Dernière modification le 12 décembre 06

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Médecine, psychiatrie, hôpitaux, maisons de retraites

A Tardieu éminent Professeur écrivait en 1857 : "le pédéraste contrevient à l'hygiène, à la netteté, il ignore la lustration qui purifie ; sa morphologie permet de le reconnaître, le développement excessif de ses fesses, la déformation infundibuliforme de l'anus en entonnoir, le relâchement du sphincter, l'effacement des plis, les crêtes et caroncules du pourtour de l'anus, la dilatation extrême de l'orifice anal, l'incontinence des matières, les ulcérations, les rhagades, les hémorroïdes, les fistules, la blennorragie rectale, la syphilis, les corps étrangers introduits dans l'anus, la forme et la dimension excessive du pénis, une verge tordue sur elle-même, signent l'appartenance à l'espèce nouvelle, stigmates physiques, témoins matériels d'une dépravation profonde inscrite dans l'esprit des invertis.

Monstre dans la nouvelle galerie des monstres, le pédéraste a partie liée avec l'animal; dans ses coïts, il évoque le chien; sa nature l'associe à l'excrément, il recherche la puanteur des latrines. Pour la débauche fellatoire, je note une bouche de travers, des dents courtes, des lèvres épaisses, renversées complètement, déformées, en rapport avec l'usage infâme auquel elles servaient."

Association des médecins gays

Association des psys gays

Doctossimo sexualité homophobie
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Homophobie en Maisons de retraites


Vous aussi témoignez

L'association SOS-homophobie dans son Rapport annuel 2005 signale qu'un médecin de famille en 2004 déclare que l'homosexualité est un problème hormonal, il pose des questions extrêmement dérangeantes à une adolescente amenée par ses parents comme "qui fait l'homme ?" et il considère que ses capacités sportives sont une preuve de son homosexualité !

Discrimination dans le don de matériel sanguin : les normes du corps médical maintiennent contre toute logique une exclusion en fonction de l'orientation sexuelle
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page droit
pour signer la pétition pour le droit du don du sang par les homosexuels
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page santé pour l'argumentaire pour le droit du don du sang par les homosexuels

Témoignages au cours des consultations médicales sous la forme d'insinuations, de commentaires ouvertement désapprobateurs, d'interrogations aux questions déplacées portant sur leur vie sexuelle ou même d'examens poussés, humiliants et visiblement injustifiés.
Ces manifestations d'homophobie sont d'autant plus inacceptables qu'elles proviennent d'une catégorie socio-professionnelle dont les membres ne peuvent se cacher derrière une ignorance ou un défaut d'éducation.
La rupture de l'état de confiance qui passe par une neutralité de jugement et le maintien du scret médical, avec celui qui détient le pouvoir par son savoir et par les confidences reçues constitue une violence pour celui qui en est victime, elle peut même être largement préjudiciable si elle conduit de la part du patient à une rétention d'informations.
Ces attitudes homophobes jouent sur des amalgames erronés entre homosexualité et pédophilie, exemple : un homme dont l'homosexualité ne gênait pas les parents pour la garde de leurs enfants, victime du jugement homophobe d'une pédiatre, il a perdu l'agrément de la DDASS avant toute enquête, un non lieu a eu lieu mais il a perdu son emploi et son envie de continuer; autre amalgame, celui entre homosexuel et séropositif.

 

 

Bordeaux : une clinique accusée d'homophobie par un employé

Un délégué CGT d'une clinique bordelaise porte plainte contre son employeur pour une double discrimination, syndicale et homophobe. La clinique nie farouchement. Les prud'hommes ont renvoyé l'affaire.

Pour Charles Roca, brancardier sans histoire d'une clinique privée bordelaise, la vie a basculé le 9 juillet 2003. Ce jour-là, un de ses confrères est surpris en train d'abuser d'une petite fille de trois ans par les parents mêmes de l'enfant. L'homme est immédiatement interpellé, mais l'affaire rebondit le lendemain quand Charles Roca est convoqué par son chef de service. "Il m'a dit : "On ne peut pas se permettre qu'un petit garçon soit abusé, donc tu changes de service"". Pour le brancardier qui n'a jamais dit à personne qu'il était homosexuel, le choc est à la mesure de la violence des propos. Et il se passe près d'un an avant qu'il n'ose en parler.

C'est à la CGT, dont il est le représentant syndical dans la clinique, qu'il s'adresse, et plus particulièrement à Dominique Réthoré, en charge du "collectif discrimination" de la CGT Gironde. Pour elle, c'est une première : il s'agit d'une discrimination non seulement syndicale mais aussi homophobe. "Ils ont explosé sa vie en espérant qu'il n'aurait pas le courage de révéler son homosexualité", et ils voulaient gêner le travail de la CGT dans une clinique où, d'après Charles Roca, l'ambiance s'était fortement dégradée depuis qu'elle avait été reprise par un grand groupe financier.
Mais "pour que le dossier puisse être solide, explique Dominique Réthoré, il fallait que Charles avoue son homosexualité. Ça se voyait, mais il ne voulait pas le dire". Cela n'a pas été facile. "J'ai été obligé d'en parler à ma mère, précise Charles Roca, alors que je ne le souhaitais pas. Mais dans cette affaire, je suis très soutenu par mes collègues".

La CGT s'est en effet mobilisée. Le 6 janvier, quand les prud'hommes de Bordeaux ont prononcé le renvoi au 24 février et demandé que les pièces de Charles Roca soient retirées du dossier, la colère s'est emparée de la centaine de présents, raconte Dominique. "C'était atroce, une honte". Pour Charles, "il n'est plus question de retourner travailler" à la clinique. Il demande la résiliation de son contrat.

Une exigence qui stupéfait son directeur, Marc Levesque : "Je ne comprends pas les motifs de M. Roca. Je conteste catégoriquement et dans son intégralité sa version des faits. Charles Roca n'a pas été changé de poste le 10 juillet 2003 ! Il était déjà sur un autre poste". Et le directeur de préciser : "Je n'ai jamais tenu compte des orientations personnelles de mes salariés. Là, il y a un amalgame qui a été fait et qui n'a pas lieu d'être !" C'est bien d'amalgame dont il est question dans cette affaire. Amalgame entre homosexualité et pédophilie, amalgame entre patronat et homophobie, ou les deux ? Julien Picquart e-llico 13 01 06