Vie des associations LGBT 2006

"La mémoire est hélas très courte : les arguments avancés aujourd'hui pour nous refuser le mariage
véhiculent les mêmes préjugés que ceux utilisés pour interdire les mariages interraciaux aux USA,
même les comédiens furent autrefois exclus du droit au mariage !
c'est la même logique d'intolérance." Daniel Borillo

Dernière modification le 10 juin 07

63 articles, 32 illustrations, 1 lien doc et 13 liens sites

 

Opération : Portes ouvertes au Kiosque le 9 juin
Dans le cadre des Journées Portes Ouvertes du Groupe SOS, l'équipe du Kiosque Infos Sida et Toxicomanie accueille le public le samedi 09 juin 2007 entre 14h à 18h autour d'une collation. Des échanges sont prévus avec les collaborateurs sur les différentes activités du Kiosque.
Au cours de cette journée, le Kiosque propose de découvrir une exposition retraçant les campagnes menées en direction de la communauté homosexuelle et alliant le plaisir à la prévention du VIH et des IST.
A 15h, ces portes ouvertes seront ponctuées par une conférence-débat ayant pour thème :"Dépistage et réduction des risques sexuels : Être ou ne pas être dépistés" avec la participation d'Annie Velter (InVS) et Jean-Yves Le Talec (Sociologue, Université de Toulouse)
Le Kiosque Infos Sida et Toxicomanie 36, rue Geoffroy l‚asnier 75 004 Paris
Tél : 01 44 78 00 00 / Fax : 01 48 04 95 20
Site web : www.lekiosque.org Email : info@lekiosque.org
Mis en ligne le 06/06/07

Solidays : FFF et Garland Jeffreys en plus de Lauryn Hill et Sean Lennon
Le groupe FFF (Fédération Française de Funk), de retour dans sa formation d'origine, et le chanteur américain Garland Jeffreys seront à l'affiche du festival Solidays, qui aura lieu du 6 au 8 juillet sur l'hippodrome de Longchamp, à Paris, a annoncé mardi l'association Solidarité Sida.
L'Américaine Lauryn Hill, la Germano-Nigériane Ayo , les Français Yannick Noah, Diam's, mais aussi Abd Al Malik et Grand Corps Malade, et les Anglais de Kaiser Chiefs, font partie des artistes confirmés pour ce grand festival, cocktail de concerts et d'actions de prévention contre le sida.
L'édition 2007, neuvième du nom, mettra l'accent sur l'accès aux traitements dans les pays pauvres. Parmi les autres artistes dont la présence a déjà été confirmée, on relève Sum 41, Editors, Joey Starr, Paolo Nutini, Sean Lennon, Lily Allen, Trust, The Magic Numbers, les Fatals Picards, Superbus ou Le Peuple de l'Herbe.
Solidays a été créé en 1999 et avait attiré l'an passé quelque 130.000 spectateurs. Renseignements et programmation : www.solidays.com
e-llico Mis en ligne le 06/06/07

L'Etat reconnaît, pour la première fois, en France, la souffrance singulière des jeunes homosexuels et place l'association comme seule structure apte à l'hébergement d'urgence et au suivi social d'un jeune public homosexuel. 22 04 07

Convention ente l'Etat et le Refuge

85 exposants au Printemps des assoces
Ce dimanche 1er avril, 85 associations LGBT tiennent salon en plein coeur du Marais à Paris pour le huitième "Printemps des assoces". Ce rendez-vous attend 2000 visiteurs.
La huitième édition du "Printemps des assoces" lesbiennes, gaies, bi et trans (LGBT) se tient ce dimanche, à l'Espace des Blancs Manteaux, à Paris. Organisé par l'Inter-LGBT, cette journée est entièrement dédiée aux associations LGBT afin de leur donner une visibilité unique en France.
De 13h00 à 20h00, ce sont 85 associations qui tiendront leur salon, soit un chiffre jamais atteint depuis que le "Printemps" a été crée. Les exposants viendront se faire connaître du public, pour le guider et lui proposer des activités militantes, ludiques, sportives, politiques ou de prévention. Ce salon est un moment unique de convivialité et d'échange avec les francilien-ne-s. 2000 visiteurs-ses sont attendus.
La liste des exposants est disponible sur le site de l'Inter-LGBT :
Espace des Blancs Manteaux, 48, rue Vieille du Temple (Paris 4e). Entrée du salon : 5.
e-llico Mis en ligne le 30/03/07

30 mars 2007 Nice, gaie des anges

(JPEG)

Les associations de la Côte d'Azur AGLAE, le CADOS et ENTRE'L s'unissent pour organiser la Gaie des Anges , le premier week-end entièrement dédié à la communauté Lesbienne Gay Bi et Trans, à celles et ceux qui les aiment.
Ce week-end sera riche en évènements et rencontres solidaires, culturels, militants et festifs en soutien au SIDACTION. Le vendredi soir, vous pourrez venir écouter Martine GROSS et Bruno MASURE débattre sur l'homoparentalité à l'invitation du CADOS et de ses membres pour un théma "Mes parents sont homos et alors !"
Le samedi ENTRE'L propose pour la deuxième année, un forum LGBT avec la présence dans les jardins Albert 1er de très nombreuses associations locales, régionales et nationales. Et comme cela ne leur suffisait pas pour une seule journée, ENTRE'L se lance aussi dans le théâtre et présentera le soir même "La villa d'L", pièce écrite, mise en scène et jouée par les adhérentes.
Pour clôturer ce week-end gai, le dimanche soir, une vente aux enchères d'oeuvres de Maître MOYA, Vincent MALLEA et autres artistes locaux, rassemblées par AGLAE. Votre générosité permettra de reverser les sommes collectées lors de ces évènements au SIDACTION.
Programme des manifestations
Vendredi 30 mars

-  Conférence à 19h30 à l'hôtel Splendid sur le thème : « Mes parents sont homos et alors ? On comptera parmi les intervenants Bruno Masure ou encore Martine Gross.

Entrée libre

Samedi 31 mars

-  Les jardins Albert 1er accueilleront de 10h à 18h la 2ème édition du forum LGBT. De nombreuses animations viendront se mélanger à cette journée unique dans la région. Le public pourra venir écouter à cette occasion Ketlyn, chanteuse à la voix unique ainsi que le groupe de rock niçois, Les Lascars Acca di Nissa.

Entrée libre

-  A 21h, le CAL Bon Voyage accueillera la pièce de théâtre «  La Villa d'L ». Cette pièce a été entièrement écrite, mise en scène et jouée par les membres de l'association ENTRE'L

Entrée : 10 €

Dimanche 1er avril

-  L'association AGLAE proposera au FLAG (rue Eugène Emmanuel) une vente aux enchères de tableaux et dessins (œuvres de Moya entre autre).

 

 

 

Aides: Les créateurs se mobilisent
Sonia Rykiel est la marraine de la seizième braderie de Aides Île-de-France, qui se déroulera les 17 et 18 juin prochain à Paris. Cette vente propose des articles neufs, la plupart du temps issus des collections récentes ou en cours, à des prix «cassés» qui offrent des rabais de 30 à 70%. Elle propose des vêtements et des chaussures pour hommes, femmes et enfants, des accessoires tels que sacs, ceintures, chapeaux et bijoux , des parfums et produits cosmétiques et pour cette vente du mois de juin, des objets design. Tous ces articles sont offerts par près de 170 créateurs parmi lesquels Christian Lacroix, Jean-Paul Gaultier, Agnès b,  John Galliano, Yves Saint Laurent… Christophe Martet
«Grande Braderie de la Mode », les 17 et 18 juin, au Passage du désir, 85/87, rue du Faubourg-Saint-Martin, 75010 Paris. Tél.: 01 53 27 63 00. Christophe Martet Têtu 09 05 06

Lutte contre le VIH : Aides ouvre une boutique en ligne
Aides a créé une boutique en ligne afin de proposer un large choix d'objet (surtout des vêtements) aux personnes souhaitant soutenir la lutte contre le sida à AIDES.

Très fragilisée par le manque de financements et un net désengagement de l'Etat (quoique celui-ci en dise), la lutte contre le sida en France doit trouver des moyens de consolider ses actions. C'est le cas pour la plupart des associations de lutte contre le sida y compris Aides, la plus importante dans ce secteur.
Aides a donc choisi, outre ses campagnes traditionnelles d'appels aux dons une manière originale de trouver des financements complémentaires en ouvrant une boutique en ligne.
Cette boutique est en ligne depuis quelques jours et propose des vêtements et accessoires. Elle comprend une section Filles et une section Garçons. Les tee-shirts sont plutôt beaux, pas chers. Petit plus des artistes, comme Tom de Pékin, ont accepté de réaliser des motifs pour des séries de tee-shirts qui seront mises en vente exclusivement sur le site de la boutique de Aides.
Infos sur http://www.aides.org/boutique Mis en ligne le 12/07/06 e-llico

 

 

 

Association gay lesbienne handicap (aglh)
Salon autonomic de Paris, le grand rendez-vous des personnes handicapées qui se tient encore demain au hall 4 de la porte de Versailles. Je suis très heureux de la présence de l'association gay lesbienne handicap (aglh) dont la devise est : "Première association qui lutte pour faire changer les mentalités sur le handicap et sur le tabou de la sexualité des personnes handicapées." Son président n'était pas là au moment où je suis passé mais je pense que cela vaudrait la peine qu'une personne de la commission assiste au débat qu'il animera demain à l'espace forum, (mon travail m'empêche d'y aller) ainsi résumé sur le site www.autonomic-expo.com :
12h-13h -. Tout le monde a droit au bonheur
Hervé Chenais - Association Gay Lesbienne Handicap -
www.aglh.com -
info@aglh.com -
Tél. : 06 73 33 41 29
Comme l'indique le titre, "chaque personne a droit au bonheur" qu'il soit valide ou non, quelque soit sa couleur, sa religion ou son physique. L'être humain ne se contente pas de naître, de travailler et de mourir. Il doit s'épanouir dans la vie de tous les jours. Etre handicapé, c'est un travail à plein temps.
On se réveille handicapé, on travaille handicapé, et surtout on se couche souvent seul comme une grande majorité d'handicapés. Pourquoi cette solitude?
Pouvons-nous y remédier? Les pouvoirs publics prennent-ils conscience de ce problème? A nous personnes handicapées de faire évoluer et avancer sur ce point..."
Je suis cependant resté un bon moment au stand de l'aglh car il y avait là un étudiant de l'université d'Orléans qui a réalisé une recherche sur les personnes handicapées dans le milieu homosexuel "entre stigmate et faux-semblants". J'aurais du mal à résumer sa thèse mais à plusieurs reprises je me suis reconnu dans ce qu'il disait notamment quand il a parlé des stratégies d'évitement, des faux-semblants,  déployées par les personnes handicapées pour réussir à entrer dans un milieu qui n'est en rien préparé pour les accueillir. Me regardant, il m'a cité le cas d'un déficient visuel qui replie sa canne blanche quelques mètres avant d'entrer dans un lieu gay. c'est encore ce que je faisait il y a deux ou trois ans à l'entrée de la rue Sainte-Croix de la bretonnerie. A la question piège que j'ai fini par poser, "les homosexuels sont ils des handicapés comme le prétendaient l'archevêque de Strasbourg et l'OMS avant 1990 ?" il m'a répondu de manière presque ironique : "oui mais il ne faut pas entendre le mot handicap comme eux". Il a ensuite développé son raisonnement en direction de la conception du stigmate puis tout logiquement de la discrimination. Les luttes se rejoignent et il n'y a pas de hasard. Comme cet étudiant va poursuivre sa recherche j'ai bien entendu pris ses coordonnées et j'ai hâte de pouvoir lire son mémoire. Je tenais à vous faire partager ce moment d'enthousiasme. Stéphane Von Gastrow 08 06 05

Amnesty International fête 10 ans de lutte pour les droits des homosexuels
Aujourd'hui, mardi 27 février, Amnesty International fête le 10e anniversaire de la création de son réseau LGBT. Il y a une décennie, Amnesty International publiait Breaking the Silence (Briser le silence), son premier rapport consacré à la situation des gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres à travers le monde et aux violations de leurs droits. «Presque tous les jours, je reçois des courriels décrivant la réalité de la vie quotidienne pour les personnes LGBT partout dans le monde, explique Carol Budd, chef de ce réseau. Cette dernière semaine, ils ont inclus l'Irak, la Jamaïque , l'Afrique du Sud et le Nigeria.» Amnesty International a publié plus de 400 alertes concernant les atteintes aux droits des LGBT au cours de la dernière décennie. Elle se déclare particulièrement inquiète de la proposition de loi discutée au Nigeria visant à criminaliser l'homosexualité. Ce soir, l'association fêtera son anniversaire au St Ethelburga's Centre for Peace and Reconciliation, en compagnie d'invités tels que Lynda Baron et Ali Hili, membres de Abu Nawas, groupe de soutiens aux gays irakiens, ainsi que des représentants du maire de Londres et des parlementaires. Têtu 28 02 07

 

 

 

 

 

Amnesty International dénonce les discriminations contre les personnes LGBT
Amnesty International publie aujourd'hui, mardi 23 mai, son rapport 2006 sur l'état des droits humains dans le monde. De nombreuses références sont faites aux droits des personnes LGBT: « En dépit des progrès enregistrés dans certains pays pour que leurs droits soient davantage reconnus devant la loi, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) étaient toujours en butte à des discriminations et à des violences très répandues, souvent approuvées par les autorités », note l'organisation non-gouvernementale. Pays par pays, elle relève ainsi, tout au long de l'année 2005, l 'homophobie affichée par les gouvernements en Pologne, en Lettonie, et aux Maldives; des mauvais traitements ou des arrestations de la part de la police en Equateur, au Nicaragua, aux Caraïbes, en Iran et... aux États-Unis.

Elle dénonce des inégalités devant la loi, notamment à Chypre, au Nicaragua et en Chine, et des gay prides empêchées (ou que des autorités locales ont tenté d'empêcher) en Roumanie, en Pologne, en Lettonie et à Singapour. Des militants LGBT ont été assassinés au Mexique et en Jamaïque. Des condamnations par la justice ont eu lieu en Arabie Saoudite, au Cameroun, ainsi qu'en Iran où des homosexuels présumés ont été assassinés, ce qu'omet de relever le rapport. En France, l'association dénonce le durcissement des mesures pour obtenir le droit d'asile, ce dont se plaignent des associations LGBT telles que l' Ardhis . Têtu 23 05 06
En Europe, le rapport décerne un satisfecit à l'Espagne et au Royaume Uni pour avoir instauré "une reconnaissance légale des couples homosexuels.
Aux Etats-Unis, une étude réalisée par Amnesty a fait apparaître que les irrégularités et les abus de pouvoir commis par des policiers visaient dans une plus grande proportion les transgenres et plus généralement parmi les LGBT, les personnes de couleur, les jeunes…" Le rapport dénonce aussi les mauvais traitements dans plusieurs pays comme l'Equateur ou le Nicaragua et les assassinats au Mexique ou en Jamaïque… Sur les autres continents, le rapport est souvent moins précis (faute de données ?), mais pointe des discriminations contre les personnes LGBT dans de nombreux pays d'Asie, en Chine notamment, à Singapour ou dans les Maldives. Reste - — pour intéressant qu'il soit — que ce rapport n'est pas exhaustif concernant les discriminations LGBT puisqu'il ne mentionne pas Zanzibar et sa nouvelle loi homophobe, le Cameroun et ses arrestations arbitraires d'homosexuels présumés en 2005, les exécutions en Arabie Saoudite et en Iran où l'on pend encore des mineurs présumés gay. e-llico

 

 

 

An Nou Allé intègre le Conseil d'orientation de l'Inter-LGBT au titre de son antenne Paris Île-de-France

Communiqué de presse d'An Nou Allé, le mercredi 8 novembre 2006

An Nou Allé intègre le Conseil d'orientation de l'Inter-LGBT au titre de son antenne Paris Île-de-France
Samedi 23 septembre dernier, au titre de son antenne Paris Île-de-France, An Nou Allé avait annoncé sa candidature au Conseil d'orientation de l'Inter-LGBT (association organisatrice de la Marche des fiertés LGBT à Paris).
Samedi 21 octobre, l'antenne Paris Île-de-France d'An Nou Allé a soutenu cette candidature.* Elle a présenté la double assise géographique et communautaire de l'association An Nou Allé, à la fois « CGL Antilles-Guyane & Outre-Mer » et « Association des NoirEs LGBT & de leurs amiEs en France ». Elle a expliqué que cette double identité trouvait ses racines dans l'histoire de la diaspora noire. Elle a évoqué les quatre axes stratégiques de l'association : « Vie sociale », « Politique », « Santé » et « Solidarité internationale ». Elle a fait part de sa volonté d'aller à la rencontre des NoirEs lesbiennes et trans et des jeunes NoirEs lesbiennes, gais, bi & trans. Elle a rappelé les principales campagnes menées depuis la fondation de l'association, le 27 juin 2004, notamment contre l'homophobie du Comité martiniquais du tourisme, de l'hôtel de police de Fort-de-France ou des chanteurs intervenant lors du Festival culturel de Fort-de-France. Elle a enfin exposé que, participant à la Marche des fiertés LGBT à Paris depuis déjà deux ans, déjà solidaire de facto des associations membres du Conseil d'orientation, elle souhaitait maintenant pouvoir l'être de fait.
Suite à cette profession de foi, les questions ont porté sur la nature juridique de l'association. L'antenne Paris-Île-de-France d'An Nou Allé a précisé que l'association An Nou Allé comptait à ce jour deux antennes n'ayant pas la personnalité morale mais le statut d'établissement secondaire de l'association, l'une en Martinique, Guadeloupe et Guyane et l'autre à Paris et en Île-de-France. Elle a confirmé que c'est au titre de cette dernière antenne que l'association présentait sa candidature.
Au terme d'un vote à bulletins secrets, l'antenne Paris Île-de-France d'An Nou Allé a été admise par 18 voix contre une, une abstention et un vote « blanc », comme en atteste le compte rendu publié hier soir par l'Inter-LGBT.** An Nou Allé remercie les associations membres du Conseil d'orientation de l'Inter-LGBT pour leur confiance et pour les soutiens qu'elles lui ont déjà apportés dès avant cette admission.
Pour AN NOU ALLÉ ! CGL Antilles-Guyane & Outre-Mer Association des NoirEs LGBT & de leurs amiEs en France, le Secrétaire général : David Auerbach Chiffrin

Manifestation : rassemblement pour la laïcité et contre l'homophobie
L'association An Nou Allé alliée à plusieurs groupes LGBT appelle à un rassemblement lundi 16 à Paris sur le thème : "Aux Antilles comme à Paris, oui à la laïcité, non à l'homophobie et à la transphobie !".

Considérant que les atteintes à la laïcité se multiplient, à l'exemple d'inaugurations de places Jean-Paul-II comme à Paris, d'allocations d'aides publiques aux églises ou encore de la promotion par Nicolas Sarkozy du Conseil français du culte musulman au rang d'interlocuteur de la communauté d'origine maghrébine, plusieurs associations LGBT –dont Ann Nou Allé et Act Up- veulent mobiliser pour défendre la laïcité.
Les associations signataires de l'appel à manifester considèrent que les atteintes à la laïcité concernent au premier chef les personnes lesbiennes, gaies, bi ou trans dont les droits sont systématiquement combattus par les églises ou religions.
"Nous invitons celles et ceux qui refusent de laisser les instances religieuses dominer le débat républicain, nous invitons les signataires de l'appel lancé le 31 août contre l'inauguration de la place Jean-Paul-II sur l'île de la Cité , à se rassembler lundi 16 octobre à Paris devant la statue du chevalier de la Barre , "supplicié à l'âge de 19 ans le 1er juillet 1766 pour n'avoir pas salué une procession" indiquent les organisateurs dans un communiqué. E-llico Mis en ligne le 16/10/06

 

 

 

 

Homoparentalité : l'APGL a 20 ans
C'est elle qui a inventé le terme homoparentalité, mais le grand succès de l'Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens est surtout d'avoir réussi, en vingt ans, à imposer l'idée qu'être parent et gay n'était pas antinomique : une révolution.
En rang serré dans un bar du Châtelet, l'émotion était palpable parmi les sept artisans du lancement et du succès de l'Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens venus, le 22 mai, fêter les 20 ans de l'association.
Une émotion parce que ce combat, désormais collectif et solidaire, pour être reconnu comme parent gay, a souvent été d'abord un combat individuel, difficile, incertain et douloureux. Ce fut le cas pour Philippe Fretté, président fondateur de ce qui s'appelait alors l'APG, qui a courageusement essuyé les plâtres au fil d'années et d'années de procédure alors qu'on lui refusait l'agrément pour adopter. Durant son mandat, l'association a choisi la mixité et le soutien à toutes les formes de parentalité homosexuelle.

Le lancement n'a pas pour autant été facile car l'opposition était double : celle des hétéros pour faire simple et celle, parfois dure, d'une bonne part des homos. "Les homosexuels ont longtemps intégré le fait qu'être gay, c'était faire le deuil d'avoir des enfants, explique Philippe Fretté. On nous reprochait de vouloir le beurre et l'argent du beurre, de vouloir être gay et parent. On nous disait que nous n'étions pas de vrais homosexuels ! Et puis, on nous a aussi demandé de ne pas en faire trop dans nos revendications pour ne pas compliquer les débats sur le Contrat d'Union civile [l'ancêtre du PaCS]."
Pourtant, au fil des années, l'association va connaître un succès grandissant. En quatre ans, elle compte 100 adhérents. L'association se féminise beaucoup à partir de 1992. Elle compte 400 adhérents en 1997, plus de 800 en 1999 et près de 1 500 aujourd'hui répartis dans une quinzaine d'antennes régionales. Ce succès, l'APGL le doit à la stratégie de ses présidents successifs (Pierre Rouff et Gérard Soubiran, Eric Dubreuil, Martine Gross, Eric Verdier, et Wanda Marin et Eric Garnier, les actuels co-présidents) qui allie l'exemplarité et la médiatisation (certains parents gay ont été les pionniers en témoignant de leur quotidien, de leur vie de famille à de nombreuses reprises), la réflexion (le lancement d'études en France et la mobilisation de chercheurs hexagonaux) et le travail de persuasion politique.
Un des grands succès de l'APGL aura été de rendre légitimes et crédibles ses revendications, de montrer qu'il n'était pas inéluctable pour les gays et lesbiennes qui le souhaitaient de renoncer obligatoirement à se projeter dans l'avenir, à avoir et élever des enfants.
Ainsi, du côté homo, nous sommes passés de la défiance au soutien solidaire. L'homoparentalité est aujourd'hui reconnue comme une revendication naturelle d'égalité des droits. Le travail de l'APGL a aussi porté ses fruits dans l'opinion publique qui découvre et accepte souvent avec bienveillance ses nouvelles formes de parentalité.
Reste le cas des politiques qui ont peu bougé, à l'exception notable des Verts et de quelques personnalités socialistes comme Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius…
"Après l'ère de la médiatisation, puis celle de la recherche, nous sommes clairement dans celle du juridique et du politique, avance Wanda Marin, co-présidente de l'APGL. Nos familles existent, elles sont une réalité, mais nos enfants ne sont pas protégés. Nous devons profiter des mois qui viennent pour obtenir un engagement sur une légalisation de ce qui est aujourd'hui un état de fait. Nous observons de micro-avancées juridiques [jugement de Clermont-Ferrand et Agen sur l'adoption ou la délégation d'autorité parentale par exemple] mais elles ne suffisent pas."
L'APGL compte se mobiliser pour les présidentielles. "Nous mettons en place un questionnaire très détaillé sur les questions d'homoparentalité que nous adresserons aux différents candidats, indique Eric Garnier, co-président de l'association. Notre souhait est d'obtenir des engagements concrets et de les faire connaître".
Mis en ligne le 23/05/06 e-llico

 

 

 

Faites des affaires en soutenant Arcat !
'association Arcat organise sa braderie annuelle du 21 au 23 avril prochain, à l'espace Voltaire, à Paris. Vous pourrez y trouver des milliers d'articles à des prix très avantageux : vêtements femmes et hommes, accessoires, parfums, cosmétiques, luminaires, objets de décoration, tapis, vaisselle, linge de maison… L'intégralité de la somme récoltée financera des actions en faveur des patients touchés par le VIH et les pathologies associées. EC
Espace Voltaire, 4, rue Camille-Desmoulins, 75011 Paris. Renseignements au 01 44 93 29 29. Têtu 20 04 06

 

 

 

 

 

Archives homosexuelles de Paris : l'Académie Gay & Lesbienne veut faire repartir le projet sur des bases saines
Nouvelle interpellation des responsables du Centre d'Archives et Documentation Homosexuelles de Paris, cette fois-ci de la part de l'Académie Gay & Lesbienne qui dénonce une mauvaise gestion et réclame d'être associée au projet.
Le Centre d'Archives et Documentation Homosexuelles de Paris essuie de nouvelles critiques. Dans un communiqué, l'Académie Gay & Lesbienne parle de " projet mal géré ", d'"enlisement " et s'indigne de la fuite en avant de ses responsables qui recherchent 820 000 euros supplémentaires pour ouvrir le fameux centre.

" Il est temps que ce projet s'appuie sur les centres et initiatives existants pour débloquer la situation et redonner confiance " estime l'association spécialisée dans les archives homosexuelles qui dénonce " l'occultation et/ou la dévalorisation des centres et initiatives existants " et en particulier sa mise à l'écart du projet de centre parisien, " notamment en raison de sa domiciliation en banlieue ".
L'Académie Gay & Lesbienne demande que le projet de " Centre des Mémoires LGBT Paris Île-de-France " (CADHP rebaptisé) reparte " sur des bases saines, avec de nouvelles énergies " en s'appuyant sur la concertation " par la consultation et la participation au projet des initiatives et centres d'archives et de documentation existants ", la pluralité " par l'ouverture de l'AP CADHP à celles et ceux qui ont contribué à faire avancer le projet par leurs revendications ", la transparence " par une information régulière de l'avancement du projet et la publication des rapports moraux et comptes détaillés " et l ‘indépendance " par l'affranchissement de tout lien avec un parti politique ou une mouvance communautaire quel qu'il soit ". Mis en ligne le 24/05/06 e-llico

Centres des mémoires LGBT: les fonds d'archives existants veulent être reconnus
Sans local, ni fonds d'archives déjà collectées, le Centre des mémoires LGBT ne devrait pas ouvrir avant 2008. Ce projet, dont la préfiguration a déjà coûté 100.000 euros à la mairie de Paris, réclame 820.000 euros supplémentaires pour exister. Parmi les nombreuses personnes exaspérées par la lenteur du projet, M. Phan Hoàng réclame que son propre projet, l'Académie gay et lesbienne, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), soit pris en compte. Il aurait déjà collecté, depuis 2000, plus de 1.000 livres , autant de vidéos et de titres de presse, et publie les articles de journaux sur son site Web , tout en continuant de sauver des fonds privés. Il recense également plus d'une dizaine de centres d'archives LGBT en France. « Mais la direction des archives de Paris, qui a validé le projet du Centre des mémoires, ne connaît pas l'existence des autres fonds d'archives. Notre travail n'est pas reconnu », tempête M. Phan Hoàng , qui exige que le projet «officiel» publie ses comptes et un rapport moral annuel. Stéphane Martinet, président du Centre des mémoires, le reconnaît: « Eux ont accumulé des choses, pas nous. » Il prône un rapprochement, mais n'a pas personnellement visité les archives de l'Académie: son rapport de préfiguration mentionne d'ailleurs l'existence de fonds, sans entrer dans le détail. « Dès le départ, notre projet suit une démarche certifiée technique » par la direction des Archives de France, rappelle M. Martinet. Certes très présentable, mais encore abstrait, le Centre saura-t-il transformer ses nombreux contradicteurs en partenaires, pour ne pas repartir de zéro? La constitution prochaine de son comité scientifique devrait apporter un début de réponse. Têtu 26 05 06

De nouvelles subventions suffiront-elles pour sauver le projet de CADHP ?
communiqué de presse Académie Gay & Lesbienne - 23/5/2006
De nouvelles subventions suffiront-elles pour sauver le projet de Centre d'Archives et de Documentation Homosexuelles de Paris ?
Malgré le soutien de la Mairie de Paris, ce projet mal géré continue de s'enliser. 100 000 € de subvention déjà dépensés n'ont donné lieu qu'à un rapport de 80 pages de généralités, alors que l'ouverture du centre était prévue pour 2003. Faute d'avoir atteint ses premiers objectifs, l'Association de Préfiguration du CADHP recherche maintenant 820 000 € pour ouvrir son centre « ambitieux, séduisant, cher... ».
Il est temps que ce projet s'appuie sur les centres et initiatives existants pour débloquer la situation et redonner confiance. L'Académie Gay & Lesbienne appelle aussi les responsables à respecter leurs engagements initiaux.
Un centre ambitieux ?
En réalité n'est prévue que l'ouverture en 2008 d'un centre de documentation, puis seulement deux ans plus tard d'un centre d'archives réservé aux journalistes et chercheurs. La bibliothèque grand public est abandonnée et la partie muséale écartée.
Cher !
En effet, l'AP CADHP recherche de nouveaux financements disproportionnés, prévoyant ainsi 510 000 € de salaires et seulement 10 000 € pour les acquisitions de collection... Un colloque à 20 000 € est projeté pour la création d'un thésaurus LGBT, sans mentionner qu'il en existe déjà à l'étranger.
Séduisant ?
L'AP CADHP se discrédite par sa communication irrégulière pour cacher ses problèmes de gestion. Par exemple elle prétend sur son site que « le local ouvert, les réunions de travail se succèdent » tout en se gardant de publier son rapport moral qui constate « après enquête que les commissions ne se réunissaient pas »...
Le projet initial prône que le « centre doit refléter une image de stricte neutralité » alors que l'AP CADHP est présidée depuis 2003 par un maire adjoint (PS), ancien président d'Homosexualités Et Socialisme, au côté de plusieurs militants socialistes.
Elle cherche à convaincre que son projet est « fondamental » par l'occultation et/ou la dévalorisation des centres et initiatives existants alors que les quelques archives qu'elle a réussi à obtenir sont stockées dans une cave prêtée par l'association Aides à Pantin. De plus, depuis début 2005, « ne pouvant plus payer le loyer », elle a rendu son local à la régie immobilière de la Ville de Paris.
Le rapport de préfiguration (sous-traité à la société CCMO Conseil) enchaîne des généralités, erreurs et contradictions. On peut s'interroger sur la capacité de mettre en place un centre de grande envergure et d'en assurer sa pérennité : pas d'étude de faisabilité, ni d'étude technique approfondie et rien sur les sources de financement.
L'AP CADHP ignore tout du monde des archives, bibliothèques et centres de documentation LGBT. Dans le rapport ne figure aucune analyse du fonctionnement et du financement des centres existants : il serait utile de contacter les acteurs de terrain.
Sur son site, elle feint « la révision et (...) la précision d'un certain nombre d'orientations mal comprises » alors qu'elle reprend à son compte certaines revendications d'associations, groupes et personnalités. Enfin elle ne s'embarrasse pas de copier grossièrement le travail d'autrui (notre site internet par exemple) !
Elle ne peut continuer à nier la réalité de notre savoir-faire, ni l'importance de notre fonds : une bibliothèque, de la documentation et des archives réunies en cinq ans de travail bénévole, sans aide publique. De plus, nous avons rassemblé une documentation spécifique sur les archives, bibliothèques et centres de documentation LGBT en France et à l'étranger.
Sous prétexte de notre domiciliation en banlieue, l'Académie Gay & Lesbienne était tenue à l'écart de ce projet de centre parisien. Comme il prétend aujourd'hui englober aussi l'Île-de-France (notamment pour demander des subventions au Conseil régional), dorénavant il ne pourra plus se faire sans concertation avec nous !
L'Académie Gay & Lesbienne demande que ce projet de « Centre des Mémoires LGBT Paris Île-de-France » (CADHP rebaptisé) reparte sur des bases saines, avec de nouvelles énergies, en s'appuyant sur :

  • la concertation par la consultation et la participation au projet des initiatives et centres d'archives et de documentation existants,
  • la pluralité par l'ouverture de l'AP CADHP à celles et ceux qui ont contribué à faire avancer le projet par leurs revendications,
  • la transparence par une information régulière de l'avancement du projet et la publication des rapports moraux et comptes détaillés,
  • l'indépendance par l'affranchissement de tout lien avec un parti politique ou une mouvance communautaire quel qu'il soit.
    plus d'information >
    http://www.archiveshomo.info le site d'information du Conservatoire des Archives et des Mémoires LGBT de l'Académie Gay & Lesbienne

 

 

 

 

 

 

 

 

Sex meeting à Paris

Le European meeting ASMF a lieu de vendredi 9 au dimanche 11/06 avec la venue sur Paris de nombreuses associations de l'ECMC. Le programme débute le vendredi 9 à 20 h par un dîner au Surène, se poursuite le samedi 12 avec une visite des Buttes Chaumont à 14 h 30 et la fameuse soirée European Sex Meeting au Forum de Grenelle (5 rue de la Croix Nivert 15e. Enfin, la clôture sera célébrée autour d'un brunch. E-llico 06 06 06
Infos :
www.asmf.asso.fr

 

 


l'Autre Cercle
: La nouvelle équipe de
A l'issue de son Assemblée Générale Nationale qui s'est tenue le 13 mai à la Mairie du 19è arrondissement de Paris, les adhérent-e-s de l' Autre Cercle ont élu leur nouveau bureau : Catherine TRIPON, réélue présidente Christophe PRETRE, réélu vice-président Jean-Michel TRIAT-LAVAL, réélu secrétaire général Stéphane SOULIGNAC, trésorier Jean-Luc COUSTY, secrétaire général adjoint Denis MEILHON, trésorier adjoint
L'Autre Cercle est l'une des principales associations homosexuelles nationales, regroupant des professionnels, hommes et femmes, du secteur public et privé et des professions libérales, qui sont socialement responsables et cultivent un réseau solidaire et convivial. Elle s'est fixée comme objectif la lutte contre l'homophobie, la lesbophobie et la transphobie dans le monde du travail. Créée en 1998, elle s'est transformée en 2002 en Fédération nationale d'associations régionales et compte plus de 650 adhérent-e-s sur toute la France.
Après avoir publié le Livre Blanc de l'AC et organisé le 1er colloque sur l'homophobie au travail en 2003, elle a lancé l'Observatoire des Bonnes Pratiques de l'AC et l'AC Formation en 2004. Elle est membre du Collectif « Egalité des Chances, grande cause nationale 2006 », des groupes de travail « Diversité » de l'ANDCP et du CJD et participe à un projet Equal.
Elle est adhérente de l'Inter-LGBT (réseau d'associations homosexuelles), de l'ILGA (International Lesbian and Gay Association), de l'EGMA (European Gay Managers Association), du Comité Ethique Vieillesse de l'AP-HP et du RAVAD (Réseau d'Assistance aux Victimes d'Agressions et de Discriminations). Têtu 19 05 06

 

 

 

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Bagdam Espace Lesbien : Tout sur l'amour
L'association toulousaine Bagdam Espace Lesbien organise pendant le week-end de Pâques son cinquième colloque international d'études lesbiennes. Le thème choisi cette année est Tout sur l'amour .
« C'est avec une connotation résolument ironique, dans son ambition même, que nous avons décidé ce « Tout sur » l'amour pour le 5e de nos colloques de Toulouse » , expliquent les organisatrices. « En réalité, comme toujours, il s'agit de nous poser les bonnes questions : quelle vision révolutionnaire de l'amour et du désir pouvons-nous reconnaître comme lesbienne, donc défendre et propager ? Quel pourrait être aujourd'hui, pour demain, l'imaginaire lesbien de l'amour, libéré autant que possible du marquage du genre ? Pendant plus de trois jours : pouvoir inventorier, problématiser, historiciser notre pensée et nos savoirs. »
Il s'agira aussi de s'amuser beaucoup, car le programme concocté par Bagdam fait une large place aux expositions, à des séances de cinéma et inclut une grande soirée le samedi à la Luna Loca.
Le colloque se déroule à la bourse du travail, 19, place Saint-Sernin (M° Capitole) dans l'hypercentre de Toulouse.



 

 

 

 

 

 

 

Le CGL face aux préjugés
Les pédés sont ceci, les lesbiennes sont cela… Idées toutes faites et clichés mille fois répétés nourrissent depuis toujours les préjugés — et donc l'homophobie sous toutes ses formes — envers les homosexuels des deux sexes. Ce sont ces préjugés que l'équipe du Centre Gai et Lesbien se propose de décortiquer, d'analyser et de contrer lors d'une rencontre-débat qui s'annonce passionnante, le 22 septembre, à 19 h. Pour y parvenir, le CGL a fait appel à trois auteurs qui connaissent bien la question, au premier rang desquels Louis-Georges Tin, directeur du formidable "Dictionnaire de l'homophobie" paru aux PUF, et aussi initiateur de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie. Les deux autres intervenants seront deux auteurs de la collection bien nommée Idées reçues des éditions Cavalier bleu : Stéphanie Arc (pour "Les lesbiennes") et Gonzague de Larocque (pour "Les homosexuels").
Centre Gai et Lesbien, 3 rue Keller, 75011 Paris.

Portes ouvertes au CGL de Paris
Le CGL de Paris fait sa rentrée les 15 et 23 septembre. Le 15 septembre, celles et ceux qui souhaitent devenir bénévoles pourront faire acte de candidature lors d'une réunion de présentation du centre et de ses nombreuses activités (à partir de 20 h). Le 23 septembre, il s'agira d'une grande Journée portes ouvertes dédiée aux associations LGBT qui présenteront l'ensemble de leurs activités. L'endroit idéal pour trouver de quoi entacher sa soif de militantisme, entretenir son esprit sportif, ou combler ses aspirations artistiques.
Mis en ligne le 04/09/06 e-llico

Assos : subvention de Paris pour le CGL
Le Conseil de Paris a voté, le 11 juillet en séance, une subvention de 100 000 euros pour le Centre gay, lesbien bi et trans de Paris Ile-de-France, dans le cadre de la convention triennale qui lie la Ville de Paris et cette structure. Cette subvention n'a pas été approuvée par les élus de droite (UMP comme UDF) comme c'est désormais la triste tradition. Mis en ligne le 13/07/06 e-llico

 

 

Débats avant la Marche : discriminations, lesbophobie et religion au programme du CGL
Si la grande Marche de samedi (où on attend près de 700 000 personnes) sera le point d'orgue de la mobilisation LGBT, la semaine à venir sera riche de débats.
Dans l'attente du grand moment militant et festif que représentera la Marche des Fiertés de samedi, le Centre Gai et Lesbien (3, rue Keller, 75011 Paris) organise une série de rencontres et de débats toute la semaine sur des thèmes sensibles. Les discriminations dont sont victimes les transsexuels seront ainsi discutées ce soir à 20 h.

Jeudi, c'est la question de la lesbophobie et des moyens pour s'y opposer qui seront évoqués (toujours à 20 h). Enfin vendredi, le thème sera " Le regain du religieux - Maintenir les libertés existantes en garantir de nouvelles et avancer vers l'égalité des droits. " Quant au mercredi 21 juin, soir de la Fête de la Musique , le CGL résonnera des chants et des musiques du Rainbow Symphony Orchestra. Infos sur les intervenants et sur les réjouissances (toutes suivies d'un open bar) sur le site du CGL : www.cglparis.org
Mis en ligne le 20/06/06 e-llico

 

3 mars 2007 Les 5 ans du CGLBT de Rennes

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15ème rencontres nationales de la Fédération des centres LGBT

communiqué Fédération des Centres LGBT - 18 janvier 2007
L'association EX AEQUO organise le week-end du 27 et 28 janvier 2007 les 15èmes Rencontres de la Fédération Française des Centres LGBT.
La Fédération regroupe une quarantaine d'associations homosexuelles de toute le France et a pour vocation, à travers les rencontres nationales bi-annuelles, de partager les expériences des uns et des autres. Elle offre un espace de réflexion afin de mettre en place des outils d'intervention pour les bénévoles associatifs tant sur le plan de la prévention de l'homophobie ou des questions de santé mais aussi dans un cadre militant.
Ces rencontres d'hiver seront essentiellement axées sur les questions de santé avec de nombreux échanges sur un nouveau concept : la santé gay. Depuis quelques années, les bénévoles associatifs qui accueillent des personnes dans leurs locaux se sont rendus compte que le sida n'est pas la seule problématique mais il y a aussi les questions de mal-être et de suicide, les questions de santé des lesbiennes.
Plusieurs invités viendront partager leurs expériences professionnelles comme le psychiatre Serge Héfez sur les prises de risque, le chercheur Eric verdier sur le suicide, l'association Aides et le CRIPS Ile de France sur la prévention Sida.
Durant les rencontres sera remis le Prix 2006 de la Fédération à un représentant de la mairie de Tours pour leur action en faveur de la prévention et de la lutte contre l'homophobie. 26 01 07

 

 

 


Contact Haute Garonne organise une Réunion Ouverte / groupe de parole 
- lundi 19 juin 2006 à 20h30 Salle municipale Duranty, 6 rue du lieutenant Colonel Pelissier , (métro Capitole) à Toulouse.
Après une brève présentation de l'association :
Les parents, familles ou ami-e-s d'homos ou bisexuel-le-s peuvent confronter leurs expériences, en rencontrant d'autres parents qui les aideront à comprendre et à accepter cette situation.
Les homos et bisexuel-le-s peuvent découvrir comment d'autres parents réagissent afin d'envisager la meilleure façon de s'ouvrir à leur famille et à leurs ami-e-s et afin de mesurer les difficultés auxquelles ils risquent d'être confrontés, et de savoir y faire face.
A ces réunions sont également bienvenu-e-s, les homos, les bisexuel-les ou les parents qui, étant parvenus à assumer cette situation, souhaitent témoigner qu'ils vivent ainsi heureux et épanouis. Toute personne qui se sent interpellée de prêt ou de loin par ce thème est invitée à participer. Chacun pourra s'exprimer, s'il le souhaite, dans le cadre d'un échange base sur la liberté d'intervention, le respect mutuel et l'écoute.
CONTACT Haute Garonne est une association locale de « CONTACT Dialogue entre les parents, les gays et lesbiennes, leurs familles et amis »  qui comprend plusieurs antennes en France :
Ses buts : Aider les familles à accepter l'homosexualité d'un enfant ou d'un autre membre de la famille. Permettre aux gais, lesbiennes et bisexuels de communiquer avec leurs parents et amis. Les aider à accepter leur orientation sexuelle. Favoriser une compréhension mutuelle. Sensibiliser les personnels de santé et éducatifs à cette question, afin, notamment, de lutter contre le suicide des jeunes.
L'association mets à votre disposition de la documentation et propose une ligne d'écoute anonyme, des groupes de parole et des formations.
Elle est agréée "Jeunesse et Éducation Populaire" par le Ministère de la Jeunesse et des sports. 
Contact Haute Garonne reçoit le soutien de la C.A .F de la Haute Garonne , de la DDASS 31, de la Communauté Municipale de Santé de Toulouse et mène des actions en partenariat avec le Rectorat de l'académie et de nombreuses associations locales. 
Plusieurs de ses membres ont reçu des formations en psychologie, à l'écoute et relation d'aide ou aux animations de groupes en milieu scolaire.
Site: assocontact Renseignements : 05 61 55 43 86.
CONTACT Dialogue entre les parents, les gais et lesbiennes, leurs familles et amis, Antenne Haute Garonne / Midi Pyrénées BP 41230, 31012 Toulouse cedex 6  contact.hg@wanadoo.fr

communiqué de CONTACT Haute Garonne - 17 05 06
Journée Mondiale de lutte contre l'homophobie, 17 mai 2006  : Etes vous vraiment sûr que ça ne vous concerne pas ?
Etes vous vraiment sûr que ça ne vous concerne pas ?
La Journée mondiale de lutte contre l'homophobie a lieu dans plus de 40 pays à travers le monde et est célébrée chaque année le 17 mai, en souvenir du 17 mai 1990, date à laquelle l'Organisation Mondiale de la Santé a supprimé l'homosexualité de la liste des maladies mentales. A partir des résultats de nombreuses recherches scientifiques, on estime qu'un jeune de 15 à 25 ans meurt, par suicide, des conséquences de l'homophobie, chaque jour, en France.
La raison, ce sont les préjugés homophobes qui conduisent les personnes ressentant une attirance pour les personnes du même sexe à se détester, à ne pas s'accepter telles qu'elles sont. C'est l'homophobie « intériorisée. »
L'homophobie prend des formes diverses : larvée, latente, intériorisée,...
Elle est beaucoup plus répandue qu'on ne le pense...
Les agressions, verbales ou physiques, le harcèlement ou les discriminations homophobes sont aussi courants, mais on en parle peu, car le plus souvent, les victimes n'osent pas se manifester.
Pourtant, depuis 2004, les actes et les propos homophobes sont interdits et sanctionnés par la loi.
Les témoins et victimes ont la possibilité de porter plainte.
Vous croyez que ce sujet ne vous concerne pas ?
Votre enfant, quelqu'un de votre famille, ou un-e ami-e, est pourtant peut-être menacé par l'homophobie...
Vous l'ignorez, car la plupart des personnes ressentant une attirance pour quelqu'un de même sexe se taisent et se cachent, aujourd'hui encore...
Certains s'interdisent de vivre les sentiments qu'ils ressentent ou cachent leur homosexualité, d'autres mènent une double vie. Vous les cotoyez sans le savoir, dans votre famille, au travail, ou parmi vos ami-e-s, et vous ne mesurez pas les conséquences des propos que vous pouvez tenir en leur présence...
Les conséquences de l'homophobie dépassent très largement ce que vous pouvez imaginer : violences envers soi-même ou les autres, dépression, suicide, prise de risques (accidents de la route, infections sexuellement transmissibles..., absentéïsme scolaire, consommation de drogues et d'alcool, mésestime de soi...)
Des études internationales montrent le lien entre l'homophobie et toutes ces conséquences sur la santé publique.
Localement, les résultats d'une recherche menée dans des lycées de l'agglomération toulousaine confirment que la difficulté à accepter son attirance homo ou bisexuelle est à la base d'un tiers des tentatives de suicide des 15-25 ans.
PARENTS : Acceptez l'idée que votre enfant n'est pas forcément hétérosexuel...
En lui signifiant clairement que vous l'acceptez tel qu'il est, qu'il soit homo, bi ou hétérosexuel, vous lui sauverez peut-être la vie !
Une personne ne peut s'épanouir que si elle accepte pleinement son attirance sexuelle.
Accepter l'homosexualité ou la bisexualité d'un proche n'est pas toujours facile à cause des préjugés, des idées reçues, du tabou, et de l'ignorance.
Avec l'aide de CONTACT, on peut comprendre qu' « avoir un fils gay, c'est pas triste ! » comme l'a dit un papa, lors d'une réunion ouverte de l'association.
Contact Haute Garonne est une association familiale réunissant homos, bis, hétéros, leurs parents, familles et amies afin de favoriser une compréhension mutuelle...
Son objectif est d'aider à accepter son homosexualité, sa bisexualité ou celle d'un proche.
Pour s'accepter pleinement, une personne a besoin du soutien de ses parents, et de son entourage amical et familial...
La lutte contre l'homophobie est l'affaire de tous et cela commence déjà individuellement !

 

 

 

Militants : rencontres nationales des centres LGBT
C'est ce week-end que se déroulent à Nancy les quatorzièmes rencontres nationales de la fédération des centres LGBT. Il s'agit d'un moment important pour définir les pistes de travail, de réflexion et plus largement la stratégie que suivront ces structures dans les mois à venir. Il devrait y être notamment question des prochaines échéances électorales. Cette année, c'est l'association Homonyme, membre de la Fédération , qui accueille la manifestation. Infos sur www.homonyme.org
Mis en ligne le 13/07/06 e-llico

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Centre LGBT de Lille : Inauguration des nouvelles installations
Mardi 30 mai 2006 à partir de 20h au 19, rue de Condé - Lille Moulins, les membres du Centre LGBT de Lille "J"En Suis, J'Y Reste" inaugurent leur nouvel espace interassociatif.Ils et elles dévoileront le résultat de nombreux mois de travaux consacrés à la rénovation du local, et à son extension, car trois pièces supplémentaires ont été louées.
Dans leur invitation, les membres de "J'En suis, J'Y Reste" déclarent : « nous nous réjouissons de cette solution qui nous permettra de continuer le travail d'accueil et d'écoute, de lutte contre l'homophobie et toutes les discriminations ainsi que de prévention santé mené à Lille et dans la région Nord - Pas De Calais par le Centre LGBT depuis sa création en 1998 » . FGL 30 05 06

 

 


David et Jonathan
L'association David et Jonathan a été créée, il y a maintenant plus de 30 ans, en 1972.
Elle regroupe aujourd'hui des homosexuel-le-s chrétiens qui sont victimes d'une double discrimination: rejetés par les chrétiens parce qu'ils sont homosexuel-le-s et, trop souvent encore, rejetés par les homosexuel-le-s parce qu'ils sont chrétiens. Pourtant, dès l'origine, cette association s'est voulue ouverte à tous (chrétiens, mais aussi déistes, agnostiques, athées..), à partir du moment où les nouveaux membres partageaient avec les anciens un certain nombres de valeurs: ouverture à l'autre, partage, solidarité… Les objectifs qu'elle poursuit actuellement sont les suivants:
•  permettre à chacun de vivre pleinement son homosexualité;
•  favoriser, pour ceux qui le désirent, l'épanouissement de leur spiritualité (qu'ils aient ou non une religion);
•  accompagner ceux qui veulent concilier leur homosexualité et leur foi sans qu'aucune des deux ne bride l'autre;
•  participer à la reconnaissance sociale des personnes homosexuelles au travers de différentes actions: •  engagement dans les débats politiques en vue d'obtenir une égalité des droits pour les personnes homosexuelles (David et Jonathan est membre de l'inter LGBT et de l'ILGA),
•  lutte contre toutes formes d'exclusion à leur encontre en France (c'est dans ce cadre que nous proposons des interventions en milieu scolaire) et dans le monde,
•  participation à une meilleure visibilité des personnes homosexuelles,
•  dialogue avec les communautés chrétiennes;
•  faciliter concrètement leur insertion sociale par des actions de solidarité et d'entraide visant à briser aussi bien l'exclusion sociale que l'isolement géographique et ce, quel que soit leur âge.
Force est de constater qu'elle répond aujourd'hui encore à un réel besoin, non seulement vu sa durée d'existence, mais également vu son extension géographique, étant donné qu'il existe de nombreuses antennes régionales.
Aussi, si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante:
David et Jonathan 92, rue de Picpus 75012 Paris téléphone et fax: 33 (0)1 43 42 09 49 internet: www.davidetjonathan.com courriel: davidetjonathan@wanadoo.fr

Association Degel :Rencontre avec Nolwenn Malherbe

En quelle année l'association Degel a t-elle été créée? Elle est née le 1er décembre 1997, à l'initiative de quelques étudiants de Jussieu, faculté située à Paris.
Combien de membres comptez-vous aujourd'hui?
Il est difficile d'avoir un vrai chiffre, entre les personnes inscrites à la mailing liste, ceux qui passent de temps en temps, ceux qui viennent régulièrement et les membre actifs. Le chiffre varie d'une vingtaine à 200 personnes.
Quelles sont les principales actions de Degel sur le campus et à l'extérieur de Jussieu? La vie d'une association LGBT est rythmée par de grands rendez vous comme le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, la Saint-Valentin , la journée des femmes le 8 mars, la journée mondiale de lutte contre l'homophobie le 17 mai et puis la Gay Pride. Ces événements nous permettent de mener des actions sur le campus avec affiches, des tracts et des stands mais également à l'extérieur en manifestant ou en organisant des débats et des projections. La vie quotidienne de l'association consiste à accueillir les gens, discuter, travailler sur la prévention et l'estime de soi. Nous essayons d'accompagner chacun/e vers l'acceptation de sa sexualité quelle qu'elle soit et de faire en sorte que chacun/e s'épanouisse. Nous recevons également d'autres associations aussi bien pour débattre de problématiques que pour faire la fête.
Êtes-vous favorable à la mixité au sein de votre association? La mixité est un sujet difficile à traiter. À Degel, nous nous battons pour la mixité. Les soirées sont mixtes aussi bien au restaurant que dans les bars ou en boîte. Toutefois, nous pouvons comprendre la volonté de certain/es de sortir dans un endroit non mixte, le besoin de se retrouver entre filles ou garçons pour être plus libre de discuter de choses qui concernent spécifiquement les gays ou les lesbiennes. Sur les grandes thématiques, nous travaillons, bien sûr, ensemble. Nous luttons tous pour avoir la liberté de vivre notre sexualité.
Vous vous occupez de prévention. Trouvez-vous que les jeunes soient assez informés sur le VIH et les IST? Oui et non. Ça dépend de quels jeunes nous parlons. On constate des disparités entre une personne de 25 ans et une de 19 ans. Certain/es ont baigné dans la prévention sida, lorsque de nombreuses émissions sur le sujet étaient diffusées à la télévision ou, par exemple, lorsque l'on mettait en avant le Sidaction. Les générations suivantes, qui n'ont pas eu toutes ces informations, croient parfois que le sida, c'est loin d'eux car aujourd'hui on en parle peu ou pas du tout. En ce qui concerne les IST, quelle que soit la génération, l'ignorance domine. Personne n'est informé. Il faut chercher, se documenter. Comment fait-on quand on n'appartient pas à une association qui travaille sur la prévention? L'accès aux brochures d'informations est difficile. Le système peine vraiment à ce niveau-là.
Ces dernières années, avez-vous ressenti un certain «relâchement» des pratiques safe? Oui. Non seulement il y a peu de messages de prévention mais de plus en plus de personnes croient que le sida se soigne ou que ce n'est qu'une maladie d'homos. Tout cela engendre un relâchement évident aussi bien chez les hétéros que les homos.
Comment se passe la vie au sein de la faculté de Jussieu? Avez-vous déjà été victimes d'homophobie? Jussieu, et l'Université en général, crée un réel espace de liberté grâce à l'anonymat. Il y a tellement de gens que vous croisez et que vous ne connaissez pas. Vous êtes de passage tout comme eux. Et la vie privée est peu révélée. Les seules personnes à qui vous en parlez sont vos ami/es. Le problème se pose lorsque l'on organise une action sur le campus. Les réactions sont diverses. Sur la prévention, les langues se délient. En ce qui concerne l'homosexualité, c'est plus difficile. On observe alors certaines réactions homophobes.
Quelles sont vos relations avec les autres associations du campus?
Les associations sont comme les étudiants: souvent elles s'ignorent. Toutefois, dès que l'on veut créer un lien entre deux associations, il est possible de le faire. De plus, nous sommes hébergés par un syndicat étudiant, l'Unef. Malgré notre volonté d'être non politisés, ce rapprochement nous permet d'avoir un local à Jussieu, et l'Unef fut l'unique collectif étudiant en 1997, et quelques années plus tard, à parler et à accepter l'homosexualité.
Et avec les autres associations LGBT étudiantes?
Degel fait partie de Moules-frites, la fédération nationale des associations étudiantes LGBT. La fédération permet de créer des liens forts entre les différentes associations partout en France. Nous organisons de nombreuses actions ensemble.
Votre association est-elle ouverte aux étudiant/es ne faisant pas partie de Jussieu? Oui. D'ailleurs nous sommes nombreux à ne pas être de Jussieu. Cette association est une des seules intra-muros. On y retrouve donc beaucoup d'étudiants parisiens qui n'ont pas la chance d'avoir une association sur leur propre campus.
Avez-vous manifesté contre le CPE sous la banderole de Degel?
C'est un lourd débat au sein de l'association. D'un côté nous devons militer pour la défense des droits des LGBT car le CPE est une menace pour l'acceptation de sa sexualité dans son entreprise. D'un autre coté, nous ne sommes pas politisés. Chacun manifeste ou non en son nom, tout en étant un membre de Degel.
Allez-vous participer à la Marche des Fiertés?
Oui, avec deux autres associations parisiennes Étudions Gayment, l'association de Paris X-Nanterre, et HBO, l'association du campus d'Orsay. C'est un moment important qui permet de revendiquer de manière festive sa sexualité. Devant le nombre impressionnant de personnes qui se rassemblent pour cette manifestation, on ne peut qu'en sortir plein d'espoir pour l'avenir et plein de courage pour le combat.
Où et quand peut-on vous trouver?
Tous les vendredis à partir de 18h à la Maison des associations étudiantes à Jussieu. Et pour avoir de plus amples informations sur notre association ainsi que sur nos actions à venir, il vous suffit de consulter notre site Internet .

 

 

 

 

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EnerGay salue l'engagement d'EDF en faveur de la diversité
Sous le titre La diversité, un atout pour EDF , Pierre Gadonneix (P-DG d'EDF S.A.) a signé le 1er juin 2006 un texte par lequel « [il s']engage à reconnaître et à promouvoir la diversité dans l'entreprise » .
EnerGay, association des lesbiennes, gays, bi et trans des Industries électriques et gazières et de leurs ami(e)s, salue cet engagement pris par un des acteurs majeurs de ce secteur, d'autant plus qu'il mentionne explicitement l'orientation sexuelle parmi les atouts dont EDF dit vouloir s'enrichir.
Pour EnerGay, qui milite depuis 2002 au sein des IEG  pour la reconnaissance et l'égalité des salarié(e)s LGBT, cet engagement du P-DG d'EDF S.A. est un outil précieux. Si nous regrettons qu'il ne mentionne pas explicitement l'identité de genre, et qu'il reste évasif quant aux mesures concrètes prises en faveur de la population LGBT, ce texte ouvre la voie à des relations constructives entre notre association et une des principales entreprises dont sont issus nos adhérents : il ne doit pas rester un voeu pieux ; il doit se décliner dans les faits, sans oublier les personnes LGBT.

C'est pourquoi nous demandons à la direction du Groupe EDF de prendre des mesures concrètes en vue d'améliorer la reconnaissance des couples de même sexe au sein du Groupe ;
Nous lui demandons d'améliorer la situation des personnes trans en facilitant et en accompagnant leur parcours de changement de genre ;
Nous lui demandons de prolonger et de compléter les actions déjà initiées (prévention, sensibilisation, et sanctions le cas échéant) pour lutter contre l'homophobie, la lesbophobie ou la transphobie dont sont encore parfois victimes nos collègues ;
Nous demandons aux autres entreprises de la branche des IEG, au premier rang desquelles se trouve Gaz de France, de s'engager d'une façon similaire en faveur de la diversité.
Afin d'atteindre ces objectifs, nous nous tenons à la disposition de toutes ces entreprises et de leurs instances de représentation du personnel pour leur faire bénéficier de notre expertise sur les questions LGBT.
communiqué de presse Energay - 11.09.06

 

 

 

Sida : le Groupe action gay et lesbien du Loiret privé de subvention
Le Groupe action gay et lesbien du Loiret est privé de subvention. La Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (Drass) de la région Centre n'a pas reconduit la subvention de 20 000 euros qu'elle versait à l'association.

Le Groupe action gay et lesbien (GAGL) du Loiret est sous le choc : la subvention annuelle de 20 000 euros que lui versait la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (Drass) de la région Centre a été supprimée. La Drass a indiqué qu'elle n'excluait pas de continuer à soutenir l'association avec des moyens matériels plutôt que financiers.
Depuis 1999, l 'association bénéficiait d'une subvention pour ses actions de lutte contre le sida dans le département du Loiret.
"Dans une lettre, la Drass explique que notre projet n'est pas une priorité suffisante", a indiqué Denis Lefèvre, président du GAGL.
"Le Conseil National du Sida explique dans son rapport 2005 qu'il faut intensifier la lutte contre le sida et là, on nous dit que ce n'est pas une priorité", s'étonne Denis Lefèvre. Selon lui, cette subvention a permis l'an dernier de dispenser 696 heures de formation auprès des jeunes et de distribuer plus de 18 000 préservatifs.
"Il n'y a pas de volonté de casser cette association", a expliqué Pierre-Marie Détour, président de la Drass à l'AFP Selon lui, "la région Centre est moins exposée face aux risques du sida que l'Ile-de-France ou la région Paca" et disposerait de "moyens limités".
Mis en ligne le 20/07/06 e-llico

 

 


Démocratie et courage!, la fédération nationale Léo Lagrange, Sida Info Service et La Mutuelle des étudiants (LMDE)
Des initiatives contre l'homophobie en milieu lycéen

La Journée mondiale contre l'homophobie, le 17 mai prochain, sera l'occasion d'initiatives contre l'homophobie en milieu jeune et étudiant. Réunis sous l'égide du programme Démocratie et courage!, la fédération nationale Léo Lagrange, Sida Info Service et La Mutuelle des étudiants (LMDE) préparent une série d'actions dans la semaine du 15 au 20 mai, à destination des jeunes ainsi que des députés. Les volontaires du collectif interviendront dans un lycée de Seine Saint-Denis auprès de deux classes de première pro et aborderont avec les lycéens les questions de genre, de sexualité, de discriminations sexistes et homophobes. Par ailleurs, un quiz intitulé « Pédé! » sera distribué dans les lycées et les universités pour sensibiliser les étudiants. Ce même quiz sera distribué aux députés de l'Assemblée nationale et au ministère de l'Éducation nationale. « Cette démarche s'intègre dans un débat plus général sur la norme et la différence, le racisme et le respect d'autrui », précise Démocratie et courage!, au lendemain de la polémique sur le rejet d'un lycéen à Paris . Sur ce sujet, l'élu régional Eddie Aït (Parti radical de gauche) a réagi dans un communiqué, estimant « urgent d'instaurer, à l'échelle de chaque région [les régions ont la compétence des lycées] un plan régional de lutte contre les discriminations ». Têtu 11 05 06

 

 


Lille : Patrick Cardon va fermer Gay Kitsch Camp

La maison d'édition Gay Kitsch Camp et le festival Questions de genre s'arrêteront cet automne faute de moyens suffisants. Patrick Cardon a décidé de quitter Lille et de fermer ce pôle LGBT unique en son genre.
Sa décision est prise. Cet automne, Patrick Cardon, une grande figure du militantisme LGBT français, quittera Lille pour s'installer à Montpellier. A 53 ans, le fondateur de la maison d'édition Gay Kitsch Camp, l'animateur d'un des rares centres de mémoire homo en région et le créateur du festival Questions de genre (une manifestation culturelle LGBT très réputée) renonce, faute de moyens financiers.
Si la Ville de Lille, le département et la région ont régulièrement soutenu ses projets, les montants accordés n'ont jamais permis de salarier quelqu'un. "Nous ne pouvons plus conduire nos activités avec le seul bénévolat et ce d'autant que nous accueillons le public tous les jours de 14 h à 20 h. Le festival Questions de genre de cet automne sera le dernier. Quant au centre d'archives que j'ai créé, il sera fermé. Je conserve mes documents les plus précieux puisque je ne souhaite pas les déposer pour le moment ailleurs."
Mis en ligne le 11/05/06 ellico

 

 


GayLib  communiqué17/5/2006 : Journée contre l'homophobie : un pas de plus vers le respect de chacun
Par la voix de son Conseiller pour la cohésion sociale -Alain REGNIER-, le Premier ministre a annoncé sa volonté de faire du 17 mai une Journée nationale contre l'homophobie en France au même titre que la journée de la Femme ou de l'Europe.
Cette décision sera prochainement officialisée sous la forme d'un décret.
Bien plus qu'une mesure symbolique, cette journée sera un rendez-vous régulier pour l'ensemble de la Nation afin de faire le point sur l'homophobie et la place des gays et des lesbiennes dans notre société.
Trop peu de pays dans le monde peuvent se prévaloir d'avoir érigé la lutte contre l'homophobie au rang de priorité. La France est de ceux là et cette initiative du gouvernement y contribue avec force. Nous saluons donc cette initiative du Premier ministre et du Ministre Délégué à la promotion de l'égalité des chances qui contribue à tordre le cou à l'homophobie en France.
Après la pénalisation des injures et diffamations homophobes, la mise en place de la Halde ou encore les améliorations importantes actuellement en discussion pour le Pacs, le gouvernement comme la direction de l'UMP sont clairement engagés dans une politique visant au respect de chacun.

 

 

 

 

 

 

 

Disparition : Jacques Lemonnier, le gai retraité, s'en est allé
On a appris hier la disparition de Jacques Lemonnier. Figure bien connue de la communauté LGBT française et porte-parole des Gais retraités, ce militant de longue date avait porté la question de la place des homosexuels les plus âgés bien avant la vogue des seniors.

Une frêle silhouette en costume brandissant un panneau sur lequel on pouvait lire "Les Gais retraités ne battent pas en retraite" lors des Gay Pride, une facon de qui fit les délices des plateaux de Christophe Dechavanne à l'époque de "Ciel, mon mardi !", une plume alerte qu'il avait mis au service de ses "Historiettes" gay et de récits autobiographiques, ce sont quelques uns des souvenirs que laissera Jacques Lemonnier, militant gay de la grande époque, ancien président des Gais retraités, décédé mardi 29 août à Paris à son domicile.

Des années durant, le "Gay le plus gai" comme il aimait à s'appeler, avait animé l'unique association française de gays âgés, contribuant par un sens du contact et une ouverture aux autres à aider un grand nombre d'homosexuels à sortir de l'ombre. Il aura été le premier à poser la question de l'âge dans une communauté encore très tournée à l'époque vers la jeunesse, à l'image de la grande majorité de ceux qui en étaient les militants, avant que ne s'impose, le temps passant, le concept de "seniors gay".
Mis en ligne le 31/08/06 e-llico

 

 


HES :
Nouvelle équipe En marche pour 2007 !
 
Homosexualités Et Socialisme a tenu, ce samedi 13 mai 2006, son Assemblée Générale annuelle à la Mairie du 10ème arrondissement de Paris. Les adhérent-e-s de l'association ont réaffirmé leur volonté de faire du projet du Parti socialiste, le projet de l'égalité des droits
Ils ont exprimé leur forte mobilisation afin d' inscrire les revendications LGBT dans le projet des socialistes  : prise en compte de l'homoparentalité et de la transparentalité dans une réforme globale de l'adoption, aménagement de la délégation de l'autorité parentale, ouverture de la procréation médicalement assistée et prise en compte de ses propositions concernant les questions d'identité de genre ou liées aux droits d'asile et au séjour. HES restera vigilante sur l'amélioration du Pacs et l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. 
Dans la perspective des élections législatives et présidentielle de 2007, HES prendra toute sa part à la campagne électorale avec notamment l'organisation d'un grand débat contradictoire avec tous les candidats à l'investiture socialiste «  L'égalité des droits, un enjeu pour 2007 », la mise en place de délégations régionales et l'ouverture de sa plate-forme de revendications aux réflexions et recherches d'associations, d'universitaires, de professionnels et d'élus. 15 05 06

 

 

 

Un départ attendu
Philippe Chauliaguet, de Comin-G, et président du collectif Homoboulot, revient sur les raisons de la démission fracassante de FLAG !, l'association des policiers gays et lesbiens, qui a décidé de quitter le collectif pour cause de « flicophobie ».
FLAG ! affirme vouloir "occulter les basses querelles" ... le Collectif Homoboulot a décidé de ne pas céder à la polémique et ne diffusera pas de communiqué.
Le fonctionnement collégial du collectif n'a pas permis d'obtenir un vote immédiat demandant l'exclusion d'une association. L'unanimité des associations est requise et le vote aura lieu lors de la prochaine réunion. Chaque conseil d'administration aura pu mandater son représentant pour le vote.
Les accusations portées au Collectif Homoboulot et à ces responsables sont sans fondement.
Le désengagement de Flag ! dans les débats du Collectif date de plusieurs mois et ce retrait était finalement prévisible, et attendu. En tant que porte parole du Collectif je suis bien sûr peiné que notre travail soit ainsi remis en cause mais je suis certain que cela sera balayé par les faits. Les actions du Collectif parlent pour lui. Lors des Universités d'Eté Euro méditerranéennes des Homosexualités (UEEH) par exemple, nous avons entamé, aux cotés de l'ensemble des associations de lutte contre l'Homophobie concernées, un travail de concertation avec l'ensemble des syndicats qui portera certainement ces fruits dans la lutte contre l'Homophobie au travail.
Sincèrement désolé de cette situation je ne peu que souhaiter à l'association FLAG ! et à ces nombreux adhérents tous les succès qu'ils attendent. Le Collectif continue de revendiquer sa place complémentaire au sein de la démarche globale des associations de lutte contre l'Homophobie et plus particulièrement dans les milieux professionnels sans penser que nous allons à nous seul parvenir à faire évoluer la société. Notre combat est suffisamment difficile et nos succès fragiles pour que nous prêtions le flanc aux malentendus. A aucun moment les associations membres du collectif ne perdront de vues leur objectif commun : la lutte contre l'Homophobie au travail. Philippe Chauliaguet
Président COMIN-G - Association du Ministère des Finances

Pique-nique interassociatif Rencontre Le 25/06/2006à 13h00
Lieu : Parc de Bercy - - 75013 Paris

Le Collectif Homoboulot vous invite au désormais traditionnel pique-nique de lendemain de la Marche des Fiertés. Rendez-vous dès 13h au Métro Cour St Emilion, sur la ligne de métro 14. Le pique-nique se tiendra à l'entrée du parc de Bercy ou plus tard dans le parc pour un grand pique-nique inter associatif ! Et n'oubliez pas votre panier pique-nique, votre crème solaire, vos capotes, vos nappes à carreaux, vos jeux de ballons et de cartes... Venez nombreux et invitez vos amis, parents et ex !

 

 

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Homoedu présente les Isidor
A l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie, le Collectif HomoEdu présente les Isidor . Il s'agit d'un nouveau label qui sera attribué par le Collectif pour mettre en valeur les ouvrages qui leur semblent les meilleurs supports pour aider les enfants et les jeunes à réfléchir sur la diversité sexuelle.
Homoedu classera les ouvrages en neuf catégories : Documentaires, Albums, Bandes dessinées, Poésie & Théâtre, Fictions pour les lycées, pour les 3e, pour les 4e, pour les 5e, pour les CM2 et 6e.
La première liste des Isidor sera dévoilée le mercredi 17 mai 2006 à 17h à la librairie Bluebook, en présence d'auteurs et de personnalités. Gudule sera la marraine d'honneur, et la cérémonie sera placée sous le haut matronage de Madame H .

De nombreux auteurs seront présents et dédicaceront leurs ouvrages : Latifa Alaoui, Cécile Bailly, Catherine Bourassin, David Dumortier, Corinne Gendraud, Gudule, Lionel Labosse, Nathalie Legendre, Ania Lemin, Claire Mazard, Érik Poulet-Reney, Anne Vaisman, Robert Vigneau, Cathy Ytak, entre autres.
Librairie Bluebook, 61 rue Quincampoix, 75004 Paris

 

Salon de l'homosocialité : compte-rendu

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Comme tous les ans, Mémoire des Sexualités invite le public à aller à la rencontre des associations gaies et lesbiennes de Marseille, et met en place un important programme de manifestations.
-  mardi 23 janvier 17h30 - librairie Les Mots pour le dire : conférence de presse et vernissage
-  vendredi 26 janvier 18h30 - 20h : débat autour de l'homophobie, avec la participation (sous réserve) de SOS Homophobie, Hussein Bourghi (RAVAD, Collectif contre l'Homophobie - Montpellier), Ensemble Contre l'Homophobie, LGBT Formation, E. Verdier (Ligue des Droits de l'Homme) à l'Espace Liberté
-  samedi 27 janvier de 14h à 18h : salon des associations
-  samedi 27 janvier 18h : débat autour de la Lesbian & Gay Pride de Marseille
-  dimanche 28 janvier de 10h à 16h : salon des associations (suite), suvi d'un débat sur les présidentielles et les LGBT.
Tout au long de la semaine, de nombreuses animations (expos, apéritifs, ...) seront organisées dans différents lieux de la cité phocéenne sensibles à la convivialité homosociale.

 

Jeunes SeroPotes : une association pour aider les jeunes séropositifs
C'est pour aider les séropositifs à sortir de l'isolement que Christophe, président et François, vice-président, ont créé l'association Jeunes SéroPotes. L'objectif affiché n'est pas de porter un discours politique sur la place publique mais d'organiser des rencontres LGBT, tous les quinze jours, avec un souci de discrétion. «Nous avons déjà une cinquantaine de membres» , indique François. Tous souhaitent rompre avec une stigmatisation encore bien présente. Ce trentenaire ne refuse aucun échange avec les «seniors» d'autres associations de lutte contre le sida. Il indique que JSP est ouverte aux membres majeurs, et jusqu'à 40 ans. C'est l'âge maximum, requis le jour de l'inscription. «Mais la moyenne d'âge est plutôt de 30 ans, explique François . Ce sont surtout des gens qui ont le même vécu, ils ont été contaminés à l'arrivée des trithérapies ou après.» Luc Biecq
Renseignements sur jspotes Têtu 22 06 06

 

 

 

Deux Français élus au Bureau exécutif de l'ILGA-Europe
communiqué Inter-LGBT Centre LGBT Paris IDF - 23/11/2006
La dixième conférence annuelle de l'ILGA-Europe qui s'est tenue à SOFIA, Bulgarie, du 26 au 29 octobre 2006, avait pour thème principal la famille.
La fédération constituée d'environ 200 associations européennes a notamment rappelé sa détermination à obtenir l'égalité juridique et sociale entre toutes les formes de famille, à travers l'Europe.
A l'issue de la conférence, les délégués ont choisi un nouveau Bureau exécutif de dix membres où les Français sont bien représentés puisque les deux candidats soutenus, notamment, par les associations LGBT françaises, Pierre Serne de la Commission LGBT des Verts et délégué aux questions européennes de l'Inter-LGBT a été réélu et Christine Le Doaré présidente du Centre LGBT Paris IDF élue.
Au Bureau exécutif sont également représentés, la Pologne , Malte, le Danemark, la Lituanie , l'Italie, la Belgique et la Slovénie. Les délégués français remercient Maya Salvado de l'APGL, membre sortante du Bureau exécutif de L'ILGA-Europe, qui a largement contribué au programme de l'association sur les questions de la famille et de l'homoparentalité. Ils auront à cœur de renforcer la solidarité entre les associations LGBT européennes et de contribuer à harmoniser et développer au plan européen, les droits des personnes LGBT.
Pour le Centre LGBT Paris IDF, Christine Le Doaré, présidente
Pour l'Inter-LGBT, Alain Piriou, porte-parole

 

 

 

 

 

 

 

Kiosque Info Sida : recentrage sur les gays
Le nouveau directeur du Kiosque Info Sida, Pierre Tessier, annonce un recentrage des actions de cette structure sur les gays. Explications.
C'est un paradoxe : alors qu'il est idéalement situé non loin du Marais le Kiosque Info Sida est sans doute une des structures d'informations et de prévention les plus méconnues de la scène homo parisienne.
C'est en tout cas le constat que fait son nouveau directeur Pierre Tessier. "Nous restons certes une association généraliste, mais nous allons assumer pleinement notre positionnement géographique et surtout assumer les données épidémiologiques concernant les gays qui sont très préoccupantes. Notre fonctionnement quotidien ne va guère changer. Nous allons toujours proposer nos permanences avec un sexologue et un psychologue principalement axées sur l'observance des traitements, la qualité de vie, la vie sexuelle notamment des séropositifs mais un effort important va être consacré à la communication en direction des homos.

Nous allons réinvestir le milieu festif, accentuer nos interventions dans les bars et travailler, comme d'autres le font aussi, dans les établissements de sexe. Il ne s'agit pas de faire des opérations coup de poing mais d'inscrire notre travail dans la durée. Il ne s'agit pas de se contenter de donner un préservatif mais à partir du préservatif de nouer un dialogue pour aider chaque gay à bâtir sa stratégie de prévention."
Pour ce faire, le Kiosque Info Sida travaillera en étroite collaboration avec les animateurs de prévention gay d'Arcat Sida puisque les deux associations dont désormais partie du groupe SOS (regroupement d'associations). Parmi les projets en direction des gays, le Kiosque envisage de publier des brochures de prévention adaptées aux nouveaux besoins et de lancer des campagnes d'affiches avec "des messages moins timorés" que la communication actuelle.
Les permanences du Kiosque Info Sida fonctionnent, pour le psy, les lundi, mardi et mercredi de 16 h à 20 h et le samedi de 10 h à 14 h. Pour le sexologue, les permanences ont lieu le vendredi de 16 h à 20 h. Ces permanences sont gratuites. Joindre le 01 44 78 00 00 pour prendre rendez-vous.
Mis en ligne le 20/09/06 e-llico

le Kiosque Info Sida change de tête
Le Kiosque Info sida toxicomanie change de directeur, Aimé Bonelli cédant la place à Pierre Tessier. Dans un communiqué, l'association indique que " Bien entendu au delà des changements de personnes inhérents à toute organisation humaine, nous continuons notre combat contre le sida, et pour l'accompagnement des personnes séropositives. Même si la mobilisation est difficile, la réalité nous rappelle au quotidien qu'il ne faut pas baisser la garde: notre combat n'est pas terminé ! " Mis en ligne 23/06/06 e-llico

 

 


Le MAG soutient la journée mondiale contre l'homophobie
L'association MAG-Jeunes Gais et Lesbiennes soutient la Journée Mondiale contre l'Homophobie, car elle touche au plus près certaines de ses activités.En effet, la lutte contre l'homophobie est une réalité quotidienne pour les bénévoles du MAG-Jeunes Gais et Lesbiennes. Durant toute l'année scolaire, ils se rendent dans des classes de collèges, lycées ou BTS pour sensibiliser les jeunes au respect de la diversité et à la lutte contre toutes les discriminations. Depuis le début de l'année scolaire 2005/2006, le MAG est régulièrement sollicité pour des interventions dans des établissements de toute l'Ile-de- France. Au 10 avril 2006, les bénévoles du MAG se sont déjà rendus dans 28 établissements différents pour intervenir devant plus de 70 classes.
« Parce que nous croyons que la lutte contre les discriminations passe avant tout par l'éducation, nous privilégions le dialogue entre les élèves et les intervenants de l'association afin de confronter les idées et les informations  » expliquent les jeunes du MAG dans le dossier de présentation de leurs activités. Ils s'enorgueillissent de toujours recueillir « des réactions extrêmement positives des élèves, qui soulignent l'intérêt d'un débat qui lève enfin le tabou autour de l'homosexualité  » .
Une part sans cesse croissante du personnel de l'Education Nationale a aujourd'hui conscience de la nécessité d'aborder la thématique de l'homophobie et de l'homosexualité. Mais trop peu nombreux sont sur le terrain les enseignements, éducateurs, infirmières scolaires et personnels sociaux qui connaissent l'existence de programmes qui, tel celui du MAG, permettent de répondre à ce qui constitue à l'heure actuelle une véritable carence de notre système éducatif.
Il faut en effet rappeler que l'éducation à la sexualité est loin d'être systématiquement dispensée à tous les niveaux de la scolarité, comme le préconisent pourtant les directives, et n'aborde encore que trop rarement les sexualités dans leur diversité.
A l'occasion de cette journée de lutte contre l'homophobie, le MAG demande que la formation, tant initiale que continue, des enseignants et éducateurs prévoit des modules d'information sur toutes les discriminations. Ils appellent les institutions à soutenir les initiatives de lutte contre l'homophobie et d'éducation à la citoyenneté mises en place par les acteurs du monde associatif LGBT (lesbien, gai, bi et trans). Têtu 10 05 06

 

 


Les Panthères roses

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Le grand déshomophobiage
Ce mercredi, c'est l'idaho, la journée internationale de lutte contre l'homophobie. Nous vous invitons à participer à un rassemblement de visibilité trans, pédé et gouine à 19h00, place de la fontaine des innocents (les halles) avec théâtre invisible mettant en scène l'homophobie quotidienne, distribution de tract et autres réjouissances déviantes. Apparemment ça n'a pas été bien compris : "enculé" n'est pas une virgule, c'est une pratique sexuelle...
Voici le tract que nous distribuerons... Venez nombreusES !!!
BIEN SUR, VOUS N'ETES PAS HOMOPHOBE, MAIS...
Être homophobe, c'est ringard ! D'ailleurs tout le monde est contre l'homophobie, même Chirac, pourtant farouche opposant à l'égalité des droits, mais initiateur de la haute autorité bidon contre les discriminations. Même mon voisin, qui conduit pas « comme un pédé », mais qui n'a rien contre « ces gens-là »... La posture anti-homophobe cache souvent une forêt d'insultes, de lois discriminatoires, de comportements d'exclusion... qui ont la vie dure ! Être transphobe ! Hein, quoi ? Connais pas ! Ce n'est même pas condamnable par la loi !
UNE TOLERANCE SI HOMOPHOBE
La lutte contre la discrimination fait désormais partie de l'attirail de tout responsable politique qui se respecte. Rares sont ceux qui osent encore dire que les homosexuels sont « une menace pour la survie de l'humanité » (C. Vanneste, député UMP, 07/12/04) : la tendance serait plutôt à une certaine « tolérance ». Mais les « toléréEs » restent bien «  anormaux » et soigneusement maintenuEs à leur statut d'infériorité.

Loin d'être rares, les agressions homophobes, lesbophobes et transphobes ont nécessité la mise en place d'une cellule de crise par plusieurs associations. « Le climat est de plus en plus violent, explique le secrétaire adjoint de Sos Homophobie, les gens homophobes passent de plus en plus des paroles aux coups. Cette homophobie physique est symptomatique de la vague de recrudescence. » Sos Homophobie rapporte que le nombre de témoignages d'agressions physiques a été multiplié par 6 entre 2000 et 2004. Malgré sa condamnation par le tribunal de Lille, ça n'empêche pas Vanneste d'être toujours député et membre de l'UMP, et de servir de modèle aux homophobes, les confortant dans l'idée que l'homosexualité est «  inférieure » à l'hétérosexualité. Rien ne vient l'infirmer totalement : les gouines, pédés et trans n'ont pas les mêmes droits que les autres (mariage, parentalité) et les politiques continuent de nous servir des arguments rétrogrades.
Le 11 janvier dernier, 174 parlementaires UDF et UMP paniqués n'ont rien trouvé de mieux que de réaffirmer cette supériorité dans un « Manifeste pour la défense du droit fondamental de l'enfant à être accueilli et de pouvoir s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère ». Au nom de « l'intérêt supérieur de l'enfant », d'un « ordre symbolique » hétérocentré et de « conséquences anthropologiques » qui restent à démontrer, ils revendiquent un modèle parental unique, oubliant ce faisant que les familles homoparentales existent déjà (bébés Thalys, bébés PMA, bébés cuillère, bébés des ex-hétéros...). Mais s'il n'y avait que l'UMP... Ségolène Royal éprouve elle aussi le besoin de nous asséner sa « réflexion de mère » sur le sujet, avant d'expliquer qu'elle préfère « le mot union à celui de mariage pour ne pas bousculer les repères traditionnels, la famille c'est un père et une mère. » Rassurant ainsi la majorité des électeurs, sa position est encore plus conservatrice en ce qui concerne l'homoparentalité. De Chirac à Hollande, de Royal à Sarkozy, les unEs et les autres, tout en niant être homophobes, ont défendu à corps et à cri cet « ordre symbolique » menacé par des déviantEs un peu trop gourmandEs !
Plaindre les lesbiennes, les gays, les bis et les trans (LGBT) qui souffrent c'est charitable, mais mettre les normaux et les perversEs sur un rang d'égalité... JAMAIS ! Tout l'art consiste à condamner un principe flou - l'homophobie - sans toutefois le définir. Cela permet de s'en tenir à de bonnes intentions morales en jouant habilement avec les revendications LGBT... tout en ne concédant aucun droit !
« C'EST PAS UN TRUC DE PEDE »
Dire qu'un truc qui vaut rien c'est « un truc de pédé », pour bien prouver qu'un pédé ça vaut rien, tenir une banderole « CPE : contrat pour t'enculer » dans une manifestation pour dénoncer une mesure gouvernementale abjecte (MJS 94), c'est de l'homophobie. Ne pas envisager qu'une femme puisse ne pas désirer les hommes, c'est de la lesbophobie. Mépriser celui ou celle qui n'a pas l'apparence de son sexe de naissance, c'est de la transphobie. Eh oui ! Si on pense que quand on naît avec une bite on ne peut être qu'un garçon, que quand on naît avec un vagin on ne peut être qu'une fille, et cela pour toute la vie, c'est de la transphobie. Ce mépris des gais, des lesbiennes et des trans dessine trop bien les contours de la normalité hétérosexuelle. L'homme hétérosexuel, courageux, viril et avide de pouvoir... n'est pas un pédé. Affectueuse et maternelle, son « complément naturel », La femme, n'est pas une gouine moche et masculine.
Bref le « bon sens » a systématiquement besoin de se référer aux LGBT pour décrire ce qu'il ne faut surtout pas être. Ainsi, les discours sur les LGBT ne tarissent pas. Des sexologues étudiant ces comportements «  pathologiques », aux émissions de télé qui nous utilisent comme le dernier exotisme tendance... le monde parle de nous pour mieux nous voler la parole. Si les anormaux parlent, que vont-ils dire ? Qu'il est possible pour une femme de jouir sans bite. Qu'en effet monsieur aime se faire enculer. Que monsieur a de jolis pectoraux depuis sa mamectomie... Et puis quoi encore  ??? Que l'hétérosexualité ne serait pas le seul mode de vie possible, tant que vous y êtes !
Pour éviter cela tous les moyens sont bons : inégalité dans la loi, insultes au quotidien, dépréciations, invisibilisation, culpabilisation... L'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, c'est tout ce qui permet aujourd'hui encore de maintenir le mode de vie hétérosexuel comme supérieur à tout autre. Les Panthères roses FGL 17 mai

 

 

 

Victimes de l'homophobie : le Ravad multiplie les initiatives
Sensibilisations des avocats ou des fonctionnaires de police, collaboration avec la Halde : pour sa rentrée, le Réseau d'assistance aux victimes d'agressions et de discriminations homophobes (Ravad) multiplie les initiatives.

"Nous avons pris contact avec la délégation nationale aux victimes [ministère de l'Intérieur]. L'idée est de proposer notre aide, notre expertise pour initier une collaboration visant à mieux former les fonctionnaires de police à l'accueil des victimes et au traitement des cas de discriminations notamment concernant les personnes LGBT, explique maître Jean-Bernard Geoffroy, président du Ravad. Par ailleurs, début septembre, nous avons organisé une réunion d'information des avocats du Ravad en présence de Luc Ferrand, directeur des affaires juridiques de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde). Il s'agissait de voir de quelle façon nous pouvions sensibiliser les avocats aux questions de discriminations LGBT et de mettre en place des formations en matière de droit des discriminations en lien avec le conseil national des Barreaux. Enfin, nous avons interpellé la chancellerie [ministère de la Justice ] et notamment la direction des affaires criminelles et des grâces pour demander la mise en place de statistiques officielles concernant les violences homophobes. Ces informations qui n'existent pas aujourd'hui dans la nomenclature du ministère seraient très utiles à bien des égards."
Signalons par ailleurs que le site du Ravad devrait être modifié dans quelques mois pour une présentation plus complète et plus attractive.
Infos sur le Ravad : www.ravad.org Mis en ligne le 25/08/08 e-llico

 

 

 

 

 

 

Refuge pour les ados
Lien officiel :Le Refuge www.le-refuge.org

L'association Le Refuge agit contre l'isolement des adolescent(e)s homosexuel(le)s et ses conséquences parfois dramatiques : prostitution, errance, comportement dépressifs ou suicidaires. Le réseau accueille des garçons et filles âgés de 18 à 25 ans en situation d'isolement du fait de leur homosexualité.
Adresse : Résidence Port-Royal, 31, rue de Chio, 34000 Montpellier. Tél : 0870 26 46 08.

 

 

 

Sida Info Service : plan social en vue, selon la CGT
Le syndicat CGT a annoncé mardi à Grenoble que 33 salariés de Sida Info Service, sur un total de 146, seront touchés par un plan social avec la fermeture de deux importants sites d'écoute, situés à Grenoble et Strasbourg.

A Grenoble, dix salariés sont menacés dans ce pôle d'écoute téléphonique gratuit couvrant douze départements en Rhône-Alpes et Auvergne. Strasbourg et Grenoble répondent, au total, à environ 500.000 appels par an.
L'intersyndicale a rejeté le plan social proposé lors d'un CE extraordinaire le 11 mai et la direction vient de faire savoir aux délégués syndicaux qu'un nouveau document sera présenté.
"On nous explique que nous devons entrer en concurrence avec des standards d'écoute privés, des hotlines. Ces services ne peuvent pas se substituer à notre rôle d'écoute et d'orientation, mais la mauvaise gestion continue de notre structure rend un plan social inévitable dans les prochains mois", a affirmé Mounir Toumi, délégué CGT, lors d'une conférence de presse.
Avec un déficit structurel de 550.000 euros par an, Sida Info Service, dont le budget annuel se monte à 8 M d'euros, est une association financée à 90% par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), qui dépend du ministère de la Santé , et à 10% par d'autres fonds.
Mis en ligne le 26/05/06 e-llico

 

 


SNEG :
Consensus et transparence au programme du nouveau président

Elu dans des conditions difficiles à la tête du SNEG, Gérard Siad arrive à la présidence du Syndicat National des Entreprises Gaies fort de son expérience à la direction du King Sauna et de deux années de vice-présidence de l'association.
Adolescent, Gérard Siad, 40 ans aujourd'hui, voulait déjà s'investir "dans un domaine d'activité identitaire gay". Pourtant, il exercera d'autres activités avant d'acheter fin 1998, le King Sauna. "Mon idée première était plutôt d'avoir un bar convivial, mais, à l'époque il y avait peu d'affaires à vendre est l'une d'elle était le King Sauna, un établissement de sexe, ouvert toute la nuit. J'ai finalement décidé de l'acheter, mais j'ai voulu surmonter la petite culpabilité que j'avais à gérer un lieu de sexe en y privilégiant un bon rapport avec les clients, une convivialité, une responsabilité en matière de prévention…"
"Les établissements de sexe connaissent toujours des difficultés : problèmes avec le voisinage, mauvaise image, difficultés administratives, suspicion des banques… On se doit donc d'être encore plus rigoureux que d'autres dans la gestion, plus responsables en matière de prévention, plus attentifs à nos clients, plus solidaires… Cette expérience vécue me fait d'autant mieux comprendre aujourd'hui les difficultés que rencontrent nombre de nos adhérents. Je suis passé par là."
Homme d'affaires gay prospère depuis quelques années, Gérard Siad, qui n'a jamais milité dans une association, décide il y a deux ans de rejoindre le SNEG comme administrateur. Il est élu et rejoint même le bureau en qualité de vice-président. L'élection de Gérard Siad à la présidence du SNEG, le 14 mars dernier, se fait dans la douleur. Son prédécesseur, Jean-François Chassagne, blessé de ne plus faire l'unanimité, la vit comme un "putsch".
Si Gérard Siad admet que la transition est difficile, il dit avoir de "l'estime" pour l'ancien président. "Il y a deux Jean-François Chassagne, celui qui est colérique, difficile. Et il y a celui qui s'est beaucoup investi, a fait de nombreux sacrifices personnels et donné un réel cap et un réel esprit au SNEG. Il m'a beaucoup appris et, sous sa présidence, à aucun moment nous n'avons fait d'écart ou manqué à nos objectifs ou à nos missions."
A la tête d'une équipe très largement renouvelée, Gérard Siad se veut plus consensuel que son prédécesseur. "Je n'ai pas de goût pour le rapport de force. Je suis très consensuel. Pour autant, j'ai des idées que je compte défendre et mettre en pratique. Il me semble nécessaire de modifier l'image d'opacité qui reste encore attachée au SNEG et donc d'être plus transparents dans nos activités. Il nous faut aussi renforcer notre soutien à nos adhérents, être plus proches d'eux. Contrairement aux idées reçues, nombre de petits exploitants, notamment en régions, font certes de l'argent comme on dit, mais font aussi un acte militant en n'étant souvent que l'unique pôle de visibilité homosexuelle dans leur ville. Enfin, nous travaillons actuellement à différentes propositions qui seront présentées à la rentrée."

>> Qu'est ce que le SNEG ?
Créé en 1990, le Syndicat National des Entreprises Gaies a un statut d'association. Ses activités sont de deux ordres : la défense des intérêts de ses adhérents (près de 600 commerces et professionnels gay) et la prévention dans les établissements gay. C'est sur cette base qu'il a d'ailleurs été créé. Ses ressources proviennent des cotisations des adhérents et de subventions publiques dans le cadre de conventions avec l'Etat.
Mis en ligne le 20/04/06 e-llico

 

 


Solidarité sida :
La parade réussie

Quatre-vingt mille manifestants selon la police, plusieurs centaines de milliers selon Solidarité sida. Malgré cette querelle de chiffres, le pari est réussi. L'association, qui organisait à Paris hier, dimanche 21 mai, une parade musicale contre le sida, a mobilisé au-delà des traditionnels défilés militants. Des dizaines de chars dont les plateaux étaient transformés en scènes de concert (une quarantaine d'artistes avaient répondu présents) ont parcouru, lentement, toute l'après-midi, les rues de la capitale au départ de Bastille pour terminer, via les quais de Seine, sur l'esplanade des Invalides. Tous dénonçaient le manque de mobilisation contre la maladie et demandaient l'accès aux médicaments dans les pays pauvres. Têtu 22 05 06

 

 

 

 

 

 

Solidays : trois jours de musique pour lutter contre le sida
Raphaël, Jean-Louis Aubert, Louise Attaque, Cali, Anaïs ou Diam's côté français, Archive, dEUS, Asian Dub Foundation ou Keane côté international viendront participer en musique à la lutte contre le sida lors du 8e festival Solidays, de vendredi à dimanche sur l'hippodrome de Longchamp, près de Paris.
Solidarité Sida espère attirer 140.000 spectateurs en trois jours (135.000 environ l'an passé) et dépasser le 1,2 million d'euros de fonds récoltés lors de l'édition précédente.
Outre les seuls concerts, Solidays (dont la Région Ile-de -France est le premier partenaire, à hauteur de 793.000 euros) proposera des parcours d'information et de prévention, des témoignages, des débats et des rencontres avec des associations étrangères et françaises.
Renseignements: www.solidays.com
Mis en ligne le 06/07/06 e-llico

Festival : 130 000 spectateurs pour Solidays
130 000 spectateurs ont assisté aux trois journées du 8e festival Solidays qui s'est achevé le dimanche 9 juillet à l'hippodrome de Longchamp, a annoncé l'association organisatrice, Solidarité Sida.
"Nous devrions combler le retard de billetterie enregistré en début de festival pour arriver à un total de plus de 130 000 personnes", a déclaré à la presse le directeur et fondateur de Solidarité Sida, Luc Barruet, qui espérait atteindre 1,3 million d'euros de fonds récoltés en trois jours pour la lutte contre le sida.
Mis en ligne le 11/07/06 e-llico

 

 

 

Les soeurs de la perpétuelle indulgence
«Il se passe quelque chose de magique quand on s'habille en sœur» Sœur Thylège de la Vache folle, cofondatrice du Couvent de Paname des Sœurs de la perpétuelle indulgence.

Le Couvent de Paname célèbre ses dix ans cette année, qu'en retenez-vous? Le Couvent de Paname est né d'une scission avec le Couvent de Paris, en avril 1996, pour des raisons sur lesquelles nous ne désirons plus revenir. Depuis, nous sommes sorties plus de 300 fois, avec depuis huit ans, les messes aux Solidays comme événement phare (sur notre photo: Sœur Thylège à gauche, avec Sœur Wel'l du Couvent de Bordeaux, lors du festival de Solidarité Sida). Avec simplement des bouts de ficelle pour nos costumes, nous avons récolté 30.000 euros. 86% sont alloués aux opérations de «ressourcement», qui demeure le projet principal des sœurs: la possibilité pour les malades du sida de partir se vider la tête à la montagne. À chaque sortie, on met nos vœux en application: amour, joie et fêtes, droit à la différence, solidarité et bien sûr, information et prévention autour du sida. On y a également ajouté, récemment, le devoir et droit de mémoire. Face à l'oubli qui semble se répandre sur la jeune génération, et au décès du déporté homosexuel Pierre Seel, on se sent obligé de rester sur nos gardes tout le temps, et d'autant plus que les présidentielles de 2007 approchent. Bien sûr, on passe pour des dinosaures…
Justement, certains homos vous reprochent une attitude trop extravertie à leur goût, et vos slogans très provocateurs. Que leur répondez-vous? Que je suis choquée par leur discours, à eux. 99% des gens nous aiment bien, et 1% nous déteste. Parmi ces derniers, il y a des religieux, bien sûr, mais aussi quelques pédés dans le placard. Mais ceux-là oublient que s'ils peuvent vivre leur vie librement aujourd'hui, c'est parce qu'une bande de folles s'est battue contre les flics en 1969 [les émeutes de Stonewall, à New York] , et à juste titre. Nous en portons tous l'héritage. Tout comme nous, les Sœurs, portons le deuil de plus de 25 ans d'épidémie. De plus, nous, on prend tous les risques. À Bègles lors du mariage homosexuel en 2004, on a failli se faire casser la gueule par un groupe de fachos. Même chose lors du sommet du G8 à Evian en 2003, car on dit les choses en face des gens. Mais quand on enfile ces costumes de sœurs, avec la transgression et la provoc' que cela implique, il se passe quelque chose de magique. Ça fout le bordel, ça suscite une réaction, et ça ouvre le dialogue. Subitement, les gens viennent nous parler, ils sont forcément interpellés et souvent touchés.
Soeurs de la perpétuelle indulgence, Couvent de Paname, 3, rue Saint-Jérôme, 75018 Paris. Tél.: 01 44 92 06 12. Site Internet

 

 

 

 

SOS Homophobie: «Malgré les avancées en droits, tout n'est pas gagné.»
Marion Le Moine et Julien Lemonnier sont coresponsables du dixième rapport annuel de SOS Homophobie, qui énumère et relate les plaintes reçues en 2005 par l'association.
Quels sont les principaux enseignements du rapport 2006? On remarque que les agressions physiques restent très fréquentes. On reçoit en moyenne un appel tous les trois jours d'une victime d'agression. Le monde du travail reste le plus générateur de rejets des homosexuels, avec près d'un quart des appels. Les personnes le vivent d'autant plus mal que c'est un rejet insidieux, où les mots ne sont pas prononcés. L'homophobie se matérialisera plutôt par un refus de promotion ou une exclusion plus feutrée, lors des réunions par exemple. Dans la famille, par contre, qui est le deuxième motif d'appels (10% du total), c'est plus violent. D'autant plus que les victimes sont très jeunes, encore fragiles, et rejetées par leurs propres parents. On voit aussi, malheureusement, l'utilisation, devant la justice, de l'homosexualité d'un des parents, par le parent hétéro, dans le but d'obtenir la garde d'un enfant. De plus, un nombre croissant d'homosexuels évoquent un mal de vivre (8% des appels), ce qui nous fait penser que malgré les avancées réelles de nos droits, tout n'est pas gagné.


 

Les jeunes disent «je crois que le problème vient de moi», ils culpabilisent. Pour eux, il y a un vrai manque de modèles positifs, de personnes qui ont fait leur coming-out auxquelles ils pourraient s'identifier, car souvent, ils ne se reconnaissent pas dans la gay pride. Le travail d'éducation est à peine entamé. Malheureusement l'Éducation nationale nous refuse toujours l'agrément national pour aller faire de la sensibilisation dans les collèges et les lycées.
Quelles sont les nouvelles préoccupations cette année? Il y a une véritable inquiétude vis-à-vis de la police, qui accueille parfois mal les homos et refuse – ou néglige – d'enregistrer le caractère homophobe comme critère d'aggravation des injures ou des violences. Il est vrai que ces lois étaient encore récentes en 2005, et l'information a été mal transmise dans les commissariats. Par ailleurs, le chapitre religion est important cette année, avec les déclarations particulièrement homophobes de certains dignitaires de différents cultes. SOS Homophobie suit aussi de près les déluges de haines qui parfois se déversent sur Internet. Deux bénévoles de SOS Homophobie restent constamment en veille, prêts à agir pour alerter le webmaster ou l'hébergeur d'un site homophobe.
Estimez-vous être exhaustifs dans vos statistiques ? Non, loin de là ! Avec «seulement» 1.212 appels reçus en 2005, nous sommes conscients de ne pas être exhaustifs. Tous ceux qui ont été discriminés ne pensent pas à nous appeler. D'ailleurs, les récentes affaires de violences homophobes n'ont généré aucun appel sur la ligne de SOS, preuve qu'on ne sait pas tout. Pour cette raison, on s'attache surtout aux proportions des motifs des appels, pour en voir les évolutions depuis le premier rapport, en 1997. Les grandes tendances n'ont pas beaucoup bougé, sauf qu'on reçoit désormais une majorité d'appels de province. Mais on reste le seul outil d'analyse quantitative, sous toutes ses formes, de l'homophobie en France. Pour mieux représenter les difficultés rencontrées par les lesbiennes, qui ne sont que 20% à nous appeler, on a lancé en 2004 une vaste enquête, qu'on espère finir d'analyser cette année. Têtu 16 05 06

 

SOS homophobie : l'homophobie persiste, selon le rapport annuel Une homophobie primaire et violente persiste en France, alimentée, paradoxalement, par l'acceptation croissante de l'homosexualité, selon SOS homophobie, qui présentait mardi son 10ème rapport annuel.
"Ce rapport, c'est aujourd'hui le seul outil qui existe en France pour une analyse quantitative et qualitative de l'homophobie" faute de statistiques policières, a affirmé Julien Lemonnier, l'un des rédacteurs du rapport, lors d'une conférence de presse à la mairie du 3ème arrondissement de Paris, à la veille de la Journée de lutte contre l'homophobie.
Ce document s'appuie essentiellement sur les 1.212 témoignages reçus en 2005 par l'association, par téléphone, internet ou courrier, a-t-il précisé.
"Depuis 10 ans, on a bien sûr constaté une visibilité et une acceptation accrues dans la société et dans les médias. Mais "les agressions restent à un niveau très élevé", soit 11% des témoignages recueillis, a-t-il souligné. "Le début 2006, en particulier le mois d'avril, a été marqué par des agressions très violentes et médiatisées", a rappelé Julien Lemonnier, citant l'agression de deux jeunes hommes qui s'embrassaient sous un abribus à Orléans.

"Le travail et la famille sont les principaux lieux d'expression de l'homophobie", avec respectivement 21% et 10% des témoignages, selon SOS homophobie. "C'est juste une homophobie qui ne dit pas son nom. On ne va jamais être licencié ni mis au placard pour cause d'homosexualité, donc elle est toujours déguisée", ce qui la rend "extrêmement difficile à prouver", a expliqué Marion Le Moine, autre rédactrice.
Le rapport s'alarme en outre de "la très importante progression des témoignages "mal de vivre"", qui représentent "8% du total, le double de l'année dernière".
"Le débat actuel est un petit peu confisqué par tout ce qui est la thématique du droit au mariage et du droit à la parentalité", a souligné le président de SOS homophobie Flannan Obé. "Il ne faut pas oublier qu'une homophobie beaucoup plus primaire existe encore et continue à faire rage".
"C'est une phase de transition", a affirmé Flannan Obé. "On est à une période charnière, où les gens se montrent de plus en plus", a-t-il ajouté. "De la base jusqu'aux élites, les homophobes qui l'étaient de façon un peu latente et qui n'avaient pas besoin de l'exprimer plus que ça puisque la société l'était suffisamment, se sentent d'un coup presque menacés", a-t-il poursuivi.
"Des gens se sentent presque non seulement le droit, mais le devoir, de rétablir cet hétérocentrisme, c'est-à-dire la prédominance de l'hétérosexualité et que "non, ce n'est pas normal d'être homosexuel et qu'on est uniquement tolérés, et qu'à la limite si on n'existait pas, ce serait mieux"", estime le président de SOS homophobie.
Mis en ligne le 17/05/06 e-llico

Ce rapport constitue le seul outil d'analyse quantitative et qualitative de l'homophobie en France car, à la différence du racisme et de l'antisémitisme, les actes homophobes ne font l'objet d'aucun recensement statistique
"En France, tous les 3 jours, un(e) homosexuel(le) est victime d'une agression physique et en témoigne sur notre ligne d'écoute", constate Flannan Obé, président de SOS homophobie.
-  Internet, via les blogs et les forums, est le lieu d'expression d'une homophobie quotidienne et particulièrement virulente. Suite aux nombreux témoignages reçus sur ce sujet, SOS homophobie a mis sur pied une cellule de veille qui intervient très fréquemment auprès des fournisseurs d'accès Internet et/ou aux modérateurs des forums pour obtenir le retrait des propos homophobes.
-  Les appels concernant des cas de lesbophobie sont en hausse de 20% cette année avec une part croissante d'agressions physiques (11% contre 7% en 2004).
nous demandons qu'une politique de prévention efficace passant par la sensibilisation au respect des différences de :

  • tous les collégien(ne)s et lycéen(ne)s tous les personnels éducatifs et d'encadrement des élèves (CPE, infirmières, psychologues)
  • tous les personnels des forces de l'ordre et de la Justice
    • tous les professionnels du secteur médico-social


SOS homophobie se félicite que les gays et lesbiennes soient de plus en plus nombreux à réagir aux insultes, agressions et discriminations. Elle appelle toutes les victimes à ne plus subir en silence ces comportements inadmissibles."Le débat actuel est un petit peu confisqué par tout ce qui est la thématique du droit au mariage et du droit à la parentalité", a souligné le président de SOS homophobie Flannan Obé. "Il ne faut pas oublier qu'une homophobie beaucoup plus primaire existe encore et continue à faire rage".
"C'est une phase de transition", a affirmé Flannan Obé. "On est à une période charnière, où les gens se montrent de plus en plus", a-t-il ajouté. "De la base jusqu'aux élites, les homophobes qui l'étaient de façon un peu latente et qui n'avaient pas besoin de l'exprimer plus que ça puisque la société l'était suffisamment, se sentent d'un coup presque menacés", a-t-il poursuivi.
"Des gens se sentent presque non seulement le droit, mais le devoir, de rétablir cet hétérocentrisme, c'est-à-dire la prédominance de l'hétérosexualité et que "non, ce n'est pas normal d'être homosexuel et qu'on est uniquement tolérés, et qu'à la limite si on n'existait pas, ce serait mieux"", estime le président de SOS homophobie.
Homophobie : de plus en plus d'homosexuels ne se résignent plus à subir sans réagir
De plus en plus d'homosexuel(le)s ne se résignent plus à subir sans réagir. C'est ce dont atteste le dernier rapport sur l'homophobie en France publié par SOS homophobie.Un rapport édifiant.

Les statistiques officielles du ministère de l'Intérieur recensent chaque année les actes antisémites et racistes. Pour les actes homophobes, et malgré les lois votées ces dernières années, ce n'est toujours pas le cas. La seule source fiable d'information sur le sujet est donc le "Rapport sur l'homophobie" publié chaque année par SOS Homophobie depuis 1997.
A la lecture des remarques faites par les élèves lors des interventions de SOS Homophobie en milieu scolaire, on comprend pourquoi : "Je pense que les homosexuels ne doivent pas faire partie du monde", "Moi je trouve que c'est malsain, mais je les respecte" ou encore : "Désolée, mais je suis contre l'homosexualité, ceci est contraire à ma religion".
La lecture du rapport est d'autant plus édifiante que ses auteurs ajoutent chaque année de nouvelles rubriques et couvrent ainsi un champ toujours plus large d'actes homophobes. De l'homophobie en banlieues à celle entre voisins, en passant par celles des institutions (justice, police, santé publique), aucun secteur n'est épargné, et en particulier Internet. "Via les blogs et les forums, c'est le lieu d'expression d'une homophobie quotidienne et particulièrement virulente, soulignent Julien Lemonnier et Marion Le Moine. Suite aux nombreux témoignages reçus sur ce sujet, SOS Homophobie a mis sur pied une cellule de veille qui intervient très fréquemment auprès des fournisseurs d'accès et/ou des modérateurs ".
Le rapport de l'association démontre ainsi à quel point l'action contre l'homophobie doit être aussi multiforme que celle-ci : il faut à la fois prévenir, réprimer, informer, analyser, réfléchir. Ce dixième "Rapport sur l'homophobie" en est l'illustration tant il n'a plus rien à voir avec la première édition, parue en 1997. Il montre à quel point le combat contre l'homophobie s'est professionnalisé en l'espace d'une décennie.
Lesbophobie : les chiffres
23 % des témoignages reçus en 2005 par l'association proviennent de femmes. Les auteurs du rapport soulignent à quel point "la famille reste le contexte majeur des discriminations lesbophobes" avec près d'un quart des témoignages, soit presque autant que le travail, et un peu plus que les conflits de voisinage (18 %). Mais ils rappellent aussi que la lesbophobie n'est pas spécifiquement masculine : 44 % des violences contre les lesbiennes sont le fait de femmes. Mis en ligne le 19/05/06 e-llico

 

 


Les TransPédéGouines de Strasbourg célèbrent la journée mondiale contre l'homophobie
Ce mercredi 17 mai, à 10h00, à l'occasion de la Journée Internationale contre l'Homophobie et à l'appel de TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg), une vingtaine de militantEs et de sympathisantEs se sont rassembléEs pour témoigner de leur solidarité avec les personnes LGBT inquiétées et persécutées partout dans le monde.
Des die-in ont été organisés devant le Consulat de Russie, pour protester contre l'interdiction de la Lesbian & Gay Pride de Moscou, devant le Consulat Général de la République de Pologne, pour affirmer notre colère de voir entrer l'extrême-droite au gouvernement et face au sort des personnes LGBT en Pologne, et enfin devant le Conseil de l'Europe, si silencieux et/ou bien trop prudent.
Il faut forcer l'État français et l'Europe à réagir. La protection de nos sœurs ne sera que le résultat du rapport de force que nous réussirons à créer.
La France aussi est concernée, d'ailleurs : racisme d'État, absence d'une véritable politique de santé mondiale prise en charge par les pays riches, discrimination inscrite dans la Loi...
Se battre pour nos droits ici, c'est permettre à d'autres, ailleurs, d'exiger plus.
TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg),
Le tract diffusé : SOLIDAIRES !
Ici, on était tout à notre bonheur, galopant d'AG en manifs (étudiantEs : que vous êtes beaux et belles quand vous luttez !). On savourait à peine notre victoire avec nos nouveaux amantEs et amiEs... La folle était rêveuse...
Puis les nouvelles sont tombées : Recrudescence d'agressions de pédés sur des lieux de drague. Loi raciste de Sarkozy. Nouvelles provocations de Vanneste. Pub transphobe. Etc etc... La folle est devenue songeuse : Aurait-elle rêvé ? Ou, dans l'euphorie d'une résistance qui s'invente, avait-elle été quelque temps épargnée ?
Elle n'avait pourtant pas oublié. Chaque jour le monde lui rappelle qu'elle n'est au mieux qu'une incongruité dans un monde dominé par l'hétéropatriarcat. Insultée, humiliée, dévisagée, méprisée, placardisée, tabassée, expulsée, suicidée, assassinée.
Les gens ne sont vraiment pas gentils, dit l'État. D'ailleurs il fait voter une loi. Contre les gens pas gentils. Une loi ? Mais c'est pourtant la Loi elle-même qui légitime, institutionnalise la haine. L'intolérance se love, plus ou moins camouflée, dans le Code Civil. L'État ? Mais c'est pourtant lui qui empêche toute politique efficace de prévention de l'homophobie/lesbophobie/biphobie/transphobie et du sexisme en milieu scolaire, en milieu médical et dans les organismes accueillant du public.
Les gens pas gentils ont bon dos... La page Faits Divers des journaux doit redevenir une page politique  !...et ailleurs :
UNE JOURNÉE CONTRE L'HOMOPHOBIE... Aujourd'hui, 17 mai, c'est la Journée Internationale contre l'Homophobie ; le 10 mai dernier c'était en mémoire de l'esclavage. C'est bien. C'est important. Pas suffisant, mais important. Toutefois, il ne s'agirait pas que certainEs s'estiment quittes : Une parade devant les micros, deux ou trois déclarations compatissantes, et hop l'oubli, l'indifférence ou le cynisme.
Et nous là-dedans ? Qu'est-ce que nous pouvons faire d'une seule journée contre l'homophobie, lorsque c'est tous les jours, individuellement et collectivement, que nous nous battons ? - par la force des choses. Par la force de nos corps qui désirent et dont les désirs et les pratiques sont étatiquement pathologisés.
La Journée contre l'Homophobie participe de la lutte contre les préjugés et les normes qui tentent de nous discipliner. Mais elle doit être aussi l'occasion pour nous, transpédégouines de TaPaGeS, de manifester notre internationalisme. De refuser ce que l'on fait de nous et de nos sœurs/frères ailleurs. Et de pointer du doigt les responsables. Ce que nous endurons est politique - rien d'autre. Des volontés délibérées d'État de discriminer, d'inférioriser toute une partie de sa population en raison de son genre et/ou de son orientation sexuelle. Comme ils le font pour d'autres motifs, envers les populations immigrées, envers les femmes, etc.
Il s'agit aujourd'hui :

  • d'adresser un signe - encore symbolique - à nos potentielLEs amantEs polonaisES, tchétchènes, russes, palestinienNEs, ougandaisES, iranienNEs, chinoisES, ivoirienNEs, etc ; de manifester devant ces bâtiments qui en symbolisent l'État à Strasbourg ; de manifester devant l'impassible Conseil de l'Europe ;
  • de par là, d'interpeller notre État, complice actif de ce qui se noue ailleurs.
    Toujours les transpédégouines font les frais de la diplomatie. Il faut forcer l'État français à réagir, forcer l'Europe à réagir.
    Et faire apparaître l'hypocrisie. Le silence de l'Europe, la complaisance de Chirac permettent aux politiques d'État homophobes et transphobes d'agir en toute impunité. Mais la France aussi est concernée : racisme d'État, absence d'une véritable politique de santé mondiale prise en charge par les pays riches, discrimination dans la Loi... Se battre pour nos droits ici, c'est permettre à d'autres, ailleurs, d'exiger plus.
    Rien à attendre du Pouvoir : il ne lâche rien que ce qu'il est obligé de lâcher ou ce qui lui sert. Obligeons-le ! Rien à attendre de l'État : nos inactions, nos silences sont ses meilleurs alliés. La pleine et totale égalité des droits ne se mendie pas, elle s'obtiendra par toujours plus de visibilité et de combat. La protection de nos sœurs ne sera que le résultat du rapport de force que nous réussirons à créer.
    Harcelons consulats, ambassades, ministres... Comme aujourd'hui. Partout.
    Si le système qui nous accable est politique, alors il est vulnérable. De victimes devenons assaillantEs !
    TaPaGeS, le 17 mai 2006 Transpédégouines de Strasbourg
    communiqué de presse TaPaGeS - 17 mai 2006

 

 

 

Les Telles & Tels / Une association professionnelle disparaît !
Communiqué des Telles & Tels, 13 novembre 2006
« Il n'y a plus d'association au N° que vous avez demandez »

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Après 4 années d'existence, nous avons le sentiment d'un échec quand à la mise en place d'une association LGBT dans le groupe France telecom. Si la première année fut euphorique, puisque on commençait à poindre le nez, certains éléments de notre direction n'avaient pas hésité à nous recevoir, force est de constater que depuis ces initiatives, rien n'a été concrétisé. Ainsi nos ambitions d'être un interlocuteur de référence, passent par perte et fracas. Nous sommes d'autant plus amers car l'idée même d'une association LGBT ne pouvait qu'être intéressante, utile comme cela existe dans d'autres entreprises réunies actuellement dans un collectif. Notre direction avec ses nombreux changements nous a fait perdre pas mal de repères. Nos collègues qui au début étaient sensibles à notre initiative, n'ont pas suivi, préférant se consacrer sur leurs postes en pleine restructuration.
Nous n'avons pas davantage reçu d'échos ou si peu des organisations syndicales légitimes représentant du personnel.
Nous étions partenaire du Collectif Homoboulot avec lequel nous avions mis nos forces en commun. Merci à l'ensemble des associations membres ou ne l'étant plus de nous avoir fait confiance. Nous remercions le conseil de l'inter LGBT et le Centre LGBT (CGL) de Paris dont nous apprécions le dynamisme retrouvé.
C'est donc avec une certaine amertume que nous vous annonçons que l'Association « Les Telles & Tels » sont aux abonnés absents !
Merci à celles et ceux qui nous ont fait confiance.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vie LGBT : les UEEH au programme
Les Universités d'Eté Euro-méditerranéennes des Homosexualités (UUEH), le grand rendez-vous estival LGBT de Marseille, se déroulent du 17 au 24 juillet. Cette année, le grand colloque des UEEH est consacré aux discriminations LGBT dans le monde professionnel.

Dense, drôle, varié, queer, trans, militant… Comme d'habitude, le contenu de cette nouvelle édition des UEEH devrait tenir toutes ses promesses. "L'année dernière, nous avions entamé une transition en accordant davantage de place aux lesbiennes et aux trans. Cette année encore ce mouvement se poursuit, explique Morgane Brugaillère, une des responsables des UEEH. Il est important pour nous d'aller vers une plus grande mixité. Cette volonté trouve sa traduction dans de nombreux ateliers de cette édition qui vont concerner les lesbiennes et les trans."

Cette année encore, on trouvera donc des ateliers d'écriture, une rencontre autour de théâtre et homosexualité, des ateliers de relaxation, un groupe de parole pour les lesbiennes victimes de violence conjugale. Au programme aussi : un débat et une exposition sur les PD dans les comics, un séminaire de Madonna studies, des ateliers de Aides sur la santé gaie, des ateliers sur la transphobie, un débat sur la représentation des homos dans la pub, etc.
Protéiformes donc, ces UEEH proposeront de nombreux temps forts dont le plus important sera le colloque du 22 juillet. Il se déroulera au conseil général, à Marseille, et sera entièrement consacré aux discriminations LGBT dans le monde professionnel. De nombreux intervenants sont prévus : des spécialistes (Eric Verdier, Nicole Deleo, Christohe Falcoz, Alain Legrand, ana Lisa Casini…), des acteurs associatifs (Autre cercle, Inter-LGBT…) des syndicats (FSU, CGT, CFDT, UNSA Sud Education…) et des représentants politiques locaux.
Les objectifs de ce colloque sont de "comprendre et évaluer l'importance des situations de discriminations et ses manifestations (harcèlement…) et conséquences (stress…), de "déconstruire les représentations schématiques sur la présupposée LGBT phobie de certains milieux professionnels" et de "proposer et tester des stratégies et actions de prévention et de lutte".
Soutenues par la Ville de Marseille, la région PACA et le conseil général des Bouches-du-Rhône, les UEEH ne peuvent plus accueillir de nouveaux inscrits qui souhaitent être hébergés par les organisateurs. En effet, l'école des Beaux-Arts affiche complet. En revanche, les ateliers et le colloque sont ouverts au public qui peut trouver à s'héberger par ses propres moyens. Signalons enfin que le site Internet des UUEH, très complet, propose un système de co-voiturage.
Infos et programme complet des UEEH sur www.ueeh.org
Mis en ligne le 13/07/06 e-illco