UEEH
Université d'été Euroméditerranéenne des homosexualités


Ce qui pose problème n'est pas le désir homosexuel, c'est la peur de l'homosexualité; il faut expliquer pourquopi le mot seul déclenche les fuites et les haines. On s'interrogera donc sur la façon dont le monde hétérosexuel discourt et fantasme sur l'"homosexualité" Guy Hocquenghem 1972

Dernière modification le 17 décembre 06

5 articles, 2 illustrations

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AN O6

 

 

 

 

 

 

Les UEEH de Marseille, des universités de la différence
Depuis lundi et jusqu'au 24 juillet se tiennent les Universités d'été euroméditerranéennes des homosexualités à Marseille. Ces universités – les UEEH pour les intimes – proposent plus d'une centaine d'ateliers et de colloques autour des thèmes LGBT. Pendant huit jours, l'école des Beaux-Arts de Luminy devient un espace d'échanges et de rencontres pour les associations, les collectifs, les artistes, les militants venus de toute l'Europe et d'ailleurs. Cette année, un peu plus de 500 participants et 100 intervenants se retrouvent sur le campus. Ces rencontres attirent principalement des Allemands, des Belges, des Espagnols et des Portugais. Un tiers des ateliers se fait en anglais. Pour Karine Espineira, administratrice aux UEEH et directrice de l'association Sans-contrefaçon, « le point positif cette année, c'est la grande représentation d'étrangers malgré les problèmes de visas. Depuis deux ans, on met l'accent sur la visibilité lesbienne et trans à une échelle internationale, nous avons donc un budget "solidarité internationale" pour aider les intervenants étrangers à nous rejoindre. Sur l'ensemble, ça se passe vraiment bien. »

Le programme s'articule autour des thèmes LGBT: «Comment défaire la théorie queer?», «Qu'est-ce que la transphobie?», «Sexualités et plaisirs». Des ateliers de massages – très prisés –, d'écriture, de prévention drogues, MST/IST, des espaces de parole autour des thèmes queer, féministes, l'avancée des droits et l'homoparentalité sont organisés grâce à l'intervention d'une équipe de plus de 100 personnes. Morgane, organisatrice des UEEH explique le souci des organisateurs quant à la représentativité des différentes identités: « L'idéal, c'est d'accueillir un tiers de gays, un tiers de lesbiennes et un tiers de trans. Cette année, on atteint 35% de filles. Et les ateliers Trans attirent pas mal de personnes sans doute parce qu'elles ne connaissent pas trop ce sujet.» Têtu 20 07 06

Les UEEH dans une ambiance de révolte
«On est dans une bulle, c'est une zone de libération, confie Yann, 30 ans, Marseillais. On est dans une époque fasciste, tout le monde doit être dans la même case, sans penser. Il n'y a plus de sens critique, il faut une véritable politique de la révolte. » Cette année, plus de 500 participants étaient présents à la douzième édition des Universités d'été euroméditerranéennes des homosexualités (UEEH) qui s'est déroulée du 17 au 24 juillet 2006 à Marseille. Parmi les participants et intervenants, beaucoup venaient de pays étrangers dont la Belgique , la Portugal , l'Espagne, l'Angleterre mais aussi le Cameroun. «Ma vie a changé, raconte Miguel, 23 ans, de Barcelone qui a témoigné sur son expérience trans. C'est la première fois que je venais aux UEEH. Il faut lutter et travailler ensemble pour créer un réseau international. Je me sentais seul à Barcelone.» Le colloque du 22 juillet portait sur les discriminations dans le milieu professionnel, qui concerne 21% des appels reçus par SOS Homophobie. Le temps fort a été la rencontre de ces associations LGBT et des organisations syndicales pour savoir quelle synergie pouvait se mettre en place entre ces deux acteurs. «Il faut trouver le moyen d'impliquer les syndicats sur la problématique de l'homophobie au travail, a expliqué Philippe Chauliaguet, du collectif homoboulot. En tant qu'associations, nous avons besoin des syndicats, comme eux ont besoin de notre expertise. On est absolument complémentaires, il faut s'en servir pour créer une dynamique. Il faut un affichage haut et fort de leur part pour montrer qu'ils prennent en charge le problème, mais pas uniquement dans les paroles.» Ce colloque a ainsi permis de réunir toutes les figures qui travaillent sur cette  question, notamment Catherine Tripon (L'Autre Cercle), Jacques Lizé (SOS Homophobie), Vincent Avrons (Existrans) et Hussein Bourgi (Collectif contre l'homophobie, Ravad) et les différentes organisations syndicales parmi lesquelles Philippe Castel (FSU), Marie-Pierre Itturioz (CGT), Stéphanie Parquet-Gogos (Union syndicales Solidaires SUD), Emmanuel Pirat (CFDT), Marceau Steinbach, (FO), Martine Lacoste Guiraute (UNSA). On a pu aussi assister à d'autres moments forts, tels un échange d'expérience entre plusieurs générations de militants trans ainsi que le témoignage d'un proviseur de l'Education Nationale, plus connu sous le pseudo de Garfield, qui a rappelé «l'amalgame détonnant et pervers entre éducation et homosexualité. […] On m'a reproché d'être un proviseur sexué là où on attend de trouver un fonctionnaire neutre.» e-llico

Atelier de lutte contre l'homophobie à l'école par des étudiants de Barcelone (association sin verguënza)

2 séances ont eu pour but un bilan comparatif de l'action des pouvoirs publics et des associations :
En Espagne  : Depuis le mariage universel pour les homosexuel-le-s, om parle davantage du sujet et il est plus facile d'entrer dans les établissements.
Les premières interventions en Catalogne, ont eu lieu cette année

• 2 sortes d'intervention ont lieu :

•  une pour les 12-14 ans avec définitions, explications : identité de genre et anti-harcèlement…déconstructions des idées reçues, le professeur fait préparer les questions anonymement sur papier 2 jours avant l'intervention car ils ne peuvent parler sous pression des copains. Pour faire comprendre les discriminations, on les fait réfléchir sur leur attitude par rapport à ceux qui portent des lunettes

•  et une pour les 15-18 ans avec des débats sur la bisexualité et l'origine de l'homosexualité…remue-méninges sur les trans et le terrorisme de genre, on insiste sur l'éducation par les médias, les contes pour enfants qui ont un fort contenu idéologique tel que le prince qui vient sauver la princesse…

Une enquête à Madrid a donné des résultats surprenants :

•  90 % des élèves considèrent qu'on traite injustement les homos

•  75 % des élèves considèrent qu'on traite injustement les homos à l'école

•  Ils considèrent qu'il est dangereux de sortir du placard, ce qui semble contredire les premières réponses.

A Barcelone, il y a 3 associations :

- une pour les professeurs.

- une pour les parents de gays qui s'adressent aux autres dans leur cas,

- et Sin Verguënza pour les élèves.

Les intervenants estiment qu'ils sont plus efficaces s'ils sont proches de l'âge des élèves et connus comme anciens de l'établissement afin que les élèves LGBT s'identifient mieux.

- Ils insistent sur le fait que ceux-ci sont 3 ou 4 par classes.

- Ils livrent leurs témoignages, ils parlent en leur nom propre et pas en celui de l'association, de préférence il y a une fille et un garçon, un-e homo et un-e hétéro, de préférence d'apparences diverses un-e invisible avec une personne typée.

- Ils ne font pas de prévention SIDA car ils ne veulent pas lier homosexualité avec le SIDA et craignent que les hétéros ne s'intéressent pas, mais ils vérifient que d'autres intervenants le font !

- Ils n'utilisent pas de support vidéo, mais des photos de couples.

- Ils refusent de parler de sexualité, car les élèves sont durs et on n'aurait plus que des questions sur ce sujet.

- ils utilisent la notoriété de quelques personnalités, mais comme contre exemple car ce sont des personnes caricaturales.

- Ils ont fait des interventions dans 7 à 8 établissements en un an et avec une vingtaine d'intervenants au total.

- La séance se termine par un questionnaire de satisfaction.

- Ils ont le cas d'un retour positif de filles qui ont fait leur coming-out et des profs, se sont impliqués.

Un mailing a été envoyé sans résultat.

C'est plus facile dans l'enseignement public que privé

Ils ont l'espoir que les interventions en milieu scolaire, deviennent obligatoires

L'étude de ce thème se fait aussi en « Tutoria », sorte de travaux personnels encadrés ce qui exerce une pression sur le chef d'établissement.

En Catalogne les associations se mobilisent, le gouvernement Catalan a la volonté par son département aux Droits des Gays et Lesbiennes, mais dont la bureaucratie est lourde. L'autorisation générale d'intervenir paraît prématurée, mais les parents gays ou de gays peuvent influencer le maire qui lui-même intervient auprès des chefs d'établissement.

Pour la formation des profs, on espère que cela va venir avec l'association INSLA.

En Belgique  : Beaucoup de directeurs refusent car ils n'auraient pas le temps, et craignent la réaction des parents, mais depuis un an et l'autorisation du mariage, ça bouge : certains profs incluent cette question dans leurs cours, mais pas de formation des adultes pour l'instant. 

Le parcours de l'homosexuel moyen impressionne beaucoup à savoir : doute et affres, sur l'orientation sexuelle pendant quelques années apprendre à se cacher et à mentir, puis suicide ou conduites à risques, puis acceptation comme étant un-e homosexuel-le-s différent des autres, puis comme étant comme les autres, puis faire son coming-out devant les parents, la famille, les amis les collègues (1/10) en moyenne il faut 15 ans (sachant que beaucoup d'homosexuel-le-s restent homophobes toute leur vie), puis dénoncer l'homophobie.

En France on retrouve tout ce qui vient d'être dit, en particulier  :

•  Les séances sont normalement de 2 heures sans interruption quelquefois 2 h10 mais si on n'a qu'une heure et demie ou une heure, on ne refuse pas, c'est toujours mieux que rien

- Dès que des questions de sexualité viennent, on demande aux élèves de s'adresser à d'autres, on détourne la question en parlant des sentiments et du bonheur qu'entraîne la vie de couple.

- Sous l'effet des droits au mariage et à l'adoption dans des pas européen, le discours au fil des années (4) devient plus militant, le « nous ne sommes pas anormaux, nous ne vous demandons que le respect » est devenu « l'homosexualité est naturelle et normale, il n'y a pas de hiérarchie des sexualités, nous exigeons l'égalité, le respect et la même dignité art 1 Decl Droits Humains » nous le disons davantage en lycée qu'en collège

•  On insiste sur le non choix

•  On insiste sur une présence statistique importante des personnes LGBT, quels que soient le milieu social et l'ethnie d'origine pour éviter le désintéressement de ceux qui ne se croient pas concernés les parents ayant raconté « l'homosexualité est une maladie de blancs »

•  Un questionnaire de satisfaction dont on fait une étude statistique et des graphes visibles sur le site

•  L'inaction à peu près totale des pouvoirs publics, à savoir qu'il existe une circulaire ministérielle exigeant qu'il soit parlé de sexualité 3 fois par an et par niveau de la primaire au lycée, mais cette circulaire n'est pas respectée, une seule association a eu l'agrément pour intervenir en établissement et dans une seule académie, plusieurs ont essuyé des refus, sous le prétexte que l'homosexualité est une chose intime et que c'est une particularité (on rappelle que l'homophobie est universelle même chez les homosexuel-le-s) on peut dire que sauf exception due à des initiatives personnelles, l'Education Nationale est une Citadelle Interdite aux personnes LGBT et aux propos les concernant sauf lorsqu'il s'agit de dénigrement.

•  En France aussi une association le Mag-Paris n'intervient pas après 25 ans, mais vu les réponses largement positives au questionnaire, on voit bien que ce n'est pas un handicap de dépasser cet âge.

avec les différences suivantes :

- Pour SOS-homophobie une Charte définit les droits et devoirs de l'intervenant qui doit respecter la laïcité et qui ne doit pas parler de sexualité... Cette charte rassure les chefs d'établissement qui donnent plus facilement l'autorisation.

•  Nous évitons le sujet des religions, mais quand il vient, nous disons respecter toutes les religions, nous disons qu'on ne demande pas qu'on nous aime mais seulement qu'on nous respecte, et nous invitons les élèves à s'adresser à leur directeur de conscience, on s'autorise à ajouter que dans toutes les religions il y a des intégristes et des modernistes et que l'interprétation des textes sacrés est fort différente, les homosexuel-le-s de chaque religion sont obligé-e-s de faire la synthèse entre leur homosexualité et leur religion, il est possible à chacun-e d'en contacter pour connaître le résultat.

•  On insiste sur les dégâts de l'homophobie, en terme de santé mais aussi en termes d'échec scolaire « vous avez dit : égalité des chances ? »

•  On insiste sur la comparaison racisme-homophobie, car si le racisme existe, l'anti-racisme est très fort et surtout les élèves d'origine immigrée qui sont très nombreux n'aiment pas être taxés de racistes.

•  On utilise comme support vidéo une K7 « être et se vivre homo » produite aux UEEH en 2 000 en particulier le témoignage d'un lycéen agressé avec les questions, qu'à-t-il subi ? quelles ont été les conséquences ?, quelle a été l'attitude de ses copines ?, qu'auraient-elles pu faire ? comment a-t-il régler le problème ?

•  On ne veut pas oublier de parler de prévention des IST surtout en collège, car l'information a du mal à passer, par contre on fait dire aux élèves que c'est pour tous et non pas que pour les homos, car ils savent au moins ça.

•  Un truc qui marche bien car ils n'aiment pas être injustes : leur signaler que lorsqu'ils insultent une personne inamicale, ils tombent rarement sur un-e homo qui ne se sentant pas concernée est peu vexée, par contre les meilleur-e-s ami-e-s sont cassé-e-s, humiliées.

•  Le ministère de l'agriculture est favorable à la venue d'association LGBT dans les lycées agricoles

•  Léger frémissement : l'académie de Créteil a mis en place une formation des infirmières scolaires, des assistantes sociales, des CPE et des profs, suivie par 150 personnes en 2 séances de 2 à 3 jours ; il en existe une aussi dans l'académie de Marseille.

•  De son côté la FSU avait organisé un stage de formation pour les personnes concernées, et à un projet en intersyndicale pour former les personnels responsables régionaux et départementaux.

•  Le ministère de la Jeunesse et des sports a l'intention de reprendre la campagne « tous différents, tous égaux » avec SOS-h dans le comité de pilotage, cette association souhaite pouvoir éditer une brochure qui déconstruit les idées reçues et qui serait diffusée par les mouvements de l'éducation populaire tels que les clubs sportifs, les Francas, la Fédération des Œuvres Laïques…
La troisième séance avait pour but d'échanger sur des questions diverses et d'envisager une coopération future
Question de religion  : il faut connaître les interprétations des textes sacrés faites par les homosexuel-le-s catholiques et musulman-e-s en sachant qu'on ne pourra convaincre les intégristes : voir le site www.antihomophobie.net : page religions
Question de neutralité :
France : bien quelle soit illusoire, le système, les collègues tiennent à elle, même dans le cas ou l'enseignant est hyper-identifié, il y a des choses qui se savent, se chuchotent, dont on parle avec humour, mais sans le dire franchement, du moins c'est le vécu et l'opinion de l'un d'entre nous. Cela présente un avantage : tant que la chose n'est pas dite, ils n'ont pas le droit d'en parler. Un doute règne sur beaucoup de collègues, si bien que les élèves fantasment.

Dans le cas où des élèves même jeunes niveau 6 ème, s'insultent, il faut sévir un peu mais surtout expliquer en 10 minutes en quoi ce qu'à fait l'agresseur est grave et donc expliquer ce qu'est l'homophobie et l'homosexualité ; mais un tel discours fait dans 6 classes, se propage à l'ensemble des élèves, il est arrivé une insulte venant de l'ensemble d'une classe de 3 ème, le collègue afin de conserver ses moyens d'enseigner a expliqué en plus de 2 heures ce que c'était exactement que l'homosexualité, en faisant coller 5 pages dans le cahier avec toute une liste d'homos et bis célèbres (liste qui était beaucoup plus démonstrative que n'importe quel discours). A la fin, il a fait comprendre, sans le dire qu'il en était, le résultat a été un respect général des élèves du collège et du lycée (anciens élèves). Les surveillants et une dizaines de profs ont été solidaires en affirmant que cet enseignant avait raison, le proviseur d'abord surpris et craignant les conséquences, a été soulagé de voir qu'un seul parent protestait et qu'il était facile de répondre que l'enseignant avait raison puisque « c'est la loi ». Cependant aucun collègue n'a souhaité s'impliquer car homos et hétéros craignent d'être vus ainsi et avoir des problèmes de discipline.
Il doit donc y avoir une décision collective en AG des équipes éducatives impulsées par les responsables syndicaux des 4 organisations signataires du 4 pages, du moins c'est l'opinion de cet autre d'entre nous.
Belgique : Ce serait mal vu qu'un prof révèle sa sexualité, même si on se marie, il y a encore une grande hypocrisie.
Espagne : beaucoup de profs disent qu'ils sont gays car ainsi les rumeurs s'arrêtent.
Témoignage extérieur  : l'idéal serait un parent de gay ou lesbienne venant expliquer ce qu'il a vécu et ce qu'à vécu son enfant
Quels supports utiliser  ?
- On peut se procurer une mallette pédagogique pour 40 € à l'association couleurs gaies avec entre autres la K 7 «  être et se vivre homo »
- Sur le site www.lambda-education.ch on peut se procurer la K 7 « it's elementary » dont on peut utiliser certaines séquences en école primaire puisque des élèves de 6-7ans voient une petite fille avec ses 2 parents de même sexe qu'elle aime tous les deux.
- On peut aussi utiliser le début de la K 7 de la pièce montrant une personne stéréotypée « Torch Song Trilogy » ayant pour thème : qu'est-ce que c'est être soi ? et montrant par la suite beaucoup de facettes de l'homosexualité.
- sur le site du MEN Belge on doit pouvoir se procurer une mallette
Que faire à chaque niveau et dans chaque discipline ?
Sans que ce soit une injonction, ce que l'on fait dans une discipline servirait dans les autres
Comment arriver à en parler dans des disciplines comme les mathématiques :
Alan Turing a sauvé les alliés en découvrant le secret du code des sous-marins nazis, mais il après la libération il a subi une castration chimique et s'est suicidé, que de formidables découvertes perdues pour l'humanité !
Le PaCS est au programme de l'ECJS Education civique
La déportation est au programme d'histoire, la déportation des homos est quelquefois citée en 3 ème mais toujours en première
En seconde l'étude de la société Athénienne amène à parler de la pédérastie et de ses règles précises.
Les mouvements féministes et gays sont dans les manuels et pas dans les programmes, il y aurait donc intérêt à envoyer des textes aux éditeurs de manuels scolaires, et faire du lobbying auprès d'eux, car les profs suivent les manuels plus que les programmes et ce sont des collègues qui font les livres. Il s'agit de repérer les principes généraux retenus dans les programmes et proposer des idées pour les illustrer.
En terminales SES, on parle des nouvelles familles en particulier homoparentales mais il s'agit de seulement 15 % de la classe d'âge. Information IDAHO l'association pour la reconnaissance du 17 mai veut organiser à Paris le 15 mai 2007 une conférence sur l'homophobie à l'école avec les syndicats enseignants, les association LGBT en invitant nos amis Espagnols, Belges voire Britanniques, Etats-Uniens…
Comment réagir à des propos homophobes entre élèves  ? L'heure de vie de classe est importante, il existe une méthode, voir en annexe.

 

 

 

Atelier concernant l'asile des réfugiés politiques LGBT et couples binationaux par l'ARDHIS
Demandes d'asile : l'Ardhis est la seule association au monde qui s'occupe de la persécution des personnes demandeuses d'asile et des couples binationaux obligées de partir car menacées de mort ou pour échapper à un enfer.
Parmi les pays classés comme étant des pays « sûrs » par rapport aux droits de la personne humaine, quatre pays ont une législation pénalisante pour les personnes LGBT, car cette classification ne tient pas compte de l'homophobie.
À l'OFPRA on nous répond que ce n'est que quelques dossiers et que tous les dossiers sont analysés mais il y a une profonde ignorance des questions LGBT.
Les migrants ne choisissent pas le pays d'accueil qui est celui où ils atterrissent et qu'ils ne choisissent jamais or leur famille se trouvent dans d'autres pays, ils doivent donc défendre un dossier dans un pays alors que leurs soutiens sont dans un autre.
Il faut verbaliser que la raison de l'immigration est l'orientation sexuelle, or il est interdit de verbaliser cette question dans le pays d'origine.
Les personnes en demande d'asile touchent une moitié de RMI et Édith cresson leur a interdit de travail, elles sont obligées au travail au noir !
Un entretien à lieu de deux à trois heures mais avec des gens non formés aux questions LGBT, des gens maladroits et posant des questions idiotes. Comment vérifier qu'une personne est homosexuelle ? Ils osent utiliser le raisonnement suivant : si on donnait l'autorisation à tous cela dévaloriserait votre combat !
Dans le cas de refus de mariage forcé il n'y a pas de preuve.
Ils exigent d'être un militant gay or c'est impossible car là-bas, on ne peut s'afficher sans être menacé par sa propre famille, les intégristes, les dirigeants du pays.
Anouar, militant pakistanais, malgré qu'il ait le courage d'être un militant gay a mis trois ans avant d'être accepté, il a fallu faire une nouvelle demande avec des éléments nouveaux du pays d'origine, à savoir une fatwa contre son association un article dans Têtu, plus sa photo, si bien qu'il est menacé de mort par sa communauté en France, communauté qu'il ne fréquente plus.
La nouvelle loi Céséda est archi liberticide, 60 % des électeurs de gauche sont pour et ce sont les mêmes qui essaient de protéger quelques enfants autour d'eux ! On est quasiment dans la situation du Danemark qui est la plus horrible en Europe. L'hébergement en CADA permet de mieux les contrôler.
Souvent les fonctionnaires commettent des bourdes, ils expulsent, forcément l'État dépense beaucoup d'argent : billet d'avion plus accompagnement par des policiers, pour finalement déclarer « on s'est trompé » et la personne peut revenir.
Les consulats appliquent l'ordre public local seulement pour les homosexuels et pas pour les hétérosexuels il faut s'adresser à la Halde.
C'est comme si on disait : puisque c'est l'ordre public local qui prévaut et comme là-bas la polygamie est autorisée, moi Français j'ai le droit à la polygamie.
Amnesty International s'occupe de moins en moins de cas d'homophobie dit dans le monde et donc la commission LGBT, n'avait plus de travail, ils ont démissionné en bloc et ont formé une association « LGBT Solidarité Internationale » mais ils manquent de chercheurs et d'avocats, Solidarité Internationale regarde ce qui se passe ailleurs et ils donnent des infos utilisables par l'OFPRA.
L'Ardhis compte 200 membres, 10 seulement s'occupent de l'accueil et quatre membres seulement son actifs. 24 07 06

 

 

Atelier sur l'accusation de "communautarisme" du Peuple LGBT

 

 

 

Atelier concernant le danger que présente pour les LGBT, le cas Vanneste