Syndicalistes

"Ce que l'injure me dit, c'est que je suis quelqu'un d'anormal ou d'inférieur, quelqu'un sur qui l'autre a le pouvoir, et d'abord le pouvoir de m'injurier.
Le "dominant" a la faculté de m'inférioriser,
de me faire savoir que je suis une personne insultable à l'infini;
ce sont des mots dont je peux redouter le choc,
sans qu'ils aient besoin d'être prononcés,
puisque je sais qu'ils peuvent l'être,
et que leur menace est toujours présente" Didier Eribon

Dernière modification le 29 mai 07

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Module de formation destiné aux écoles de formation des Centrales syndicales
Les syndicats sont confrontés à des cas d'homophobie dans le monde de l'entreprise, et ne savent pas toujours comment réagir.
Ce module de formation donne des analyses et des éléments de droits permettant aux syndicats de mieux aborder le problème de l'homophobie.
SOS homophobie : vous pouvez le télécharger

Beaucoup d'associations LGBT s'occupent de la question de l'homosexualité au travail.

L'Autre Cercle : Association des chefs d'entreprise : Que l'entreprise assure la transparence, la reconnaissance, l'intégrité et la motivation à l'ensemble de ses collaborateurs sans discrimination constitue la raison d'être de L'Autre Cercle.

SNEG

Nous vous renvoyons au site du : collectif Homoboulot
il comprend :
3HVP : Association des personnels LGBT de la ville de Paris

Les affranchis : association gay-friendly de la Poste
l'AFMGL
CGay
EnerGay : association des personnels LGBT des industries électriques et gazières
Flag! : association des policiers gays et lesbiens
Gare!
Homobus: association des personnels de la RATP
Personn'Ailes : association des personnels d'Air France
Rainbhôpital : association des lesbiennes et des gays de l'assistance publique
Les Telles & Tels : association des personnels de France Telecom

Comin-G : association des gays et lesbiennes du Ministère des finances
Gare !
Gay et Bi Routiers
GBR
: association des gays bi routiers et leurs fans

Embrayage PSA Peugeot Citroën : association des personnes LGBT


UNSA Fierté autonome
CGT Qu'en disent les textes de loi

Fiche juridique : Droit du travail

 

Objet de l'initiative de la Halde :
Constitution de deux référentiels de Bonnes Pratiques vis-à-vis des populations LGBT (Lesbiennes, Gays, Bis et Transsexuels) à usage des entreprises, de la fonction publique et des collectivités locales
Nom de la structure :
L'association l'Autre Cercle - pôle « Observatoire des entreprises », et l'association nationale des directeurs et cadres de la fonction personnel (ANDCP) et le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD)
Objet social/Secteur :
Lutte contre les discriminations envers les populations LGBT dans le milieu professionnel, développement d'une culture professionnelle et citoyenne dans le monde de l'entreprise
Objectifs :
Prise de conscience de la réalité d'un groupe non identifié et peu reconnu à ce jour et éclairage des dirigeants et responsables hiérarchiques sur les attentes des populations LGBT au sein des entreprises, de la fonction publique et des collectivités locales
Public visé :
Les DRH, les Responsables Diversité, les Dirigeants et les Acteurs sociaux dans le monde professionnel (syndicats salariés et patronaux) Historique/Contexte de la mise en œuvre :
Dans le cadre de ses échanges avec ses différents partenaires, l'Autre Cercle a pris conscience qu'il lui fallait concrétiser les attentes de salariés sous forme d'un référentiel de Bonnes Pratiques assortis d'éléments d'évaluation mesurables.
Sur la base de pratiques existantes dans différentes entreprises recueillies à travers le sondage « Homophobie Mythes et réalités » réalisé en 2004, le référentiel a été élaboré par un groupe de travail constitué de membres de l'association ; il a ensuite été enrichi en partenariat avec Vigeo ou l'ANDCP. Une version adaptée à la fonction publique et aux collectivités locales a ensuite été élaborée dans un second temps.
Date de lancement :
Février 2006 pour la version « entreprise » et septembre 2006 pour la version « fonction publique et collectivité locale »
Description :
Le référentiel comprend 13 Bonnes Pratiques assorties chacune de deux à trois critères permettant de mesurer la réalité de la bonne pratique au sein de l'entreprise ou l'organisme concerné. Les quatre premières concernent la protection du salarié contre les discriminations.
Les cinq suivantes relèvent de la sensibilisation de l'ensemble des personnels de l'entreprise ou de l'organisation à la problématique, pour faire progresser les comportements positifs vis-à-vis de la diversité. Les quatre derniers caractérisent une attitude proactive de l'entreprise ou de l'organisation, montrant un engagement dans la lutte contre les discriminations. La version Fonction publique et collectivités locales comprend 11 bonnes pratiques, adaptées au secteur public.
Moyens :
Distribution de 10000 tracts lors de la marche des fiertés en juin 2006 Remise et descriptifs du référentiel lors de tout contact et en particulier lors des entretiens avec les Directeurs des Ressources Humaines Différents partenaires pour la conception et la diffusion des référentiels.
Partenaires :
Association Nationale des Directeurs et Cadres de la fonction Personnelle (ANDCP), l'ANDCP avait mis en place un lien sur son site internet menant au questionnaire, Vigeo dans la conception et le Centre des Jeunes Dirigeants pour sa diffusion auprès des PME.
Facteurs clé de succès :
Démarche originale dans un domaine peu couvert, curiosité envers un sujet mal connu
Difficultés dans la mise en œuvre :
Négation du sujet des discriminations envers les populations LGBT dans certaines entreprises ou sujet considéré comme non-prioritaire La population professionnelle à toucher est en nombre conséquent, ce qui constitue une difficulté pour une association uniquement constituée de bénévoles.
Evaluation de la bonne pratique réalisée par la structure :
Travail indispensable pour objectiver la discussion et rendre concret un sujet parfois rejeté
Evaluation, le cas échéant, par les utilisateurs de la bonne pratique :
Variable selon les interlocuteurs selon leur sensibilité à cette forme de discrimination mais globalement reconnue comme positif dans la prise de conscience du sujet
En savoir plus :
Le site internet de l'Autre Cercle reprend les résultats de ces entretiens : www.autrecercle.org

Homophobie dans la fonction publique

A la veille de la nomination d'un nouveau gouvernement, L'AUTRE CERCLE est et sera tout particulièrement attentif à une volonté clairement affichée de promotion de la diversité et de lutte contre toutes les discriminations, incluant explicitement l'orientation sexuelle.

communiqué Autre Cercle - 16/5/2007 Le magazine Têtu a publié, dans son numéro de mai, une enquête intitulée ‘'Homos au travail, la loi du silence ?''. Elle révélait l'existence d'un dossier ayant été instruit par la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE), concernant la souffrance vécue par un fonctionnaire victime d'homophobie durant tout son parcours professionnel sur une quinzaine d'années dans la même administration.
Extrait du rapport d'activités 2006 de la HALDE évoquant le cas de discrimination d'un fonctionnaire.
Ce dossier, l'un des plus sensibles traité par la Halde , a pu être conduit grâce à l'investissement de L'AUTRE CERCLE et du syndicat CFTC qui ont travaillé collégialement et discrètement pendant dix sept mois avec les juristes de la HALDE et qui ont contribué à l'apport de la preuve (voir les détails dans l'extrait du Rapport 2006 de la Halde , page 94 à 96).
Dans sa délibération en juillet 2006, la Haute Autorité a estimé que ce fonctionnaire a été victime de harcèlement moral discriminatoire en raison de son orientation sexuelle durant les dix années sur lesquelles la Halde a enquêté. Elle a demandé au ministre de tutelle de l'administration concernée de saisir le corps de contrôle, ce qui a immédiatement été fait.
L'AUTRE CERCLE sera très attentif aux conclusions de l'enquête interne, ainsi qu'aux sanctions qui devront être prises à l'égard des fonctionnaires qui se sont rendus coupables d'actes discriminatoires et de harcèlement moral en raison de l'orientation sexuelle de cet agent.
Parallèlement à l'instruction menée par la HALDE , L'AUTRE CERCLE a travaillé en concertation avec les ministères de référence. En décembre 2006, elle présentait son Référentiel de Bonnes Pratiques à Christian JACOB, ministre de la Fonction publique. Le ministre s'est engagé à organiser une rencontre avec les directions des ressources humaines des différentes administrations pour promouvoir la mise en place d'une politique de respect de la diversité et de Bonnes Pratiques, notamment vis-à-vis de l'orientation sexuelle.
Par ailleurs, en février 2007, une rencontre avec Jean-François COPE, ministre délégué au Budget et à la Réforme de l'Etat, a permis de s'assurer de la bonne volonté de l'Etat et de son assurance à mettre en place des opérations concrètes. L'Autre Cercle est ainsi en contact avec l'équipe en charge du projet de Réforme de l'Etat.
En outre, un programme de sensibilisation aux discriminations liées à l'orientation sexuelle et pour la promotion des diversités est initié avec le Ministère des Finances.
L'AUTRE CERCLE vient de publier les résultats d'un second sondage confirmant l'importance des Bonnes pratiques vis-à-vis des salarié-e-s homosexuel-le-s. Il en ressort que les salarié-e-s du secteur public ressentent un climat moins favorable que les travailleurs du privé. De plus, 8,4 % seulement des salarié-e-s interrogé-e-s travaillent dans une structure ayant signé une charte de la diversité incluant l'orientation sexuelle. Or l'existence d'une réelle politique de promotion de la diversité, incluant explicitement l'orientation sexuelle, est la seule assurance de l'établissement d'une ambiance sereine et respectueuse dans une entreprise ou une organisation.
Ces démarches ont été menées parce que L'AUTRE CERCLE veut, plus que jamais, rappeler à l'Etat qu'il ne peut se soustraire à ses obligations d'employeur. Il doit à ce titre se conformer aux directives européennes en matière d'égalité des chances et faire preuve d'exemplarité vis-à-vis du monde du travail. L'Autre Cercle profite d'ailleurs des rencontres avec les dirigeants des administrations et des entreprises du secteur public pour souligner l'intérêt qu'ils ont à se rapprocher des associations LGBT  internes à ces structures et regroupées au sein du collectif Homoboulot.

Dans le cadre de la « Journée mondiale contre l'Homophobie » et sous le label « 2007 Année européenne de l'Egalité des chances pour tous », L'AUTRE CERCLE organise à Strasbourg au Parlement Européen un débat sur « Initiatives, rôle et place de l'Europe dans la lutte contre les discriminations. Présentation d'un cas d'homophobie géré avec la HALDE  » le 18 mai 2007 à 16 heures, en présence de Catherine Trautmann députée européenne, ancienne Ministre et Maire de Strasbourg, de Frédéric Amegadjie juriste de la HALDE ayant instruit le dossier et de François Bos, secrétaire général de la Fédération CFTC Finances. Un point presse sera organisé à 18h dans l'enceinte du Parlement.

 

Une convention contre les discriminations dans les collectivités territoriales
La Halde , Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, et le Cnfpt (Centre national de la fonction publique territoriale, chargé de la formation des agents territoriaux) ont signé, vendredi 30 mars, une convention contre «toutes les discriminations» dans les collectivités locales. L'objectif est de mettre en place des échanges réguliers d'informations entre les deux institutions et des formations à destination des collectivités. D'une durée d'un an, elle a également pour objectif de «promouvoir» différentes actions menées par chacun des signataires comme une «charte d'engagement des élus locaux» , un forum ou encore un portail Internet. Les collectivités territoriales, «du fait de leur proximité avec les citoyens et en tant qu'employeurs et responsables de politiques publiques» sont des acteurs «importants» pour lutter de façon significative contre les discriminations, ajoutent les deux signataires. Têtu 02 04 07

La Cnil , protectrice de l'intimité des salariés homos
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a rappelé, mercredi 7 mars, certaines règles à respecter dans les entreprises pour protéger l'intimité de leurs salariés. Au moment de rendre son rapport sur les chartes d'éthique et les alertes professionnelles au gouvernement, elle a ainsi rappelé ses consignes établies dès novembre 2005 pour les entreprises souhaitant obtenir le feu vert de leur dispositif d'alerte professionnelle («whistleblowing») vis-à-vis de la loi «informatique et libertés». Elle précise ainsi que le champ d'application ne peut s'étendre «aux informations concernant la moralité de la personne ou relevant de la sphère privée» dont fait partie la sexualité, au même titre que l'engagement associatif ou les relations personnelles sur le lieu de travail. Le dispositif, que 600 entreprises ont déclaré avoir mis en place, est limité au domaine comptable, au contrôle des comptes et à la lutte contre la corruption. Têtu 16 03 07

Entreprises : le difficile combat des associations professionnelles LGBT
2006 aura vu disparaître deux associations professionnelles LGBT. Le collectif Homoboulot qui les fédère met ces disparitions sur le compte du manque de dialogue des entreprises quant à la question de l'homophobie au travail.
Coming-G au Ministère de l'Economie, des Finances, de l'Industrie, EnerGay pour les groupes EDF-Gaz de France, Gare ! pour la SNCF et HoMobus pour la RATP : ces quatre associations professionnelles –réunies au sein du collectif Homoboulot- font presque figure de rescapées après la disparition de plusieurs autres ces derniers mois, parfois pionnières dans le domaine.
Alors que 2006 a consacré le thème de l'homophobie au travail – avec les chiffres du rapport annuel de SOS homophobie, la prise en compte du sujet par la Halde ou les syndicats et l'attention de quelques ministères – plusieurs groupes LGBT se battant sur ce terrain ont dû renoncer à leurs ambitions.
Après CGay (association du groupe Canal+) et les Engagés pour l'ANPE, en 2006 ce sont les Affranchis pour le groupe La Poste et tout récemment les Telles&Tels pour le groupe France Télécom qui ont disparu.
"La fragilité de nos associations vient de certaines entreprises, certaines administrations qui, par homophobie ou par ignorance refusent tout dialogue et créent des conditions qui empêchent l'association d'œuvrer et fait peur aux adhérents. Il en va de la liberté d'expression" explique le collectif Homoboulot.
A l'approche des élections de 2007, Homoboulot parle d'une "année charnière".
Le collectif se veut "solidaire" des démarches visant à obliger les partis et les candidats à prendre position sur les revendications LGBT. "Même si certaines entreprises donnent l'exemple, ajoute les responsables d'Homoboulot, pour que le milieu professionnel soit plus ouvert à nos actions, pour que les choses changent vraiment, il est indispensable que l'état s'engage".
Le collectif veut également concentrer son action sur la lutte contre les discriminations LGBT dans les entreprises et administrations et dans le soutien aux créations de nouvelles associations professionnelles. E-llico Mis en ligne le 10/01/07

Comin-G reçue au ministère de la Fonction Publique communiqué Comin-G - 20/12/2006
COMIN-G, a été reçue vendredi 15 décembre 2006 au ministère de la Fonction Publique.Ce rendez vous avec le Chef de Cabinet, fait suite à celui du 26 octobre auprès du bureau du secrétaire général du ministère des Finances.
Nous espérons vivement que ces entrevues amorcent un vrai travail conjoint sur le thème des discriminations homophobes. COMIN-G et l'ensemble des associations LGBT dans le milieu professionnel ont besoin de moyens d'expression et d'une vraie reconnaissance de leurs actions.
Après une présentation de COMIN-G et du Collectif Homoboulot nous avons développé les difficultés avec lesquelles nos actions sont mises en place, puis nous nous sommes attaché à expliquer nos attentes en soulignant l'importance d'un engagement réel du ministère de la fonction publique.
Nous avons ensuite développé nos attentes après avoir insisté sur la prise de conscience nécessaire de l'autocensure de la très grande majorité des homosexuels dans le milieu professionnel, y compris de nos collègues fonctionnaires, au delà des agressions homophobes avérées.
La reconnaissance de nos actions par la Fonction Publique est indispensable.
La Direction Générale de la Fonction Publique est garante de la cohérence et de l'unicité de la fonction publique (GRH pour 5 millions de fonctionnaires, action sociale, formation).
Un engagement officiel du ministre attestant l'attachement de la Fonction Publique à soutenir l'action des associations LGBT telles COMIN-G est incontournable pour entraîner les autres ministères sur cette voie.
Pour le Collectif Homoboulot, nous avons mis l'accent sur le rôle pédagogique des ministères pour faire appliquer les lois mais aussi pour faire évoluer la société, au delà du rôle de gestion des personnels fonctionnaires.
Ayant obtenu au MINEFI un référent, nous permettant un dialogue plus facile avec nos directions, nous avons réaffirmé la nécessité qu'un référent " Fonction Publique " interministériel soit désigné.
Nous soutenons l'application, dans les 3 fonctions publiques, de l'adaptation du référentiel des bonnes pratiques de l'autre Cercle sur lequel le ministère se dit d'ores et déjà impliqué.
COMIN-G suivra avec un intérêt particulier l'avancée de ce dossier et sera prête à participer à son adaptation au sein du MINEFI. Philippe Chauliaguet Président FGL 21 12 06

Travail : la Halde s'intéresse à l'homophobie
1413 personnes ont répondu à l'enquête sur l'homophobie au travail, réalisée par RCF Management, à la demande et pour le compte de la Halde.

"Cette étude se déroule en quatre temps après collection des questionnaires. Je vais rendre un rapport intermédiaire avec les résultats bruts le 22 décembre à la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'égalité. Je pense qu'elle en publiera certainement quelques-uns dans son rapport annuel qu'elle présentera au début de l'année au président de la République , indique Christophe Falcoz de RCF Management. Une étude complètement avec traitements des statistiques sera rendue le 22 avril. Ensuite, il est prévu un travail avec les représentants, directeurs des ressources humaines, syndicalistes d'une quinzaine d'entreprises volontaires. De ce travail, croisé avec les résultats des questionnaires, je ferai alors des préconisations, des propositions, un rappel des dispositifs de sensibilisation et de formation existant pour les entreprises ou à créer."
Conscient de la difficulté actuelle des entreprises à traiter de la question de l'orientation sexuelle, Christophe Falcoz, qui a consacré une étude sur l'homophobie au travail en 2002, estime que c'est sous l'angle de la "gestion de la diversité" qu'il faut conduire son approche des entreprises sur cette question. Ces résultats sont très attendus puisqu'un des objectifs de la Halde avec cette étude est de trouver les moyens "d'accompagner plus efficacement les personnes discriminées".
Les résultats des travaux de Christophe Falcoz (1) pour la Halde feront l'objet de publications scientifiques.
(1) Chercheur associé au Centre de Recherche Economique Pure et Appliquée (université Dauphine IX), Christophe Falcoz a publié en 2004 une étude sur la virilité dans le monde du travail à partir des résultats de son enquête sur l'homophobie dans le monde professionnel. Cette étude est disponible dans la revue "Travail, genre et sociétés" N°12.
e-llico Mis en ligne le 11/12/06

 

 

 

 

La CGT veut faire reculer l'homophobie au travail
De tous les syndicats français, la CGT est, de loin, celui qui s'engage le plus sur la question des droits LGBT. Marie-Pierre Iturrioz, une des co-animatrices avec Frédérique Bartlett du Collectif contre l'homophobie de la CGT s'en explique.

Monique Beaussier (la pionnière), Maryse Dumas (la n°2 de la CGT ), Frédérique Bartlett, Marie-Pierre Iturrioz… A l'évidence, ce sont les femmes qui ont œuvré pour que la Confédération Générale des Travailleurs (CGT) s'intéresse aux salariés LGBT puis prenne en compte leur défense et leurs intérêts. "C'est vrai. Ce sont souvent les femmes qui font avancer ces sujets sociétaux, avance Marie-Pierre Iturrioz, une des co-animatrices, depuis quinze mois, du Collectif contre l'homophobie de la CGT. Cela ne s'est d'ailleurs pas sans heurts, mais nous avançons.

La première fois que Maryse Dumas a publié un article appelant à la participation de la CGT à la Gay Pride , il y a plusieurs années. Elle a reçu des sacs de courriers dont beaucoup étaient très négatifs, hostiles, jugeant inadmissible notre présence à un tel évènement. Aujourd'hui, notre présence est de plus en plus forte à chacune des Marches des Fiertés, mais nous ne voulons pas nous contenter de cette visibilité. Il y a eu pendant longtemps un antagonisme au sein même du syndicat sur cette question mais depuis le congrès de Lille en 2006, le combat contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle, y compris chez nous, est acquis."
La vocation du Collectif contre l'homophobie est principalement de venir en aide aux personnes victimes de discrimination liées à l'orientation sexuelle dans leur travail. Ce service s'adresse aux salariés du secteur privé ou public, syndiqués ou non (1). Il consiste en un accueil, un soutien juridique, une information sur les droits… "Les salariés qui font partie d'une minorité sont encore plus fragilisés, note Marie-Pierre Iturrioz. Lorsqu'il y a un problème, le salarié se voit contraint de se dévoiler, de parler de sa vie privée, ce qui n'est jamais facile. Cette discrimination est une forme particulière de discrimination. Elle n'est pas plus grave qu'une autre, le racisme par exemple, mais elle a ses spécificités. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons travailler plus étroitement encore avec les associations LGBT, qu'elles soient spécialisées dans le monde du travail comme le collectif Homoboulot ou l'homophobie comme SOS Homophobie. C'est d'autant plus important que sur le plan légal, ce sont les syndicats qui sont habilités à négocier dans les entreprises." Ainsi, en parallèle du "combat pour faire reculer l'homophobie" mené par le Collectif, la CGT veille aussi à la prise en compte, dans les conventions collectives, des droits des personnes pacsées ou concubins de même sexe. "Nous y sommes très vigilants dans l 'ensemble des accords que la CGT signe" précise Marie-Pierre Iturrioz.
(1) Pour joindre le Collectif contre l'homophobie, vous pouvez appeler au 01 48 18 81 26 ou adresser un courriel : discrim-homo@cgt.fr
Un colloque inédit
C'est une grande première. La CGT organise le 4 octobre (de 9 h à 18 h) une journée d'information et de débats autour du thème "L'homoparentalité, la transparentalité et les droits de l'enfant : quelle construction revendicative ?" "Nous n'avons pas eu de mal à convaincre la direction fédérale de l'intérêt d'une telle journée. On n'a pas idée du nombre de salariés concernés par cette question" note Marie-Pierre Iturrioz.
CGT. (salle 15, entresol B) 263, rue de Paris. 93516 Montreuil cedex. M° Porte de Montreuil.
Mis en ligne le 14/09/06 e-llico

La présidente de l'Autre cercle nommée au Conseil régional d'Île-de-France
Catherine Tripon, présidente de l'Autre cercle, association de lutte contre les discriminations dans le monde du travail, vient d'être nommée à un poste de conseillère régionale. En attente sur la liste des élus du conseil régional d'Île-de-France sous l'étiquette de Cap 21, le parti écologiste apparenté UDF de Corinne Lepage, Catherine Tripon a été nommée suite au décès d'un élu, et vient d'y prendre sa place, tout en conservant la présidence de l'Autre cercle. Elle donne cependant des gages d'indépendance: « J'ai prévenu le Conseil régional que je n'y traiterai d'aucun sujet connexe à l'Autre cercle , explique-t-elle à Têtu.  Je ne prendrai la parole sur les discriminations dans le monde du travail qu'au nom de l'Autre cercle. Cette association est reconnue comme apolitique, il n'y a aucun danger pour que cela change. Je rappelle que j'avais quitté mes mandats visibles à Cap 21 en prenant la présidence de l'Autre cercle. » Des membres de l'association craignent néanmoins que son apolitisme traditionnel, depuis sa création en 1998, ne soit mis en péril. Têtu 18 04 06

Isère: Lourde condamnation pour un employeur homophobe
Le conseil de prud'hommes de la Tour du Pin (Isère) a condamné un directeur d'hôtel homophobe à 15.000 euros de dommages et intérêts pour harcèlement moral envers une employée lesbienne. Irène D. travaillait depuis 1993 à Tignes pour le compte des parents de M. O. en contrats saisonniers. En 2001, M . O. et son épouse ont pris la direction des deux établissements hôteliers. Les conditions de travail se sont alors dégradées en raison du surmenage et des dépassements continuels des horaires de travaux légaux. Devenue responsable d'un nouveau site, Irène D. n'a pas signé de nouveau contrat. M. O., bien que constatant son état de fatigue, n'a rien fait pour y remédier. Il a en revanche maintenu la pression par des insultes homophobes: « Pute, sale lesbienne, bonne à rien, t'es trop moche pour être homo », lance-t-il en public. Epuisée moralement et physiquement, Irène démissionne. Elle est mise en arrêt maladie pour dépression réactionnelle. Le conseil de prud'hommes vient d'ordonner la résiliation du contrat de travail d'Irène D. et la somme exceptionnelle de 15.000 euros au titre de dommages et intérêts. Selon son avocate, Martine Cajarc-Lagarrigue, « ce n'était pas facile à plaider car l'homophobie n'étant pas reconnue par le droit du travail, il a fallu longuement prouver le harcèlement moral. Il faudrait que la loi s'adapte à la réalité sociale. » Une plainte a été déposée au pénal, où, cette fois, le caractère homophobe des injures peut désormais être retenu. Têtu 06 04 06

 

 

L'Autre Cercle participera au collectif «Égalité des chances, Grande cause nationale 2006»

L'Autre Cercle a annoncé dans un communiqué, qu'à la demande d'Azouz Begag, ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances, elle rejoint le collectif «Égalité des chances, Grande Cause nationale 2006». L'association siègera aux côtés de Sos Racisme, le Planning familial, l'Agefiph, ou encore la Ligue de l'enseignement. «Alors que l'accent est mis par les politiques sur la diversité liée aux minorités visibles, il [nous] est apparu vital de mettre en lumière les difficultés de parler d'une diversité, l'homosexualité, qui par essence est non visible et paraît inexistante pour beaucoup», explique l'Autre Cercle.

L'association a également annoncé le lancement d'un référentiel de bonnes pratiques relatif au respect de la «diversité homosexuelle dans le monde du travail», réalisé en partenariat avec l'ANDCP (Association Nationale des Dirigeants et Cadres de la fonction Personnel) et le Centre des jeunes dirigeants (CJD) pour le secteur privé. L'élaboration du même référentiel pour le secteur public est en cours. Ce référentiel liste des «bonnes pratiques indispensables» (telles qu' «assurer une neutralité de l'orientation sexuelle dans le déroulement de carrière, une parfaite confidentialité aux salariés LGBT qui le souhaitent, accorder aux pacsés et partenaires des salariés les mêmes droits qu'aux conjoints et concubins, sanctionner les comportements discriminatoires» ) et développe neuf autres points relatifs notamment à la sensibilisation du personnel aux discriminations dont sont victimes les salariés LGBT. Têtu

 

 


Questionnaire sur l'insertion professionnelle :

Exercez-vous un métier en dehors de vos engagements politiques ?
Comment est perçue l'homosexualité dans le milieu du travail ?
Avez-vous connaissance des difficultés auxquelles peuvent être confrontées les membres de l'association que vous représentez ?
Quels sont les milieux professionnels les plus ouverts et les plus tolérants en ce qui concerne l'homosexualité ?
A l'inverse, les moins tolérants ?
Qu'est-ce qui permettrait, selon vous, une amélioration quant à la reconnaissance des homosexuels et donc une meilleure intégration dans ces milieux professionnels ?
Y a t'il un rejet ouvert des personnes homosexuelles au sein du lieu de travail ou est-ce implicite ?
L'homosexualité constitue-t-elle un frein à certaines promotions ou à l'accès de certains postes ?
Les postes à responsabilité et/ou hautement placés dans la hiérarchie sont-ils occupés par des homosexuels ?
Si oui ont-ils affiché leur homosexualité ?
A-t-il été alors facile pour eux de se faire respecter de leurs subalternes et leurs collègues ?
Lors de réunions/sorties hors du lieu de travail, mais entre collègues, affichez-vous ouvertement votre homosexualité en étant accompagné de votre compagnon et en le présentant comme tel ? Si oui pourquoi ? Si non pourquoi ?
Comment vous, et les membres de l'association que vous représentez, avez-vous fait et vécu votre « coming-out » (si vous l'avez fait) au sein de votre lieu de travail ?
Est-ce à cause de tabous ou par peur des réactions au sein de l'entreprise que certaines personnes ne l'ont pas fait, ou est-ce parce que considéré comme relevant du domaine de la vie privée ?
La séropositivité des personnes (LGBT notamment) est-elle dévoilée ? Ces personnes sont–elles alors victimes de discriminations et de rejet ?