Revues, magazines

Dernière modification le 28 mai 07

17 articles, 19 illustrations, 2 liens sites

"Tout conditionne à l'hétérosexualité, la famille, l'école et ses manuels, les médias.
Tout concourt à l'imposer comme seule voie possible.
C'est pourquoi on ne nait pas homosexuel, on apprend à l'être.
Etre homosexuel, implique une période d'initiation, d'apprentissage,
qui se déroule entre le moment de la découverte du désir, le passage à l'acte,
et finalement le moment où l'orientation sexuelle est pleinement assumée".
Mickaël Pollack 1981

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GAYS

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Bites de Giovanni 30 € Editeur : Bruno Gmunder Video Langue : Français 112 pages
Giovanni a pointé son objectif sur les membres les plus gâtés par mère nature : ce livre est une superbe forêt de phallus dont les feuilles s'agitent au gré de nos appétits les plus assidus. Circoncises ou pas, raides ou courbées, rasées ou touffues, les bites de Giovani sont toujours fières. La queue a trouvé son Maître. Et nous avec.

 

 

 

magazine gay people Coming , nouveau bimestriel

Bimestriel, au format 21 x 28, 84 pages, pour un prix de 2 € 90, le magazine veut proposer "une vision plus légère et divertissante de nos réalités..." si l'on en croit son éditeur. "Un magazine destiné aux gays, lesbiennes, métro-sexuels et hétérosexuels...", autant dire un lectorat on ne peut plus flou au moment où la presse gay connaît, par ailleurs, une sévère crise publicitaire : le pari semble risqué.
"dossiers" sur le coming out en régions, pages cinéma, théâtre, musique, horoscope…
Le magazine annonce une distribution nationale de 60 000 exemplaires.
Mis en ligne le 28/03/06 e-llico

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Adam gay film & vidéo Directory 2006

Si vous êtes un fan de porno, cet ouvrage est fait pour vous. En effet, depuis seize ans, le "Adam film world guide" recense l'intégralité de la production de X gay américaine de l'année.
En fait, l'ouvrage propose d'abord un agenda des acteurs du circuit gay US. Par ordre alphabétique, tous les acteurs du moment, y compris les nouveaux venus, y sont présentés avec photo et liste des films où ils jouent. Il s'ensuit une sélection des films (tous domaines : du hard au film de minets, des productions amateurs de qualité aux grandes productions des studios, etc) avec plus de 500 photos d'acteurs en action. D'autres rubriques : les gagnants de 2005 des récompenses officielles du X gay, la liste des principaux metteurs en scène, la liste des films selon leurs thèmes (lutte, glory holes, bears, sports, SLM, godes, bodybuilders…), les sites Internet des acteurs et des studios, l'intégralité des professionnels (producteurs, distributeurs…) du secteur. Bref , c'est la bible incontournable de l'amateur de X. Idéal pour tout savoir, compléter sa collection et faire de belles découvertes.. Adam Film World Guide.

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Buckshot magazine volume 5 : Leather Bound collectif 20 € Editeur : Bruno Gmunder Video
Langue : Français

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Big Butt collectif 25 € Editeur : Taschen Langue : Français 460 pages Big "Butt" est un best of de l'intégrale des magazines "Butt" (tous collectors aujourd'hui) Le magazine avait à l'époque fait beaucoup de bruit: un nouveau concept qui montre la sexualité gay, les homos comme ils sont vraiment, des interviews hilarantes, le tout sur des pages bichrome rose et noire. A regarder, à lire, à dévorer !

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Boys in love de Tim Fish 14 € Editeur : H&O éditions Langue : Français 160 pages
On en finit jamais d'apprendre à aimer et à se déchirer. Éric, Micah et Sam, trois jeunes colocataires dans une maison à une seule salle de bain, en font l'expérience. Tighe, l'éternel insatisfait, doit lui aussi apprendre : maintenant qu'il a quitté Murphy, il lui faut accepter que celui-ci soit heureux avec un autre.
De leur côté, Langley et Dave entreprennent un long travail de reconstruction de leur couple. Et Gordon aimerait bien garder l'un des multiples petits minets qui défilent chez lui… Quelque part entre Friends et Queer as folk, Boys in love, c'est le grand soap opera gay de Tim Fish !

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Cavalcade of boys 6   € Editeur : H&O éditions Langue : Français 48 pages - 17x26
Stanley est incapable de tirer les leçons de ses échecs amoureux. Invariablement, il s'emballe pour de jeunes mecs immatures qui le plaquent après quelques semaines. Eddy, le beau marin, ne fera pas exception !...
Gordon, lui aussi, aime les petits minets, mais son atout c'est qu'il est riche. Il héberge Tommy et lui passe tous ses caprices, mais Tommy est amoureux de Warren, or celui-ci s'est engagé auprès de sa psychiatre à en finir avec les hommes...

 

 

 

Egéries n°1 collectif 5 € Editeur : Egéries 131 pages Le magazine de la culture gay : musique, cinéma, livres, sorties, télévision, mode et shopping. Inclus chaque mois : le portfolio bogosse.

e-llico

.EquivokTV

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Un nouveau magazine gay nommé EquivokTV fait son apparition dans les kiosques le 21 décembre.
Il ne s'agit pas d'une nième gazette des soirées, mais d'un quinzomadaire télé qui s'adresse en priorité à un public gay en lui proposant une sélection thématique dans les programmes des chaînes terrestres, du câble, du satellite et de la TNT. Les programmes de PinkTV seront aussi fortement mis en avant, sans oublier des articles plutôt « people » et plus légers.
Une première série de 20 numéros avait été diffusée gratuitement au début de l'année, pour tester et roder le concept. L'équipe, menée par Bruno Attal, a décidé de concrétiser. EquivokTV est en vente tous les 15 jours au prix de 1,90 €. 22 12 06

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M mensuel 4 € Editeur : Life Is A Game Publishing
Langue : Français
Psycho: 20 tuyaux drague
Test: Quel séducteur êtes-vous ?
Internet: Repérer les mecs bidons
Enquête: Persécutés parce qu'ils sont gays Photos: Déjà la plage... par Fred Goudon

 

 

 

 

Oxydo n° 10 collectif 3 € Editeur : Oxydo

En deux ans d'existence, ce magazine atypique a réussi à fédérer une véritable tribu d'aficionada(o)s. Avec un staff majoritairement féminin (les deux tiers sont d'inoxydables goudous), Oxydo nous montre une autre idée de la parité. L'ouverture sur les autres est le moteur de ce magazine, et les goudous qui s'entendent bien avec les mecs, gays ou pas, les hétéros et qui adorent les bi ont trouvé un magazine qui leur ressemble.

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PREF mag n°10 collectif 5 € Editeur : Preferencesmag

172 pages

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PREF Hors Série d'un collectif 7,5 € Editeur : PREFERENCESmag Langue : Français 172 pages
Pour fêter ses deux ans d'existence, PREF magazine sort un Hors Série exceptionnel avec une sélection de dossiers photos pour rendre hommage à la beauté masculine. Dossier : un regard queer sur la photographie. François Rousseau : Lumière de chair
Dino Dinco : Cité des anges. Joe Oppedisano : Ombres. Brian Finke : Football. Simen Johan : Voir l'invisible. Bernard Faucon : Les grandes vacances. Burgun : sexuation. Slava Mogutin : Jockstrap dogs. Anthony Gayton : Angelus. Arsen Savadov : collectif rouge

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Private Parts de Giovani 27 € Editeur : Bruno Gmunder Video Langue : Français 112 pages
Après le succès de son premier album Bites , Giovanni persiste et gicle en beauté avec un nouvel opus explicitement sensuel : Private Parts. Une exquise mise à nu des trésors de notre virilité

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Au sommaire de ce numéro : Sortir futé; Voyage : Les arcs ; Assos : Sos Homophobie avec Flannan Obé

Interview : Laurent Artufel - Marianne James à coeur ouvert Shopping Humour Nouvelles technos

Culture Dossier : la mixité Mode Poster Happy people XXL : IDM et le Deep - Interview Cadinot

 

 

 

 

 

Têtu # 107 Janvier 2006 collectif 5 € Editeur : Têtu 160 pages

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Voyages G d'un collectif Prix : 5,00 € Editeur : Voyage G Langue : Français 100 pages
Dossier : Marrakech, qui es-tu ?
Enquête : tourisme gay; la France en retard
Paris cet été : une ville, deux rives, quatre possibilités
Mode : un printemps aux Canaries
Mais aussi : Alex Taylor, Laïla Marrakchi, Bruno Ferré...

LESBIENS

Barbi(e)turix: le fanzine culturellement fille

Depuis plus d'une année, Barbi(e)turix donne la parole aux artistes, aux collectifs et regorge de bons plans. Rencontre avec Katia Negri, la rédactrice en chef et éditrice de ce fanzine engagé.

Pouvez-vous vous me retracer votre parcours en quelques lignes ?
J'ai fait des études de médiation culturelle et de communication. Pendant plus de quatre ans j'ai été attachée de presse de deux salles de spectacles parisiennes, donc j'ai toujours eu un goût prononcé pour la culture : concerts, clubbing, expos, etc. En parallèle je sortais énormément dans le milieu gay mais,  jusqu'à la création de Barbi(e)turix ,  je ne m'étais jamais vraiment investie dans la communauté homo. Plus par manque de temps que par manque d'envie.
Comment vous est venue l'idée de vous lancer dans la rédaction d'un fanzine lesbien ? Avec Marie ( la DA de Barbi(e)turix ), nous avions dans l'idée de faire quelque chose depuis longtemps. On ne savait pas quoi précisément… un fanzine, un site, des soirées ? On sortait beaucoup, mais on ne se retrouvait pas forcément dans les choses qui nous étaient proposées. Et puis, un jour on a eu plus de temps et de motivation, alors on s'est lancé. L'idée du fanzine papier s'est imposée d'elle-même car pour nous le papier avait son importance. Avec la crise de la presse écrite et le fait que la presse lesbienne était quasi inexistante, ça devenait une évidence. Et puis, on est issues de la génération Housewife , qui m'a personnellement beaucoup marqué. Cela nous énervait de trouver plein de fanzines pour mecs et aucun pour filles. On s'est lancé, en essayant au départ de le financer via des annonceurs. Peu d'entre eux étaient prêts à nous suivre. Comme nous n'avions pas envie d'attendre, nous nous sommes autofinancé ! Pendant un an, on l'a sorti avec des bouts de ficelles et aujourd'hui on atteint enfin notre but.
Est-ce pour vous un acte engagé ? Bien sûr! Très clairement on veut que les lesbiennes arrêtent de se cacher et pour ça on montre à tout le monde grâce au fanzine qu'il se passe des choses, et beaucoup de choses même, du côté des filles ! On a pris l'angle de la culture et on tient à mettre en avant les filles qui se bougent dans la musique, le clubbing, les arts, le cinéma, la littérature... C'est une fenêtre de plus qui décloisonne un peu le milieu parisien assez fermé des lesbiennes. C'est important pour nous de le faire de façon décalée, sans prise de tête, car cela permet de véhiculer les messages plus facilement et à un plus grand nombre de personnes. Sans compter un point important: Barbi(e)turix est fait uniquement par des bénévoles qui prennent de leur temps personnel pour le sortir tous les mois de façon régulière. Toutes ont comme envie de dépoussiérer l'image des lesbiennes, les montrer telles qu'elles sont aujourd'hui en 2006. On travaille avec énormément de collectifs en se soutenant les uns les autres, en bossant en synergie afin de changer un peu les vieilles mentalités.
Que pensez-vous que Barbi(e)turix a de différent des autres fanzines ?
La différence entre Barbi(e)turix et les autres fanzines, c'est que Barbi(e)turix à la base est un fanzine fait pour être lu. Ce n'est pas seulement des images plus ou moins belles sur du papier glacé. Contrairement à beaucoup d'autres fanzines, on a un vrai contenu rédactionnel et notre but est de rester précurseurs sur pas mal de sujets. On donne la parole aux artistes, collectifs, porte-parole, etc. Sans compter une bonne dose d'humour qui dénote avec ce qu'on a l'habitude de lire. Et puis Barbi(e)turix réunit une équipe jeune et dynamique de tous horizons. Barbi(e)turix sort tous les mois avec une régularité énorme, ce qui tient quand même du miracle lorsque l'on connaît un peu le domaine ! A côté de ça, on organise des soirées (Better Fucking Girls, 72 Heures) dont l'esprit est très underground. Actuellement, tous les premiers vendredis du mois on est à la Flèche d'Or pour la Méchante Soirée , co-réalisée avec TTMF. Cette soirée allie programmation pointue et festive, avec de 20h à 6h : 4 groupes en live, 4 djs, des performances, des shows burlesques, des stands de sextoys, des distributions de magazines, de capotes pour filles… ! Une soirée très rock & électro qui, je pense, plait beaucoup, puisqu'à chaque fois on explose le score d'entrées.
Comment gérez-vous le côté logistique ? Par exemple, comment votre fanzine est-il imprimé, qui se charge de la distribution, etc.
Pour l'instant on imprime le fanzine sur les photocopieurs de nos boulots, on plie nous même les magazines et on les distribue comme des grandes. On lance le fanzine une fois par mois lors d'une soirée, soit une soirée Barbi(e)turix, soit une soirée dont on est partenaire. Puis pendant le mois, on le tracte nous même dans les clubs, bars, restos, disquaires, librairies et concept stores de Paris. Avec également des envois auprès de nos abonnés en province. Tout ceci prend énormément de temps et c'est un gros investissement personnel. Tous les gens qui bossent sur Barbi(e)turix sont des passionnés. On y met beaucoup d'énergie et d'argent pour le faire avancer. Chacun participe à sa façon selon ses compétences et nous n'avons pas de bureau fixe, donc en plus de la partie purement rédactionnelle, chacun contribue avec ses moyens perso : ordinateur, photocopieur, téléphone, communication, tractage…
Récemment je me suis mise à travailler à mi-temps pour justement essayer une bonne fois pour toute de développer Barbi(e)turix . Un pari risqué mais comme dit le sage « qui ne tente rien n'a rien » !
Combien de personnes participent à sa rédaction ? Au total plus de vingt-cinq personnes gravitent autour de Barbi(e)turix . Le noyau dur est composé d'une dizaine de personnes qui se chargent vraiment du graphisme, des rubriques récurrentes, de l'administratif et de la communication autour du fanzine. C'est la force même du magazine : une équipe composée de filles et de garçons (quelques Ken et beaucoup de Barbies !) homos, bis, hétéros... Le magazine est en fait à l'image de l'équipe ! Le fait d'être nombreux créée la richesse du contenu.
Ou peut-on trouver Barbi(e)turix ? Dans tous les lieux pour filles ! Mais également dans des lieux plutôt hétéros ou mixtes : boutiques de mode, librairies gays, galeries, clubs, etc. Pour les personnes qui ont la flemme de sortir ou qui vivent en province, il est téléchargeable sur Internet : barbieturix et on a également une page myspace.com . Ceux qui veulent le recevoir chez eux peuvent bien sûr s'abonner !
Comment s'organise le partage des tâches ? Par exemple, vous pliez-vous au sérieux des réunions de rédaction ?
Complètement. Il y a une réunion rédactionnelle une fois par semaine, chez l'une ou l'autre. On se retrouve à quinze et on fait le point sur le numéro en cours avec répartition des sujets. Ça part assez vite en vrille car c'est super dur de tenir quinze filles dans la même pièce. Il y a toujours une grosse ambiance. Comme on est également potes, on bavarde et on ragote, on a beaucoup de plaisir à se retrouver ensembles… et j'espère que ça se ressent dans le magazine. Et puis de toute façon si c'est trop le souk, j'ai un sifflet !
Depuis quelques numéros la couleur a fait une apparition remarquée parmi vos pages. Pensez-vous pouvoir apporter d'autres améliorations à court ou moyen terme ? Oui pour la couleur, c'était obligatoire. Le noir et blanc n'était pas choisi pour le côté vintage ! Uniquement par manque de moyen… Donc on a inséré la couleur progressivement et maintenant on arrête de le photocopier. Le prochain fanzine sera imprimé ou ne sera pas !
Nous sommes récemment retournés voir les annonceurs et cette fois-ci, après un an d'existence, ils nous  ont fait confiance. Donc très prochainement des pubs dans Barbi(e)turix et du même coup un fanzine de meilleure qualité et distribué en plus grand nombre !
Quel serait votre rêve le plus fou pour Barbi(e)turix ?
Le rêve le plus fou ? Et bien en faire une structure viable qui s'autofinance totalement et qui peut rémunérer ses journalistes. Pour l'instant on n'en est pas encore là, puisque encore une fois on est toutes bénévoles, mais qui sait ? Sinon notre rêve le plus fou serait un jour d'en faire un vrai magazine comme Jalouse ou encore Nylon.
Quels sont projets pour les mois ou les numéros à venir ? La suite de Barbi(e)turix , c'est toujours les soirées à la Flèche d'Or. Un festival à venir cet été et à la rentrée une expo collective. Pour le fanzine, de plus en plus de pages grâce aux annonceurs. Et pour le contenu, des masses de choses, mais total top secret. Têtu 09 05 06

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