Homophobie institutionnelle :
Institutions pour le moins hétérosexistes

"Acceptée dans la sphère intime de la vie privée,
l'homosexualité devient insupportable quand elle revendique publiquement
l'équivalence avec l'hétérosexualité" Daniel Borillo

Dernière modification le 10 juin 07

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Préfecture de Paris

Le COX interdit de Fête de la musique et menacé de fermeture
L'équipe du COX est en effervescence. Le bar emblématique du Marais est engagé dans une partie de bras de fer avec le nouveau commissaire de police du 4ème arrondissement de Paris.

Depuis 8 ans, chaque année le COX organise un événement festif lors de la fête de la musique qui reçoit l'agrément de la préfecture depuis 2001. Cette année, le bar se voit interdire d'organiser l'événement "alors même que les conditions de son organisation (installation, sécurité) sont en tous points identiques depuis 3 ans et ont démontré l'absence totale d'incident ", soulignent ses animateurs.
La décision émane du nouveau commissaire de l'arrondissement qui semble décidé à mener la vie dure aux établissements gay du quartier. Au COX, on n'hésite pas à parler de décision "arbitraire et discriminatoire". Et on n'entend pas se laisser faire sans broncher. D'autant que Monsieur Rigon –c'est le nom du nouveau commissaire – met les bouchées doubles contre l'institution maraisienne et fait pression sur le COX pour l'application d'un décret sur la consommation d'alcool sur la voie publique qui en pratique reviendrait à faire fermer le bar.
Chacun connaît l'affluence qui s'empare des trottoirs du COX chaque week-end pour l'happy hour. C'est désormais une tradition du quartier qui ne gêne pas grand monde, à l'exception de quelques riverains un poil homophobes qui ont su convaincre le nouveau patron de la police locale de tenter de sévir et -pourquoi pas- de fermer l'établissement.
"La réglementation ne peut légalement s'appliquer au COX", affirme l'équipe du bar qui "n'entend pas laisser reculer ses droits et libertés et à travers eux les droits à la visibilité de la communauté Gay et Lesbienne".
Quelques jours durant le bar de la rue des Archives a même arboré une vaste banderole de mobilisation sur sa façade. Une initiative qui n'a manifestement pas plu côté police où on aurait même considéré que cela mettait de l'huile sur le feu. La banderole a d'ailleurs été retirée mercredi matin.
Selon l'évolution du dossier et le tour que prendront les choses, des actions sont envisagées avec le soutien de la clientèle, nombreuse et très sensible à préserver son espace de convivialité au coeur du quartier gay de la capitale.
Une précédente tentative de fermeture du COX, en 1997, avait suscité une incroyable protestation. Pendant des jours et des jours, chaque soir, habitués et militants LGBT avaient bloqué la circulation devant le bar, avant une manifestation en bonne et due forme à travers le Marais qui avait abouti à la réouverture de la célèbre enseigne.
COX 15, rue des Archives -75004 Paris. www.cox.fr Mis en ligne le 06/06/07

Discriminations : L'Autre cercle va siéger au sein du comité de pilotage de la Halde
L 'Autre cercle va siéger au sein du comité de pilotage de la Halde pour "2007, année européenne de l'Egalité des chances pour tous". Par ailleurs, le projet présenté par a fédération a été retenu dans le cadre de cette année européenne.
Infos sur www.autrecercle.org e-llico Mis en ligne le 28/02/07

Lancement à Matignon de «l'année européenne pour l'égalité des chances»
Décidé par la Commission européenne, l'événement «2007: année européenne de l'égalité des chances pour tous» a été officiellement lancé au niveau national mardi 27 février, à l'Hôtel de Matignon. Outre le Premier ministre, Dominique de Villepin, Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, et Louis Schweitzer, le président de la Halde qui pilote le projet en France, étaient notamment présents. L'occasion pour le gouvernement de se faire pardonner une année 2006, qui a officiellement consacré l'égalité des chances au rang de «grande cause nationale», pour finalement aboutir à bien peu d'initiatives? En tout cas, 45 projets, qui seront être montés au cours de l'année 2007, ont été présentés lors de cette conférence de presse. Parmi eux, celui sur l'homophobie dans le monde du travail, proposé par l'Autre cercle, dont la présidente, Catherine Tripon, a d'ailleurs participé au jury qui a tranché parmi les 341 projets reçus. «Mais je suis sortie de la salle lorsque notre projet a été présenté!», précise-t-elle. Ce projet prévoit une exposition itinérante présentant la réalité et les enjeux de l'homophobie au travail, une bande dessinée sur ce thème, ainsi qu'un DVD et une pièce de théâtre. «Je me félicite que l'orientation sexuelle fasse partie des six critères de discrimination cités par le projet», déclare Catherine Tripon, qui déplore tout de même que le Premier ministre, dans son discours, ait cité les cinq autres critères (sexe, origine ethnique, religion, handicap, âge), mais pas l'homosexualité. Têtu 01 03 07

Le gouvernement n'a pas pris part à la Journée mondiale contre l'homophobie
Malgré l'annonce de la reconnaissance officielle de la journée mondiale contre l'homophobie par la France , le gouvernement est resté à l'écart des manifestations de la seconde édition.
Gay Lib' a beau se féliciter de la reconnaissance officielle de la Journée mondiale contre l'homophobie par la France , le moins que l'on puisse dire est que les pouvoirs publics ne se sont pas bousculés pour marquer leur participation à la seconde édition de la Journée mondiale.
En tout et pour tout, c'est un conseiller du Premier ministre qui a, à lui seul, incarné l'affichage gouvernemental autour de ce 17 mai. Un peu léger pour lire dans cette annonce, comme Stéphane Dassé, le président de Gay Lib, une volonté politique d'ériger la lutte contre l'homophobie " au rang de priorité ".Les associations LGBT ont déploré l'ignorance dans laquelle la plupart des ministères les ont tenues à l'occasion de ce 17 mai. Manifestement, contrairement à la Marche des fiertés, bien inscrite sur les agendas des politiques, la journée contre l'homophobie n'a pas encore trouvé sa place à droite.
Les policiers gays et lesbiens, récemment encore bien disposés vis-à-vis de leur ministre, ont ruminé leur déception devant les promesses non tenues par Nicolas Sarkozy en matière de sensibilisation des personnels à l'homophobie. Et les syndicats de l'Education ont, une fois encore, fait l'amer constat du piétinement des mesures qui permettraient d'informer et de sensibiliser contre l'homophobie à l'école.
C'est dire si plus haut encore dans la hiérarchie gouvernementale on a totalement zappé cette deuxième édition.
De là à parler, comme le MJS, le Mouvement des jeunes socialistes d'homophobie " institutionnelle ", il n'y a qu'un pas. Pour les jeunes socialistes, "refuser l'ouverture du mariage civil aux couples homosexuels ou leur refuser la possibilité d'adopter est une discrimination organisée par la loi. De ce point de vue, il est légitime de parler d'homophobie institutionnelle". Pour les jeunes socialistes la France est "un Etat homophobe " . Mis en ligne le 18/05/06 e-llico

 

 

 

 

Sénat : Pas de pension de réversion pour le conjoint Pacsé : déni d'égalité
Lors de la discussion sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale, les sénateurs ont rejeté les amendements déposés par leurs pairs socialistes et Verts, en vue d'étendre au partenaire survivant d'un PaCS, le versement de la pension de réversion.
Le Centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris Ile-de-France se demande quels arguments juridiques nos sénateurs ont pu arguer pour justifier que des personnes engagées dans un contrat de solidarité, avec parfois comme conséquence la suppression de certains minima sociaux, ne puissent en revanche bénéficier des aspects positifs de cette solidarité et plus particulièrement de la pension de réversion ?
A l'instar des personnes liées par le mariage, si les partenaires d'un PaCS sont tenus l'un envers l'autre par des devoirs sociaux et financiers de solidarité, ils doivent aussi bénéficier de droits de cette nature.

Pourtant, le droit à la pension de réversion, réservé aux seules personnes mariées, leur est refusé. Cette différence de traitement entre obligations et droits en matière de dispositions sociales constitue une discrimination manifeste.
Aucune raison valable ne peut écarter les partenaires pacsés du droit à la pension de réversion. Le CGL de Paris Ile-de-France demande aux institutions de garantir l'équilibre des droits et des devoirs des personnes engagées dans les liens de solidarité du PaCS et d'une façon plus générale de mettre en œuvre les réformes sur les articles qui demeurent inéquitables.
Les présidents, Christine Le Doaré Claude Chantereaux 24 novembre 2005

 


Le Ministère de l'éducation nationale
homophobe : le 11 février 2005 M Fillon refuse de recevoir 4 organisations syndicales, la FCPE, l'UNEF, l'UNL (lycéens) son chef de cabinet les reçoit dans le bureau des handicapés ! (cet amalgame est très significatif de leur état d'esprit)
Il ne sortira rien de l'entrevue, à la suite, les 7 organisations envoient un 4 pages à tous les adhérents pour essayer de pallier à l'autisme du Ministère.

Ce ministère refuse les agréments des associations LGBT qui pourraient intervenir en milieu scolaire avec une prime au Rectorat de Nancy voir page enseignants

Mais que font le Ministre et les Recteurs ?

Que font les Recteurs pour appliquer la circulaire parue en 2001 et celle parue au BOEN N°9 du 27 février 2003  portant sur la lutte contre le sexisme et l'homophobie dans les établissements ? Ces circulaires font obligation aux chefs d'établissement même en école primaire d'intervenir 3 fois par an et à chaque niveau :
Pas de formation en IUFM, pas de stages de formation au Plan Académique de Formation (sauf dans une seule académie à notre connaissance région PACA et encore à l'initiative des associations !). Pas de formation des infirmières scolaires, assistantes sociales, des conseillères familiales et conjugales censées intervenir en binôme 3 fois dans l'année et à chaque niveau ! Où est le suivi de l'application de la circulaire par les Etablissements ? : nulle part vu que l'application n'a pas reçu le moindre début d'application.
Un geste mais négatif ! : refus d'accorder l'agrément à 2 associations pour intervenir en établissements, refus aussi pour SOS-Homophobie (sauf dans une académie, acceptation ancienne).

Que fait le Ministre  De Robien ? : Il ignore la circulaire publiée par Luc Ferry !

Il s'agit d'un cas délibéré d'entretien de l'inégalité des chances entre élèves hétérosexuels et élèves homosexuels, contraire à toutes les proclamations de principes ! C'est un cas de non-assistance à études en danger touchant environ 600 000 élèves et étudiants, et par son inaction le Ministère de l'Education Nationale est moralement responsable d'environ 300 suicides de jeunes, des milliers de tentatives de suicide et des dizaines de milliers de prises de risques (vitesse, drogues) de dépressions pour cause d'homophobie visant une homosexualité réelle ou supposée ! Il ne faudra pas s'étonner de constater la souffrance de ces jeunes se prolonger dans les années qui viennent puisque l'homophobie commence à l'école maternelle, que les personnels des écoles primaires ne sont pas formés et que les préjugés sexistes et homophobes n'y sont pas déconstruits.
Cependant le CNDP et Eduscol ont publié une brochure « Education à la sexualité interventions en collèges et lycées », abordant la problématique sur 4 pages.

Pourtant un vote du Parlement Européen
« demande instamment aux États membres et à la Commission d'intensifier la lutte contre l'homophobie, tant par des moyens pédagogiques, en menant par exemple des campagnes contre l'homophobie au sein des écoles, et des universités ». Le Parlement Européen n'a pas voulu être discourtois avec le gouvernement français, car pour intensifier, il aurait fallu d'abord la commencer, or le tabou de l'homosexualité règne sur notre institution scolaire pour qui tous les élèves, les enseignants, les proviseurs sont présumés et réputés hétérosexuels

Reims: Le rectorat refuse l'agrément à une association luttant contre l'homophobie
Pour la quatrième fois, l'association Ex Aequo, à Reims (Marne), s'est vue refuser sa demande d'agrément auprès du rectorat, pour effectuer des missions de sensibilisation à l'homophobie dans le milieu scolaire. Selon l'Académie, les éléments motivant la demande de la principale association rémoise « renvoient fondamentalement à des questions qui relèvent de l'espace privé, alors que la réglementation applicable à l'éducation à la sexualité suppose (...) la délimitation entre l'espace privé et l'espace public. » Sauf que, souligne Ex Aequo, les arguments ont changé par rapport aux refus précédents: « la dernière fois, explique Olivier Nostry, le président de l'association, on nous reprochait un point de détail sur nos statuts, qu'on a corrigés depuis. À l'évidence, la véritable raison est homophobe. » Ex Aequo effectue depuis six ans des actions de sensibilisation dans des établissements privés catholiques, mais les portes de l'Éducation publique lui restent fermées. Le rectorat de Reims n'a pas répondu aux demandes d'interview de Têtu . 21 06 06

 

 

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Gay Pride de Moscou : réaction maladroite du Quai d'Orsay
La France a appelé hier la Russie à faire "toute la lumière" sur les violences qui ont marqué la Gay Pride de Moscou. Les associations LGBT françaises et les partis de gauche demandaient une intervention dans ce sens. Mais le ministère a commis une bévue en renvoyant l'homosexualité à la "sphère privée" dans son commentaire.
Pressé de répondre lors d'un point de presse au sujet des violences lors de la première Gay Pride à Moscou, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères a appelé Moscou à faire "toute la lumière", mais a commis une maladresse, "consternante" selon l'Inter-LGBT, en renvoyant l'homosexualité à " la sphère privée".
"Nous déplorons ces violences et rappelons que l'orientation sexuelle relève de la sphère privée. Nul ne saurait donc être victime de violences au nom de ses choix en la matière", a-t-il déclaré ce 30 mai.
"En renvoyant la question de l'orientation sexuelle à un "choix" privé, le porte-parole du ministre donne raison aux autorités russes qui refusent de voir la lutte contre les discriminations comme un combat politique, nécessitant l'exercice public du droit d'expression et de manifestation. Ces déclarations archaïques vont à contre-courant de la construction du droit à l'échelle du Conseil de l'Europe, qui établit l'orientation sexuelle comme un trait identitaire de la personne au nom duquel nulle discrimination ne peut-être commise" estime Alain Piriou de l'Interassociative.
On apprend que le ministère des Affaires étrangères, sur ce dossier, s'était déjà illustré par sa légèreté. En effet, alors que plusieurs ambassades avaient été alertées sur la participation de délégations étrangères, l'ambassade de France, pourtant au courant qu'une délégation française serait présente à Moscou, a été la seule à ne pas avoir répondu aux organisateurs. Le Quai d'Orsay n'a ensuite adressé aucun message de soutien aux ressortissants français et n'a pas cherché à prendre de leurs nouvelles.
L'Inter-LGBT déplore la position du ministère des Affaires étrangères, "qui discrédite la voix de la France ". "Face à tant d''impéritie, c'est au Président de la République de parler d'une voix forte et claire" demande-t-elle. Mis en ligne le 31/05/06 e-llico

Note du Collectif Anti-homophobie : ce ministère comme bien d'autres est autiste, le ministre qui ne veut rien savoir de ses compatriotes, ressasse les sornettes qu'il entend partout, il est sourd à une évidence : l'orientation sexuelle n'est jamais un choix, mais cela fait partie de l'identité de la personne davantage encore que le sexe, puisqu'on peut changer de sexe, mais jamais d'orientation sexuelle, on peut simplement constaté avec l'âge, une certaine bisexualité qui peut varier avec le temps et les situations; mais à un moment donner on n'a pas le choix.

Combien de temps pour que des responsables en principe intélligents s'expriment avec justesse et ne commettent pas d'impair ?

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Il n'y a pas vraiment de quoi s'en réjouir (après tout, c'est le signe que les discriminations sont nombreuses) mais la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (Halde) connaît un intérêt grandissant. Et le mouvement se poursuit puisque 1 700 réclamations ont d'ores et déjà été reçues au premier trimestre 2007. La Halde travaille, par ailleurs, avec plusieurs associations dont SOS Homophobie et Flag ! sur un "kit de procédures concernant les violences homophobes."
Autre grand sujet, les discriminations liées à l'état de santé et au handicap. Elles représentent 756 réclamations soit 18,63 du nombre total des réclamations de l'année. En 2006, la Halde est intervenue dans plusieurs affaires concernant la séropositivité, notamment l'interdiction pour un séropositif d'obtenir la licence pour devenir personnel navigant commercial ou le rejet systématique des homos des dons de sang (avis défavorable de la Halde.
Il est possible de consulter le "Rapport 2006" (235 pages) de la Halde sur www.halde.fr
ellico Mis en ligne le 13/04/07


Les personnes victimes de discriminations liées à l'orientation sexuelle osent de plus en plus saisir la  Halde (Haute autorité de la lutte contre les discriminations et pour l'égalité). Le nombre de réclamations est passé de 38 en 2005 à 61, en 2006. Une augmentation qui reflète en fait celle du nombre total d'affaires suivies par la Halde l'année dernière. Car proportionnellement, les discriminations portées sur les homos représentent 1,5% des réclamations totales, contre 2,5% en 2005. C 'est ce qu'indique le deuxième rapport annuel de la Halde , remis à Jacques Chirac puis rendu public, mercredi 10 avril, par Louis Schweitzer, son président. De manière générale, Louis Schweitzer constate « une réelle prise de conscience des discriminations et un recul de la résignation des victimes face aux agressions: on est passé de 1.410 réclamations en 2005 à plus de 4.000 en 2006 . Des correspondants locaux de la Halde  seront bientôt présents dans le Nord, en Lorraine et en Provence-Alpes-Côte d'Azur, pour permettre plus de proximité avec les victimes. » Les domaines les plus sensibles aux discriminations homophobes sont les milieux professionnel, éducatif et familial. Mais le danger vient de la banalisation de ces discriminations. Grâce à la saisine de l'association Ex Æquo, la Halde étudie actuellement la position de l'Éducation nationale, encore frileuse quant aux interventions des associations LGBT (lesbiennes, gay, bi et trans) en milieu scolaire pour une sensibilisation des élèves. « Nous travaillons en partenariat avec entre autres SOS homophobie et l'association Flag! pour expliquer aux associations le travail de la police et parallèlement, sensibiliser la police aux différentes discriminations grâce à un kit de procédures face aux violences homophobes », explique Luc Ferrand, directeur juridique de la Halde et sensibles aux questions des discriminations homophobes. Selon lui, les gays saisissent davantage la Halde que les lesbiennes. Parmi les cas soumis à la Halde , celui de la discrimination liée à la séropositivité dans le milieu professionnel, lors du recrutement par exemple, est reconnu comme « un véritable abus de droit », ou encore la différence de traitement des personnes pacsées face aux personnes mariées. La discrimination liée à l'orientation sexuelle est au huitième rang des critères de discriminations, derrière celui de l'origine -qui atteint 35% des réclamations-, de la santé et du handicap, de l'âge, du sexe, de la situation familiale, de l'activité syndicale et de l'opinion. La Halde donnera les résultats de son enquête sur l'homophobie au travail en mai 2007.

Remise du rapport 2006 : la HALDE doit faire plus et mieux
Communiqué de presse d'Act Up-Paris - 11 avril 2007
Ce mercredi 11 avril, la HALDE remet son deuxième rapport annuel au Président de la République.
Lors de sa mise en place, nous étions très dubitatifVEs sur la capacité qu'aurait la HALDE à mener à bien ses missions. Nous critiquions également son incompétence en matière de discriminations fondées sur l'identité de genre des personnes transexuelles et transgenres - de même d'ailleurs que l'absence de pénalisation des propos transphobes dans la loi qui institua la Haute autorité.
Deux ans après, nous constatons que la HALDE a su prendre en compte une part des revendications que nous portions en 2004 en matière d'égalité des droits, notamment dans ses délibérations sur les discriminations liées à la séropositivité dans l'embauche, à l'orientation sexuelle ou à l'assurabilité des personnes présentant un risque de santé aggravé.

Mais la HALDE doit faire plus et mieux :

  • BONNES PRATIQUES. Organisme d'investigation, la HALDE a également comme mission de constituer un répertoire de bonnes pratiques en matière de lutte contre les discriminations. Aujourd'hui, nous déplorons que ce répertoire soit tout simplement vide en matière de discriminations fondées sur l'état de santé - alors que les associations de malades les dénoncent régulièrement comme une question essentielle, par exemple en matière de maintien dans ou d'accès à l'emploi.
  • ANNÉE EUROPÉENNE 2007 DE L'ÉGALITÉ DES CHANCES POUR TOUS. Chargée de coordonner sa mise en œuvre en France, la HALDE doit inclure la lutte contre les discriminations fondées sur l'identité de genre et sur l'état de santé dans les priorités nationales.

À L'OCCASION DU DEUXIÈME ANNIVERSAIRE DE LA HALDE , NOUS DEMANDONS :

  • l'extension du champ de compétence de la Haute autorité aux discriminations fondées sur l'identité de genre ;
  • l'ajout de l'identité de genre à la liste des critères de discrimination prohibés par le Code pénal et le Code du travail ;
  • l'attribution à la HALDE des moyens nécessaires à ses missions ;
  • l'entrée d'un représentant des malades au sein du Comité consultatif de la HALDE  ;
  • le renversement de la charge de la preuve pour les poursuites non pénales pour discrimination ;
  • la création de juridictions et services spécifiques à la lutte contre les discriminations ;
  • l'instauration de mesures coercitives, particulièrement pour l'accès au logement et à l'emploi.

Enfin, en matière de lutte contre les discriminations, l'élection présidentielle est l'occasion d'appeler à la transformation du ministère de la Promotion de l'égalité des chances en ministère de l'Egalité des droits, dont les compétences porteraient également sur la santé et l'accès aux soins.

A quoi sert la Halde  ? Et les trans dans tout ça ?
Ce mercredi 28 février 2007 au soir, une dizaine de militant/es des Panthères roses ont interpellé Louis Schweitzer, Président de la Halde - Haute Autorité de la Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité - qui donnait une conférence-débat à la Maison de la Mixité. communiqué Panthères Roses - 28/2/2007
En 2004, plusieurs milliers de militant/es se mobilisent pour exiger l'égalité des droits pour les lesbiennes, les trans et les gays. Le gouvernement ainsi que le Président Chirac s'engageaient à l'époque à légiférer afin que les discriminations concernant les « LGBT » soient pénalisées au même titre que les agressions racistes. Au final, à la place d'une loi, est instituée une « Autorité » administrative à la tête de laquelle est nommé l'ancien PDG de Renault !
En plus de rappeler les circonstances de cette mascarade, les Panthères roses dénoncent l'exclusion des transexuelLEs et des transgenres des objectifs de lutte contre les discriminations de la Halde alors même que les trans sont réduit/es à des sujets psychiatriques et ne peuvent même pas disposer librement de leur corps. Interrogé, le Président de la Halde n'a pu qu'avouer son ignorance totale des questions trans. Quant aux inégalités que subissent les homosexuelLEs, il s'est contenté d'évoquer une soi-disant complexité à lutter contre ce type de discrimination. Les Panthères roses exigent l'égalité des droits pour tou/tes, pré-requis pour lutter contre la lesbophobie, la transphobie, l'homophobie et le sexisme dans la loi, dans les faits, dans les esprits. Les Panthères roses Gouines, trans et pédés à l'offensive

Seuls 2,5% des cas traités par la Halde concernent l'orientation sexuelle
La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, initiée par la loi du 30 décembre 2004, vient de rendre son premier rapport annuel. Sur les 1.822 réclamations enregistrées par la Halde entre sa création et le 28 février 2006, seules 2,5% concernent l'orientation sexuelle, soit 48 cas. C'est le 8ème critère invoqué par les plaignants, loin derrière l'origine (39,6% des cas) et la santé ou le handicap (13,9%) et le sexe (6%). Un nombre limité, donc, qui pourrait s'expliquer par le déficit de notoriété de la haute autorité: « Nous avons le désir d'accroître la réputation de la Halde », précisait son président Louis Schweitzer, hier, mardi 2 mai, lors de la présentation des chiffres à la presse. Le premier domaine de discriminations, selon les plaintes, est l'emploi, pour presque la moitié des cas. À ce jour, la Halde a traité plus de 800 demandes dans un délai moyen de 90 jours. D'après un sondage CSA effectué à la demande de la Halde fin décembre 2005, un quart des Français estime que la discrimination liée à l'orientation sexuelle n'est pas importante, contre 84% des moins de 30 ans qui estiment qu'elle est importante. Têtu 03 05 06

La HALDE homophobe
Note du Collectif Antihomophobie : La Halde de part sa composition voulue par le gouvernement et sans préjuger de ses actions, alors qu'elle comprend des organisations s'occupant de toutes les discriminations, ne comprend aucune organisation défendant les droits des personnes LGBT ! C'est dire dans quel état de mépris 7 millions de personnes sont tenues.
Mis en ligne le 06/10/05 e-llico :
Les critiques sur l'exclusion des LGBT de l'Autorité contre les discriminations s'amplifient.
Le collectif d'une trentaine d'associations, parmi lesquelles la Ligue des droits de l'Homme et le Mrap, mais aussi un grand nombre d'associations gay ou anti-sida dont l'Inter-LGBT, qui avait qualifié de "faute" la non-admission de représentant gay au sein du comité, juge "déséquilibrée" la composition du comité consultatif de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) dirigée par Louis Schweitzer.
Pour ces associations, "l'ensemble du mouvement LGBT" est "exclu" du comité. "Les organisations qui oeuvrent dans le champ des discriminations fondées sur l'orientation ou l'identité sexuelles ou des discriminations fondées sur l'état de santé sont écartées", ajoute le collectif.
" Au moins implicitement, il paraissait évident et pertinent que le maximum de champs serait représenté afin de confirmer l'universalité de l'action de la Haute Autorité ", observe le collectif. " Or que voit-on aujourd'hui ? Un comité consultatif volontairement déséquilibré qui exclut la représentation d'acteurs importants de la lutte contre les discriminations. Sur les dix-huit membres désignés par le collège, la parité est loin d'être respectée (deux tiers d'hommes), la diversité syndicale n'est pas assurée, les organisations qui œuvrent dans le champ des discriminations fondées sur l'orientation ou l'identité sexuelles ou des discriminations fondées sur l'état de santé (VIH/Sida, cancer…) sont écartées".
Pour le Collectif, les choix faits par le collège de la HALDE affichent une hiérarchie "inacceptable" entre les discriminations. En cause également, la disponibilité des membres du comité consultatif puisque ont été systématiquement désignés des dirigeants d'associations ou de syndicats qui n'auront que peu de temps à consacrer à cette tâche.
Le collectif dénonce une composition " caricaturale et discriminatoire " du comité consultatif qui, selon lui, "laisse mal augurer de la conception que la Haute autorité se fait de sa mission ".

L'Inter-LGBT "n'a pas reçu de réponse officielle satisfaisante qui justifierait le choix fait d'une composition au champ d'expertise ainsi restreint".

 

 

Le président de la Halde a pris l'engagement de consulter l'Inter-LGBT et d'autres associations sur tout dossier lié à la lutte contre les discriminations des personnes LGBT.
e-llico

La commission des finances a décidé suite à un amendement UMP de diminuer la subvention pour la Halde de 2,7 millions d'euros sur 10 (en Grande-Bretagne elle est de 30 millions) octobre 05
Texte fondateur 08 1000 5000 adresse : 11 rue Saint-Georges 75009 Paris

Louis Schweitzer : Juridiquement, une loi a été votée pour valider la technique de testing ou test de discrimination, et donner une capacité de transaction à la Halde à défaut de laquelle nous pouvons faire une citation directe au pénal (le procureur ne peut donc pas classer une demande sans suite. Nos pouvoirs d'investigation sont aussi accrus.

 

 

Le Ministère de la santé homophobe : les homosexuels n'ont pas le droit de donner leur sang ! il s'agit d'un a priori infamant car on ne s'occupe pas des pratiques sexuelles des personnes homos ou hétéros, pourtant un hétérosexuel pratiquant de nombreux rapport non protégés présente beaucoup plus de risque qu'un homosexuel fidèle à son partenaire et qui se protège ; il s'agit d'une politique ségrégationniste qui rappelle celle de l'apartheid qui n'a pas sa place au "pays des Droits de l'Homme".

2005 est l'année de lutte contre le SIDA ! où sont les actes ? Que des belles paroles ! Comment expliquer ce refus d'agir sinon par l'homophobie (voir le site d'Act-up)
Les Verts, eux, parlent de "l'indifférence gouvernementale" face à la dégradation de la situation du sida en France. Dans un communiqué, le porte-parole des Verts Sergio Coronado évoque "le bilan noir" de l'année 2005 ".
Le secrétaire national du PS aux questions de société, Malek Boutih, juge que le bilan du gouvernement dans la lutte contre le sida est "révoltant au regard de la responsabilité qui lui incombait". "Avec le gouvernement, " sida, grande cause nationale " se transforme dans la réalité un an après en " sida, grand oubli national "", résume le responsable socialiste.

Souscrire à un prêt, une assurance ou un crédit est source de discriminations pour les séropos.
Le ministre "souhaite y mettre un terme" mais il est au pouvoir depuis 4 ans !
reussira-t-il ? Faudra-t-il une loi ? :
S'exprimant lors de l'examen des crédits 2006 de la mission "Santé", le ministre de la Santé a jugé que cette situation de discrimination était "scandaleuse", rappelant le souhait du président Jacques Chirac et du Premier ministre Dominique de Villepin d'y mettre "un terme". Cette situation, a-t-il dit, perdure malgré la mise en place de la convention Belorgey (mise en place en 2001) qui permet aux malades du sida de souscrire à un prêt, une assurance ou un crédit.
"Quatre ans après sa création, force est de reconnaître que cette convention n'est pas appliquée comme elle le devrait, que son esprit n'est pas respecté", a poursuivi Xavier Bertrand qui s'est rendu vendredi matin à une réunion du comité de suivi de la convention Bélorgey. "Soit nous sommes capables dans le cadre conventionnel de mettre un terme à ces discriminations, soit le gouvernement sera amené à proposer aux parlementaires de changer la règle pour qu'enfin ces discriminations soient derrière nous", a-t-il dit.
Ancien député PS de l'Allier, Jean-Michel Belorgey est Conseiller d'Etat et membre de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).
Mis en ligne le 05/12/05 e-llico

 

 


Le PACS le Pacte Civil de Solidarité
crée par la gauche en 1999 il a été fait pour réduire la discrimination entre hétérosexuels qui ont tous leur droits (mariage) et les homosexuels qui n'en avaient aucun (union libre) mais ce rattrapage partiel a été l'occasion d'une nouvelle vexation puisque le PACS est signé au Tribunal avec les délinquants de façon à bien faire remarquer aux enfants que les homosexuelLEs ne sont pas des citoyens ordinaires et qu'ils ont sûrement quelque chose à se reprocher de par leur nature même, pour des législateurs homophobes, c'était très pédagogique, d'ailleurs un député de droite a surenchéri en déclarant qu'il devait être signé "chez lez vétérinaire".

L'épilogue s'est produit le 21 avril 2002 où Mr Jospin n'était pas présent au 2 ème tour de la Présidentielle, une partie des 7 millions que nous sommes (homosexuelLEs ou bisexuelLEs) ainsi que beaucoup d'amis hétéros intelligents, mais écoeurés ont préféré zapper, et il en sera ainsi tant que nous n'aurons pas la pleine égalité.

Certains Maires de gauche s'en souviennent et organisent des cérémonies en Mairie pour officialiser l'acte.

 

 


Composition de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme
Arrêté du 10 novembre 2005
Sur les dizaines de membres, pas un ou une représentant-e-s pour les personnes LGBT.
La seule c'est Françoise Gaspard mais au titre de la lutte pour les femmes.
Composition

SOS-Homophobie dans son rapport annuel signale que la CNCDH le 19 novembre 2004 s'est opposée au projet de loi sur la pénalisation des propos homophobes en ces termes, elle :
«  1 . Estime qu'il n'est pas démontré que l'orientation sexuelle… génère une vulnérabilité nécessitant une protection spécifique de l'Etat.
2 . Assure que la liberté d'expression serait mise à mal par le projet de loi de sanctionner les propos homophobes.
3 . Considère qu'il existe un risque d'accentuer les menaces communautaristes en France, en votant ce texte ».

Le Collectif Anti-Homophobie estime que n'importe quel représentant des associations LGBT s'il y en avait eu un, aurait peut-être permis d'éviter 3 erreurs grossières qui ne grandissent pas la CNCDH pour les raisons suivantes :
1 . L'orientation hétérosexuelle ne génère aucune vulnérabilité parce qu'il n'y a pas d'hétérophobie chez les parents mêmes homosexuels. L'homophobie de nombreux parents et d'un large secteur de la société rend vulnérable les personnes LGBT, au mal de vivre, à la dépression et au suicide, soit 7 millions de personnes quelquefois depuis l'âge de 5 ans.
2 . Les propos racistes ne constituent pas moins une atteinte à la liberté d'expression que les propos homophobes, puisqu'ils sont exactement de même nature.
3 . La commission aurait raison de craindre un risque d'accentuer les menaces communautaristes si celui-ci ne concernait qu'une partie de la population , qui au travers de cette loi, obtiendrait un privilège. Mais ce n'est pas le cas, le projet de loi parle d'orientation sexuelle, or tout le monde en a une.
En conséquence nous protestons énergiquement comme devant un déni de justice et un défi à la raison et à la démocratie, contre :
- l'absence de tout représentant des personnes LGBT, malgré que la commission comporte
- la nomination récente de personnes en oubliant d'y associer des personnes LGBT

 


CPAM : Un couple d'homosexuelles en lutte pour obtenir le droit au congé paternité

Nantes, 15 nov 2005 (AFP) - Deux femmes, mères d'un petit garçon de 17 mois, veulent faire reconnaître leur droit au congé paternité en s'appuyant sur le fait que depuis longtemps la CAF reconnaît les couples homosexuels en tant que cellule familiale, a-t-on appris mardi auprès
d'Elodie, l'une des deux mamans.
Après un premier refus de congé paternité par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de Nantes, les deux jeunes filles ont à nouveauété déboutées devant la commission de recours amiable et se sont pourvues devant le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass), a précisé à
l'AFP Claude Frémont, directeur de la CPAM.
L'affaire devrait être jugée le 28 novembre par le Tass de Nantes.
Pour le congé paternité, "c'est le mot père qui est dans la loi", explique Elodie qui réside avec son amie à proximité de Nantes.
Leur couple a été reconnu par la Caisse d'allocations familiale (CAF), ce qui n'est pas une première en France. "Ce que l'on dénonce, c'est que la CAF nous reconnaît, mais pas la CPAM ", affirme la jeune femme.
"Le jour où le législateur décidera qu'un papa peut être une maman je m'incline", a noté M. Frémont, et si la demande des jeunes femme ne le choque pas personnellement, le directeur considère cependant que c'est "pousser le bouchon un peu loin".
"On ira jusqu'à la Cour de cassation s'il le faut pour faire bouger les choses. C'est par principe que l'on fait cette démarche", note Elodie, enceinte de six mois du deuxième enfant du couple par insémination
artificielle.
Note du Collectif Anti-Homophobie :
Le propos sarcastique de M Frémont cachent 3 types d'arguments :
Un argument sémantique : la loi dit qu'un couple c'est un homme et une femme, il ne peut donc en être autrement dans les faits ! On ne veut rien savoir.
Un argument sexiste : toute femme a besoin d'un homme en particulier pour faire et élever un enfant.
Un argument homophobe : un couple formé par 2 homosexuelles ne devrait pas exister ! Il n'y a pas 2  mamans, il y a une mère célibataire d'un côté, et de l'autre une femme dont on ne sait pas très bien ni ce qu'elle est, ni ce qu'elle vient faire là, on n'ose l'imaginer !
M Frémont pousse la discrimination un peu trop loin
Le congé de paternité a été crée parce que la mère est très fatiguée, la fatigue est-elle moindre si le conjoint est une autre femme, l'autre femme est-elle un être trop faible pour accueillir la mère biologique ? Pourquoi doit-elle rester au travail et ne pas s'occuper du bébé ? Après on dira que les personnes LGBT s'occupe mal de leurs enfants ! N'est-ce pas une discrimination pour le bébé ? 100 000 couples au moins sont dans ce cas !

 


Ministère des sports : par Jean-François Lamour (UMP)
Pourquoi Paris n'a pas eu les Gay Games ?
Décidément, Paris n'a pas de chance avec les manifestations sportives internationales. Après les JO, ce sont les Gay Games 2010 qui échappent à la capitale au profit de Cologne. Retour sur une candidature qui a échoué.
" Notre candidature était pourtant solide sur le plan technique et financier " note Alain Périé, l'un des responsable de la candidature parisienne.
Alors pourquoi cet échec ? Manque d'engagement des pouvoirs publics et du milieu sportif français ? Effectivement, le ministre des Sports n'a pas manifesté son soutien. " Mais celui du Tourisme si, précise Alain Périé. Delanoë s'est engagé fortement, ainsi que la Région Ile-de-France. Nous avions le soutien de quatre fédérations sportives nationales, ce qui a joué en notre faveur".
Moins bon montage financier ? " Là non plus, nous n'étions pas moins solides que Cologne ", poursuit Alain Périé.
Il faut souligner la structure très solidaire de TOUTE la communauté LGBT de Cologne, au-delà des seules associations sportives.
Le choix de Cologne n'est pas une injustice, ni une injure faite à Paris. La ville allemande a mené une large communication auprès du public (voir le site www.games-cologne.com). La présence massive des Allemands aux Gay Games précédents ont sans doute aussi joué un rôle.
Mis en ligne le 17/11/05
Note du Collectif Anti-Homophobie :
Un ministre des sports qui ne soutient pas le sport quand il est pratiqué par des sportifs discriminés parce qu'ils sont homosexuels (cependant soutenus par beaucoup d'hétéros), il faut le faire ! non seulement c'est de l'intolérance, mais en plus ce n'est pas très intelligent : alors que beaucoup de grandes villes européennes rivalisent pour attirer la clientèle gay-friendly, le gouvernement Villepin dédaigne, nous perdrons les devises et la réputation de pays des Droits de l'Homme. Qui va payer la note ? M Lamour ?

 

 

 

L'Ilga-Europe rejetée du Conseil économique et social de l'ONU
Le 17 mai, alors que la communauté internationale LGBT et certains politiques célébraient la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, l'Onu a rejeté la demande de l'Ilga-Europe (la branche européenne de l'International Lesbian and Gay Association) pour participer, en tant qu'ONG, à l'Ecosoc. Le Conseil économique et social de l'Onu compte plus de 1.500 organisations non gouvernementales. De la même manière, l'Onu a aussi rejeté la demande de la fédération LGBT allemande LSVD. Cette décision a été proposée par l'Iran et soutenue par huit autres pays  (Cameroun, Chine, Côte d'Ivoire, Pakistan, Fédération de Russie, Sénégal, Soudan, Zimbabwe). À l'inverse, sept pays se sont prononcés contre ce rejet (Chili, Colombie, France, Allemagne, Pérou, Roumanie et États-Unis) et deux pays se sont abstenus (Inde et Turquie). Rappelons que la candidature de l'Ilga (dont font partie l'Ilga-Europe et la LSVD ) à l'Ecosoc avait déjà été rejetée fin janvier, sur une proposition de l'Iran. Patricia Prendiville, la présidente de l'Ilga-Europe, a déploré, dans un communiqué, la décision de l'Onu: «Nous pensons que cette décision totalement injuste est motivée par les préjugés et l'ignorance. Quelle ironie de voir que cette décision a été prise en cette journée du 17 mai, journée de lutte contre l'homophobie, voilà encore une preuve que les LGBT ne sont pas traités dans l'égalité et la dignité.» 19 05 06 Têtu

Amnesty secoue l'ONU
Amnesty International a appelé mardi les pays membres de la Commission des droits de l'homme de l'Onu (CDH) à adopter un projet de résolution qui dénonce pour la première fois spécifiquement la discrimination envers les homosexuels.
Ce texte, présenté par le Brésil et parrainé par 19 autres pays dont tous ceux de l'Union européenne et le Canada, doit être soumis au vote de la CDH mercredi ou jeudi.
Rédigé de manière générale, il tient en six paragraphes, ne contient aucun terme comme "homosexuel" ou "lesbienne" et n'accuse directement aucun gouvernement.
Le texte exprime "une grave préoccupation à propos des violations des droits de l'homme commises dans le monde contre des personnes sur la base de leur inclination sexuelle". La résolution "demande à tous les Etats membres de promouvoir et de protéger les droits de tous, sans distinction d'inclination sexuelle".
Ce texte "sera un test crucial de l'attachement des Etats membres à l'universalité des droits de l'homme", estime Amnesty dans un communiqué publié à Genève.
Amnesty souligne que "c'est la première fois qu'une résolution qui se concentre spécifiquement sur l'inclination sexuelle est soumise à la Commission".
"Son adoption est le seul moyen de mettre fin à une situation intolérable dans laquelle les lesbiennes, homosexuels et transsexuels sont exclus de la protection complète du système de l'Onu", ajoute l'organisation.
"Les gouvernements qui voteront contre montreront ainsi qu'ils ne croient plus dans le principe de base de la Déclaration universelle des droits de l'homme: que tous les êtres humains sont égaux en dignité et en droits, sans distinction d'aucune sorte".
"Des millions de personnes dans le monde risquent la prison et la discrimination à cause de leur inclination sexuelle ou de leur identité
sexuelle", souligne Amnesty.
L'organisation rappelle la récente condamnation en Egypte de 21 hommes à trois ans de prison pour homosexualité. Elle cite des cas d'exactions contre des homosexuels, lesbiennes et transsexuels aux Etats-Unis, en Argentine, en Ouganda, en Russie et en Malaisie, rappelant à ce propos le cas de l'opposant Anwar Ibrahim, "accusé de sodomie pour des motifs politiques" et toujours en prison.
Amnesty reconnaît cependant une évolution positive, notant que, dans plusieurs pays, des lois ont été votées pour protéger les homosexuels comme en Afrique du Sud, en Equateur et dans plusieurs Etats du Brésil.
Mis en ligne le 23/04/03 e-llico

ONU : les droits des gays et des lesbiennes encore repoussés
Le Brésil a retiré son projet de résolution "Droit de la personne et orientation sexuelle" lors de la 60e session de la Commission des droits de l'homme de l'ONU, face à l'opposition du Vatican et l'Organisation de la Conférence Islamique.
C'est la deuxième fois que ce projet de résolution, qui vise à faire de l'orientation sexuelle un droit fondamental reconnu par les Nations Unies, est écarté des débats de la Commission.
Pourtant, le Brésil, soutenu par les pays européens et le Canada, avait longuement travaillé sa résolution avec le souci de la défendre efficacement.
C'est le même axe Vatican/islamistes qui tente actuellement de bloquer la décision du Secrétaire général de l'ONU de reconnaître des droits aux conjoints homosexuels du personnel onusien.
Face au blocage, des organisations non gouvernementales ont signé une déclaration commune exprimant leur déception et leur inquiétude. Les ONG rappellent "l'universalité des droits de la personne et le principe de base que les lesbiennes, les gays et les bisexuel(le)s doivent bénéficier des mêmes protections que les autres êtres humains" et invitent "tous les États et la société civile à agir vigoureusement en vue de faire adopter la résolution".
Mis en ligne le 01/04/04
e-llico

Un vote à l'ONU qui montre que le chemin est encore long : pour la 1ere fois deux candidatures d'assoces pour devenir observateur auprès de l'ONU n'ont même pas été étudiées et rejetées sans discussion dans un vote préalable. L'ILGA et une assoce LGBT danoise.
Sans surprise les pays musulmans ont fait bloc contre mais des pays   comme la russie, Cuba ou les USA ont aussi été contre ces candidatures.
Il y aura une sorte de session de rattrapage au printemps devant une instance plus large.

 

 

Le C I O Comité International Olympique homophobe :
Note du Collectif Antihomophobie : on savait déjà qu'il avait été dirigé par un franquiste notoire pendant des années (Samaranche) si on se penche sur sa composition on y voit beaucoup de représentants d'Etats homophobes tels que, mais pas seulement des Etats musulmans réprimant l'homosexualité.

Il est de l'honneur des Parisiens d'avoir surmonté les préjugés et d'avoir élu un Maire homosexuel, mais il ne faut pas s'étonner d'avoir vu la candidature de Paris aux Jeux Olympiques refusée, ni aller chercher d'autres raisons, personne n'avait commis de faute, les madrilènes avec leur loi sur le mariage et l'adoption pour les homosexuel-le-s ont du souci à se faire quant à leur candidature.

Il n'en sera pas forcément toujours ainsi, c'est en 1991 que l'Organisation Mondiale de la Santé a enlevé l'homosexualité de la liste des maladies, et pourtant beaucoup de pays rétrogrades y siégeaient.