celui qui ne dit rien, afin de l'ostraciser, si elle n'est pas conforme au modèle hétérocentriste !
« Les élections municipales ont inverti la donne politique dans la capitale » allusion à l'élection d'un Maire homosexuel, qui pour ce journal est visiblement illégitime ! drôles de démocrates ! les dominés, mon brave Monsieur, sont devenus dominants, c'est une révolution pour ce journal, qui n'envisage pas la concorde entre hétéros et homos ;
« Même l'abbé Pierre manifeste son empathie à l'égard des couples homosexuels, bénit leur alliance » autrement dit, c'est le sabre et le goupillon contre les hétéros !
« l'auteur, incurablement hétéro » car c'est bien connu, les homos font passer les hétéros pour des malades car ils sont hétérophobes, ils veulent les convertir ! calomnier, calomnier, il en restera toujours quelque chose.
« Une faune branchouille qui drague » on vous l'a toujours dit : ce sont des animaux, voilà la haine homophobe du beauf ordinaire ;
« l'hétérosexuel au Marais, en minorité se demande tout à coup s'il est normalement constitué » toujours la parano, l'homophobie étant une phobie est susceptible d'être prise en charge et guérie par des bons psys, c'est quand ils veulent ; si effectivement un hétéro le demande aux passants ou aux clients, tous vont leur répondre que oui, ils vont peut-être être invités car le pays a besoin de mélange et d'amitié, ils risquent cependant de s'ennuyer comme un homo dans un assemblée d'hétéros.
La ville du Mans est gay-friendly : « à quand un colloque sur l'homosexualité des rillettes ?» vite, un psy ! c'est de l'humour ? c'est plus bête que méchant ;
« Thomas du loft fait son coming-out en direct » si l'hétérosexualité n'était pas présupposée chez tout être par les hétérocentristes, il n'y aurait pas à faire son coming-out ;
« l'hétéro-dépressif a soudain l'impression d'être en panne » pauvre victime de l'hétérophobie ! nous compatissons, et dire qu'on nous reproche la victimisation, le "dolorisme"  !
« les couturiers homosexuels ont pris le milieu de la mode d'assaut  » toujours les mêmes clichés, bien sûr les homos sont absents des autres milieux, scientifiques, culturels, juridiques, sportifs, religieux, ouvriers, paysans…
« 600 petits patrons sont affiliés au SNEG » l'idée est toujours de faire peur, sur combien de millions de patrons ?
« ce qui agace l'hétéro par dessus tout c'est de perdre du terrain , au bénéfice de son rival homo » la convivialité, la coopération, la complicité, l'amitié, ne sont pas envisagées !
Marianne présente les revendications du PS qui ont déjà été transformées en loi dans les vrais républiques, en ajoutant « et la lune ? » .
Ce numéro sort au moment propice avec un article de 6 pages juste après le congrès socialiste du Mans pour refuser toute avancée dans l'universalisme républicain ! On n'est pas très surpris d'un journal national-populiste qui s'installe de plus en plus sur le créneau des seuls hétéro-beaufs.

 

 

 

Vous aussi témoignez

L'association SOS-homophobie Dans son Rapport annuel 2005

La loi sur les propos homphobes a été dure à faire accepter : comment allait-on empêcher les comiques d'exercer leur art ? de quoi allait-on pouvoir rire si on ne le faisait plus sur les gays et lesbiennes? Quelle liberté restait-il si on ne pouvait plus les stigmatiser ? Il y a une homophobie qu'on refuse, celle qui tue, qui agresse, par contre on n'imagine pas renoncer aux blagues graveleuses, celles qui humilient, qui permettent d'affirmer la "supériorité de l'hétéroséxualité"

Note du Collectif Anti-Homophobie : les blagues graveleuses tuent 300 adolescents chaque année qui se suicident car ils ne supportent plus d'être à la fois homosexuels et homophobes dans un monde homophobe aussi stupide que cruel, car les blagues sont racontées devant eux pour qu'ils "rentrent dans le rang" comme s'ils avaient le choix.

La Fédération Nationale de la Presse Française contre la loi pénalisant les propos homophobes car elle conduirait à une "auto-censure" ! "les dispositions relatives à la lutte contre le racisme se justifient au regard de leur objectif de cohésion nationale, mais que la protection des femmes et des minorités sexuelles, qui relèvent des droits personnels, est d'une toute autre nature"

Note du Collectif Anti-Homophobie : il serait intéressant de reprendre les arguments qui pendant 40 ans ont été utilisés pour empêcher la pénalisation des propos racistes, nous rappelons que l'homophobie est une forme de racisme absolument équivalente (la seule différence étant que l'ensemble des homosexuel-le-s ne constituent pas une race) nous avons bien en France plusieurs millions d'homophobes occupés à stigmatiser, inférioriser, insulter, agresser des homosexuel-le-s alors que ceux-ci vouent leur vie à se protéger, se défendre, militer pour leurs droits, au lieu de défendre le pays et l'humanité tou-te-s ensemble, quel gâchis ! Où est la "cohésion nationale"? : en Espagne

La Croix, homophobe sans l'assumer
: l'éditorial est neutre par charité chrétienne, mais des articles et interviews ne laissent pas de doute : ironie, victimisations, caricatures. Sur l'homoparentalité, la majorité des cautions intellectuelles mettent en avant les dangers pour les enfants "privés de leur droit humain élémentaire qu'est la croissance avec 2 parents de sexe différent " ou le "peu de précaution des parents : le copinage génital ou l'aventurisme de certains désirs parentaux". On ne pourra plus dire que l'homosexualité présente un risque de dérive pédophile. Petite lueur d'espoir : le journal publie le courrier d'homosexuels chrétiens qui déclarent que personne n'est propriétaire du mariage et qui veulent s'engager pour changer le regard et le discours de l'Eglise magistérielle et des catholiques.
Note du Collectif Anti-Homophobie : on croit rêver, n'y a-t-il pas beaucoup d'aventurisme de la part de beaucoup d'hétéros (viols produisant des enfants non désirés, non reconnaissance de l'enfant par le père = copinage génital, enfants abandonnés, divorces aussitôt après la naissance ou avant l'âge adulte, inaptitude des parents à élever et éduquer les enfants, enfants on désirés mais nés par négligence ou opposition aux méthodes contraceptives telle que cammée par le Pape, nombreux incestes).
Il est difficile à des couples homosexuels de faire plus mal, et si un seul éduquait mal ses enfants, les médias nous le feraient savoir.
Disons-nous que les enfants de couples hétérosexuels sont privés de leur droit humain élémentaire à avoir 2 parents de même sexe comme les centaines de milliers d'enfants qui sont heureux d'avoir des parents homosexuels ?
Ces lecteurs qui se prétendent chrétiens préfèrent que les enfants restent sans parents plutôt que de les savoir éduqués et bien élevés par des parents homos, où est leur charité ?
Pour l'hétérosexualité la "dérive pédophile" si on peut s'exprimer ainsi est déjà là, puisque plus de filles que de garçons sont victimes !

Le Figaro : pour la loi sanctionnant les propos homophobes, contre les déclarations homophobes de Buttiglione , mais contre le mariage et l'adoption : la parole est donnée aux opposants De Villepin, le psychanalyste très polémique Tony Anatrella et des représentants religieux, le Maire de Pau André Labarrère socialiste et des conseillers municipaux de Bègles supposés proches de Noel Mamère.
Le courrier des lecteurs fait la place à des articles qui ridiculisent la loi contre les propos homophobes, et à des intellectuels polémistes et au pire homophobe comme le psychanalyste Daniel Sibony "Inceste, mariage homosexuel et injustice".

L'humanité déterminé : ne perd pas une occasion de fustiger les actes homophobes, les lettres à Noel Mamère, le journal se prononce pour l'égalité des droits, le mariage et l'adoption, et affirme qu'il en est de même pour le PC.

Libération homophile : soutient les homos en France et à l'étranger, souhaite une vraie politique de l'éducation dès le plus jeune âge, dénonce les chansons reggae qui appellent aux meurtres de gays, pour l'égalité des droits.

Le Monde engagé : 4 unes sur la loi contre les propos homophobes, la marche des fiertés, le Vatican, l'affaire Buttiglione, et la publication du Manifeste pour l'égalité des droits, l'annonce de la journée mondiale contre l'homophobie. Beaucoup d'article sur les homos, Noel Mamère, de Daniel Borillo...

Le Parisien neutre : pas de prise de position sauf contre les agressions homophobes, traitement de l'info factuel et superficiel

Ouest-France ne prend pas position mais il rend compte des différentes opinions en présence avec un avantage net contre les revendications des homosexuels, les opposants (Ségolène Royal, De villiers, Acoyer UMP, Perben) ont peu de détracteurs, les partisans en ont beaucoup.

La Manche libre a fait preuve d'un véritable acharnement : dès les titres ! "l'offensive du mariage Gay", "Mamère au pied du mur" , "Mamère nuit aux Verts", "touchez pas au mariage", "la loi homo sera-t-elle votée" (contre les propos homophobes). La position du journal est claire : faire du sensationnel et créer une image menaçante des homosexuels "une petite minorité très active qui impose aujourd'hui sa loi" , la notion d'homophobie est dénigrée, la marche des fiertés est pour ce journal le "carnaval annuel ". Le journaliste Nicolas Paynel parle agite le spectre d'un loi contre les propos homophobes "anticléricale". Les questions à Tony Anatrella sont aussi nauséabondes que les réponses "en quoi l'adoption par des homosexuels est-elle néfaste pour l'équilibre d'un enfant ?"

Les hebdomadaires :
L'express : débats de fond sans prise de position, recherche de l'équilibre, avec un petit avantage pour les revendications homosexuelles qui rattrapent les propos de la journaliste Jacqueline Rémy inquiète de la dissolution du caractère sacré du mariage, le mariage d'un couple homosexuel serait "Disneyland" ! Mais des enquêtes franchement engagées, dénonçant des drames pointant un nid de l'homophobie : les cités, et l'homophobie grandissante en Afrique sous l'influence de l'église anglicane et de certains chefs d'Etat.

Marianne homophobe : l'homosexualité est traitée sous l'angle de la raillerie et d'une consternante dérision, dans des rubriques intitulées "tu l'as dit bouffi ! " , "ils ont osé","ils l'ont fait", un agriculteur se plaint d'un cochon homosexuel "comme quoi, même les porcs peuvent être des cochons", l'ouverture d'une maison de retraite pour les homosexuelLEs, c'est de "l'hétérophobie version 3 ème âge". Jack Dion " l'homosexualité : flagrant délire au tribunal des bonnes moeurs" . A propos du mariage de Bègles : "c'est ringard mais on s'en fout" , "faux problèmes", "on ne nous bourre la comprenette qu'avec le mariage homo" . Le journal insiste sur l'existence d'une "communauté" qu'il fustige puisque nous demandons simplement l'égalité républicaine.
Ce journal s'enorgueillit de la "rigueur de son combat contre toutes les discriminations, mais aucune des initiatives prises pour lutter contre l'homophobie ne trouve grâce à ses yeux !
Une journée est organisée contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie : "et pourquoi pas la triphobie, la quadrophobie, la partouzophobie ?". Une loi contre les propos homophobes : "c'est de la journalophobie, la police du langage est absurde et nous nous permettons d'indiquer au législateur, l'endroit où il peut se la mettre, après tout, il y a-t-il vraiment lieu de lutter contre l'homophobie ? " SOS-homophobie dont le rapport a été mal lu, est accusée "d'inventer des homophobes par procuration médiatique !" "Le marais : le Harlem des Gays" .
Aveuglée par son dogme anticommunautariste ce journal tourne en dérision et caricature tout ce qui concerne les homosexuels, minorant jusqu'à nier la réalité de l'homophobie !
Voir notre réaction plus loin.

Note du Collectif Anti-Homophobie : ce "journal" vulgaire et de mauvaise foi, ainsi que la Manche libre méritent d'être boycottés, ceci dit nous ne nous faisons aucune illusion, les lecteurs fidèles sont déjà accrocs aux railleries homophobes, il s'agit de prévenir ceux qui pourraient croire avoir affaire à des républicains. Voir page campagnes. Tant qu'ils existeront, ils jutifieront qu'on s'associe et qu'on s'engage pour lutter contre leur communauté de pensée.

Le Nouvel Observateur incompréhensible : oui à l'homoparentalité, oui mitigé au mariage des homos, Olivier Toscer et Laurent Joffrin : non catégorique à la loi de pénalisation des propos homophobes = menace communautariste ! = liberté d'expression menacée ! : articles méprisants et parfois homophobes

Le Point ignore quasiment le problème de l'homophobie, pire : le journal cite un cas de pédophilie en parlant de "l'homosexualité du personnel de l'établissement" , il cite les poncifs habituels : les homos sont riches, jeunes, sans charge de famille, ce sont des icônes enviées ! Il existerait une "gay connection" au sein des médias. Claude Imbert voit dans l'ouverture du mariage aux homosexuels, "une possible atteinte à la civilisation"; le pédiatre Aldo Naouri se montre violent : "mais pourquoi diable veulent-ils un enfant, alors qu'ils ont choisi une sexualité qui ne le permet pas ? Mais le journal cite aussi des parents homosexuels. Mais il cite un certain Philippe Muray : "il faudra répertorier dans le code civil, les lacunes qui servent d'arguments de campagne des homos, un anti-code rempli de tout ce qui ne s'y trouve pas et que l'on n'y avait pas mis, puisqu'on ne s'occupait alors que de la société, non de sa ruine". Plus de contre que de pour.

Note du Collectif Anti-Homophobie : Stratégie démasquée
le journal Marianne a une idéologie : il faut lutter contre les extrêmes et pour cela il faut faire dans le consensuel, dans la conformité et cultiver le conformisme, si on peut dire son idéologie est extrême centriste : les homos doivent rester au fond du placard et le jour où le côté inique des inégalités dont ils sont victimes apparaîtra à la majorité des hétéros, dans son immense mansuétude, on leur octroiera spontanément ce qu'ils ne réclament plus, parce que la majorité pense toujours à la minorité, et ainsi les autres minorités comme les juifs par exemple auront la paix avec l'extrême droite, et si les homos ne reçoivent pas satisfaction dans leurs revendications, l'essentiel est d'avoir la paix à l'extrême droite, voila ce qui motive M Kahn.
Si les homos se mobilisent c'est qu'ils font du communautarisme, du corporatisme... et ce sont eux qui font monter le Front National !
Marianne dit que ni la droite ni la gauche n'ont toujours tort, heureusement que le journal est là pour donner les mauvais points à tel ou tel, mais il y en a qui ont toujours tort : ce sont les homos car les électeurs du FN sont formels : ils sont fiers d'être homophobes à 98 % et là, nos "républicains" se couchent. Pas d'empathie pour les homos, la République n'est pas pour cette minorité, seulement pour toutes les autres !
Attention M Kahn : la stratégie des hétéros "républicains" hypocrites peut ne plus fonctionner quand on la comprend !

Les homos savent bien qu'ils ne doivent qu'à eux-mêmes et à leur lutte des progrès pour la République en s'appuyant sur les hétéros républicains honnêtes intellectuellement, et les écrits inacceptables, dans Marianne, ne peuvent que les engager à se mobiliser.


 

 

Rainbow Attitude 2005 : un salon exposé

Pour sa troisième édition, Rainbow Attitude Expo se déroule sur quatre jours. Le salon a été l'objet d'une publicité involontaire avec la tentative de censure de son affiche par la RATP. Résultat ? Une médiatisation inattendue, mais aussi une hargneuse campagne de saccage des emplacements publicitaires dans le métro depuis quelques jours. Un salon 2005 exposé comme jamais, donc.

Si la régie publicitaire des transports parisiens Métrobus a finalement accepté de diffuser les affiches du salon LGBT après l'intervention de la Halde, Rainbow Attitude Expo, deuxième manifestation gay annuelle la plus visible après la Marche des Fiertés, fait l'objet d'une vague de saccage des ses affiches en bonne et due forme depuis le lancement de la campagne sur les murs des stations du métro.

Pas une station, en effet, ne semble avoir échappé à l'arrachage systématique des images représentant un couple d'hommes ou de femmes s'embrassant. Lacérées, déchirées, éliminées : les photos qui ont provoqué la polémique sont quasi invisibles aujourd'hui.
Sans faire de paranoïa, la technique utilisée semble partout identique. Plus aucun visuel n'est en place dans aucune station RATP de la capitale, du nord au sud et d'est en ouest. Une horde sauvage se serait abattue sur les couloirs du métro que le résultat ne serait pas plus efficace. Comme si on avait voulu effacer ces images dont la censure légale n'a pas réussi à venir à bout.
Mis en ligne le 21/10/05 e-llico

Note du Collectif AntiHomophobie : la direction du salon a fait preuve de naïveté, il aurait fallu acheter moins d'affiches, mais plus gandes, celles qui font 4 mètres de haut, et placer les photos des 2 hommes et des 2 femmes côte à côte très en hauteur, nous espérons que la leçon aura porté.

Il est important que les enfants voient les affiches, questionnent leurs parents, échappent au déni de l'homosexualité et à l'homophobie qui atteint presque 100 % d'entre eux.
Cela suppose que dans les quartiers, dans les écoles, lors des réunions avec des parents, on aborde le sujet.

 

 

Radio : une émission gay supprimée de l'antenne dans les Yvelines

HomoFesty saisit la HALDE et poursuit le président ainsi que le conseil d'administration d'Yvelines Radio pour discrimination après la suppression de l'antenne d'une émission gay. Depuis neuf mois, l'association HomoFesty animait sur Yvelines Radio une émission gay et gay friendly " tout public " avec une partie prévention IST et sida. Le mardi 21 septembre 2005, le Président nouvellement nommé d'Yvelines Radio a décidé la suspension définitive de l'émission " StéréoSexuel ".
L'association HomoFesty se dit "stigmatisée à cause son orientation sexuelle ". Elle parle de propos diffamatoires et discriminatoires tenus à l'encontre d'HomoFesty par le président de la radio. " Le président d'Yvelines Radio, nouvellement élu, doit confondre homosexualité et pornographie, mais aussi pédophilie puisqu'il dit s'être mis en rapport avec le Groupe Mineurs du Ministère de l'Intérieur. Après consultation par nos soins le Ministère de l'Intérieur dément avoir été informé de quoi que ce soit d'ailleurs" explique Jérôme André, Président d'HomoFesty pour qui une vent moralisateur souffle sur la radio locale.
La HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité) a été saisie de ce dossier par l'association éditrice de l'émission.
HomoFesty va aussi entamer des procédures pénales et administratives à l'encontre du conseil d'administration et du président d'Yvelines Radio. Yvelines Radio - 88.4 fm
Mis en ligne le 05/10/05 e-llico

 


France Télévision : Marc Tessier et son compagnon calomniés par un syndicat


Le PDG de France Télévisions Marc Tessier a engagé une action pour "calomnie" à la suite d'une plainte contre X avec constitution de partie civile du Syndicat national des Personnels de la Communication et de l'Audiovisuel-CFE-CGC (SNPCA-CFE-CGC). Dans un communiqué Marc Tessier évoque "un document mettant en cause de façon malveillante ma vie privée et mon honneur personnel et professionnel" qui a été "rendu public".

Le PDG de France Télévisions fait référence à une plainte contre X déposée le 2 juin par le SNPCA-CFE-CGC au TGI de Paris dans laquelle le syndicat porte plainte "pour les délits de prise illégale d'intérêt, complicité et recel ; octroi d'avantages injustifié, complicité et recel, abus de biens sociaux, complicité et recel".

Selon Marc Tessier, le document, qui fait suite à plusieurs tracts syndicaux, "met en cause l'activité professionnelle de mon compagnon, Monsieur Abenayake, ainsi que sa présence à mes côtés dans diverses manifestations où il est accrédité et invité à ce titre".
Le PDG de France Télévisions précise que son compagnon "exerce son activité de comédien depuis cinq ans et qu'il a tourné dans de nombreux films et téléfilms coproduits tant par des chaînes privées et publiques que par des télévisions étrangères". Il souligne qu'"aucun frais n'a été engagé par France Télévisions le concernant".
Selon Marc Tessier, la plainte "intervient opportunément quelques jours après l'annonce de la procédure de nomination du président de France Télévisions, alors qu'il s'agit de faits connus de tous de longue date, et dont je ne me suis jamais caché".
Il indique qu'il saisit la justice "face à la calomnie" et qu'il charge un avocat de suivre et communiquer à propos de l'affaire.
Les directeurs généraux du groupe France Télévisions ont exprimé leur soutien à Marc Tessier "face aux attaques personnelles" dont il fait l'objet. Ils "condamnent et dénoncent avec fermeté ces méthodes de dénigrement et ces attaques indignes qui visent à calomnier un président qui est candidat à sa succession". Ils se déclarent "unanimement solidaires de leur président face à ces attaques personnelles et sont à ses côtés pour démonter ces accusations mensongères".
Mis en ligne le 07/06/05 e-llico

Presse étrangère

 

Le «New York Post» dérape une nouvelle fois

Cindy Adams mène depuis des années une chronique people pour le quotidien New York Post. Elle ne pouvait manquer, comme chaque année, le rendez-vous des Oscars. Fatigue passagère ou homophobie délibérée, Cindy Adams a parlé de David Furnish comme de la «femme» (wife) d'Elton John. Le fameux couple était à Hollywood pour la remise des Oscars et la chroniqueuse people relatait leur rencontre avec Kevin Zegers, l'acteur du film Transamerica. Le New York Post n'en est pas à son premier dérapage en la matière: le quotidien a adopté depuis des années, sous la houlette de Rupert Murdoch, une position ultra-conservatrice. Têtu