Etats-Unis

Dans l'ensemble, le XXe siècle a sans doute été la période la plus violemment homophobe de l'histoire, goulag en Union Soviétique, chantage et persécution aux Etats-Unis à l'époque de Mac Carthy…
Louis Georges Tin

Dernière modification le 15 juin 07

102 articles sur l'Etat fédéral, 16 illustrations, 15 liens sites, 1 lien page

12 articles sur les entreprises privées, 2 liens sites

Voir page : Etats des Etats Unis

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  Partenariat civil + 3 mesures ou plus
  Partenariat civil + 1 ou 2 mesures
  Partenariat civil
  Gay-Pride(s) plus ou moins tolérées
  Homosexualité légale ou pas de textes explicites la condamnant
  Informations insuffisantes
  Pénalisation de l'homosexualité (prison, fouet, lapidation...)
  Peine de mort pour les homosexuelLEs

 

  Mariage
  Adoption ou coparentalité ou les 2

 

 
interdiction du mariage des homosexuelLEs

Cela concerne 19 Etats

Unions civiles dans 8 Etats

 

Gay
Pride

Partenariat
civil

Procréation
Médicalement Assistée

Mariage

Adoption
ou
co
parentalité

pénalisation
de
l'homophobie

reconnaissance
du
17 mai

Alabama              
Alaska              
Arizona              
Arkansas              
Californie X X          
Caroline du Nord              
Caroline du Sud              
Colorado              
Connecticut       X      
Dakota du Nord              
Dakota du Sud              
Delaware              
Floride              
Georgie              
Hawaï   X          
Idaho              
Illinois              
Indiana              
Iowa              
Kansas              
Kentucky              
Louisiane              
Maine   X          
Maryland              
Massachussets X     X      
Michigan              
Minnesota              
Mississippi              
Missouri              
Montana              
Nebraska              
Nevada              
New Hampshire              
New Jersey       X X    
New York              
Nouveau Mexique              
Ohio              
Oklahoma              
Oregon   X          
Pennsylvanie              
Rhode Island              
Tennessee              
Texas              
Utah              
Vermont X XXX
Virginie              
Virginie Occidentale              
Washington              
Wisconsin              
Wyoming              

Californie : Gay Games 1982 et 1986 San Francisco

Canada : Gay Games 1990 Vancouver

New-York : Gay Games 1994

Illinois : Gay Games 2006 Chicago
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Site Gaywired : info réactualisées quotidiennement, se rendre dans la rubrique daily news
Site lesbien US
Site advocate ; Site 365 gay
GLAAD Gay and Lesbian Alliance Against Defemation
Humain Right Campaign ; Planet out

 

 


Lesbian ; Lesbian Shopper
Musée de l'holocauste
New-York Public Library
Stonewall and Beyond
About Gay Movies
Brightlightsfilm

Un boycott de CNN est la meilleure reponse à l'éviction de Thomos Roberts
CNN l'avait choisi parce qu'il est beau, mais il est homo et n'en a pas honte
cela ne pardonne pas pour une chaîne intolérante
De plus cette chaîne prend ses téléspectateurs pour des demeurés
il faut favoriser ses concurrentes voir article du 14 09 06

 

Deux militaires renvoyés de l'armée pour homosexualité
Le New York Times vient de publier la lettre d'un traducteur anglais-arabe de l'armée américaine, Stephen Benjamin. Il y raconte qu'avant de partir pour l'Irak, il stationnait à Fort Gordon, en Géorgie, d'où il communiquait par le système de messagerie de l'armée avec un ancien camarade de chambrée basé en Irak, gay lui aussi. Lors d'une fouille, les inspecteurs ont lu le contenu de leurs messages, qui ont dévoilé l'homosexualité des deux militaires. Pour éviter les ennuis, il leur aurait suffi de déclarer par écrit qu'ils n'étaient pas homosexuels, ce qu'ils ont, l'un et l'autre, refusé. Alors que la politique du «don't ask, don't tell» est toujours au sein de vifs débats aux États-Unis (et que l'armée manque de traducteurs en arabe), ils ont été tous deux renvoyés. Au sein de son unité, beaucoup des camarades de Stephan Benjamin savaient pourtant qu'il était gay, sans que cela n'entraîne de problème. Têtu 13 06 07

Deux soldats américains gays dévoilent leur histoire d'amour
Pride'07, la publication annuelle de l'association américaine Interpride, s'offre un joli scoop en révélant l'histoire de deux soldats gays, qui ont vécu une histoire d'amour au sein de l'armée américaine. Antonio Agnone et Brandon Juarez ont décidé de s'adresser aux médias lorsque l'un des deux a été blessé en Irak. Les télévisions américaines se battent pour les inviter tandis que les deux hommes, qui ont quitté l'armée depuis, s'apprêtent à interpeller les candidats à l'élection présidentielle sur l'hypocrisie de la politique du «don't ask, don't tell». Ils racontent les difficultés de leur couple, sans droits ni reconnaissance officielle, au sein de l'armée. Ils ont très rapidement révélé leur liaison à leurs supérieurs, qui leur ont demandé de garder le secret. Ils indiquent également qu'un réseau souterrain d'entraide entre soldats gays existe. têtu 11 06 07

Les Américains plus tolérants envers l'homosexualité
57% des Américains considèrent l'homosexualité comme un mode de vie normal, selon un sondage de l'Institut américain Gallup, réalisé en mai dernier. Ce sondage a été abondamment commenté aux États-Unis, alors que se profile la prochaine élection présidentielle en 2008 et que le débat sur le mariage homosexuel est toujours d'actualité. 46% des Américains considèrent que les couples de même sexe devraient être reconnus légalement, au même titre que les couples mariés. Ce chiffre est en hausse de 20 points par rapport au même sondage effectué en 1996. Le sondage démontre également que 42% des Américains pensent que l'on naît homosexuel. C'est logiquement chez les 18-34 ans que l'on trouve la frange la plus tolérante de la société américaine: 75% de cette tranche d'âge considère l'homosexualité comme une sexualité normale. Têtu 04 06 07

 

Cafouillage de l'armée à l'égard d'un marin ouvertement gay
La politique américaine d'exclusion des homosexuels de l'armée a des couacs, comme l'illustre la dernière histoire relaté dans le journal militaire Stars and Stripes, dans son édition du 6 mai. Jason Knight, un marin ouvertement gay qui avait été renvoyé en 2005 après avoir fait son coming-out, a été rappelé par la Marine en 2006 pour effectuer une mission d'un an au Koweït, avant d'être à nouveau renvoyé. Lors de cette mission, le marin avait souhaité dénoncé les déclarations du chef d'état major interarmées, le général Peter Pace sur le caractère «immoral» de l'homosexualité, en écrivant une lettre de protestation à Stars and Stripes. Avec un détail de poids: les collègues et les supérieurs de Jason Knight l'avaient publiquement soutenu. L'écho donné à cette affaire n'a pas plu aux hautes autorités militaires qui ont décidé de le renvoyer à nouveau. Pour Sharra Greer, responsable de l'association de défense des militaires homos, Servicemembers Legal Defense Network, «cette affaire détruit le mythe selon lequel les militaires ouvertement homos menacent la cohésion et le moral des troupes» . En février dernier, une nouvelle proposition de loi visant à abandonner la politique «don't ask, don't tell» a été déposée au Parlement. L'ancien président Jimmy Carter a d'ailleurs clairement demandé au Congrès de l'adopter. Têtu 21 05 07

Plus d'un tiers des lesbiennes et un sixième des gays américains auraient des enfants
Une étude conduite par le Williams Institute de la UCLA School of Law et le Urban Institute, intitulée «Adoption and Foster Care by Lesbian and Gay Parents in the United States», et fondée sur le recensement officiel réalisé en 2000, révèle que plus d'une lesbienne sur trois a donné naissance à un enfant, et que plus d'un gay sur six a soit procréé, soit adopté un enfant. Par ailleurs, près de 65.500 enfants adoptés vivent avec des parents homos. Ainsi, les parents gay et lesbiens élèveraient 4% de l'ensemble des enfants adoptés aux États-Unis. Les auteurs de l'étude soulignent toutefois que ces chiffres pourraient être plus élevés. En effet, 50% des gays et 41% des lesbiennes ont indiqué vouloir avoir un enfant, ce qui ferait, selon les auteurs du rapport, près de deux millions de gays et lesbiennes intéressés par l'adoption. Actuellement, 500.000 enfants vivent des familles d'accueil aux États-Unis et 100.000 enfants placés attendent d'être adoptés. Seulement trois États interdisent expressément aux gays et aux lesbiennes d'adopter. Têtu 05 04 07

Un magazine lesbien appelle ses lecteurs à quitter l'homosexualité
Charlene E. Cothran, l'éditrice du magazine Venus , a surpris la communauté LGBT américaine en se déclarant «sauvée par le Christ» et en demandant à ses lecteurs de faire de même en abandonnant l'homosexualité. L'ensemble du journal est même consacré à la religion. Figure de la communauté lesbienne, Charlene Cothran était pourtant un porte-drapeau de la communauté noire homosexuelle. Sa conversion religieuse extrémiste et l'usage de son magazine pour propager sa foi choquent de nombreuses associations de défense des droits LGBT. Venus était le seul magazine queer américain appartenant à une lesbienne de la communauté afro-américaine, le symbole était fort pour de nombreux activistes. Le magazine a été financé dans le passé par de nombreuses organisations religieuses et il semble qu'au vu des difficultés financières du magazine ce soutien était devenu prédominant. De nombreux observateurs du dossier expliquent cette conversion subite de Charlene E. Cothran par la volonté de sauver son magazine. D'autres sources expliquent qu'une coalition de groupes religieux avait depuis longtemps pour objectif de «retourner» une figure noire américaine homosexuelle. Les difficultés du magazine Venus auraient fait de son éditrice une cible idéale. Têtu 28 03 07

La politique «don't ask, don't tell» conduit les militaires homos à ne pas se réengager
On sait que la politique du «don't ask, don't tell» (DADT) entraîne chaque année, depuis son instauration en 1993, le renvoi d'environ 1.000 gays et lesbiennes de l'armée. Mais pour la première fois, les chercheurs du Williams Institute on Sexual Orientation Law and Public Policy de la faculté de droit de UCLA, en Californie, ont examiné les conséquences du DADT sur le réengagement des gays et des lesbiennes dans l'armée. N'oublions pas que, de façon très hypocrite, le DADT n'interdit pas aux gays et aux lesbiennes d'être militaires, mais «seulement» de révéler leur homosexualité. En résumé, faire son coming-out conduit à un renvoi. Si certains homos ont supporté le placard pendant leur engagement, ils sont près de 4.000 chaque année à décider de ne pas renouveler leur contrat. Dans cette période de pénurie de militaires, ces chiffres ne vont pas passer inaperçus. Têtu 26 03 07

l'armée US ne peut gagner une guerre sans ses homosexuels, bonne leçon, nous nous félicitons que la chair à canons ne serve plus ceux qui nous déshonorent

Une coach de la NCAA poussée à la démission après des accusations de lesbophobie
En pleine «March Madness», la phase finale du championnat universitaire de basketball, l'une des meilleures équipes féminines NCAA (le championnat universitaire féminin) se serait bien passée de ce genre de pub. Rene Portland , la coach de Penn State , a en effet décidé de démissionner mercredi dernier après 27 saisons passées chez les Lady Lions. Officieusement, elle aurait été poussée discrètement vers la sortie par les dirigeants du club, alors qu'il lui restait deux années de contrat à honorer. La raison? Rene Portland a été accusée par l'ancienne joueuse Jennifer Harris de discrimination en raison de sa couleur de peau et de son orientation sexuelle. Homosexuelle en l'occurrence. La basketteuse avait été renvoyée de l'équipe et la coach avait, bien sûr, prétexté des raisons sportives. Mais après une enquête interne du club, Rene Portland avait tout de même été condamnée à 10.000 dollars d'amende. Entraîner une équipe de filles n'est visiblement pas un job de tout repos outre-Atlantique puisque la coach de LSU (Louisiana State University), Pokey Chatman, a elle aussi récemment dû abandonner sa place. Mais pas exactement pour les mêmes raisons: elle aurait entretenu des «relations inappropriées» avec plusieurs joueuses…Têtu 26 03 07

Un couple gay finance une chaire spécialisée sur le droit de l'orientation sexuelle à UCLA

Si, dans les facs de droit américaines, des professeurs mènent des recherches sur le droit de l'orientation sexuelle et enseignent même cette matière à leurs étudiants, il n'y avait pas encore de chaire spécialisée. C'est aujourd'hui chose faite. Un couple de millionnaires de West Hollywood, John McDonald et Rob Wright, a en effet fait don d'un million de dollars au Williams Institute de la faculté de droit de UCLA en Californie pour créer la chaire McDonald/Wright, qui permettra de recruter un enseignant chercheur spécialisé dans le droit de l'orientation sexuelle. Cet institut de recherche travaille déjà depuis plusieurs années sur le sujet, dans le cadre du Charles R. Williams Project on Sexual Orientation Law and Public Policy . Mais qu'une chaire soit proposée, c'est tout un symbole. Comme le souligne Brad Sears, le directeur du Williams Institute, «la chaire va attirer de nouveaux chercheurs au Williams Institute et encourager les jeunes chercheurs à poursuivre leurs recherches sur les questions liées à l'orientation sexuelle. Cela va permettre de mettre en valeur les travaux réalisés au sein du Williams Institute, et permettre de donner ses lettres de noblesses au champ du droit de l'orientation sexuelle». Têtu 27 03 07

Hillary Clinton et Barack Obama embarrassés par l'affaire du général Pace
Les médias américains s'interrogent sur le moment de flottement qu'ont connu les deux candidats démocrates, suite aux déclarations du général Pace sur l'immoralité de l'homosexualité ). Hillary Clinton a dans un premier temps refusé de répondre à la simple question d'un journaliste d'ABC, «trouvez-vous l'homosexualité immorale?». La candidate à l'investiture démocrate s'en est sortie par une pirouette, déclarant «je laisse les autres répondre à cette question» . Barack Obama a refusé par trois fois de répondre devant des journalistes à la même question. Les deux candidats ont dû faire volte-face quelques heures plus tard, devant les réactions indignées de plusieurs associations LGBT, dont Humain Rights Campaign. Hillary Clinton a déclaré «Je dois mettre un terme aux malentendus. Je ne pense pas que l'homosexualité soit immorale.» Barack Obama a pour sa part publié un communiqué: «Je suis en désaccord avec le général Pace, l'homosexualité n'est pas immorale.» En coulisse de la campagne, les commentateurs politiques américains racontent comment les deux candidats ont été dépassés par cette question, ayant peur de perdre une frange de l'électorat religieux et conservateur mais traditionnellement démocrate, notamment dans les États du sud. Obama comme Clinton voulaient être sûrs d'être sur la même position. Têtu 16 03 07

Les propos homophobes du général Pace suscitent une vive polémique
Les déclarations du chef d'état-major interarmées américain, le général Peter Pace, sur le caractère «immoral» des actes homosexuels fort logiquement déclenché un tollé au sein des associations de défense des droits des gays et des lesbiennes qui ont immédiatement exigé des excuses. Servicememembers Legal Defense Network, une association qui lutte contre les discriminations dans l'armée, a estimé que les propos du général Pace étaient «scandaleux, insensibles et irrespectueux pour les 65.000 gays et lesbiennes qui sont actuellement en service dans l'armée». Dans un communiqué publié le lendemain de ses déclarations au journal Chicago Tribune , le général Pace s'est contenté de préciser qu'il aurait dû davantage soutenir la politique officielle plutôt qu'exprimer ses vues personnelles mais n'a pas présenté d'excuses. Interrogé en conférence de presse, Dan Bartlett, le conseiller de Georges W. Bush, a indiqué que le président considérait que le général exprimait des «vues personnelles qui n'avaient aucune influence sur la politique des États-Unis». Dan Bartlett a aussi rappelé que le président soutenait toujours la politique du «don't ask, don't tell». Même son de cloche du côté du secrétaire d'État à la Défense , Robert Gates, qui a souligné que les «opinions personnelles n'avaient pas vraiment de place dans cette affaire». Les républicains, en charge du pouvoir exécutif, ont donc tenté de minimiser les propos du général. Mais c'était sans compter sur la réaction des démocrates, majoritaires au Parlement. La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, qui soutient un texte visant à abolir la politique du «don't ask, don't tell», a estimé que «l'armée avait besoin des gens les plus talentueux qui viennent de tous les bords de notre population. Nous n'avons pas besoin d'un jugement moral du chef d'état-major interarmées». Têtu 16 03 07

Hollywood s'empare du mariage homosexuel
Le mariage homosexuel, qui est au cœur du débat politique américain depuis quelques années, sera le sujet d'une comédie programmée sur les écrans américains pour l'été prochain. La sortie du film I Now Pronounce You Chuck and Larry est déjà redoutée par de nombreux médias gay américains et d'associations de lutte pour les droits de la communauté LGBT: le film pourrait bien être une nouvelle grosse farce jouant de tous les clichés habituels sur les homosexuels. Le film, joué par Adam Sandler et Kevin James, met en scène deux pompiers hétérosexuels décidant de se marier pour profiter d'éventuelles allocations sociales. De nombreuses voix rappellent qu'actuellement aux États-Unis, les droits des couples homosexuels sont très limités voire inexistants dans de nombreux États. Adam Sandler est, d'autre part, au top des téléchargements américains avec un petit film produit par sa société production qui met en scène un robot gay. Ce film était le pilote d'une émission refusée par la chaîne américaine Comedy Central. Têtu 15 03 07

Méga-tournée musicale et revendicative en juin
Les Etats-Unis vont accueillir une grande tournée mi-militante, mi-festive destinée à faire connaître les revendications liées à l'orientation sexuelle et à la lutte contre les discriminations LGBT.
Baptisée "True Colors" du titre d'une célèbre chanson de Cyndi Lauper, la tournée parrainée par la chaîne de télévision gay Logo, débutera le 8 juin prochain à Las Vegas pour finir à Los Angeles le 30 après avoir parcouru les principales métropoles américaines.
Une partie des bénéfices sera reversée à Human Rights Campaign, la principale organisation LGBT américaine.
Hormis Cyndi Lauper, le groupe Erasure, Debbie Harry ou encore Rufus Wainwright doivent participer à cette initiative. E-llico Mis en ligne le 15/03/07

Le chef d'état-major interarmées veut interdire l'armée aux homosexuels
Le chef d'état-major interarmées américain, le général Peter Pace, a déclaré lundi soutenir l'idée d'une interdiction des homosexuels dans les rangs de l'armée américaine, estimant les actes homosexuels "immoraux", dans une interview publiée dans le journal Chicago Tribune.
Interrogé sur la loi surnommée "Don't Ask, Don't Tell!" (On ne demande rien, on n'avoue rien), adoptée durant le mandat du président Clinton et qui autorise les homosexuels à servir dans l'armée à condition de ne pas révéler publiquement leur homosexualité, Peter Pace a estimé que le Pentagone ne devrait pas "excuser" ces comportements immoraux, selon l'article publié sur le site internet du journal.
"Je crois que les actes homosexuels entre deux personnes sont immoraux et que l'on ne doit pas (les) pardonner. Je ne crois pas qu'une politique où il est possible d'être immoral serve les Etats-Unis de quelque façon que se soit", a t-il précisé.
La loi "Don't Ask, Don't Tell!" fait l'objet de nouveaux débats entre le gouvernement Bush, le Congrès et le Pentagone alors que l'armée a besoin de recrues supplémentaires depuis les interventions américaines en Irak et en Afghanistan. E-llico Mis en ligne le 13/03/07

Note du collectif Anti-homophobie : l'armée américaine a le droit d'être bête et méchante et de perdre ses guerres à cause de son homophobie : elle a recemmment chassé 10 000 soldats homosexuels dont des traducteurs arabes-français d'où l'incompréhension de la population irakienne, et la prochaine débâcle, c'est bien fait ! et en plus la mortalité des homosexuels va diminuer

Cyndi Lauper en tournée pour défendre les droits des gays et des lesbiennes
La chanteuse Cyndi Lauper débutera en juin prochain une série de 15 concerts à travers les États-Unis afin de promouvoir la tolérance et les droits des gays et des lesbiennes. Cette tournée, baptisée «True Colors», est organisée avec le soutien de la chaîne LOGO (groupe MTV) destinée aux gays et lesbiennes. Cyndi Lauper ne sera pas seule sur scène: le groupe Erasure, le chanteur Rufus Wainwright ou Debbie Harry devraient la rejoindre selon les étapes. De nombreuses organisations de lutte pour la défense des droits de la communauté LGBT seront présentes en marge des concerts pour fournir des informations sur leurs activités, comme par exemple The Matthew Sheppard Organization. La tournée débute le 8 juin à Las Vegas et fera étape dans les grandes villes américaines comme Chicago, Boston, San Francisco ou New York. Têtu 13 03 07

Isaiah Washington privé d'augmentation de salaire
Si l'on en croit différents sites américains spécialisés, l'affaire Isaiah Washington, dans laquelle l'acteur de «Grey's Anatomy» a agressé verbalement l'acteur T.R. Knight sur son homosexualité , a eu une conséquence inattendue: le comédien a été privé d'augmentation de salaire pour «mauvaise conduite» , alors que ses partenaires ont été généreusement remerciés pour le succès actuel de la série. D'après les mêmes sources, l'équipe qui défend les interêts de Washington n'a émis aucune protestation, préférant faire profil bas de peur que son client ne soit viré. Ce nouvel épisode ne va en tout cas probablement pas arranger l'ambiance sur le plateau de la saga médicale... 07 03 07

55% des Américains sont prêts à voter pour un président homosexuel
Un sondage réalisé par l'institut Gallup au début du mois de février révèle que 55% des Américains seraient prêts à voter pour un ou une présidente homosexuelle aux élections de novembre 2008. Reconnaissons toutefois que le candidat homosexuel arrive quasiment en fin de classement dans ce sondage. En effet, 95% seraient prêts à voter pour un catholique, 94% pour un Noir américain, 92% pour un Juif, 88% pour une femme, 87% pour un hispanique, 72% pour un mormon, 67% pour une personne mariée pour la 3e fois et 57% pour un candidat de plus de 72 ans. Les sondés préféreraient seulement voter pour un président homo (55%) que pour un président athée (45%). Pour se rassurer, les gays et les lesbiennes peuvent comparer ces résultats à ceux d'un autre sondage réalisé par Gallup en septembre 2006. Attention, les résultats font mal: seuls 7% des sondés pensaient que les Américains étaient prêts à élire un président homo. Il est vrai que dans ce sondage, une majorité pensait que les Américains étaient seulement prêts à élire une femme (61%), un Noir américain (58%) ou un Juif (55%). Têtu 28 02 07

Les démocrates veulent faire voter plusieurs lois protégeant les personnes LGBT
Le Congrès américain passé sous le contrôle des Démocrates lors des dernières élections va examiner différentes mesures liées à des revendications LGBT de première importances.
La première concerne l'interdiction des discriminations liées à l'orientation sexuelle au travail. La seconde les crimes de haine motivés par l'homosexualité des victimes.
Si certains Etats ont déjà voté des lois dans ces domaines, les projets examinés s'appliqueraient au niveau fédéral, c'est-à-dire sur l'ensemble du territoire.
Un troisième projet de loi sera soumis au vote des parlementaires qui propose de revenir sur la doctrine "Don't ask. Don't tell" qui exclut de l'armée tout militaire homosexuel dont l'orientation sexuelle serait connue. E-llico
Mis en ligne le 27/02/07

Disparition de l'activiste Barbara Gittings
La célèbre activiste américaine, Barbara Gittings, est morte le 19 février à 74 ans d'un cancer du sein qu'elle combattait depuis de nombreuses années. Cette féministe convaincue commença à militer en faveur des droits de la communauté gay et lesbienne dès 1955, en important à New York le mouvement lesbien Daughters of Bilitis né à San Francisco. Barbara Gittings déclarait dans de nombreuses interviews à propos de cette époque: «Nous étions à peine quelques centaines de militants, nous nous connaissions tous» . Elle est également devenue célèbre pour avoir intensément combattu l'avis de l'American Psychiatric Association qui pointait l'homosexualité comme une maladie mentale jusqu'en 1973. Elle s'était aussi engagée dans un long travail au sein de l'organisation Task Force on Gay Liberation of the American Library Association, pour que les bibliothèques américaines mettent à disposition du public des livres sur la communauté gay et lesbienne. Elle fit partie de tous les combats des années soixante, assistant aux premières manifestations en faveur des minorités sexuelles devant la Maison-Blanche ou le Capitole. Elle apparaît notamment dans le célèbre documentaire «Before Stonewall» diffusé en 1999 et avait été une des premières figures lesbiennes américaines médiatisées par les grandes chaînes de télévision américaine. Têtu 23 02 07

Un tribunal interdit aux employeurs publics de proposer le partenariat domestique
Le 2 février dernier, la cour d'appel du Michigan a rendu une décision très défavorable aux couples homosexuels. Elle a en effet considéré que, suite à l'adoption en 2004 par référendum d'un amendement à la Constitution interdisant non seulement le mariage des couples de même sexe mais aussi les unions civiles ou toute autre forme de reconnaissance des couples homosexuels, les employeurs publics tels que l'État, les municipalités ou les universités, ne pouvaient plus accorder des droits aux partenaires homosexuels de leurs salariés, y compris le droit à la protection sociale, sous la forme du partenariat domestique. Cette décision inquiète de nombreuses associations de défense des droits LGBT qui redoutent que les tribunaux d'autres États adoptent ce genre de solution. En effet, sur les 27 États qui ont inscrit l'interdiction du mariage des couples de même sexe dans leur Constitution, 18 d'entre eux ont adopté un amendement similaire à celui du Michigan. Têtu 23 02 07

Des stars de la NBA critiquent les propos homophobes tenus sur Amaechi
Des vedettes du Championnat nord-américain de basket-ball (NBA) ont vivement critiqué les propos homophobes de l'ancien joueur Tim Hardaway lancés après le coming-out de John Amaechi, un ex-joueur.
"On m'a toujours appris depuis tout jeune qu'on ne doit jamais juger les gens, a déclaré Shaquille O'Neal, pivot des Miami Heat. Lorsqu'un groupe de gens se moque de quelqu'un, on m'a toujours appris à défendre les plus faibles."
Le Canadien Steve Nash, élu meilleur joueur de la saison dernière, a déclaré "beaucoup apprécier" Tim Hardaway tout en prenant ses distances: "C'est une bonne personne, malheureusement, il n'a pas su bien s'exprimer ou alors il n'a pas été assez bien éduqué sur ce sujet pour pouvoir formuler une opinion."
"Je suis surpris par ce qu'il a dit, a dit de son côté Chauncey Billups (Detroit Pistons). Etant lui-même un Afro-Américain, il devrait savoir mieux que quiconque comment nous avons été discriminés aussi longtemps. Quand on s'exprime, on peut le faire de manière correcte ou incorrecte, et lui a choisi la manière incorrecte."
Hardaway, membre de l'équipe américaine championne olympique (2000) et qui a pris sa retraite en 2003, avait reconnu mercredi son homophobie lors d'un entretien pour une radio de Miami: "Je déteste les gays. Et je n'aime pas être entouré de gays. Je suis homophobe. Cela (l'homosexualité) ne devrait être dans ce monde, ou aux Etats-Unis", a-t-il déclaré à la radio floridienne WAXY-AM.
Vu le tollé suscité par ses propos, l'ancien joueur des Heats est revenu peu après sur sa position: "Je regrette beaucoup ce que j'ai dit et m'en repends. Je n'aurais jamais dû dire que je haïssais les homosexuels ni rien de tel."
John Amaechi, qui a joué en NBA en même temps que Hardaway, a révélé son homosexualité la semaine dernière quelques jours avant la publication de son livre dans lequel il évoque ce sujet. E-lllico Mis en ligne le 19/02/07

la NBA secouée par le problème de l'homophobie
Tim Hardaway, un ancien joueur du Championnat NBA, a reconnu mercredi son homophobie lors d'un entretien dans une radio de Miami, après le "coming out" la semaine dernière d'un autre ancien joueur, John Amaechi.
"Je déteste les gays. Et je n'aime pas être entouré de gays. Je suis homophobe. Cela (l'homosexualité) ne devrait être dans ce monde, ou aux Etats-unis", a déclaré Hardaway à la radio floridienne WAXY-AM.
"Et ensuite, s'il avait été dans mon équipe, j'aurais vraiment pris mes distances, parce que je pense que ce n'est pas normal. Et je ne pense pas qu'il devrait partager notre vestiaire", a poursuivi Hardaway, membre de l'équipe américaine championne olympique (2000) qui a pris sa retraite en 2003.
John Amaechi, qui a joué en NBA en même temps que Hardaway, a révélé son homosexualité la semaine dernière quelques jours avant la publication de son livre dans lequel il évoque ce sujet.
David Stern, le patron de la NBA , a réagi jeudi dans le quotidien South Florida Sun-Sentinel en indiquant que Hardaway ne ferait plus d'apparitions publiques au nom de la NBA.
"Ce serait totalement déplacé de le laisser nous représenter au regard de nos différences de points de vue", a expliqué Stern, alors que Hardaway devait faire quelques interventions lors d'opérations de charité de la NBA.
De son côté, Amaechi, qui s'occupe d'enfants en Angleterre, son pays d'origine, s'est "félicité" de la réaction de Hardaway.
"Finalement, quelqu'un est honnête. C'est ridicule, absurde, petit, sectaire et montre un manque d'empathie gargantuesque et insondable. Mais c'est honnête. Et cela illustre le problème mieux que n'importe quel langage flou utilisé par certains autres jusque-là", a affirmé Amaechi. E-llico Mis en ligne le 16/02/07

Barak Obama affirme son opposition au mariage des couples gay et lesbiens
Barak Obama est officiellement lancé dans la course à l'investiture pour la présidentielle américaine de 2008 et sillonne les États-Unis à la rencontre des adhérents démocrates. Lors d'une visite dans le New Hampshire, le sénateur de l'Illinois a détaillé ses convictions au sujet de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. «Je ne crois pas à l'étiquette "mariage" pour une union homosexuelle. Cette appellation "mariage" rencontre de trop fortes oppositions. C'est une cause perdue», a déclaré le sénateur de l'Illinois devant 3000 supporters. Il a toutefois réaffirmé son combat pour l'égalité des droits pour la communauté LGBT. Selon de nombreux observateurs politiques américains, Barak Obama se prononce contre le mariage des couples homos parce qu'il connaît ses électeurs: une grande partie de la communauté afro-américaine ayant une pratique religieuse y est totalement opposé. Le prétendant à la Maison-Blanche sait que son électorat est considéré comme fluctuant et donc facilement récupérable pour le Parti républicain. Têtu 14 02 07

Les couples mariés obligés de procréer?
The Washington Defense of Marriage Alliance (WDMA), une organisation soutenant l'ouverture du mariage aux couples de même sexe dans l'État de Washington, a décidé de contrer de façon très originale la décision de la cour suprême de l'État, rendue le 27 juillet 2006, qui avait considéré que la loi de défense du mariage interdisant le mariage des couples de même sexe n'était pas contraire à la Constitution . La WDMA vient de se lancer dans la collecte de signatures pour organiser un référendum en novembre 2007. Le texte exigerait des couples hétérosexuels mariés qu'ils aient un enfant dans les trois ans suivant le mariage, sinon le mariage serait annulé et il interdirait aux couples hétérosexuels de divorcer s'ils ont des enfants. La WDMA qualifie elle-même son initiative d' «absurde», mais elle espère relancer le débat en prenant à la lettre la décision de la cour suprême. En effet, celle-ci avait considéré que le mariage pouvait être réservé aux couples hétérosexuels car seulement eux pouvaient biologiquement avoir des enfants. Si le mariage est lié à la procréation, alors la WDMA souhaite pousser l'argument jusqu'au bout et exiger des couples qui se marient qu'ils procréent. Têtu 14 02 07

Les gays et les lesbiennes américains font leur coming-out de plus en plus jeunes
Le quotidien USA Today vient de publier une grande enquête sur le rapport des lycéens à l'homosexualité qui démontre une grande évolution de la société américaine. On compte par exemple, en 2007, plus de 7000 clubs de discussion de l'organisation Gay Straight Alliance dans les lycées des États-Unis contre moins de 12 en 1990. «C'est indéniable, l'accompagnement des jeunes homos dès le lycée favorise un coming-out moins douloureux auprès de leurs proches et de leurs familles», confirme Lucy Nartt, éducatrice dans un lycée de Manhattan, à New York. USA Today publie les témoignages de nombreux lycéens dont celui de Zach, 16 ans, fier d'amener son boyfriend aux différentes fêtes du lycée. Tous les professionnels de l'éducation interviewés par le journal constatent que le lycée est devenu pour beaucoup le stade du coming-out (entre 15 et 18 ans) alors les générations précédentes sortaient du placard au moment de l'entrée à l'université. Mais le journal constate aussi que la situation varie sensiblement selon les régions étudiées, l'Amérique rurale restant une zone très difficile pour les jeunes gays. Têtu 09 02 07

Les campagnes américaines attirent les gays et les lesbiennes
Un recensement de la population gay et lesbienne américaine mené par le Williams Institut, un groupe de réflexion spécialisé dans les études LGBT basé à Los Angeles, dévoile une carte inédite des États-Unis. L'étude démontre par exemple une forte poussée de la population LGBT dans des États comme le Nebraska, le Kansas, l'Iowa et le Missouri. Entre 2000 et 2005, la population de la communauté homo aurait ainsi augmenté de 71% dans le Nebraska et de 58% dans le Missouri. Ces données vont être étudiées par les différents instituts politiques, qui gardent à l'esprit qu'une grande majorité de la population gay et lesbienne vote traditionnellement pour les démocrates. L'autre enseignement de l'étude est qu'il est désormais plus facile d'effectuer un recensement dans les États les plus conservateurs. «Les homos vivent de plus en plus ouvertement dans les petites villes américaines», constate Mark Thompson, un habitant de Jefferson, dans le Missouri. L'étude démontre toutefois que des villes comme New York ou San Francisco gardent une attractivité intacte et concentrent une forte majorité de la population LGBT des États-Unis. Têtu 06 02 07

Rudolph Giuliani dépose une déclaration de candidature
L'ancien maire de New York, le républicain Rudolph Giuliani, a franchi lundi un pas supplémentaire vers la candidature à la présidentielle américaine de 2008, en déposant une "déclaration de candidature" auprès de la Commission électorale fédérale.
Ancien démocrate passé républicain, l'ancien maire est loin d'être certain de conquérir l'investiture républicaine, notamment parce qu'il développe des positions progressistes sur les questions de société, du droit à l'avortement aux droits des homesexuels e-llico Mis en ligne le 06/02/07

Des associations exigent des mesures pour aider les jeunes homos sans-abris
La publication du rapport sur «l'épidémie des sans-abris» , réalisé conjointement par la National Gay and Lesbian Task Force ( NGLTF ) et la National Coalition for the Homeless, a donné l'occasion à ces deux organisations d'appeler le gouvernement fédéral à se mobiliser en faveur des jeunes gays et lesbiennes sans-abris. Ceux-ci représenteraient de 20% à 40%, des sans-abris. Les organisations souhaitent que, dans la loi fédérale qui doit intervenir l'année prochaine, des fonds soient attribués à des programmes les visant spécifiquement. En s'appuyant sur des exemples d'homophobie dans les centres pour sans-abris, elles appellent à mieux protéger ces jeunes homos qui ont souvent été confrontés à des violences au moment de leur coming-out. Le rapport estime que 25% des jeunes gays et lesbiennes sont rejetés du domicile familial après leur coming-out. Têtu 02 02 07

Le pouvoir d'achat des gays et des lesbiennes approcherait les 835 milliards de dollars en 2011
Witeck-Combs Communications, une agence de communication dédiée au marché gay et lesbien, et Packaged Facts, société de recherche en marketing, viennent de dévoiler une nouvelle étude sur le pouvoir d'achat des gays et des lesbiennes américains, qui risque de faire réfléchir les décideurs économiques. Selon eux, le pouvoir d'achat des homos atteindrait 835 milliards de dollars en 2011. Il était déjà élevé en 2006, avec 660 milliards de dollars pour une population estimée à 15,3 millions de consommateurs aux États-Unis. L'étude démontre également que de nombreux publicitaires ne considèrent plus les gays et les lesbiennes comme un marché de niche mais comme un marché à part entière. Elle cite en exemple le succès de la chaîne câblée gay et lesbienne, qui compte aujourd'hui plus de 80 gros annonceurs généralement habitués des gros réseaux comme ABC, NBC ou CBS. Têtu 26 01 07

L'amendement constitutionnel contre le mariage des homos ne sera pas réintroduit
Wayne Allard et Marilyn Musgrave, les deux parlementaires républicains du Colorado qui avaient proposé d'inscrire l'interdiction du mariage des couples de même sexe dans la Constitution fédérale, viennent d'annoncer qu'ils n'avaient pas l'intention de présenter à nouveau ce texte. Ils ont en fait pris acte du changement de majorité au Congrès, dominé par les démocrates depuis les élections de novembre 2006. D'autant que, même avec un Congrès à majorité républicaine, ils n'avaient pas réussi à faire adopter leur amendement en 2004 et 2006, et ce, malgré les pressions du président George W. Bush. À l'heure actuelle, l'interdiction du mariage des couples gay et lesbiens est déjà inscrite dans les constitutions de 26 États. Têtu 0102 07

Une organisation décide d'aider les familles LGBT aux revenus modestes
The National Center For Lesbian Rights (NCLR), l'organisation de défense des droits des lesbiennes basée à San Francisco, a décidé de lancer un projet intitulé «The Family Protection Project» afin d'apporter une aide juridique aux avocats qui représenteront gratuitement des familles homoparentales aux revenus modestes. Les questions auxquelles sont confrontées ces familles sont de plus en plus en complexes, notamment en raison du silence ou de l'ambiguïté des textes. Bien souvent, seules les familles ayant les capacités de se payer les services d'avocats spécialisés dans cette matière parviennent à trouver des solutions. C'est précisément cette injustice sociale que souhaite combattre le NCLR. Mais pour le moment, l'organisation ne peut développer ce programme que dans cinq États: la Californie , la Floride , la Pennsylvanie , le Texas et le Wisconsin. Têtu 24 01 07

Isaiah Washington a rencontré des associations LGBT
«Grey's Anatomy» starring Isaiah Washington - épisode 5! La star très controversée de la saga médicale a rencontré lundi 22 janvier des groupes LGBT et a accepté de les aider dans leur lutte contre l'homophobie auprès du public. «Il avait l'air très sincère dans sa démarche de travailler avec nous sur une base régulière, a déclaré Kevin Jennings, le directeur exécutif du Gay, Lesbian and Straight Education Network. Nous lui avons dit qu'il n'était pas question de faire juste un effet d'annonce, mais de s'engager dans le temps avec nous.» Dans le même temps, on a appris qu'Isaiah Washington avait viré ses deux publicistes de longue date, qui selon lui, avaient très mal géré «l'affaire». Mais aujourd'hui, ce n'est plus l'acteur qui au centre des critiques aux États-Unis, mais la créatrice et productrice du show. Shonda Rhimes, la patronne omnipotente de la série, ne s'est jamais exprimée sur les insultes proférées par Isaiah Washington. Et elle s'oppose toujours à son renvoi. Alors que la chaîne ABC, qui diffuse la série aux USA, et une partie du casting, le lui ont plusieurs fois demandé...  Têtu 24 01 07

International : un officier gay va former la police afghane
Un policier ouvertement gay, officier de police du Montana aux Etats-Unis, va former les forces de police afghane pendant un an sur les questions liées aux droits civils.
Scott Oak, qui assure la liaison avec la communauté LGBT de la ville de Missoula, a déclaré à la presse qu'il avait été contacté par le Département d'Etat après la médiatisation de sa nomination comme premier officier de liaison de la ville.
Une large part de son rôle en Afghanistan consistera à former les officiers aux questions de diversité, de droits civils et de droits de l'homme.
Oak a rapporté à la presse que plusieurs de ses amis considèrent que cette mission est "dingue", mais "idéalement, je pense qu'en favorisant une instruction civique, je vais permettre aux Etats-unis de se retirer plus rapidement de là-bas" ajoute le policier.
Son seul véritable regret consiste à être séparé de son compagnon et du fils adoptif qu'ils élèvent ensemble.
E-llico Mis en ligne le 10/01/07

Hommage des associations gay et lesbiennes au président Gerald Ford
L'ancien président américain Gerald Ford, décédé le 26 décembre, a été enterré hier, mercredi 3 janvier, à Grand Rapids, la ville de son enfance, dans le Michigan. Gerald Ford avait succédé à Richard Nixon lors du fameux scandale du Watergate. Plusieurs associations gay et lesbiennes ont rappelé que le président s'était prononcé plusieurs fois en faveur de l'égalité des droits pour les homosexuels. Joe Solmonese, le président de Human Rights Campaign, a déclaré que «les convictions de Ford en faveur de l'intégration et de l'équité étaient les caractéristiques d'un homme d'État» . Patrick Sammon, le président des Log Cabins Republicans, a également rendu hommage au président Ford: «Il a reconnu que tous les Américains méritent d'être traités avec dignité et justice.» Ford avait donné, en 2001, une interview à la célèbre journaliste lesbienne Deb Price en déclarant que «les homosexuels doivent bénéficier de l'égalité des droits» . Ford est également le premier président de l'histoire américaine à avoir rejoint une organisation de défense des droits des homosexuels. En 2002, il était devenu membre de la Republican Unity Coalition, un groupe issu du Parti républicain luttant pour plus de reconnaissance de la communauté homo aux Etats-Unis. Pour la petite histoire, Gerald Ford avait échappé, en 1975, à un attentat, à San Francisco grâce à l'intervention héroïque d'Oliver Sipple, un jeune gay qui avait attrapé le pistolet tenu par une femme qui tentait d'assassiner le président. Têtu 04 01 07

La fille de Dick Cheney et sa partenaire attendent un enfant
Mary Cheney, 37 ans, et sa partenaire Heather Poe, 45 ans, sont "ravies" de ce bébé dont les circonstances de la conception n'ont pas été détaillées, indique le quotidien citant une source proche du couple. Le bébé doit naître au printemps.
Mary Cheney, qui a travaillé étroitement avec son père lors de la dernière campagne présidentielle, a été souvent critiquée par les militants homosexuels pour ne pas avoir suffisamment exprimé son soutien au mariage homosexuel pendant la campagne électorale de 2004.
Le président américain George W. Bush s'est constamment opposé à la légalisation du mariage homosexuel. Son vice-président soutient l'opposition de Bush au mariage entre personnes du même sexe mais a aussi souligné que "les gens sont libres de choisir le type de relations qu'ils veulent", rappelle le Washington Post.
"Le vice-président et Mme Cheney attendent avec grande impatience la naissance de leur sixième petit-enfant", ajoute le quotidien de la capitale fédérale citant une porte-parole de la vice-présidence, Lea Anne McBride.
Dans un livre publié en mai 2006 ("Now It's my turn: a daughter's chronicle of political life), Mary Cheney évoque son homosexualité et plaide pour le mariage homosexuel. Selon le Post, elle décrit sa relation de 15 ans avec sa partenaire comme un mariage. E-llico Mis en ligne le 07/12/06

Circulation des séropositifs : l'administration Bush annonce un projet d'assouplissement
La mobilisation des associations françaises de lutte contre le sida face aux entraves à la circulation des séropositifs dans un certain nombre de pays semble produire quelques effets aux Etats-Unis.

L'administration Bush vient en effet d'annoncer un projet de loi destiné à lever l'interdiction d'entrée sur le territoire américain concernant les séropositifs dans les cas de courts séjours, touristiques ou d'affaires.
Alors qu'aujourd'hui un visa spécial est exigé pour entrer sur le territoire américain, la nouvelle loi prévoit que les séropositifs pourraient le faire avec un simple visa de droit commun valable 60 jours.
D'abord annoncée par la Maison Blanche dans un communiqué dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida, cette nouvelle a été confirmée par le coordinateur du programme global américain contre le sida.
Ces perspectives d'amélioration aux USA ne doivent pas faire oublier qu'une dizaine de pays –dont la Russie- interdisent purement et simplement l'accès à leur territoire aux séropositifs, même au niveau touristique. D'autres exigent un test VIH négatif pour les séjours durables. Au sein même de l'Union européenne, la Belgique , la Grèce et l'Autriche pratiquent des politiques discriminatoires envers les ressortissants non-européens. E-llico Mis en ligne le 07/12/06

Un site Internet d'immobilier dresse une liste des «ghettos gay»
En partenariat avec le site Internet GayRealEstate, qui est un site d'annonces immobilières essentiellement destinées aux personnes LGBT, un nouveau site Internet, consacré aux quartiers gay, vient de voir le jour. Gayghettos.com propose de dresser une liste des «ghettos gay», formule surprenante mais définie par Jeffery Hammerberg, le président du site, comme «des quartiers riches en diversité dans lesquels il fait bon vivre» . Parmi les morceaux de choix, le quartier de Hell's Kitchen à New York: «Ce quartier accueille des gens qui avaient commencé à chercher à s'installer dans le Upper West Side, puis ont réalisé qu'ils pouvaient profiter du même style de vie au sud du Lincoln Center. Des boutiques gay, des restaurants et des établissements de nuits sont en train d'y pousser comme des champignons». Têtu 06 12 06

Le droit d'adopter et la politique du «Don't ask, don't tell», examinées par des cours fédérales
La cour d'appel fédérale basée dans le Colorado a commencé à examiner si la loi de l'Oklahoma qui interdit aux couples de même sexe d'adopter est constitutionnelle ou non. Cette loi avait été adoptée en 2004 mais en mai dernier, un juge de première instance l'avait déclarée contraire à la Constitution. L'État avait fait appel. Par ailleurs, la cour d'appel fédérale basée au Massachusetts a commencé à examiner la constitutionnalité du «Don't ask, don't tell», une politique de l'armée qui empêche aux militaires homosexuels de révéler leur orientation sexuelle, sous peine d'exclusion. En avril dernier, un juge de première instance avait considéré que les requérants n'avaient pas intérêt à agir. Ils avaient fait appel. Têtu 29 11 06

Le Pentagone classe l'homosexualité dans la même catégorie que l'incontinence
Lorsqu'en juin dernier, un centre de recherche de l'Université de Californie à Santa Barbara a découvert que l'armée classait toujours l'homosexualité dans la catégorie des «troubles mentaux», alors que l'Association américaine de psychiatrie (APA) a abandonné cette classification en 1973, de nombreuses voix ont demandé la modification de cette directive de l'armée. Le Pentagone avait alors accepté de modifier son guide relatif aux «départs» de l'armée, qu'ils soient volontaires ou non. Aujourd'hui, l'homosexualité n'est donc plus classée par l'armée dans la catégorie des «troubles mentaux», mais dans celle des «conditions, circonstances ou défauts autres que des handicaps physiques». Ainsi, l'homosexualité se retrouve dans la même catégorie que l'incontinence, le bégaiement, la dyslexie, le somnambulisme, les allergies, etc… James H. Scully, le président de l'APA, qui «apprécie» le fait que l'armée ne considère plus l'homosexualité comme un trouble mental, s'est néanmoins dit «préoccupé» par cette nouvelle classification. Têtu 21 11 06

 

 

 

Jim Kolbe
Parlementaire américain depuis 1985, Kolbe, figure du Parti Républicain, a fait son coming out en 1996 en prenant la défense d'une loi sur l'ouverture du mariage aux homos.

 

 

 

 

 

 

 

Tammy Baldwin
Parlementaire démocrate, Tammy Baldwin, née en 1962, est réélue sans interruption depuis 1998. C'est la première femme à avoir réussi à se faire élire dans le Wisconsin. C'est une des très rares femmes politiques américaines à avoir fait son coming out.

 

 

 

 

 

 

Barney Frank
Né en 1940, Barney Frank est élu sous l'étiquette Démocrate sans interruption depuis 1981. Il a fait son coming out en 1987 et s'est engagé dans tous les combats en faveur des personnes LGBT. C'est une des principales figures de la vie politique américaine.

 

 

 

 

 

 

David Cilline
Ce jeune politicien, 45 ans, fut le premier maire ouvertement gay d'une grande ville américaine, Providence. Militant gay, cet avocat a aussi été membre de la Chambre des Représentants.

 

L'association Victory Fund (une organisation aidant les candidats LGBT) a recensé 67 candidats ouvertement homosexuels élus aux élections américaines de mi-mandat qui ont vu la victoire des Démocrates à la Chambre des Représentants et au Sénat. Ces élections ont été également l'occasion de renouveler les mandats de nombreux élus locaux. Il est intéressant de constater que la cartographie des élus gays et lesbiens ne correspond pas forcément à celle des états considérés comme tolérants (New York ou la Californie ). On compte ainsi des élus ouvertement homosexuels dans le Missouri, l'Oklahoma, l'Arkansas ou encore l'Alabama. La majorité des mandats gagnés l'ont été au niveau local. Pour la plupart de ces États, l'élection d'un politicien ouvertement homosexuel est une première. Victory Fund note que 22% des Américains sont représentés par un élu (au niveau local ou national) ouvertement homosexuel. Têtu 10 11 06

Élections en demi-teinte pour les droits LGBT malgré la victoire des Démocrates
Les réactions étaient mitigées parmi les associations de lutte pour les droits  LGBT, lors de la soirée électorale qui a suivi les élections de mi-mandat, le mardi 7 novembre. Certes, tout le monde se réjouit de la victoire des Démocrates à la Chambre des Représentants et du possible basculement du Sénat. Toutefois, localement, les résultats sont considérés comme mauvais pour l'avancée des droits des homosexuels. Un amendement interdisant le mariage pour les homosexuels était soumis au vote dans huit États et durant la soirée des résultats, les commentateurs annonçaient que six États s'étaient prononcés en faveur de cet amendement. En Virginie, les électeurs ont voté contre le mariage et même contre l'union civile malgré le soutien aux homos de nombreux ténors de l'industrie de cet État, bordant la ville de Washington. Les milieux économiques de Virginie craignent en effet qu'une limitation totale des droits des homosexuels rende moins attractives les entreprises locales. La Virginie s'est aussi prononcée contre l'octroi de droits sociaux au partenaire d'un salarié homosexuel. Les électeurs du Wisconsin, de l'Idaho, de Caroline du Sud et du Tennessee se sont également prononcés contre le mariage pour les gays et les lesbiennes. En revanche, de nombreux militants gays se réjouissent de la défaite de Rick Santorum, le sénateur républicain de Pennsylvanie, ouvertement homophobe, et à l'origine d'une proposition visant à interdire l'ouverture du mariage aux homosexuels aux États-Unis. Têtu 08 11 06

Élections américaines : les mariages gay condamnés dans 7 Etats
Ce sera sans doute une consolation pour les conservateurs américains qui viennent de perdre la majorité à la Chambre des représentants : les mariages gays ont été condamnés dans 7 des 8 Etats où des référendums étaient organisés sur la question.

Les électeurs américains ont interdit les mariages homosexuels dans sept Etats où des référendums étaient organisés mardi sur ce sujet à l'initiative de républicains conservateurs.
Il s'agit d'une maigre consolation pour les républicains qui ont perdu la majorité à la Chambre des représentants qu'ils contrôlaient depuis 1994 et qui pourraient également perdre la majorité au Sénat.
Des référendums proposant l'interdiction des mariages de couples homosexuels étaient organisés dans le Colorado, en Idaho, en Caroline du Sud, dans le Tennessee, le Dakota du Sud, en Virginie et dans le Wisconsin.
Un référendum demandant l'interdiction des mariages homosexuels était également organisé en Arizona, mais le résultat était trop serré pour qu'un camp ou un autre puisse revendiquer la victoire.
Lors des élections de 2004, 13 Etats avaient déjà interdit les mariages gays. Un référendum sur ce sujet avait été organisé en Alabama en juin à l'occasion des primaires et les partisans de l'interdiction du mariage gay avaient eu gain de cause. Ellico Mis en ligne le 08/11/06

Les Américains votent aujourd'hui pour élire une nouvelle Chambre des représentants, renouveler 33 sénateurs et 36 gouverneurs. Selon les sondages, les démocrates sont en tête des intentions de vote pour ces élections qui pourraient affaiblir la position du président Bush.
Les élections parlementaires à la Chambre et au Sénat se déroulent notamment sur fond de scandales sexuels qui ont touché les républicains puisqu'un élu de leur camp, Mark Foley, qui s'était spécialisé dans la lutte contre la pédophilie, s'est vu accusé de dialogues sexuels avec de jeunes pages mineurs du Congrés avant de devoir démissionner en pleine campagne.
Plus récemment, un pasteur évangéliste pro-républicain, farouche opposant au mariage homosexuel, a été "outé" par un prostitué avec lequel il entretenait des relations sexuelles et à qui il avait acheté des drogues. Lui aussi a démissionné de son église.
Ces deux scandales sexuels ajoutés à l'opposition de plus en plus forte à la politique du président Bush en Irak risquent de priver les républicains de majorité et donc d'infléchir la politique de la Maison Blanche pour les dernières années du mandat présidentiel en cours.
La réactivation du combat contre la légalisation du mariage des couples de même sexe par les partisans de George Bush, en fin de campagne, risque de se révéler insuffisante rallier les voix utra-conservatrices qui avaient fait la différence lors des scrutins présidentiels précédents.
Parmi les Etats votant pour le poste de gouverneur, la Californie devrait réélire Arnold Schwarzenegger et l'Etat de New York reconduire Hillary Clinton qui est candidate à sa propre succession et se prépare à briguer l'investiture démocrate pour la prochaine élection présidentielle.
Par ailleurs, les élections d'aujourd'hui comprennent aussi des référendums locaux sur l'interdiction du mariage homosexuel dans 8 Etats. E-llico Mis en ligne le 07/11/06

Bill Clinton s'invite à une soirée de la National Gay & Lesbian Task Force
À la veille des élections de mi-mandat, Bill Clinton s'est rendu à une soirée caritative de la National Gay & Lesbian Task Force à Miami, une des premières organisations américaines à lutter pour les droits de la communauté LGBT, alors qu'il était venu soutenir plusieurs candidats démocrates dans le sud de la Floride , pouvait-on lire dans les journaux américains le 6 novembre. L'organisation a rappelé lors de la soirée que «l'homophobie est plus que jamais présente aux Etats-Unis, que les discriminations au travail augmentent» . Dans les dernières heures d'une campagne électorale intensive, le geste de Bill Clinton est un signe fort envoyé par le camp démocrate à la communauté LGBT, signe que l'ancien président n'avait pas fait lors de la dernière campagne présidentielle. Il avait même conseillé secrètement à John Kerry de se démarquer de ses positions pour un contrat d'union civile en faveur des homosexuels. Les élections de mi-mandat se déroulent aujourd'hui, les Américains sont appelés à renouveler l'ensemble des sièges de la Chambre des représentants, 33 sièges sur 100 du Sénat, et 36 gouverneurs. Les derniers sondages disponibles montraient toujours une avance des démocrates mais plus courte que prévue. Têtu 07 11 06

Un guide pour les militaires qui surfent sur les sites de rencontres homos
Face à la surveillance croissante de l'armée sur ses militaires, notamment sur les sites Internet qu'ils peuvent utiliser, l'association Servicemembers Legal Defense Network (SLDN) vient de publier une série de conseils pour les militaires qui veulent aller sur des sites de rencontres homosexuels  sans risquer d'être exclus de l'armée. En effet, si l'armée arrive à identifier des militaires sur des forums gays, ils risquent d'être renvoyés en application de la politique du «don't ask, don't tell» qui leur interdit de révéler leur homosexualité. Extraits de ces conseils publiés sur le site de rencontres gay le plus utilisé aux Etats-Unis: «Ne vous connectez pas d'un ordinateur professionnel; n'indiquez pas que vous êtes gay, lesbienne, bi ou trans et à la recherche d'une relation ou de sexe avec une personne du même sexe, mais indiquez que vous cherchez un(e) ami(e); ne donnez aucune information ou description qui pourrait permettre de vous identifier, notamment une photo avec votre visage ou avec un tatouage; ne donnez pas de photos en uniforme, même si on ne voit pas votre visage»… Il va donc être de plus en plus difficile de discuter avec de «vrais» GIs sur le net. Quel dommage! Têtu 06 11 06

Le pasteur évangélique pro-républicain outé par un prostitué reconnaît sa «débauche sexuelle»
Le pasteur évangélique américain pro-républicain accusé d'avoir eu des relations avec un prostitué a finalement reconnu dimanche être "coupable de débauche sexuelle".

( Ted Haggard, 50 ans, qui a démissionné jeudi de son poste de président de l'Association nationale évangélique (NAE), a reconnu les faits dans une lettre lue dimanche au cours du service de l'Eglise de la Nouvelle Vie dont il était responsable à Colorado Springs. Il a été exclu samedi de cette église après une enquête interne qui a conclu qu'il était coupable de "mauvaise conduite sexuelle".
Niant d'abord les révélations d'un prostitué affirmant que le pasteur lui achetait de la drogue et avait avec lui des relations régulières, le pasteur a d'abord admis vendredi qu'il avait acheté de la méthamphétamine, sans la consommer. Mais il a nié avoir payé ce prostitué chaque mois pendant trois ans.
Dimanche, dans sa lettre, le pasteur, qui a est un opposant farouche à la légalisation du mariage homosexuel, a finalement concédé les faits.
Ted Haggard est un important responsable évangélique, une organisation chrétienne ultra-conservatrice qui a beaucoup milité pour la victoire du président Bush en 2004. En 2005, le magazine Time classait ce pasteur parmi les 25 plus influents leaders évangéliques. Son église revendique 30 millions de membres dans le pays.
Le prostitué qui a révélé le scandale a expliqué qu'il avait décidé de parler, à quelques jours des élections parlementaires américaines, parce qu'il était choqué par la campagne de Ted Haggard contre les unions homosexuelles. E-llico Mis en ligne le 06/11/06

Dénoncé par un prostitué, un leader religieux conservateur démissionne
Un pasteur américain, président d'un puissant groupe religieux conservateur, a démissionné jeudi de ses fonctions après qu'un prostitué eut affirmé avoir entretenu une liaison de trois ans avec lui.

Ted Haggard, responsable de "L'église de la nouvelle vie" (NLC) à Colorado Springs a affirmé qu'il "ne peut pas continuer son ministère sous la suspicion qu'ont fait naître les accusations lancées ce matin à l'antenne d'une radio de Denver".
Il faisait ainsi référence aux déclarations d'un prostitué homosexuel, Mike Jones, qui a affirmé à la radio être l'amant de Haggard depuis trois ans. Cet homme de 49 ans a dit être sorti de son silence en réaction à la position très conservatrice de la NLC sur les unions homosexuelles.
"J'ai pensé qu'il était de ma responsabilité envers mes frères et mes sœurs que je prenne position, et je ne peux pas rester inactif en entendant ce qui est pour moi un message homophobe", a notamment affirmé Mikes Jones.
Réfutant ces déclarations, Ted Haggard, 50 ans, marié et père de cinq enfants, s'est toutefois mis en congé administratif de la NLC et a démissionné de la présidence de l'Association nationale évangélique (NAE), une très puissante organisation religieuse conservatrice revendiquant 30 millions de membres aux Etats-Unis.
Ces révélations interviennent à quelques jours des élections de mi-mandat au Congrès américain. Ted Haggard est un partisan du président George W. Bush et proche de son administration. E-llico Mis en ligne le 03/11/06

 

 

 

 

 

Les crimes homophobes sont au troisième rang dans la liste des crimes de haine du FBI
Selon les statistiques qui viennent d'être publiées par le FBI, les crimes motivés par l'orientation sexuelle de la victime ont représenté 14,2% des crimes de haine en 2005, arrivant ainsi derrière ceux fondés sur la race (54,7%) et sur la religion (17%). Même si ce pourcentage a baissé par rapport à 2004 (15,7%), les associations de défense des gays, lesbiennes, bi ou trans insistent sur le fait que les personnes LGBT sont touchées de façon disproportionnées par les crimes de haine, dans la mesure où elles ne représentent qu'environ 4% de la population. Les associations relèvent aussi que ces statistiques ne reflètent pas la réalité des agressions homophobes car de nombreuses victimes n'osent pas se signaler à la police, et certains comtés ne prennent pas en compte l'orientation sexuelle pour leurs statistiques. Elles demandent donc au parlement d'adopter la proposition de loi qui a été présentée à plusieurs reprises et qui ajouterait l'orientation sexuelle à la loi fédérale qui réprime plus fortement les crimes de haine. À l'approche des élections du 7 novembre, Judy Shepard, la mère de Matthew Shepard, étudiant gay assassiné en 1998, a lancé une campagne pour inciter les jeunes à aller voter afin qu'ils fassent pression sur les hommes politiques. Têtu 02 11 06

Toutes les prestigieuses universités de l'Ivy League protègent à présent les transsexuel(le)s
Selon l'organisation Gender Public Advocacy Coalition (GenderPAC), Yale aura été la dernière des huit prestigieuses universités de la côte Est -la fameuse Ivy League- à interdire les discriminations fondées sur l'identité et l'expression de genre. Elle rejoint ainsi Brown (2002), l'Université de Pennsylvanie (2003), Cornell (2005) et Harvard, Princeton, Columbia et Dartmouth (2006). Pour Tyrone Hanley, coordinateur au GenderYouth Network, le fait qu'à présent toutes les universités de l'Ivy League interdisent les discriminations fondées sur le genre est «un bon signe pour les étudiants, les enseignants et les personnels de toutes les universités américaines». Les défenseurs des droits des transsexuel(le)s espèrent en effet que cette décision symbolique aura un effet boule de neige sur les autres universités. Notons que la première université à avoir interdit les discriminations fondées sur le genre n'était pas une université de l'Ivy League: c'était l'université de l'Iowa en 1996. Selon GenderPAC, 75 universités interdisent aujourd'hui les discriminations fondées sur le genre. Têtu 30 10 06

Mariage gay : Bush cherche à exploiter la décision du New Jersey à l'approche des élections
Le président américain George W. Bush a critiqué jeudi la décision de la Cour suprême du New Jersey pouvant ouvrir la voie au mariage homosexuel. A l'approche d'élections parlementaires difficiles, les républicains cherchent à remobiliser l'électorat conservateur suite à cette décision.

George W. Bush a critiqué jeudi la décision de la Cour suprême du New Jersey pouvant ouvrir la voie au mariage homosexuel affirmant que le mariage était "l'union d'un homme et d'une femme" et une "institution sacrée" qu'il entendait défendre.
"Je crois que le mariage est l'union d'un homme et d'une femme", a dit Bush lors d'une réunion électorale dans l'Iowa, dans l'intention évidente d'exploiter le sujet douze jours avant des élections parlementaires très difficiles pour sa majorité républicaine.
La Cour suprême du New Jersey a reconnu aux couples gay le droit de bénéficier de tous les avantages offerts aux couples mariés hétérosexuels. Elle a laissé au Congrès du New Jersey le soin de dire si ces unions pourront être appelées mariages.
George W. Bush a dénigré le tribunal comme étant "militant". Plusieurs organisations de la droite religieuse ont lancé un appel à la mobilisation de leurs électeurs sur la base du "coup de semonce" que représenterait la décision du New Jersey. Elles ont sonné le rappel en faveur de l'interdiction du mariage gay, soumise à référendum dans huit Etats le 7 novembre, en même temps que les élections parlementaires.
Pour les républicains, l'arrêt du New Jersey est une aubaine, qui leur permet d'espérer détourner l'attention de l'Irak, de remobiliser l'électorat conservateur et peut être de sauver quelques sièges de sénateurs, dans des Etats clés où sont organisés des référendums sur l'interdiction du mariage gay.
Mis en ligne le 27/10/06 e-llico

Les États-Unis refusent l'asile à un gay de Singapour qui s'estime menacé
Le tribunal d'immigration américain a, pour la deuxième fois, rejeté la demande d'asile politique d'un singapourien, Yeoh, justifiant son refus par l'absence de preuve que le gouvernement de Singapour recherche activement et persécute les gays. La législation de l'île prévoit pourtant jusqu'à deux ans de prison pour tout acte indécent ou incitant à l'homosexualité. Dans les faits, simplement draguer un garçon dans un lieu de rencontre gay est passible de cette sanction. L'affaire pose la question, sur l'île, du niveau réel d'acceptation de l'homosexualité. Alex Au, porte-parole de la principale association gay de Singapour, People Like Us, a commenté cette affaire en déclarant: «C'est vrai que les articles 377 (offenses contre-nature) et 377a (indécence) créent un climat de discrimination pour la communauté LGBT mais il nous paraît abusif de parler de persécution. Il est néanmoins compréhensible que les demandeurs d'asile soient obligés de noircir la situation pour justifier leurs procédures.» Têtu 24 10 06

Sondage : les Américains connaissent de plus en plus de gays et les acceptent mieux
Les Américains connaissent de plus en plus de gays et les acceptent mieux : c'est ce qui ressort de deux études publiées lors du "Coming out day".
Le 11 octobre s'est déroulé aux Etats-Unis le "Coming out day". A cette occasion, deux études ont été rendues publiques qui indiquent que de plus en plus d'Américains disent connaître, au moins une personne dans leur entourage qui est homo.
Selon l'enquête du Human Right Campaign (une des principales associations LGBT des Etats-Unis), 70 % des Américains disent aujourd'hui connaître une personne LGBT. Lorsqu'on interroge les homos, 83 % disent être ouvertement gay. 92 % d'entre eux ont fait leur coming out auprès de leurs amis et 76 % auprès de leur famille.
La seconde enquête confirme ce mouvement et montre une corrélation entre la connaissance des homos et leur acceptation. Par exemple, les Américains les plus opposés à un amendement constitutionnel prohibant au niveau fédéral le mariage homo sont ceux qui connaissent des gays.
Mis en ligne le 20/10/06 e-llico

Les archives personnelles de Frank Kameny ont été transférées à la bibliothèque du Congrès
La prestigieuse bibliothèque du Congrès américain vient de recevoir plus de 70.000 documents appartenant à Frank Kameny, aujourd'hui âgé de 81 ans, et considéré comme l'un des «pères» du mouvement des droits civils pour les gays et les lesbiennes aux États-Unis. En effet, après avoir été renvoyé de l'armée en raison de son homosexualité à la fin des années 50, Frank Kameny avait porté l'affaire devant la Cour suprême. Sa demande avait été rejetée en 1961, ce qui l'avait conduit à fonder l'une des premières organisations de défense des droits des homosexuels, The Mattachine Society of Washington. En 1965, soit quatre ans avant les événements de Stonewall à New York, il avait organisé une «manifestation» d'homos devant la Maison Blanche. Les archives transmises à la bibliothèque comprennent d'ailleurs les pancartes de cette première manifestation, et l'abondante correspondance de Kameny avec les autorités américaines. Le transfert de ces archives a été possible grâce à la création du Kameny Papers Project qui a collecté des fonds pour indemniser Kameny, et pour classer ces documents. Plusieurs organisations LGBT ont financé ce projet afin que ces documents, qui font partie de l'histoire des homos, soient à présent à la disposition des chercheurs. Têtu 17 10 06

États-Unis : chasse aux homos républicains après le scandale sexuel au Congrès
Le scandale sexuel au Congrès américain autour de Mark Foley provoque un véritable rejet des homosexuels travaillant pour les républicains par l'aile conservatrice du parti si l'on en croit l'organisation des gays républicains. Le scandale autour de Mark Foley, républicain homosexuel accusé de harcèlement sexuel sur de jeunes pages du Congrès, inquiète au plus haut point les gays républicains.
Selon l'association des Log Cabin Republicans, les homosexuels "se sentent assiégés, à la fois en tant que gays ou lesbiennes, et en tant que républicains" depuis cette affaire. Favorable à l'administration Bush tout en défendant des positions progressistes sur les sujets de société, les Log Cabin Republicans estiment que l'homosexualité de Mark Foley n'a rien à voir avec ce qu'on lui reproche officiellement. "Si M. Foley a violé la loi, il doit être poursuivi. Son orientation sexuelle n'a rien à voir avec cette histoire", estiment les gays républicains qui redoutent par-dessus tout l'assimilation entre homosexualité et pédophilie.
La droite chrétienne est d'ailleurs à l'offensive et profite de cette affaire pour créer l'amalgame entre droits homosexuels et affaires de pédophilie et attaquer l'ouverture d'une partie des républicains sur les droits civiques LGBT. Ainsi l'organisation Family Research Council est particulièrement dure envers l'état-major républicain du Congrès : "ils ont écarté ou minimisé les premières informations sur le comportement de Foley - probablement parce qu'ils ne voulaient pas avoir l'air homophobes" considère cette organisation ultra.
Les temps sont donc particulièrement difficiles pour les homosexuels de droite travaillant au Congrès ou dans l'administration Bush. Plusieurs médias affirment même que les noms de ces homosexuels seraient recensés sur une liste noire circulant dans les organisations de la droite chrétienne.
Mis en ligne le 11/10/06

La session du Congrès s'achève sans l'adoption de lois favorables aux personnes LGBT
À l'approche des élections de la mi-mandat qui vont conduire les électeurs américains à renouveler le 7 novembre prochain la totalité de la Chambre des Représentants et 1/3 du Sénat, on peut dresser un bilan de cette session parlementaire sur les questions LGBT. La principale victoire de la communauté homo, et à vrai dire la seule, est d'avoir empêché la majorité républicaine d'adopter un amendement à la Constitution fédérale interdisant le mariage des couples du même sexe. Le Congrès, qui était dominé par les républicains, n'a en revanche adopté aucune des propositions de lois favorables aux LGBT qui avaient pourtant été déposées, et qui, pour certaines d'entre elles, avait même obtenu un soutien bipartisan. On peut ainsi citer la proposition de loi visant à inclure l'orientation sexuelle dans la définition fédérale des crimes de haine, celle accordant des droits aux partenaires homosexuels des fonctionnaires fédéraux ou enfin celle visant à abroger la politique du «don't ask, don't tell» qui interdit aux militaires de révéler leur homosexualité, sous peine d'exclusion. Têtu 04 10 06

Les gays et les lesbiennes mettent la pression sur l'armée
Depuis quelques semaines, l'organisation LGBT Soulforce mène une campagne intitulée «Le droit de servir» pour démontrer l'absurdité de la politique du «don't ask, don't tell» (DADT): elle incite les gays et les lesbiennes à se présenter dans des centres de recrutement pour prouver que la politique du DADT conduit l'armée à rejeter des candidats prêts et aptes à servir leur pays uniquement parce qu'ils disent lors de l'entretien qu'ils sont homosexuels. Voire à les faire arrêter, comme c'est arrivé récemment à Chicago et à Shreveport (Louisiane). Alors que l'armée ne parvient pas à atteindre ses objectifs de recrutement, beaucoup se demandent pourquoi la politique du DADT est maintenue. D'autant que, contrairement à la justification généralement avancée, les militaires, et notamment les plus jeunes, ne considèrent plus que la présence de gays et de lesbiennes dans l'armée soit une menace pour «la cohésion des unités». Pour preuve, Patrick High, un étudiant ouvertement homosexuel, a été élu au début du mois de septembre président du conseil étudiant dans une université du Maryland qui dépend du ministère de la Défense. Si la politique du DADT interdit aux homos de servir dans l'armée, elle ne leur interdit pas d'étudier dans cette université, qui forme d'ailleurs aussi bien des civils que des militaires. «Patrick a été élu en raison de ses qualifications pour le poste, s'est réjoui C. Dixon Osburn, le directeur de l'organisation Servicemembers Legal Defense Network. Le même critère devrait être utilisé au sein de l'armée. Les étudiants, y compris des militaires, ont fait confiance à un leader qui les représente, indépendamment de son orientation sexuelle.» Têtu 18 09 06

 

 

 

 

 

Une star de CNN perd son job après son coming-out
Thomas Roberts, présentateur star de CNN, a fait son coming out le 8 septembre au cours d'un discours à Miami pour la convention de l'association des journalistes homos (National Lesbian and Gay Journalists Association). Coïncidence ou pas, quatre jours plus tard, la nouvelle de son éviction de l'antenne a été annoncée par CNN. La chaîne nie tout rapport de cause à effet entre les deux événements. Toutefois, les médias gays américains s'interrogent. Thomas Roberts est célèbre aux Etats-Unis, son visage est familier des après-midi de CNN depuis de nombreuses années. On se souvient notamment de sa couverture en direct de l'explosion de la Navette Columbia en février 2003. Il fût envoyé également en Irak et à la Nouvelle-Orléans. Son émission était diffusée tous les jours en semaine de 16 heures à 18 heures. Roberts n'a pas été renvoyé de CNN, la chaîne a d'ailleurs déclaré qu'elle utiliserait « les ressources éditoriales laissées vacantes à d'autres fins… »

 

La fin de l'émission de Roberts est liée des contraintes budgétaires, selon la chaîne. La polémique liée à Thomas Roberts ne fait que commencer, selon certains journalistes spécialistes des médias, car d'autres stars de CNN sont notoirement dans le placard. Une sitcom d'ABC avait d'ailleurs dû supprimer une blague évoquant l'homosexualité d'Anderson Cooper (le journaliste star du soir) dans un épisode diffusé en juillet 2006. Têtu 14 09 06

L'ex-gouverneur Mc Greevey se confesse dans un livre
James Mc Greevey, l'ancien gouverneur du New Jersey, dont le coming-out un peu forcé avait fait grand bruit en 2004, en pleine polémique sur le droit des homos à se marier , sort un livre, Confessions, et s'exprime pour la première fois depuis deux ans dans les médias américains. James Mc Greevey avait abandonné son poste à la suite d'un scandale médiatique lié à la révélation de son homosexualité par un de ses proches collaborateurs. Le gouverneur incarnait à l'époque l'archétype du politicien hétérosexuel et marié. Le show médiatique de Mc Greevey commencera par une émission avec Oprah Winfrey (enregistré hier, mardi 12 septembre pour une diffusion le 12 octobre), ce qui devrait assurer à son livre un succès quasi-immédiat. Oprah a bien fait les choses pour assurer un maximum d'audience: Mc Greevey apparaîtra dans l'émission avec son nouveau partenaire. Le livre Confessions aborde la carrière fulgurante de Mc Greevey, son ascension au pouvoir, ses deux mariages hétérosexuels ratés et puis l'affaire qui l'a mené à la démission. Le livre est qualifié d' «honnête», «lucide» et «plein d'espoir» par les critiques. Il peut être lu également comme un manuel à l'usage des politiciens dans le placard et qui désirent en sortir sans scandale médiatique. Têtu 13 09 06

L'armée exclut davantage de lesbiennes que de gays
Selon l'association de défense des militaires homosexuels, Service members Legal Defense Network (SLDN), qui s'est procuré les statistiques du nombre de militaires renvoyés en 2005, les lesbiennes ont deux fois plus de risque d'être exclues de l'armée que les gays. En effet, alors que les femmes représentent environ 15% du total des militaires, elles représentent 30% de ceux qui ont été renvoyés en 2005 en application du «Don't ask, don't tell», qui empêche aux militaires de révéler leur homosexualité sous peine d'exclusion. Le directeur de SLDN, C. Dixon Osburn, a réagi en demandant, à nouveau, l'abandon de cette politique. « Notre nation est plus en sécurité grâce à la contribution des femmes, y compris les lesbiennes et les bisexuelles, dans nos forces armées. Il est temps que nous honorions le service de ces femmes patriotes », a-t-il souligné. Une proposition de loi visant à abolir le «Don't ask, don't tell» avait d'ailleurs été déposée devant la Chambre des représentants. Elle est actuellement soutenue par 118 parlementaires, aussi bien démocrates que républicains. Mais la direction du camp républicain s'est opposée à ce que le texte soit discuté avant la fin de la session parlementaire, qui doit intervenir dans un mois, avant les élections générales de novembre. Têtu 13 09 06

Un livre évoque les «liens» de Karl Rove avec l'homosexualité
Alors que les élections de la mi-mandat approchent, un livre sur Karl Rove, le très influent conseiller du président George W. Bush, risque de susciter un tollé chez les républicains. En effet, les journalistes texans James Moore et Wayne Slater révèlent que celui qui a été «l'architecte» de la réélection de 2004, notamment en conseillant à Bush d'instrumentaliser son opposition au mariage des couples gay et lesbiens pour séduire son électorat le plus conservateur, avait un père homosexuel, dont il fut très proche jusqu'à son décès en 2004. On apprend ainsi que Louis Rove, qui était en fait le père adoptif de Karl, avait quitté la mère de Karl en 1969 pour aller vivre ouvertement son homosexualité en Californie. Les journalistes vont même plus loin en suggérant que l'opposition de Karl Rove aux droits des homos puisse dépasser un simple enjeu électoral. «Peut-être Rove a-t-il eu le désir de prendre une revanche sur son père qui avait laissé sa mère en "choisissant" d'être gay. Ou peut-être lutte-t-il contre ses propres désirs homo-érotiques», soulignent les journalistes. Selon eux, «sa description de sa première rencontre avec George W. Bush va au-delà de la simple admiration du stratège». Ils citent alors Karl Rove décrivant dans les moindres détails la tenue que portait alors George W. Bush. John Marble, le porte-parole des National Stonewall Democrats, l'association des démocrates homos, a réagi en soulignant que «ces révélations prouvent qu'il y des personnes LGBT dans toutes les familles américaines», et en regrettant que des Karl Rove et Dick Cheney, dont la fille est ouvertement lesbienne, n'aient pas «utilisé leur place pour prendre la défense de la liberté individuelle toutes les fois où les LGBT ont été les boucs émissaires de cette administration». Têtu 12 09 06

 

 

 

 

 

Condamnation du dernier meurtrier de Gwen Araujo
Vendredi 25 août, le procès des meurtriers de la jeune transsexuelle de 17 ans, Gwen Araujo (photo), s'est enfin achevé avec la condamnation à 11 ans de prison du dernier accusé, Jason Nabors. Dès le début de l'affaire, cet homme, aujourd'hui âgé de 23 ans, avait accepté de collaborer avec la police, et avait notamment témoigné contre les autres meurtriers. Cela lui avait permis de ne pas être poursuivi pour «meurtre sans préméditation», comme ce fut le cas pour ses complices, mais pour «homicide involontaire», une infraction moins sévèrement punie. Lors du procès, il a exprimé ses regrets à la famille de la jeune femme. Le 27 janvier dernier, Michael Magidson, 25 ans, et Jose Merel, 26 ans, avaient été condamnés à 15 ans de prison . Un troisième homme, Jason Cazares, avait quant à lui été condamné à 6 ans d'emprisonnement. Gwen Araujo avait été battue à mort en octobre 2002 après que Magidson et Merel avaient couché avec elle, et s'étaient aperçu qu'elle était biologiquement un garçon.

Les dessous de la censure cinématographique dévoilés par un documentaire
documentaire titré "This film is not yet rated", en français "Ce film n'a pas encore reçu de visa d'exploitation", sort vendredi à New York et Los Angeles et révèle les coulisses de la censure dans le cinéma US.
Le film enquête sur le fonctionnement de la commission qui règne sur la censure des films produit par les grands studios américains (20th Century Fox, Paramount, Sony pictures, Universal, Walt Disney pictures et Warner Bros) et qui délivre les visas d'exploitation.
Violence, vulgarité, nudité sont les critères principaux qui orientent les choix de la MPAA , une structure toute puissante sur la censure bien qu'elle n'est pas de caractère officiel. Le documentaire dénonce l'aspect secret, opaque et arbitraire des choix exercés qui ont notamment concerné les actes homosexuels représentés à l'écran et qui a parfois conduit à les écarter de toute carrière commerciale.
"Ce qui frappe immédiatement de la part de la MPAA , c'est à quel point ils semblent être inquiets de voir du sexe, plus que de la violence", note un des intervenants, le critique de cinéma de l'hebdomadaire Newsweek David Ansen, dans le film.
Pour une autre experte, la MPAA "utilise la peur d'une censure d'Etat pour garder le pouvoir et le contrôle sur l'industrie du cinéma", alors que la liberté d'expression est l'une des pierres d'angle du système politique américain.
La MPAA défend d'être une instance de censure et met en avant des sondages annuels qui montrent selon elle que 80% des parents américains interrogés trouvent ses visas utiles.
Mis en ligne le 30/08/08 e-llico

Une loi sur les fonds de pension comporte des dispositions favorables aux LGBT
Le président Georges W. Bush vient de signer une loi qui avait reçu le soutien des deux principaux partis au Congrès, afin d'étendre les protections financières en matière de pension de retraite. Selon Joe Solmonese, le président de l'organisation Human Rights Campaign , « c'est une incroyable victoire qui sera utile à des millions de familles gay et lesbiennes ». La première disposition de la loi permet au partenaire survivant de bénéficier du plan d'épargne retraite du partenaire défunt, après un délai de cinq ans. Avant l'adoption de cette loi, le partenaire survivant était contraint de solder immédiatement le plan d'épargne retraite du défunt, et il était soumis à une forte imposition. La seconde disposition donne la possibilité à l'un des partenaires de prélever de l'argent sur le plan d'épargne retraite de l'autre, pour surmonter une situation financière délicate, notamment en cas de dépenses médicales importantes. Auparavant, ces retraits anticipées n'étaient autorisés qu'au sein des couples mariés ou entre personnes «dépendantes» financièrement. Têtu 23 07 06

Séries télé : une rentrée moins gay aux USA
Le nombre de personnages gay dans les programmes télé des grandes chaînes américaines – en particulier les séries- s'amenuise selon l'étude menée par une association LGBT.

La rentrée télé outre-atlantique devrait être moins gay que les saisons passées. Si l'on en croit l'association GLAAD (Gay & Lesbian Alliance Against Defamation) qui mesure la présence et la qualité de représentation des homosexuels à la télévision américaine, les grands réseaux US accueilleront moins de personnages gay dans leurs programmes de primetime cette année.
GLAAD a répertorié 95 annonces de programmes de fiction (comédies et drames) sur les grands réseaux nationaux que sont ABC, CBS, NBC ou encore FOX, The CW and MyNetworkTV.
Sur un total de 679 séries régulières diffusées, l'association ne dénombre que 9 personnages récurrents réellement gay ou lesbiens auxquels s'ajoutent 5 personnages secondaires. GLADD regrette aussi l'absence de diversité de ces personnages et leur standardisation. La très grande majorité sont des hommes gay de race blanche qui ne reflètent pas la diversité des téléspectateurs, selon l'étude menée.
Les plus connues et les plus exposées de ces séries sont, bien entendu, sur NBC Will & Grace, sur CBS Out of Practice ou Desperate Housewives sur ABC. Peu de nouveautés sont annoncées si ce n'est sur CBS un nouveau programme baptisé "The Class" comportant un personnage gay majeur ou encore sur ABC un homo dans le placard dans "Help Me Help You"
Sur le câble, GLAAD comptabilise 25 personnages programmés pour la saison 2006-2007 ; une situation plus satisfaisante, égale à l'année passée, mais s'adressant à un public moins large et plus sélectionné.
Mis en ligne le 22/08/06 e-llico

Parti démocrate: pas de discrimination positive pour les homos
Contrairement à ce que réclamait le comité électoral LGBT du parti démocrate, les instances dirigeantes du parti ont décidé que les gays, lesbiennes, bi et trans ne pourront pas profiter en 2008 des politiques de discrimination positive pour le choix des délégués à la convention nationale. Cette convention devra désigner le candidat démocrate pour l'élection présidentielle de 2008. Seuls les groupes pour lesquels le droit de vote a été limité dans le passé pourront bénéficier des politiques de discrimination positive, c'est à dire les Noirs, les hispaniques, les Indiens, les Asiatiques et les femmes. Les instances du parti ont toutefois accepté de mettre en place des politiques dites « d'inclusion » pour les groupes qui sont sous-représentés au sein du parti, c'est-à-dire la communauté LGBT et les handicapés. Dans le cadre de ces politiques d'inclusion, les partis démocrates de chaque État pourront « définir des objectifs » afin que les membres de ces groupes puissent pleinement participer au processus de sélection des délégués à la convention nationale. Ils ne pourront cependant pas prévoir de quotas pour les homos et les handicapés. Les auteurs de la proposition qui avaient soutenu l'instauration de mesures de discrimination positive, se sont toutefois déclarés « satisfaits par ce compromis ». Têtu 27 07 06

Une nouvelle décision déçoit les partisans de l'ouverture du mariage aux homos
Dans une décision rendue publique mercredi 26 juillet, la Cour suprême de l'État de Washington a considéré que la loi de défense du mariage interdisant expressément le mariage des couples du même sexe n'était pas contraire à la Constitution. Contrairement à ce qui avait été décidé par les premiers juges, la Cour suprême a ainsi rejeté la demande de 19 couples gay et lesbiens qui souhaitaient pouvoir se marier après avoir obtenu l'invalidation de cette loi, qui avait été adoptée par le Parlement en 1998. La majorité de la Cour a considéré que le Parlement pouvait légitimement décider que le mariage serait réservé aux couples hétérosexuels, en prenant notamment en compte le fait que seuls ces couples sont biologiquement capables d'avoir des enfants, et qu'il est dans l'intérêt des enfants d'être élevés par des couples hétérosexuels. Cette décision repose essentiellement sur l'idée que, dans une démocratie, le juge ne dispose pas d'un pouvoir d'appréciation identique à celui du Parlement, ce qui rejoint la thèse de George W. Bush, qui ne cesse de dénoncer les juges militants. En effet, après avoir rappelé, dès le préambule de la décision, que «le Parlement a le pouvoir de limiter le mariage aux couples de sexe opposé», la Cour a ensuite précisé qu'il était possible «que le mariage des couples du même sexe soit légal dans le futur», mais parce que «le peuple l'aura décidé, et non parce que cinq juges de cette cour l'auront imposé». La Cour a même souligné qu'elle ne voyait «aucune raison empêchant le Parlement d'étendre le mariage aux couples du même sexe». Malgré ces précautions, la Cour a en fait été profondément divisée sur le sujet, puisque seuls cinq juges sur les neuf ont adopté cette solution, et que les 4 autres juges ont signé une opinion dissidente très critique. On comprend mieux pourquoi la Cour a mis autant de temps à rendre cette décision. Les plaidoiries avaient en effet eu lieu en mars 2005, il y a donc plus d'un an. Cette décision a fort logiquement déçu les associations de défense des droits LGBT. «Nous sommes déçus, mais pas découragés… Dans le combat entre la justice et la discrimination, la justice a constamment gagné aux États-Unis», a remarqué Jennifer Pizer, une des avocates qui représentait les couples homos. Ewan Wolfson, directeur de l'organisation Freedom to Marry, a quant à lui considéré que «les cinq juges de la Cour suprême n'avaient pas fait leur travail», et que c'était à présent «au législateur de faire son travail, en mettant fin à cette discrimination». L'un des parlementaires ouvertement homosexuels, Ed. Murray, a d'ailleurs immédiatement annoncé qu'il allait introduire une proposition de loi pour ouvrir le mariage aux couples gay et lesbiens. La gouverneure démocrate de l'État, Chris Gregoire, a indiqué qu'elle signerait cette loi si elle était adoptée par le Parlement. Têtu 27 07 06

Une école militaire récompense un mémoire prônant l'abandon du «Don't ask, don't tell»
Dans une interview accordée à l'agence Associated Press, Alexander Raggio, un jeune lieutenant hétérosexuel de 24 ans, actuellement en poste à Fort Riley dans le Kansas, a indiqué qu'il avait soutenu l'an dernier son mémoire de fin d'études à la prestigieuse Académie militaire de West Point, sur la politique du «Don't ask, don't tell», qui empêche les militaires de révéler leur homosexualité sous peine d'exclusion. Tout en étant conscient des conséquences que cela entraînait, il n'a pas hésité à soutenir que cette politique était injuste à l'égard des homosexuels, mais aussi préjudiciable à l'armée. Dans son interview, il a insisté sur le fait qu'il « aimait l'armée » et qu'il voyait son mémoire comme une obligation morale. À l'âge de 16 ans, il avait été le premier à apprendre qu'un membre de sa famille était gay. Il avait été profondément affecté de constater à quel point le placard était une épreuve pour les homos. « Je ne suis pas insubordonné. Je pense simplement que nous faisons ici une grave erreur », a-t-il précisé. Il n'a d'ailleurs pas été pénalisé. Au contraire. L'école militaire lui a décerné le prix du meilleur mémoire. Richard Schoonhoven, le professeur de philosophie à West Point qui a supervisé le travail d'Alexander Raggio, a indiqué que le prix lui avait été attribué « indépendamment du sujet traité». «Sa position était clairement argumentée. Il s'est attaqué à une question difficile, il a arrêté sa position et s'y est tenu », a-t-il ajouté. Aaron Belkin, le directeur du centre de recherches sur les minorités sexuelles de l'université de Santa Barbara, en Californie, s'est félicité de cette récompense: « le fait que West Point lui accorde un prix pour avoir contesté l'exclusion des homosexuels de l'armée est une forte indication quant au chemin qui a été parcouru par l'armée. » Têtu 16 08 06

Les Nations unies demandent aux États-Unis d'améliorer la protection des gays et des lesbiennes
Dans un rapport publié le 28 juillet, le Comité des droits de l'homme des Nations unies a indiqué qu'il était «préoccupé» par l'absence de protection fédérale pour les personnes LGBT en matière d'emploi et de crime de haine et a appelé les autorités américaines à combler ces lacunes. Les Nations unies ont donc pris en compte les conclusions du rapport de l'association de défense des droits de l'être humain Global Rights, publié le 17 juillet, soit le jour où débutaient les auditions de responsables américains devant le Comité des droits de l'homme à Genève, et insistait sur les carences en matière de protection des homos aux États-Unis . Mark Bromley, un porte-parole de Global Rights, a fort logiquement salué le rapport des Nations unies: «Nous allons demander à rencontrer le gouvernement fédéral pour discuter des conclusions de ce rapport, et nous allons souligner à quel point c'est embarrassant qu'un organisme international de protection des droits de l'être humain reconnaisse l'existence d'importantes violations aux États-Unis», a-t-il précisé. En réponse, la délégation du gouvernement américain qui s'était rendue à Genève a publié un communiqué dans lequel elle a exprimé son «désaccord» avec le Comité sur des questions fondamentales. Elle a notamment souligné que «le Comité avait fait des recommandations sur des questions qui sont en train d'être examinées soit par les autorités étatiques, soit par les autorités fédérales». La délégation américaine a ainsi rappelé que des propositions de lois fédérales interdisant les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle en matière d'emploi ou incluant l'orientation sexuelle dans la définition des crimes de haine avaient été introduites devant le Parlement. Cela n'a, à vrai dire, jamais été contesté. Mais ces propositions n'ont jamais été adoptées, notamment en raison de l'opposition des républicains. Et cette critique est bien sûr désamorcée par la délégation américaine qui rappelle que «nous sommes une société ouverte, habituée au débat sur les politiques publiques». Le message est donc très clair: nous, les États-Unis, sommes une démocratie libérale; nous pouvons discuter des protections à accorder aux personnes LGBT; mais rien ne nous oblige, au final, à leur accorder ces protections. Têtu 07 08 06

Pour des conservateurs homophobes, homosexualité et pédophilie sont liées
S'il y a un argument qui a la faveur des conservateurs américains dans leur combat contre les homosexuels, c'est bien celui de la fameuse «pente glissante»: en résumé, l'acceptation et la protection des relations homosexuelles impliqueraient nécessairement, à terme, l'acceptation et la protection des relations pédophiles. Ainsi, tout récemment, Perry McGuire, candidat républicain au poste de ministre de la Justice en Géorgie s'est, le plus naturellement du monde, livré à un tel rapprochement. Interrogé à propos d'une décision d'un juge fédéral qui avait ordonné à un lycée de Géorgie de reconnaître une association du style «gay-straight alliance» (Alliance homo – hétéro), Perry McGuire a déclaré que cela revenait «à autoriser un club pédophile à se réunir au lycée». Et d'ajouter que «les clubs d'activistes homosexuels dans les lycées sont préjudiciables aux lycéens et au bien être moral de la société». De telles déclarations ne choqueront certainement pas Guy Adams, un membre de l'organisation conservatrice Renew America, qui est encore allé plus loin dans son attaque des homosexuels, en réponse à une question sur les Gay Games de Chicago: «La nouvelle chose à la mode à Chicago, c'est le sexe avec les enfants […]. On ne déteste pas les homosexuels. On déteste ce qu'ils font. Parce très rapidement cette perversion, qui est comme une drogue, va devenir insuffisante, et ils vont vouloir aller au-delà. Donc aujourd'hui, ils ont des relations sexuelles avec des animaux, avec des enfants ou dans les rues de Chicago. Tout cela devient de plus en plus pervers […]. Quelles contributions ont apporté les homosexuels à la société? Le sida et la pornographie.» Des associations LGBT ont vivement dénoncé ces propos et ont demandé à Alan Keyes, le responsable de l'organisation Renew America, de désavouer Guy Adams et de le renvoyer. Mais pour le moment, ce conservateur particulièrement virulent à l'encontre des homosexuels, même après le coming-out de sa propre fille en février 2005 , n'a pas réagi aux déclarations de Guy Adams. Têtu 07 08 06

Pas de tee-shirts homophobes au lycée
La Cour d'appel fédérale basée à San Francisco vient d'approuver la décision prise par trois de ses juges en avril dernier à propos de l'interdiction faite à un lycéen de porter un tee-shirt avec des inscriptions homophobes. Elle ne sera pas examinée en formation plénière, c'est-à-dire par l'ensemble des juges de la cour. Cette décision est donc un nouvel échec pour le lycéen Tyle Chase Harper qui avait été sanctionné par son lycée pour avoir porté un tee-shirt avec les inscriptions suivantes: «Ayez honte, notre lycée soutient ce que Dieu a condamné» et «L'homosexualité est une honte». Le principal du lycée n'avait pas suspendu l'adolescent, mais devant son refus d'ôter son tee-shirt, il l'avait consigné dans une salle. Soutenu par les associations de chrétiens conservateurs, le lycéen avait porté l'affaire devant les tribunaux en soutenant que le lycée avait violé son droit à la liberté d'expression, protégé par le premier amendement à la Constitution des États-Unis. En avril, les juges de la Cour d'appel avaient simplement décidé que, dans l'attente de l'examen de l'affaire au fond, le lycée n'était pas obligé de suspendre sa politique à l'égard des tee-shirts qui comportent un message politique ou social. Les juges avaient toutefois souligné que la requête de lycéen, à savoir la violation de sa liberté d'expression, avait peu de chances d'aboutir. Pour le moment, ce n'est donc que le début de cette affaire, mais les experts pensent qu'il est probable qu'elle aboutisse, à terme, devant la Cour suprême fédérale basée à Washington. Affaire à suivre. Têtu 03 08 06

La lutte pour le mariage doit-elle être la priorité des associations LGBT?
Après les décisions défavorables aux partisans du mariage des couples du même sexe rendues par les Cours suprêmes des États de New-York, de Géorgie , du Massachusetts, du Tennessee , et de Washington , un débat ancien sur la stratégie à adopter pour améliorer la protection juridique des couples homos refait surface. D'un côté, trois organisations de défense des droits LGBT (The Gay & Lesbian Alliance Against Defamation, The National Gay & Lesbian Task Force et Freedom to Marry) ont décidé de financer une campagne de publicité dans plus de 50 journaux. Intitulée «Le mariage est important», elle précise sous la photo de plusieurs couples homosexuels, que «d'une côte à l'autre, des millions de personnes et des centaines d'associations travaillent pour protéger les familles gay et lesbiennes en mettant un terme à l'exclusion du mariage. Sur le chemin, il y aura des avancées et des revers, mais nous ne nous arrêterons pas avant que chaque famille américaine soit traitée justement, avec dignité et égalité». Cette campagne est soutenue par des personnalités politiques et associatives, parmi lesquelles figurent les maires de Boston, Los Angeles, Seattle, Salt Lake City… De l'autre côté, et en réponse à cette campagne de publicité, près de 260 leaders homosexuels (universitaires, écrivains, activistes) ont signé un appel intitulé «Au-delà du mariage des couples du même sexe: une nouvelle stratégie pour toutes nos familles et relations» dans lequel ils critiquent le fait que les associations de défense des droits LGBT aient tendance à se focaliser sur la question du mariage. Tout en soutenant l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, les signataires de cet appel rappellent que «le mariage n'est pas la seule forme de famille ou de relation à être louable, et qu'il devrait donc ne pas être légalement et économiquement privilégié par rapport à toutes les autres formes de familles et de relations». Selon eux, se focaliser sur le mariage conduit à laisser de côté les séniors, les parents célibataires et les familles élargies. Les associations impliquées dans la lutte pour le mariage des couples du même sexe se sont déclarées perplexes à la lecture de cet appel. Jon Davidson, le directeur de l'organisation Lambda Legal, qui regroupe de prestigieux avocats et qui intervient dans de nombreux procès impliquant des personnes LGBT, a souligné «qu'il était d'accord avec de nombreux points de cet appel». Il a toutefois rappelé que «Lambda ne travaillait pas seulement sur la question du mariage, mais aussi sur une grande variété de questions qui touchent les familles. Le mariage n'est actuellement légal que dans un seul État. Nous avons besoin de protection pour les personnes qui ne peuvent pas se marier. C'est important d'avoir une autre stratégie, et nous le faisons depuis des années». Têtu 31 07 06

Les exclusions de militaires gay et lesbiennes se poursuivent
Bleu Copas, un militaire de 30 ans de la 82 e division aéroportée, vient d'annoncer que l'armée avait lancé une procédure d'exclusion à son encontre en raison de son homosexualité. Ce linguiste spécialisé en arabe, qui avait reçu des décorations pour ses états de service, a précisé qu'il s'était engagé dans l'armée à la suite des attentats du 11 septembre 2001, par devoir envers son pays, mais que l'armée avait décidé de l'exclure à la suite d'une série de courriels anonymes envoyés à ses supérieurs, et qui précisaient qu'il était gay. Lors des interrogatoires, le 2 décembre 2005, Bleu Copas a pourtant refusé de reconnaître qu'il avait eu des relations homosexuelles. Les enquêteurs ont cependant conclu qu'il avait eu «au moins trois relations homosexuelles, et qu'il était confronté à deux amants jaloux, chacun d'eux pouvant être la source anonyme ayant révélé son homosexualité». Bleu Copas a indiqué qu'il avait accepté son renvoi pour mettre un terme à cette épreuve, pour ne pas avoir à mentir sur sa sexualité et pour éviter une inculpation pour parjure. Il envisage en revanche un recours pour demander à ce que le motif de son renvoi, à savoir son homosexualité, ne soit pas mentionné sur les documents militaires qui seront nécessairement réclamés par son futur employeur. Margaret Witt, une infirmière de l'armée de l'air âgée de 42 ans, a elle aussi été renvoyée en raison de son homosexualité. Mais à la différence de Bleu Copas, elle a contesté son exclusion devant les tribunaux. Le 26 juillet dernier, un juge fédéral de l'État de Washington a rejeté son recours en considérant que la politique du «don't ask, don't tell», sur laquelle est fondée son exclusion, n'était pas contraire à la Constitution. Le juge a pourtant rappelé «que ses collègues [avaient] tous salué son travail au sein de son unité, et [qu'elle avait] fidèlement servi son pays avec distinction». Mais le juge a considéré que «la politique du "don't ask, don't tell" est une réponse rationnelle à la préoccupation légitime du gouvernement, à savoir la cohésion des unités de combat». Margaret Witt avait rejoint l'armée de l'air en 1986, elle a servi dans le golfe persique et a reçu de multiples récompenses pour ses états de service. Avant que ses supérieurs ne reçoivent, en 2004, une lettre anonyme indiquant qu'elle était lesbienne et qu'elle était dans une relation homosexuelle stable, elle était infirmière sur une base de l'armée de l'air dans l'État de Washington. Après cette lettre, elle avait immédiatement été suspendue. Son exclusion n'est cependant intervenue qu'en mars 2006. L 'association American Civil Liberties Union (Aclu) qui la représente a indiqué qu'elle allait sans doute faire appel de la décision du juge du 26 juillet dernier. Ces exclusions interviennent alors que de plus en plus de voix, de parlementaires et d'anciens cadres de l'armée, s'élèvent contre la politique du «don't ask, don't tell» Têtu 31 07 06

Un rapport souligne les carences dans la protection des homosexuels
Lundi 17 juillet, l'association de défense des droits de la personne, Global Rights, a publié un rapport sur la situation des LGBT aux États-Unis. Elle y demande au Comité des droits de l'homme des Nations unies de reconnaître que l'État américain est responsable des violations des droits dont sont victimes les homosexuels américains. Ce rapport, qui dresse la liste de toutes les violations du Pacte international des Nations unies relatif aux droits civils et politiques, a été publié le jour où ont commencé les auditions de responsables américains devant le Comité des droits de l'homme à Genève. Selon Mark Bromley, un porte-parole de Global Rights, c'est la première fois depuis 1995 que des hauts dignitaires américains doivent s'expliquer sur la situation des droits de la personne dans leur pays. Bien que cette audition revête un caractère général, les associations LGBT font tout ce qu'elles peuvent pour que les responsables américains soient plus spécifiquement interrogés précisément sur la situation des personnes LGBT. Ainsi, le rapport insiste d'abord sur le fait que les États-Unis ne cherchent pas à combler les lacunes dans la protection des LGBT. Il n'existe en effet pas de texte fédéral interdisant les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre. De même, dans plus de 20 États, un crime commis en raison de l'orientation sexuelle réelle ou supposée de la victime n'est pas considéré comme un crime de haine, ce qui permettrait de le punir plus sévèrement. Le rapport insiste aussi sur le fait que le gouvernement fédéral pratique des discriminations fondées sur l'orientation sexuelle de façon institutionnelle, dans la mesure où, en application de la politique du «don't ask, don't tell», les militaires homosexuels sont renvoyés s'ils révèlent leur orientation sexuelle, ou si leurs responsables en ont connaissance Têtu 19 juillet 06

Une militaire est renvoyée de la Navy pour avoir soutenu le mariage homo
Rhonda Davis, militaire dans la Navy depuis 10 ans, va être renvoyée de l'armée américaine en raison de sa participation à une manifestation de soutien au mariage des couples du même sexe. Lors de cette manifestation, organisée sur le Brooklyn Bridge à New York le 3 juin dernier, Rhonda Davis avait été interviewée par la radio d'information locale Wins. Elle avait indiqué qu'elle était militaire, qu'elle soutenait l'ouverture du mariage aux couples du même sexe, et qu'elle espérait pouvoir bientôt épouser sa partenaire. Mais deux jours après cette manifestation, Rhonda Davis a été convoquée par ses supérieurs qui lui ont indiqué que des personnes avaient téléphoné pour les informer de cette interview, et qu'en application de la politique du «don't ask, don't tell», elle allait être remerciée. Comme le rappelle Sharra E. Greer, directrice juridique à l'association Servicemembers Legal Defense Network (SLDN), qui va défendre Rhonda Davis, «alors que les militaires hétérosexuels peuvent déclarer leur amour du San Francisco Bridge au Brooklyn Bridge sans aucune conséquence, les militaires homosexuels qui font la même chose sont renvoyés parce que leur déclaration concerne une personne du même sexe» . Quant à Rhonda Davis, elle s'est contentée de préciser qu'elle était «une Américaine patriote, qui se trouve être homosexuelle» . Avant d'ajouter: «Mon orientation sexuelle n'a jamais eu la moindre influence sur mon travail, et j'aurais été ravie de pouvoir poursuivre ma carrière dans la Navy.» Têtu 19 07 06

51 % des américains contre le mariage des homosexuels, mais ils étaient 63 % en février 2004 soit une baisse de 12 % en 28 mois !

Taire sa sexualité est un délit
La cour suprême de Californie a estimé dans un jugement sans précédent rendu début juillet que taire un comportement sexuel à risques exposait à des poursuites judiciaires.
Alors que les débats se poursuivent en France quant à la pénalisation de la transmission "volontaire" du VIH lors de rapports sexuels, une récente décision de la cour suprême de Californie vient apporter un nouvel élément à la discussion.
Dans une décision sans précédent, cette cour estime que les porteurs du virus du sida pourront être tenus responsables en justice, même s'ils ignorent être infectés, au cas où ils auraient dissimulé à leurs partenaires un comportement sexuel à risque.
Saisie par une femme en contentieux judiciaire avec son mari, les deux époux s'accusant mutuellement de s'être transmis le VIH, la plus haute juridiction de l'Etat a estimé qu'il était légitime d'arguer du comportement sexuel passé du partenaire dans le cadre de poursuites au civil. "Nous concluons que le tort de transmission du virus VIH par négligence ne dépend pas seulement du fait de connaître son infection, et concerne aussi des situations où le justiciable a eu un comportement sexuel à risque" ont écrit les juges. Dans ce cas, la femme accusait son mari de lui avoir caché qu'il avait entretenu de multiples relations homosexuelles dans le passé.
Mis en ligne le 13/07/06 e-llico

 

 

 

 

 

Le Pentagone va retirer l'homosexualité de la catégorie des troubles mentaux
La classification de l'homosexualité dans la catégorie des "troubles mentaux" dans une directive du Pentagone toujours en vigueur est une erreur qui sera rectifiée, a déclaré mercredi un porte-parole du ministère américain de la Défense.
"L'homosexualité n'aurait pas dû être caractérisée comme trouble mental dans l'annexe d'une directive", a déclaré le Pentagone dans un communiqué. "Une clarification va être rendue publique dans les prochains jours", a-t-il ajouté.
La directive datant de 1996 et confirmée en 2003 a été découverte récemment par des chercheurs du Centre pour l'étude des minorités sexuelles dans l'armée (CSSMM) à l'Université de Californie à Santa Barbara. L'homosexualité y est classée parmi les "troubles mentaux" au même titre que "les troubles de la personnalité" et les "déficiences mentales".

Neuf parlementaires américains avaient adressé la semaine dernière une lettre au secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld réclamant que "toute formulation dépassée soit mise à jour afin que les règlements militaires soient totalement cohérents avec la position de l'Association de psychiatrie américaine (APA)", qui a retiré l'homosexualité de la catégorie des troubles mentaux en 1973.
Selon un porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Jeremy Martin, le document "va être rectifié pour éliminer le mot (homosexualité) car il n'aurait pas dû s'y trouver".
Le Pentagone a instauré depuis 1993 la politique dite "ne rien demander, ne rien dire" (don't ask, don't tell), selon laquelle les homosexuels sont tolérés au sein de l'armée américaine, à condition qu'ils ne fassent pas état de leur orientation sexuelle. En cas d'homosexualité affichée, les militaires sont renvoyés de l'armée.
L'an dernier, 726 militaires ont été forcés de quitter l'armée pour homosexualité.
Mis en ligne le 29/06/06 e-llico

Pour l'armée, l'homosexualité est un trouble mental
Un document du département de la Défense américain rendu public lundi 19 juin classe l'homosexualité dans la catégorie des troubles mentaux. Cette révélation intervient alors que les experts de la santé mentale se sont éloignés de cette position depuis plusieurs décennies. _Le document en question fait l'inventaire des politiques de retraite ou de renvoi des membres invalides de l'armée. Dans une section, l'homosexualité figure aux côtés de l'arriération mentale et des troubles de la personnalité.
Mis en ligne le 20/06/06 e-llico

L'artiste new-yorkais Kevin Aviance victime d'une agression homophobe
Kevin Aviance a été sévèrement battu à la sortie du célèbre bar The Phoenix dans l'East Village, à Manhattan. Kevin Aviance, chanteur et drag queen, est célèbre pour avoir été plusieurs fois au top des hit-parades dance. C'est un ami proche de Madonna et de Janet Jackson. Figure du New York gay, il devait se produire pour plusieurs concerts lors des différentes gay prides aux États-Unis. Kevin Aviance a été attaqué à la sortie du bar par une bande de jeunes. Coups et insultes se sont succédés jusqu'à ce qu'il soit laissé inconscient. L'enquête menée par la Hate Crime Taskforce, la division de la police new-yorkaise chargée des délits racistes et homophobes, a conduit à l'arrestation de deux jeunes garçons. Jarell S., 20 ans et G. J., âgé de 16 ans sont poursuivis pour crime de haine au premier degré, rapporte 365gay.com .  Une caution de 25.000 dollars (près de 20.000 euros) a été fixée pour chacun, et la prochaine audience devrait avoir lieu le 16 juin. Ils risquent 25 ans de prison en cas de condamnation. Deux autres garçons, Gregory A., 18 ans et Akino G., 20 ans, attendent leur mise en examen. Le maire de New York, Michael Bloomberg, a dénoncé le «déshonneur» de l'attaque contre Kevin Aviance. Ce dernier a quitté l'hôpital mais son avocat, Jay Sanchez, a expliqué qu'il souffre «physiquement et moralement» et qu'il lui faudra un long moment pour se reconstruire. Têtu 15 06 06

George W. Bush échoue à nouveau sur le mariage des gays et des lesbiennes
Hier, mercredi 7 juin, après trois jours de débats, le Sénat a refusé d'adopter l'amendement constitutionnel interdisant le mariage des couples du même sexe, qui était pourtant soutenu par le président George W. Bush . Plus précisément, les démocrates, qui sont minoritaires au Sénat, ont eu recours à une technique «d'obstruction parlementaire», qui est généralement utilisée lorsque la minorité souhaite absolument bloquer un texte. Pour mettre fin à ce blocage, il aurait fallu que 60 sénateurs, sur les 100 que compte le Sénat, votent en faveur de l'amendement. Or, hier, seuls 49 sénateurs ont apporté leur voix pour mettre fin à ce blocage. Ce vote était largement prévisible, dans la mesure où les républicains, bien que majoritaires, ne comptent que 55 sénateurs. Comme lors du précédent vote en 2004, certains sénateurs républicains n'ont pas soutenu le texte. Le vote est d'ailleurs identique, à une voix près, à celui du 14 juillet 2004. La pression du président George W. Bush au cours des derniers jours se solde donc par un cuisant échec. Après avoir consacré son allocution radio hebdomadaire au soutien à l'amendement constitutionnel, il était revenu sur le sujet lundi en organisant une conférence de presse à la Maison Blanche , entouré des responsables d'organisations de la droite religieuse opposées au mariage des couples du même sexe, mais aussi à toute forme de protection pour les personnes LGBT. Parmi les invités figuraient les responsables de l'organisation des ex-gays Exodus, qui propose de se «libérer de l'homosexualité par le pouvoir de Jésus Christ». La Maison Blanche avait ensuite publié un communiqué de presse pour à nouveau appeler les sénateurs à voter cet amendement constitutionnel. Lors des débats, le sénateur démocrate du Vermont, Patrick Leahy, chef de file des démocrates dans la puissante Commission des affaires juridiques du Sénat, a rappelé que «la constitution était trop importante pour qu'on l'utilise à des fins politiciennes». Et de conclure: «Elle n'est pas un panneau d'affichage pour accrocher des affiches et des slogans politiques destinés à attiser les passions à des fins partisanes.» Parmi les républicains qui se sont opposés à cet amendement, figurait le sénateur de Pennsylvanie, Arlen Specter, par ailleurs président de la Commission des affaires juridiques du Sénat. Comme le vice-président Dick Cheney, il considère que la question ne doit pas être réglée par le gouvernement fédéral, mais doit être laissée à chaque état. L'association des républicains gay, les Log Cabin, s'est félicitée du rejet de l'amendement, et surtout du fait que certains sénateurs républicains aient eu le courage de ne pas suivre les consignes du président Bush. Les autres organisations de défense des droits LGBT se sont fort logiquement réjouies de ce rejet de l'amendement par le Sénat. Têtu 08 06 06Bush plaide vigoureusement pour l'interdiction du mariage homosexuel
Par Laurent LOZANO
WASHINGTON (AFP) - Le président américain George W. Bush a plaidé vigoureusement lundi pour une interdiction du mariage homosexuel malgré l'improbablité de voir adopter un tel amendement à la
Constitution aujourd'hui. Le Sénat a ouvert lundi le débat sur un tel amendement, à cinq mois
d'élections parlementaires à l'issue incertaine.
L'opposition au mariage homosexuel pourrait avoir l'avantage pour la majorité républicaine de rallier des supporteurs en novembre comme elle l'avait fait lors de la campagne présidentielle de 2004.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow, a assuré qu'il ne s'agissait pas pour M. Bush de détourner l'attention des difficultés irakiennes ou domestiques, qui lui valent de battre des records
d'impopularité, ni de complaire à la droite religieuse, mais de réaffirmer d'anciennes convictions au moment où le Sénat engageait la discussion.
"Le mariage est l'institution la plus fondamentale de notre civilisation", a déclaré M. Bush devant une assemblée de partisans de l'interdiction du mariage homosexuel, représentants d'organisations
familiales ou de communautés religieuses.
M. Bush a redit que le mariage ne devait se concevoir qu'entre un homme et une femme. Il s'en est pris avec véhémence aux "juges militants" qui "outrepassent leurs pouvoirs" pour remettre cela en cause.
"Le meilleur moyen de résoudre cette question, c'est à travers un amendement constitutionnel que je soutiens fermement" et qui ne pourrait être attaqué par les juges, a dit M. Bush.
Plusieurs magistrats dans différents Etats ont rendu au cours des dernières années des jugements contredisant M. Bush et alimentant une vive controverse sociale. Une cour du Massachusetts (nord-est) a
estimé en 2003 que l'Etat ne pouvait interdire le mariage homosexuel et des unions entre individus du même sexe ont été scellées l'année suivante pour la première fois aux Etats-Unis.
Selon lui, il existe un "large consensus" chez les Américains pour en convenir, et l'adoption d'un amendement à la Constitution, un acte rare aux Etats-Unis, remettrait la décision "entre les mains du peuple
américain" et non des juges.
Depuis 1996, les Américains ont plébiscité à 71% en moyenne lors de référendums dans 19 Etats (sur 50) le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme, a-t-il dit.
Un amendement à la Constitution a pourtant très peu de chances de recueillir l'approbation des deux tiers du Sénat, puis de la Chambre des représentants avant d'être soumis à celle des Etats, dont les
trois quarts devraient donner leur assentiment. Une mesure semblable avait échoué en 2004.
La majorité républicaine n'est elle-même pas unanimement favorable à l'inscription du mariage homosexuel dans la Constitution, ne serait-ce qu'au nom de la défense des prérogatives des Etats.
Pour l'opposition démocrate, l'engagement de M. Bush n'est qu'un acte d'opportunisme électoral et d'allégeance à la droite religieuse, qui ne s'estimerait pas assez prise en compte.
La première dame du pays, Laura Bush, s'est exprimée récemment contre une exploitation politicienne du mariage homosexuel. Et le vice-président Dick Cheney, dont la fille lesbienne vient de faire la
une des pages société en désapprouvant la politique familiale de M. Bush dans un livre, n'est pas d'accord avec le président. 08 06 06

George W. Bush soutient à nouveau l'amendement constitutionnel interdisant le mariage des homos
Dans son allocution radio hebdomadaire du samedi 3 juin, le président George W. Bush a demandé aux sénateurs d'adopter l'amendement à la Constitution fédérale interdisant le mariage des couples du même sexe. Ce texte, introduit en janvier 2005 par le sénateur républicain du Colorado, Wayne Allard, est discuté au Sénat depuis le lundi 5 juin. Il n'a cependant aucune chance d'être adopté, car il faut que 67 sénateurs le votent. Or, les républicains n'ont qu'une cinquantaine d'élus. Ainsi, comme en juillet 2004, le texte sera rejeté. Mais, comme en 2004, la discussion du texte a été souhaitée par les stratèges du Parti républicain, pour remotiver la partie la plus conservatrice de leur électorat, notamment les évangélistes. Alors que le président Bush est aujourd'hui au plus bas dans les sondages, et que les élections de la mi-mandat prévues pour novembre 2006 se rapprochent, il a bien compris le bénéfice qu'il pouvait tirer d'un nouveau débat sur le mariage des couples du même sexe. Dans son allocution radio, il n'a pas hésité à souligner que «des siècles d'expérience nous ont enseigné que l'engagement d'un mari et d'une épouse à s'aimer et à se servir l'un l'autre favorise le bien être des enfants et la stabilité de la société. Le mariage ne peut pas être dissocié de ses racines culturelles, religieuses et naturelles sans affaiblir son rôle positif pour la société» . Selon lui, l'adoption de l'amendement est le seul rempart contre «des juges activistes non élus et des autorités locales qui ont agressivement tenté de redéfinir le mariage» en invalidant des lois d'état qui interdisent le mariage des couples du même sexe. Cette déclaration du président Bush a été vivement critiquée par les associations de défense des droits LGBT. Joe Solmonese, le président de Human Rights Campaign a accusé Bush de diviser la nation. Matt Foreman, le directeur du National Gay and Lesbian Task Force, a quant à lui accusé le président Bush de céder à l'aile extrémiste du Parti républicain. «Le président blesse des familles simplement pour marquer des points dans ce jeu politicien» a-t-il regretté. Samedi 3 juin, Howard Dean, le président du comité national du Parti démocrate, a sévèrement critiqué la stratégie des républicains. Dans son discours devant l'association des démocrates homosexuels, National Stonewall Democrats, il a considéré qu'avec cet amendement, le président Bush «voulait autoriser la discrimination en l'inscrivant dans la constitution» . Et de conclure: «Les démocrates s'opposeront à cela» . FGL 06 06 06

Pour un retrait de la politique du «don't ask, don't tell»
Nancy Pelosi, la leader de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, est devenue la 116ème parlementaire à soutenir une proposition de loi introduite en mars 2005 par le démocrate du Massachusetts, Marty Meehan, qui vise à revenir sur le «don't ask, don't tell» de l'armée. Cette politique, adoptée en 1993, empêche les militaires homosexuels de révéler leur orientation sexuelle, sous peine d'exclusion. Par ailleurs, lors du dîner annuel de l'organisation de défense des droits des militaires homos, Service members Legal Defense Network, le général Claudia Kennedy, aujourd'hui à la retraite, a apporté son soutien au retrait du «don't ask, don't tell». Elle rejoint ainsi la liste des anciens cadres hétérosexuels de l'armée qui appellent à l'abandon de cette politique. Mais le soutien de Claudia Kennedy a une connotation symbolique particulière: elle a, en effet, été la première femme à atteindre le rang de général trois étoiles. Têtu 24 05 06

Un juge invalide une loi de l'Oklahoma qui menaçait les enfants adoptés par les couples homos
Dans une décision du 19 mai dernier, le juge fédéral Robin Cauthron a invalidé une loi de l'Oklahoma qui avait pour effet de priver de protection les enfants légalement adoptés par un couple homosexuel dans un autre État américain, dès lors que ce couple décidait de s'installer dans l'Oklahoma. Cette loi, adoptée en 2004, prévoyait que l'État de l'Oklahoma «ne devait pas reconnaître une adoption par plus d'une personne du même sexe, prononcée dans un autre État ou à l'étranger». Le juge a considéré que cette loi était contraire à la clause d'égalité de la Constitution américaine dans la mesure où elle instaurait une discrimination à l'encontre d'un groupe particulier, les couples homosexuels. Le juge Cauthron a même ajouté que «le simple fait que ces adoptions aient eu lieu prouve qu'un précédent juge avait considéré que ces adoptions correspondaient aux meilleurs intérêts des enfants». Ken Upton, avocat dans l'organisation Lambda Legal, qui défendait les deux couples homosexuels, s'est évidemment félicité de cette décision: «les parents homosexuels peuvent à présent respirer car leurs relations avec leurs enfants ne sont plus menacées par l'État de l'Oklahoma». Têtu 23 05 06

Un accord financier met fin aux poursuites de jeunes homos contre un centre de détention
L'État de Hawaii vient d'accepter de verser 625.000 dollars (environ 488.000 euros) à trois jeunes homosexuels qui soutenaient avoir été harcelés dans un centre de détention, aussi bien par les autres détenus que par les gardiens, sans que les responsables du centre ne prennent la moindre mesure pour les protéger. Cet accord entre l'État de Hawaii et l'association American Civil Liberties Union (ACLU), qui représentait les anciens détenus, doit à présent être approuvé par le juge fédéral Michael Seabright. Le mois dernier, ce juge avait d'ailleurs ordonné à l'État de Hawaii de changer sa politique à l'égard des détenus LGBT, et avait exigé que l'État embauche un consultant privé pour le contrôle de ces changements. Têtu 16 05 06

Un projet de loi intitulé «le respect dû aux héros morts de l'Amérique»
La Chambre des représentants américaine a adopté, par 408 voix contre 3, un projet de loi intitulé «le respect dû aux héros morts de l'Amérique», interdisant toute manifestation à proximité immédiate de la cérémonie d'enterrement d'un militaire. Le texte, qui doit encore être approuvé par le Sénat, a été déposé en réaction à plusieurs incidents, provoqués notamment par des fidèles du pasteur homophobe, Fred Phelps, affirmant que les morts au combat sont liées à l'acceptation de l'homosexualité dans le pays. Têtu 11 05 06

Un agresseur homophobe condamné à 25 ans de prison
Le 24 avril dernier, Steven Pomie, un jeune de 23 ans, a été condamné à 25 ans de prison pour l'agression d'un homosexuel à Brooklyn en juin 2005. Ce jeune membre d'un gang avait violemment agressé Dwan Prince, un homosexuel de 28 ans, devant son immeuble. Il avait été arrêté quelques jours après l'agression, mais avait refusé de révéler l'identité de ses deux complices, qui sont d'ailleurs toujours en fuite. À l'audience, Dwan Prince, qui a gardé de graves séquelles de cette attaque, notamment sur le plan cérébral, avait été submergé par l'émotion. Sa mère avait alors lu sa déclaration: «Si Steven Pomie avait un minimum de compassion, il aurait révélé l'identité de ses deux complices. Avant, je pouvais courir. Maintenant, je peux à peine marcher. Je ne peux plus dormir. J'ai du mal à parler.» Steven Pomie s'était contenté de clamer son innocence en soulignant que le coupable était toujours en liberté. Thomas Ridges, le substitut du procureur, a indiqué que les services de police recherchaient toujours activement les deux complices de Steven Pomie. Têtu 02 05 06

Polémique sur la liberté sexuelle des manchots de "La marche de l'empereur"
Après Darwin, l'avortement et le Serment d'allégeance à l'école, les manchots sont le dernier sujet de contentieux entre religieux et laïcs aux Etats-Unis. A l'origine de la bataille, le film documentaire français "La Marche de l'empereur", succès surprise de l'été dans les salles américaines, qui présente le caractère très libre de la vie sexuelle des manchots et relève que l'homosexualité au sein de leurs différentes espèces est courante.
Mis en ligne le 26/09/05 e-llico

L'opposition au mariage homosexuel en baisse aux Etats-Unis
L'opposition au mariage homosexuel est en baisse aux Etats-Unis même si cette question divise toujours le pays, selon un sondage publié mercredi.
51% des Américains se disent opposés à la légalisation du mariage homosexuel mais leur nombre est en nette baisse comparé aux 63% enregistrés en février 2004.
Le rejet avait alors atteint un pic à la suite de la décision de la Cour suprême du Massachusetts d'autoriser le mariage gay, faisant de cet Etat le premier aux Etats-Unis à légaliser ces unions.
Le sondage montre également que l'opinion publique américaine se montre plus favorable que par le passé à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels et à la présence d'homosexuels dans l'armée, s'affichant ouvertement.
60% des personnes interrogées sont favorables à ce que les gays et les lesbiennes s'affichent ouvertement au sein de l'armée contre 52% en 1994.
46% des Américains sont favorables à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels contre 38% en 1999.
Le sondage a été réalisé par le Pew Research Center auprès de 1.405 personnes entre le 8 et le 12 mars avec une marge d'erreur de plus ou moins 3%.
Mis en ligne le 23/03/06 e-llico

Plainte d'élèves
Les très jeunes homos sont, à raison, très pointilleux aux Etats-Unis sur leurs droits. Objets, entre autres, de moqueries mais aussi de menaces de mort et de violence de la part de leurs copains de classe, cinq anciens lycéens (quatre filles et un garçon) avaient décidé de porter plainte contre les responsables de leur lycée car ils estimaient que ces derniers ne les avaient pas suffisamment protéger contre les attaques homophobes dont ils avaient été victimes. Il s'en est suivi un procès dont seuls les Etats-Unis ont le secret.
Résultat ? Une cour d'appel fédérale a considéré (8/04/05) qu'un établissement scolaire qui ne protégeait pas ses élèves homos contre le harcèlement physique ou moral pouvait être condamné pour violation du principe d'égalité. Histoire d'être bien compris, le tribunal a même estimé que la hiérarchie de l'établissement pourrait être jugée personnellement responsable de cette inaction. Les responsables n'avaient pas donné suite aux demandes des élèves pourtant victimes de menaces réelles de la part de leurs copains de classe.
Selon une loi du Maryland adoptée en 1973 "seul le mariage entre un homme et une femme est valable" mais, saisie par 19 homosexuels et lesbiennes qui avaient déposé plainte parce qu'ils ne pouvaient pas se marier, la juge a estimé que la loi de 1973 était contraire à la Constitution de l'Etat, approuvée par un référendum en 1972.
Aux Etats-Unis, seul l'Etat du Massachusetts reconnaît, depuis 2003, le mariage gay. Le Vermont et le Connecticut reconnaissent les unions civiles entre couples du même sexe. La légalité du mariage de couples homosexuels est en discussion devant des tribunaux en Californie, au New Jersey, New York et dans l'Etat de Washington.
Un total de 18 Etats ont formellement défini le mariage comme une union entre un homme et une femme dans leur Constitution.

L'armée renvoie deux militaires homosexuels par jour en moyenne
L'organisation de défense des droits des militaires homosexuels, Servicemembers Legal Defense Network, a indiqué que l'armée avait renvoyé en 2005, 742 soldats en application de la politique du «don't ask, don't tell», qui interdit aux militaires homosexuels de révéler leur orientation sexuelle, sous peine d'exclusion. C'est un peu plus que pour l'année 2004, où 668 militaires homosexuels avaient été exclus des rangs de l'US Army. Pourtant, depuis les attaques du 11 septembre 2001 et l'engagement de l'armée américaine dans la lutte contre le terrorisme, le nombre de militaires homosexuels renvoyés a diminué de près de 40%. De nombreux responsables politiques, ainsi que d'anciens cadres de l'armée réclament l'abandon de cette politique du «don't ask, don't tell». Une proposition de loi a d'ailleurs été déposée à la Chambre des représentants en mars 2005, et a recueilli le soutien de 116 parlementaires . T êtu 30 05 06

Nouveaux développements sur les amendements constitutionnels interdisant le mariage des homos
La semaine dernière, un juge de Géorgie a invalidé, pour des raisons procédurales,  l'amendement constitutionnel interdisant le mariage des couples du même sexe, adopté par référendum en novembre 2004. Le gouverneur républicain, Sonny Perdue, a immédiatement indiqué qu'il allait faire appel de cette décision. Par ailleurs, le gouverneur républicain de Floride, Jeb Bush, a annoncé qu'il pourrait à présent soutenir un amendement à la Constitution de la Floride pour interdire le mariage des couples homosexuels. Jusqu'à présent, il avait toujours considéré que la loi interdisant ce type d'union était suffisante. Au niveau fédéral, le comité judiciaire du Sénat a approuvé la proposition d'amendement constitutionnel qui avait été déposée en janvier 2005 par le sénateur républicain du Colorado. Cet amendement définit le mariage comme étant exclusivement l'union entre un homme et une femme, mais précise aussi que les droits découlant du mariage ne peuvent être accordés qu'aux unions hétérosexuelles. Cette deuxième partie de l'amendement pourrait donc annuler les unions civiles, ou les partenariats enregistrés. Le Sénat avait déjà rejeté une version similaire de cet amendement en juillet 2004 . Mais, à l'approche des élections de la mi-mandat en novembre 2006, le très conservateur chef de la majorité républicaine au Sénat, Bill Frist, souhaite que l'ensemble du Sénat se prononce à nouveau sur ce sujet. Grâce au vote du comité judiciaire, le Sénat pourra se prononcer en session plénière au début du mois de juin. Le président George W. Bush soutient cet amendement, mais le vice-président, Dick Cheney, ainsi que sa fille ouvertement lesbienne, Mary, y sont opposés. Un récent sondage Gallup indique que 50% des Américains sont favorables à un amendement interdisant le mariage homo, alors que 47% y sont opposés. Sans grande surprise, plus de 66% des électeurs républicains soutiennent un tel amendement, alors que 55% des électeurs démocrates y sont opposés. Têtu 28 05 06

Le Sénat relance le débat sur l'interdiction constitutionnelle du mariage homosexuel
Le Sénat américain a rouvert jeudi le débat sur l'ajout à la Constitution d'un amendement interdisant le mariage des homosexuels. George Bush approuve cette initiative qui est une manœuvre électoraliste à l'approche d'élections parlementaires difficiles pour lui.
La droite républicaine américaine, poussée par sa base religieuse, est repartie à l'offensive au Congrès sur le thème de la légalisation du mariage homosexuel. Le Sénat américain va ainsi ouvrir le mois prochain un débat très polémique sur l'ajout à la Constitution d'un amendement interdisant le mariage des homosexuels, adopté jeudi en commission.
L'interdiction du mariage gay a été approuvée en commission par l'ensemble des sénateurs républicains, ce qui permet son examen en séance plénière à partir du 5 juin, alors même qu'elle n'a aucune chance d'être inscrite dans la Constitution.
Il faudrait pour cela en effet que les deux tiers du Sénat, les deux tiers de la Chambre des représentants et une majorité d'Etat souhaitent amender la Constitution en ce sens, ce qui est exclu vu la situation politique actuelle.
Qu'ils soient favorables ou non au mariage des homosexuels, les élus estimant que cette question est du ressort des Etats et non de l'Etat fédéral sont trop nombreux pour faire passer l'amendement. Une précédente tentative avait déjà échoué au Congrès en 2004.
Le démocrate Edward Kennedy a dénoncé une manœuvre démagogique à destination de "l'extrême droite", et son collègue Russ Feingold a dénoncé l'ordre du jour "politicien" fixé par le chef de la majorité Bill Frist sur ce thème, susceptible de mobiliser la droite religieuse à l'approche des élections parlementaires de novembre, qui s'annoncent difficiles pour les républicains.
Bush approuve
"Le président (Bush) soutient l'amendement" adopté jeudi en commission par l'ensemble des sénateurs républicains, a déclaré à la presse le porte-parole de la Maison Blanche. "Il veut défendre et protéger l'institution qu'est le mariage, une institution impliquant un homme et une femme. Je ne crois pas qu'il puisse être plus clair à ce propos".
Cette opposition au mariage homosexuel avait été électoralement payante lors de sa campagne présidentielle de 2004. Alors que Bush est au plus bas dans les sondages de popularité, la tentation de réactiver le débat sur le mariage gay est donc tentant. Mis en ligne le 22/05/06 e-llico

Ébats de soldats sur Internet: deux nouvelles condamnations
Alors qu'ils avaient à l'origine décidé de plaider non coupables, les deux militaires de la prestigieuse 82e division aéroportée, qui étaient poursuivis pour avoir monnayé leurs ébats sexuels sur Internet, ont finalement plaidé coupables. Au début du mois de mai, Kagen B. Mullen a été condamné à 90 jours de prison, et a été renvoyé de l'armée pour «mauvaise conduite». Le 16 mai dernier, Wesley K. Mitten a écopé des mêmes sanctions. Lors de l'audience, il a donné plus de précisions sur les circonstances de cette affaire. Il avait été contacté sur Internet en août 2005 par le responsable du site gay, Dennis Ashe. Le jeune militaire de 21 ans avait alors accepté, pour 2.000 dollars, de tourner dans deux films pornos gay. Par la suite, Wesley K. Mitten avait aidé le responsable du site à contacter les autres militaires impliqués dans cette affaire. Il a reconnu avoir gagné près de 6.000 dollars en trois mois. À l'audience, ce fils d'un militaire professionnel a présenté des excuses pour avoir « déshonoré [son] nom et [son] unité » . Le troisième soldat impliqué dans cette affaire, Richard T. Ashley, avait été condamné en avril dernier aux mêmes sanctions. Têtu 22 05 06

La loi sur les crimes de haine ne sera pas étendue aux gays et aux lesbiennes
Le 4 mai dernier, le Sénat a adopté la loi relative à l'enregistrement des agresseurs sexuels, mais sans l'amendement déposé par le sénateur démocrate Ted Kennedy et le sénateur républicain Gordon Smith, amendement qui aurait étendu la loi fédérale sur les crimes de haine à l'orientation sexuelle. Le sénateur Kennedy essaye vainement depuis 1999 de faire adopter ces dispositions qui permettraient de sanctionner plus sévèrement les auteurs de crimes qui ont agi en raison de l'homosexualité de leur victime. Bill Frist, le chef de la majorité républicaine au Sénat, a toujours été opposé à l'inclusion de l'orientation sexuelle dans la loi sur les crimes de haine. Les sénateurs Kennedy et Smith avaient alors eu l'idée d'inclure ces dispositions dans un amendement à la loi relative à l'enregistrement des agresseurs sexuels, déjà en discussion. Mais le sénateur Frist avait alors décidé que le vote sur cette loi n'interviendrait qu'à la condition qu'aucun amendement n'y soit ajouté. Tactique très habile qui avait pour objet de rendre les « démocrates les plus à gauche » et les activistes gay responsables de l'échec de la loi sur les agresseurs sexuels. Dans ce bras de fer, le sénateur Kennedy a été contraint de céder, et a donc laissé le Sénat voter la loi, sans que son amendement ne soit discuté. Il a toutefois promis d'inscrire à nouveau cette loi à l'ordre du jour de la prochaine session parlementaire. Elle avait été adoptée en septembre 2005 par la Chambre des représentants. Têtu 16 05 06

L'exclusion des officiers homos de l'armée ne viole pas la Constitution , selon un juge fédéral
Le 24 avril dernier, George A. O'Toole, Jr., un juge fédéral de Boston, qui avait été nommé en 1995 par le président Bill Clinton, a décidé qu'une douzaine de militaires qui avaient été renvoyés de l'armée en raison de leur homosexualité ne pouvaient pas invoquer des droits constitutionnels pour contester la politique du «don't ask, don't tell», signée par Bill Clinton en 1993, et qui interdit aux militaires de révéler leur homosexualité, sous peine d'exclusion. Dans les années 90, des cours d'appels fédérales avaient déjà adoptée cette solution. Mais l'association Servicemembers Legal Defense Network (SLDN), qui représentait les militaires exclus, soutenait que la décision Lawrence de 2003, dans laquelle la Cour suprême avait invalidé la loi du Texas qui interdisait la sodomie homosexuelle (pénétration anale mais aussi rapports bucco-génitaux), devait conduire les juges fédéraux à changer leur jurisprudence sur la politique du «don't ask, don't tell». Le juge O'Toole n'a toutefois pas suivi l'association SLDN, et a considéré que ni l'invocation du principe d'égalité, ni celle de la liberté d'expression, ne devaient conduire la Justice à remettre en cause les choix faits par le législateur en 1993. Le juge s'en tient donc à un contrôle très limité sur l'action du parlement en matière de politique militaire. L'association SLDN est actuellement en train de réfléchir pour savoir si elle va porter l'affaire devant la cour d'appel fédérale. Têtu 09 05 06

 

 

 

Les Bush n'ont pas croisé les parents gay à la garden-party de Pâques
Le président américain Bush et sa femme ont lancé lundi la garden-party de Pâques pour les enfants à la Maison Blanche , sans rencontrer les familles homosexuelles qui ont participé à la fête plus tard dans la journée.
Le président et son épouse ont passé quelques dizaines de minutes à saluer les premiers invités, mais personne parmi eux ne portait le collier arc-en-ciel que les parents homosexuels avaient choisi comme signe pour rendre leurs familles visibles.
En effet, sur les invitations distribuées au public samedi matin, pour lesquelles les parents, homosexuels ont fait la queue toute la nuit de vendredi à samedi, une heure d'entrée tardive, après le départ du couple présidentiel, était inscrite.
Finalement, une centaine de familles homosexuelles sont entrées vers midi dans les jardins de la Maison Blanche , selon la porte-parole de la Pride Family Coalition, à l'origine de cette initiative.
Cette présence de familles gay à la garden-party de la Maison Blanche a suscité une intense couverture médiatique aux Etats-Unis, mais aussi la protestation des associations familiales et religieuses conservatrices. Mis en ligne le 19/04/06 e-llico

«Brokeback Moutain» interdit en prison
Un gardien de la prison de MCI-Norfolk, près de Boston, risque de passer en conseil disciplinaire pour avoir montré à des détenus Le Secret de Brokeback Mountain. Il aurait été surpris par un de ses supérieurs peu de temps avant la fin de la projection du film. Selon Diane Wiffin, porte-parole du Massachussetts Department of Correction, cet employé, chargé des loisirs des détenus, n'a pas suivi les procédures normales qui interdisent notamment de diffuser à des prisonniers des scènes violentes, de nudité ou à caractère sexuel. Mme Wiffin a tenu à préciser que le sujet du long-métrage n'était pas du tout en cause (une histoire d'amour entre deux cow-boys), mais bien la représentation explicite d'une relation sexuelle à l'écran. Elle n'a fait aucun commentaire concernant les sanctions disciplinaires encourues par le gardien de prison. Rappelons que Brokeback Mountain a été banni de plusieurs écrans américains et interdit en Chine et aux Bahamas Têtu 20 04 06

Recours en justice d'une lesbienne après le refus d'un traitement contre la stérilité
Une habitante de Californie en contentieux avec une équipe de médecins lui ayant refusé un traitement contre la stérilité parce qu'elle est lesbienne a déposé un recours devant la Cour suprême de l'Etat.
Guadalupe Benitez avait porté plainte contre un groupe de santé dont les médecins, chrétiens fondamentalistes, lui avaient refusé ce traitement, en raison de son orientation sexuelle.
La justice lui avait donné tort en première instance, puis raison en appel. Cependant, les médecins, qui estiment, en tant que membres d'une entreprise hospitalière privée, ne pas être liés par la loi sur l'interdiction des discriminations en vigueur en Californie, l'avaient ensuite emporté dans une nouvelle décision d'appel.
Lundi, l'organisation d'avocats spécialisée dans la défense des minorités sexuelles, Lambda Legal, a déposé un recours au nom de Guadalupe Benitez devant la Cour suprême de Californie, la plus haute juridiction de l'Etat, pour qu'elle tranche la question de savoir si les sociétés de soins médicaux de droit privé sont tenues d'obéir aux lois sur les droits civiques.
"Les médecins sont censés soigner leurs patients, et non porter des jugements de nature religieuse à leur sujet, et je ne veux pas que quelqu'un d'autre souffre du traitement humiliant que j'ai subi", a affirmé Guadalupe Benitez, dans un communiqué.
Mis en ligne le 26/04/06 e-llico

Amnesty International dénonce le violences policières à l'égard des LGBT
Des milliers de lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres à travers les États-Unis sont les victimes d'un système qui alimente la discrimination, banalise les actes de torture et autres mauvais traitements et encourage l'impunité, a déclaré Amnesty International ce jeudi 23 mars, à l'occasion de la sortie de son rapport sur les violences policières commises contre des personnes en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
Le rapport, intitulé en anglais Stonewalled – Still demanding respect, s'appuie sur des interviews réalisées entre 2003 et 2005 par Amnesty International. L'organisation a interrogé des lesbiennes, gays et personnes bisexuelles et transgenres (LGBT), des victimes de violences liées au genre, des personnes ayant survécu à des violences policières, des militants, des avocats et des responsables de l'application des lois dans tous les États-Unis.
" À travers ces interviews, c'est un schéma très clair et quelque peu inquiétant qui se dessine. Des lesbiennes, gays et personnes bisexuelles et transgenres (LGBT) font face chaque jour à des violences physiques ou sexuelles, des insultes, des actes de harcèlement et d'humiliation de la part de responsables de l'application des lois, dans les centres de détention, les prisons, chez eux ou dans la rue ", a déclaré Amnesty International.
Au sein de la communauté LGBT aux États-Unis, les membres de minorités ethniques ou raciales, les jeunes gens et les immigrants sont particulièrement la cible des violences policières, précise Amnesty qui note qu'en dépit des progrès significatifs réalisés au cours des dix dernières années en faveur de la reconnaissance des droits des LGBT aux USA, " les comportements discriminatoires persistent, si bien que les violences à l'égard des lesbiennes, gays et personnes bisexuelles et transgenres (LGBT) sont fréquemment considérés comme " normales " ".
Autre constat, les victimes ne portent pas plainte pour les brutalités policières et autres infractions commises à leur égard " parce qu'elles craignent une réaction hostile ou des remarques injurieuses de la part de la police et qu'elles savent que de nombreuses violences signalées ne font pas l'objet d'enquêtes impartiales et véritables " indique le rapport.
Amnesty International appelle les autorités fédérales américaines et les autorités au niveau de chaque État à prendre des mesures pour prévenir l'application discriminatoire des lois ; l'organisation leur demande d'enquêter sur toutes les allégations de violences physiques ou sexuelles et d'insultes à l'égard des lesbiennes, gays et personnes bisexuelles et transgenres par des agents de l'État et de poursuivre en justice les auteurs présumés de tels actes.
Mis en ligne le 23/03/06 e-llico

Menaces de mort contre des juges progressistes de la Cour suprême
Lors d'un discours prononcé le 7 février dernier devant la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud, la juge de la Cour suprême américaine, Ruth Bader Ginsburg a révélé qu'elle et son ancienne collègue Sandra Day O'Connor avaient reçu des menaces de mort pour s'être référées à des décisions de justice étrangères dans leurs décisions. Le 28 février 2005, les services de sécurité de la Cour suprême avaient en effet transmis aux deux juges un commentaire qui avait été posté sur un blog et qui appelait à un «assassinat patriotique»: «Ces deux juges ne vivront pas une semaine de plus.» Dans son discours, la juge Ginsburg s'est évidemment référée à la décision Lawrence de 2003 dans laquelle la Cour suprême des États-Unis a invalidé la loi du Texas qui interdisait les rapports sexuels entre personnes de même sexe . C'est en effet cette décision qui a déchaîné les conservateurs extrémistes, car pour arriver à ce résultat, la Cour suprême a cité la décision Dudgeon de la Cour européenne des droits de l'Homme qui avait, en 1981, censuré une loi du Royaume-Uni qui interdisait les actes homosexuels entre adultes consentants. La juge Ginsburg a aussi déclaré qu'il «était hautement improbable, que nous voyions rapidement une décision de la Cour suprême américaine qui se rapprocherait de la récente décision de la Cour constitutionnelle sud-africaine » autorisant le mariage des couples du même sexe. Têtu 22 03 06

Vague d'incendies criminels contre des lieux gays
Une boîte de nuit du Texas, vandalisée avant d'être incendiée, un établissement homosexuel incendié dans l'Arkansas, une église protestante gay-friendly incendiée en Virginie : les USA ont connu une vague d'attentats sans précédents contre des lieux gay en l'espace de quelques jours.
Mis en ligne le 27/07/05 e-llico

Le travail des sectes
Encore aujourd'hui, aux Etats-Unis, il y a ce qu'on appelle les 'reparatives therapies' proposées aux homos. C'est un mélange assez spécial de psychanalyse, de prières, élaboré de manière à ramener les déviants sur le 'droit chemin de l'hétérosexualité'... du coup, les 'ex-gays' créent des associations susceptibles d'attirer ceux que la honte, la solitude et la haine de soi avaient condamnés à la misère psychologique. Ses associations sont soutenues par l'Eglise, mais aussi par des sectes et la droite évangélique.
Il y a quelques mois au Brésil, un député du Parti social chrétien, pasteur de la secte évangélique 'Assemblée de Dieu', a déposé une proposition de loi pour une aide morale et médicale aux "personnes qui, volontairement, ont opté pour le passage de l'homosexualité à l'hétérosexualité"... Le texte de loi a déjà été voté par les 2 commissions chargées de la Santé et de la Justice.. Page réalisée par Christophe Grébert De puteaux.free.fr Note du collectif Anti-Homophobie : Ce sont les mêmes qu inoculent le venin homophobe en faisant croire aux homosexuel-le-s qu'ils sont malades, en faisant pression sur eux pour qu'ils "changent" et qui prétendent ensuite procéder à un miracle religieux, de façon à profiter des crédules !

Abstinence sexuelle : le Brésil et l'Unicef dénoncent la politique anti-sida de Bush comme intégriste
Le responsable du programme de lutte contre le sida au Brésil a attaqué lundi la politique de lutte contre le sida des Etats-Unis qui conditionnent leur aide à l'abstinence sexuelle comme méthode de prévention dans les pays bénéficiaires.
Le responsable du programme antisida du ministère brésilien de la Santé a qualifié la politique du président George Bush "d'intégrisme religieux", soulignant qu'elle courait le risque de provoquer un véritable "génocide". Il a dénoncé "l'imposition de politiques anti-scientifiques sur des bases théologiques intégristes" de la part des Etats-Unis.
De son côté, le directeur du Fonds des Nations unies pour l'Enfance (Unicef) en Amérique latine a déploré quant à lui "qu'en ce moment en Amérique centrale et dans une partie des Caraïbes, on conditionne trop les ressources en matière de prévention à des programmes qui ne sont financés que s'ils sont basés sur l'abstinence".

Mis en ligne le 22/11/05 e-llico Violences policières

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Etats des Etats-Unis

 

Disney accepte désormais des cérémonies d'engagement entre homosexuels
Disney accepte désormais que des couples homosexuels puissent célébrer des "cérémonies d'engagement" au sein de ses parcs d'attractions. Jusqu'à présent, seuls les couples hétéros pouvaient bénéficier du programme "Mariages conte de fée".
Le géant des loisirs et des médias américain Disney accepte désormais que des couples homosexuels puissent célébrer des "cérémonies d'engagement" au sein de ses parcs d'attraction.
La firme de Mickey réservait auparavant aux couples hétérosexuels ses programmes de "Mariages de conte de fée" à Disneyland et Disneyworld, des cérémonies où la multinationale promettait de "réaliser vos rêves de petite fille".
"Nous mettons à jour le règlement des Mariages de conte de fée", a indiqué un porte-parole des parcs d'attraction de Disney à Los Angeles, Donn Walker, soulignant que cette décision avait pris effet cette semaine.
Parmi les programmes à la carte proposés par Disney dans ses "Mariages de conte de fée" figure une arrivée des époux ou partenaires à bord du carrosse de Cendrillon dans le château de la Belle au bois dormant. "Votre imagination est la seule limite" au programme de la cérémonie, souligne l'entreprise.
e-llico Mis en ligne le 10/04/07

IBM nommé l'employeur le plus gay-friendly du pays
La filiale britannique de la compagnie informatique américaine IBM est l'employeur le plus gay-friendly de l'année, d'après l'association gay et lesbienne Stonewall . La société figure en haut de la liste, publiée mercredi 10 janvier, des 100 employeurs chez lesquels il fait bon être homo en 2007. Le service de police de la région du Staffordshire, dans le centre de l'Angleterre, se trouve en deuxième place, tandis que les mairies de Londres et de Manchester se partagent la troisième place. «Le fait d'être reconnu par Stonewall comme l'employeur britannique le plus dévoué à l'égalité au travail nous rend très fiers» , a déclaré Larry Hirst qui dirige IBM au Royaume-Uni. Selon Stonewall, il y aurait 1,7 millions d'employés homos dans le pays, mais ceux-ci se trouveraient encore trop souvent confrontés à des discriminations dans le monde du travail. Têtu 15 01 07

Les chrétiens conservateurs boycottent Wal-Mart en raison de son soutien aux homosexuels
Les chrétiens conservateurs ne perdent jamais une occasion d'appeler à boycotter des entreprises qu'ils considèrent trop favorables aux homos. Cette fois, c'est le géant de la distribution Wal-Mart qui est pris pour cible. Pour quelles raisons? L'an dernier, Wal-Mart avait indiqué qu'il incluait les partenaires du même sexe dans la notion de «famille immédiate». Mais surtout, suite à un accord conclu en début d'année avec la National Gay and Lesbian Chamber of Commerce (NGLCC), Wal-Mart a étendu son programme de diversité aux personnes LGBT: l'entreprise est devenue membre de la NGLCC en payant 25.000 dollars (19.000 euros), a accepté d'y envoyer des représentants et a versé 60.000 dollars (45.000 euros) au programme Out and Equal qui a pour objet de promouvoir la diversité dans le milieu professionnel. C'est alors que les chrétiens conservateurs, unis derrière le révérend Flip Benham, directeur de l'Operation Rescue/Operation Save America, ont appelé au boycott de Wal-Mart. Quant à l'American Family Association, qui est l'origine du boycott de Ford pour des raisons équivalentes, elle s'est contentée de demander à ses membres d'éviter Wal-Mart, sans toutefois appeler à un boycott ferme. Mona Williams, la porte-parole de Wal-Mart, a alors précisé que l'entreprise soutiendrait toujours la diversité dans le milieu professionnel, mais qu'elle éviterait de financer des campagnes sur des «questions générales trop controversées». L'American Family Association a immédiatement crié victoire. Mais, comme le souligne Joe Solmonese, le président de Human Rights Campaign, ce n'est pas une réelle victoire pour les conservateurs: Wal-Mart va continuer de travailler avec la NGLCC pour lutter contre les discriminations dans le milieu professionnel. Têtu 29 11 06

Deux marques du groupe Renault remarquées pour leur politique sociale gay-friendly
Gaywheel.com , un site américain sur l'automobile destiné à la communauté homosexuelle, vient d'ajouter Nissan et Infiniti, le département de véhicules luxe de Nissan pas encore distribué en Europe, à sa liste de marques d'automobiles gay-friendly. L'idée est de récompenser leur politique sociale qui offre aux employés homos de ces deux compagnies vivant en couple les mêmes avantages que ceux accordés aux couples hétéros. En particulier en matière de sécurité sociale, un sujet très sensible aux États-Unis. Gaywheel.com est avant tout un site de conseil à l'achat et à l'entretien de voitures neuves ou d'occasion. Mais la démarche consumériste s'accompagne ici d'une position militante, Gaywheel mettant aussi en avant les marques les plus actives dans la lutte contre les discriminations. Et il est intéressant de noter que les marques Nissan et Infiniti appartiennent au groupe Renault. Qui ne communique guère sur sa politique pro-LGBT en France... Têtu 27 11 06

Human Rights Campaign propose de consommer en connaissance de cause
Human Rights Campaign, la principale organisation américaine de lutte pour les droits de la communauté LGBT, publie chaque année un guide pour une consommation militante favorisant les sociétés pro-LGBT. HRC offre ainsi une lecture très complète des entreprises et organisations qui soutiennent la communauté homosexuelle. Le guide classe les entreprises en trois couleurs, celles à éviter apparaissent en rouge. Tous les secteurs sont répertoriés: de la nourriture pour animaux de compagnies aux chaînes de stations-service. Les cartons rouges 2007 sont décernés à Exxon Mobil et Esso pour le pétrole, le groupe Dow Jones (éditeur du Wall Street Journal ) pour les médias, Toys "R" Us pour les grands magasins ou encore Donna Karan (la marque DKNY) pour les vêtements. Ces sociétés classées en rouge ne mènent pas de politique en faveur de la communauté LGBT. Human Rights Campaign rappelle l'importance de ce guide citoyen à la lumière de la législation américaine: il est encore légal dans 33 États américains de renvoyer un gay ou une lesbienne en raison de sa sexualité. De nombreuses sociétés américaines soutiennent les actions de HRC comme IBM, Nike ou la banque Citigroup. Le guide complet est disponible en ligne. Têtu 25 11 06

Une entreprise de Houston ne veut pas de clients homosexuels
La ville de Houston a connu une couverture médiatique dont elle se serait bien passée après le refus d'une entreprise locale de jardinage de prendre des clients homosexuels. La direction de Garden Guy avait envoyé un courriel de refus à un couple gay qui demandait un devis pour l'entretien de son jardin. «Nous sommes désolés, nous ne pouvons pas nous rencontrer car nous avons choisi de ne pas travailler avec des homosexuels», a écrit Sabrina Farber, qui dirige l'entreprise avec son mari Todd. Houston est célèbre aux États-Unis pour avoir une des communautés LGBT les plus actives du pays, et l'affaire a vite pris une tournure nationale. De nombreux militants d'associations LGBT du Texas se sont déclarés choqués par l'incident. «Il est dingue d'imaginer que cette femme ait pu penser qu'il était normal d'écrire une telle phrase, un refus poli de travailler pour des homosexuels... Un tel courriel est possible car Houston n'est pas doté d'une législation qui protège les gays et lesbiennes des discriminations. Houston est considérée avec Austin comme la ville la plus tolérante du Texas mais de gros  efforts restent à faire», insiste Leon Whift, journaliste d'un magazine local destiné aux étudiants. L'entreprise Garden Guy a reçu des dizaines de courriels d'encouragement provenant de militants conservateurs de la droite chrétienne américaine. Têtu 16 11 06

Faux-culs : et si c'était un homme et une femme, y aurait-il problème ?

Têtu : Pas de baisers sur American Airlines
Le 22 août dernier, à bord d'un vol American Airlines entre Paris et New York, alors que Stephan Varnier, auteur américain, repose sa tête sur l'épaule de son compagnon, George Tsikhiseli, journaliste, lui faisant de chastes bisous, une hôtesse de l'air vient leur parler: « Je vous demande d'arrêter de vous toucher et de vous embrasser », réclame-t-elle. «S'embrasser est inapproprié dans un avion» , précise la chef de cabine. Alors qu'un autre couple gay, assis derrière eux, s'enquiert de la situation, elle se fait plus menaçante, affirmant que l'appareil serait rerouté si les couples ne cessent leurs interrogations. Menace confirmée, une heure plus tard, par le commandant de bord. La peur du terrorisme dans les compagnies aériennes (l'incident s'est produit douze jours après que des attentats aériens ont été déjoués en Grande-Bretagne) aurait-elle pour conséquences des réactions anti-homos? Jointe par Têtu , la direction d'American Airlines se défend de toute discrimination: « Après enquête, affirme-t-elle, nous estimons que le comportement de l'équipage était approprié et non-discriminatoire. Alors que la sécurité en vol est à un niveau élevé, nous devons faire le maximum pour assurer un voyage sécurisant, accueillant et confortable pour tous. Les comportements perturbateurs sont inacceptables, quels que soient le genre et l'orientation sexuelle des passagers impliqués. » Têtu 25 09 06

Business : Wal Mart boycottée par des associations familiales américaines
L'Association des Familles Américaines, qui était déjà à l'origine d'un boycott des véhicules Ford l'an dernier, s'attaque désormais à la grande chaîne de distribution américaine Wal Mart. En cause l'adhésion de cette entreprise à la chambre de commerce gay et son corollaire, la diffusion de produits à destination de la clientèle gay.
Les clients sont invités à boycotter l'enseigne qui a prévu d'ouvrir des succursales à proximité des quartiers gays des grandes villes américaines.
Wal Mart reconnaît le droit à la couverture sociale du conjoint dans les couples de même sexe dans les États où l'union civile ou le mariage sont reconnus. E-llico Mis en ligne le 27/10/06

Wal-Mart fait un pas de plus vers la communauté LGBT
La chaîne de supermarchés Wal-Mart a décidé d'adhérer à la National Gay & Lesbian Chamber of Commerce. Ce nouvel accord devrait pouvoir aider des patrons LGBT à ouvrir des établissements en franchise mais aussi offrir plus de visibilité communautaire au sein de la chaîne. Wal-Mart, qui ne cache pas sa stratégie d'ouvrir de nouveaux établissements au centre des grandes villes proche de nombreux quartiers LGBT, est dans la ligne de mire du Parti démocrate pour les méthodes sociales de la chaîne. Il n'y a pas d'employés syndiqués dans les supermarchés, les salariés bénéficient d'une couverture sociale minimum. La décision de se rapprocher de la communauté LGBT peut donc être interprétée comme une opération visant à améliorer l'image de Wal-Mart à peu de frais. En 2003, la chaîne avait signé un appel contre les discriminations sexuelles au sein de son entreprise puis reconnu les couples du même sexe (pour le droit à la couverture sociale du conjoint) dans les États où l'union civile ou le mariage sont reconnus. La droite extrémiste religieuse crie évidemment au scandale. «Wal-Mart doit reconsidérer son alliance répugnante avec des activistes homosexuels», a notamment déclaré Americans for Truth, un mouvement fondamentaliste chrétien. Toujours est-il que Wal-Mart devient le plus puissant membre de la National Gay & Lesbian Chamber of Commerce avec plus d'un million d'employés à travers les États-Unis. Têtu 29 08 06

Les grandes entreprises veulent recruter des cadres homos et le font savoir
À en croire un récent article publié dans le magazine Business Week, les homosexuels diplômés des écoles de commerce seraient de plus en plus courtisés par les firmes américaines, y compris celles spécialisées dans les services financiers, alors qu'elles avaient traditionnellement une image plutôt macho. Les politiques dites de «diversité» mises en place dans les écoles de commerce comme dans l'ensemble des universités américaines commenceraient ainsi à produire des effets dans le milieu professionnel. De plus en plus de firmes participent à la «Reaching Out MBA Conference» qui est organisée chaque année pour permettre aux jeunes diplômés LGBT des écoles de commerce de rencontrer leur futur employeur. La prochaine se tiendra à New York en octobre prochain et devrait rassembler plus de 300 étudiants et 60 entreprises. Du chemin a donc été parcouru depuis le 1 er forum de l'emploi, organisé en 1999 à l'initiative des associations LGBT de Harvard et de Yale. Dans un marché hyper compétitif, les firmes ont compris qu'elles avaient tout intérêt à exploiter le potentiel que représentent les cadres homos. Comme le souligne Catheryn Sarno, du cabinet PricewaterhouseCoopers, «ce que la communauté LGBT a toujours fait, c'est de penser à l'extérieur d'un cadre prédéfini». Mais au-delà de la façon de penser qui peut être différente, les cadres homos peuvent aussi attirer des clients homos ce qui est loin d'être négligeable,puisque que la communauté homosexuelle américaine est censée avoir un pouvoir d'achat approchant les 641 milliards de dollars, et que surtout, selon une étude menée par Human Rights Campaign (HRC), 70% des homos. préféreraient faire travailler une entreprise qui a une politique de diversité incluant les personnes LGBT. Les firmes n'hésitent donc plus à se doter de «comités de diversité» chargés de vérifier que les minorités, notamment homosexuelle, se sentent à l'aise dans l'entreprise. En clair, les firmes recrutent des cadres homos, veulent les garder, et le font savoir. Mais malgré ces progrès, la situation de ces cadres dans l'entreprise est loin d'être rose et ils sont nombreux à rester dans le placard. Matt Milligan, qui est chargé de la «stratégie LGBT» au sein du cabinet PricewaterhouseCoopers, en est parfaitement conscient, puisqu'il reconnaît qu' « il existe toujours des préjugés dissimulés chez toutes les personnes » et que son travail « est de les découvrir ». Et il sait bien que son travail se sensibilisation et d'éducation, aussi bien à l'égard des hétéros que des homo, doit plus que jamais être poursuivi. Têtu 11 08 06

Le boycott de Ford par les associations familiales aurait des conséquences sur les ventes
La très conservatrice American Family Association (Afa), qui a pris la tête d'un boycott national contre le groupe Ford en raison de sa politique soit disant trop favorable aux homosexuels, vient de se féliciter de la baisse de 2% des ventes de véhicules enregistrée par le groupe au mois de mai. Selon Donald E. Wildmon, le président de l'Afa, «le boycott de Ford marche et va s'intensifier» . Et d'ajouter: «Il est clair que le président Bill Ford est prêt à conduire Ford à la faillite pour calmer un petit groupe de leaders homosexuels.» En décembre 2005, le groupe Ford avait décidé, sous la pression des associations familiales ultra-conservatrices, de ne plus faire de publicité dans les publications gay. Les associations de défense des droits LGBT s'étaient alors insurgées contre un tel changement de politique. Le groupe Ford avait finalement accepté de revenir sur sa position, ce qui avait alors conduit les associations familiales à réinstaller le boycott. Bien que la baisse des ventes de véhicules touche l'ensemble des constructeurs américains, Al Giombet, le vice-président de Ford a envoyé un e-mail à tous les concessionnaires pour leur préciser que le groupe faisait de la publicité «pour diffuser le message de Ford au plus grand nombre de consommateurs possibles», mais certainement pas «pour soutenir ou promouvoir le point de vue d'autres personnes» . La pression des conservateurs sur ce groupe automobile continue. En mai dernier, un actionnaire avait soumis au vote de l'assemblée annuelle, une résolution demandant au groupe d'abandonner les protections prévues pour les salariés homos. Mais elle avait été rejetée à 95% Têtu 21 06 06

Les actionnaires de Ford maintiennent les protections pour les salariés homos
Lors de leur assemblée annuelle, qui s'est tenue le jeudi 11 mai à Dearborn, dans le Michigan, les actionnaires de Ford ont rejeté à 95% la proposition d'un actionnaire qui souhaitait que le constructeur automobile abandonne les protections prévues pour les salariés homos. Les responsables de Ford ne souhaitaient pas que l'assemblée des actionnaires se prononce sur cette proposition. Ils soutenaient que si ce changement de politique était approuvé, cela aurait des effets très négatifs aussi bien pour le recrutement que pour les ventes de voitures. Mais l'actionnaire Robert Hurley n'a pas hésité à saisir une agence fédérale qui a poussé Ford à organiser un vote. Les responsables de Ford avaient alors recommandé aux actionnaires de ne pas adopter cette proposition. Têtu 15 05 06