Religieux et sectaires
Comme gendarmes du monde, le sabre et le goupillon suite...
(alliance Vanneste-Anatrella)
Dernière modification le 2 avril 07
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Bien de croyants sont parfaitement tolérants et font honneur à leur religion :
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Les homosexuel-le-s ne doivent pas être les boucs-emissaires de la pédophilie des prêtres :
pendant des dizaines d'années la hiérarchie catholique a protégé ses pervers qui abusaient des filles et des garçons en ce contentant de les déplacer,
elle a empêché que des procès aient lieu par la loi du silence, mais nous n'avons rien à voir avec ces malades :
Selon le nouveau chef des évêques, le concubinage serait un égarement comparable à la pédophilie
Pour le cardinal Angelo Bagnasco, tout nouveau président de la Conférence épiscopale italienne, légaliser les rapports de vie en commun de près de trois millions d'Italiens équivaudrait à reconnaître la pédophilie et l'inceste. L'insulte, dédaigneuse et gratuite, représente la dernière attaque contre le Dico, déclenchée par le prélat lors d'une rencontre avec les représentants de la presse catholique, vendredi 30 mars à Gênes. Bien que l'archidiocèse de la ville se soit empressé de démentir la gaffe de Mgr Bagnasco, les affirmations du chef des évêques italiens, habilement prononcées d'une façon rhétorique, semblent très claires et ont suscité l'indignation des associations homos et de Barbara Pollastrini, la ministre de l'Égalité. Têtu 02 04 07Religions : les responsables religieux de Lyon unis contre le mariage homosexuel
Les responsables religieux de la région lyonnaise se déclarent contre le mariage homosexuel et l'homoparentalité dans un texte commun diffusé mardi qui constitue la première prise de position "inter-religieuse" sur le sujet en France.
« La question se pose aujourd'hui de savoir si la loi peut autoriser le mariage de deux personnes du même sexe. Il ne s'agit pas là d'un simple débat de société mais d'un choix majeur, sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Ce n'est pas un cadeau à faire aux générations futures", écrivent les responsables des cultes catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman, arménien, dont le cardinal Philippe Barbarin, le Grand rabbin Richard Wertenschlag, le recteur de la mosquée Kamel Kabtane.
"Une institution aussi essentielle (que le mariage) ne peut pas être soumise aux fluctuations des courants de pensée. Elle se situe bien au-delà des différences religieuses et des clivages idéologiques", ajoutent-ils, estimant que les conséquences d'une telle évolution "pourraient être dévastatrices".
Pour les signataires, "il y a mensonge à prétendre qu'il est indifférent pour un enfant de grandir ou non avec un père et une mère". L'homme et la femme sont "appelés à s'unir dans le mariage pour donner la vie et la faire grandir. Tel est le socle originel sur lequel sont fondées nos vies personnelles, nos familles et nos sociétés", écrivent-ils.
En revanche, l'Église réformée n'a pas signé «parce que le sujet du mariage homosexuel lui semble être une question trop importante pour être prise en otage dans un débat préélectoral», a déclaré le président de L'Église réformée de Lyon Guillaume de Clermont. D'autant que l'Église évangélique luthérienne de France et l'Église protestante réformée sont engagées dans une réflexion nationale sur la famille qui s'achèvera lors d'un débat synodal du 17 au 20 mai prochain . e-llico Mis en ligne le 07/02/07Note du Collectif Anti-Homophobie : premier tir croisés
C'est l'oecuménisme discriminateurs, ils se détestent, ne s'entendent sur rien sauf sur le dos des homos et de leurs enfants, 300 000 enfants sont ignorés, méprisés, quelle belle charité religieuse, et grandeur d'âme !
Face à se déni de droits pour nos enfants et de devoirs pour nous envers eux , faisons le plus d'enfants possible !Italie : Unions de fait : le journal du Vatican crie à l'éradication de la famille
Le journal du Vatican accuse Romano Prodi de vouloir "éradiquer la famille" alors que ce dernier vient d'annoncer l'intention de son gouvernement de légiférer sur les "unions de fait" en janvier 2007.
"Eradiquer la famille est la priorité de la politique italienne" n'hésite pas à écrire l'Osservatore Romano (journal du Vatican) dans son éditorial. Selon cet organe de presse papal, le projet du gouvernement de légaliser les unions civiles, homo ou hétérosexuelles vise " à accréditer une forme alternative à la famille". L'organe officiel du Vatican parle de caractère hypocrite du projet qui se défend de mettre en danger la famille traditionnelle; "c'est un mensonge!" s'exclame-t-il.
Le gouvernement italien et sa majorité sénatoriale ont annoncé jeudi qu'il comptaient présenter avant le 31 janvier 2007 un projet de loi sur la reconnaissance juridique des "unions de fait", hétérosexuelles et homosexuelles. Ellico
Mis en ligne le 11/12/06Tout ce qui est excessif est insignifiant, ils montrent leur extrêmisme et font pitié
aveuglés par leur haine ils refusent les nouvelles familles y compris chrétiennes, en matière d'hypocrisie, l'élève Prodi ne dépassera jamais les maîtres, les Tartuffes du Vatican
États-Unis : les évêques réaffirment l'immoralité du mariage gay et de l'adoption
La Conférence des évêques américains, réunie à Baltimore jusqu'à jeudi, s'interroge sur la façon d'accueillir les fidèles homosexuels au sein de l'Eglise catholique tout en réaffirmant l'immoralité du mariage gay et de l'adoption par des couples homosexuels.
Dans un "Guide pastoral" à l'attention des prêtres, on peut lire que "l'inclination homosexuelle", terme préféré à "orientation", "n'est pas en soi un péché". "Cela ne veut pas dire qu'on est rejeté par Dieu ou par l'Eglise", affirment les évêques.
"Posséder simplement de telles inclinations ne constitue pas un péché. Mais agir d'après ces inclinations est en revanche toujours mal", ajoute le texte qui n'impose pas toutefois "d'obligation morale à chercher une thérapie".
Ce guide de l'église catholique américaine paraît alors que le mariage homosexuel fait débat aux Etats-Unis. De même que les prêtres ne peuvent bénir des unions homosexuelles, ni soutenir "des unions civiles qui ont l'apparence du mariage", ils doivent condamner l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, "puisque les unions homosexuelles sont contraires au plan divin".
Le baptême de ces enfants "pose un problème", reconnaît le guide, mais les évêques américains ne refusent toutefois pas le sacrement du baptême à ces enfants s'il y a "bon espoir qu'ils soient élevés dans la religion catholique".
Interrogés lors d'une conférence de presse sur le fait de savoir si les homosexuels pouvaient recevoir la communion, les évêques ont répondu que la loi morale s'appliquait à tous. "L'activité sexuelle en dehors des liens du mariage est un grand péché", a résumé l'un d'eux. E-llico Mis en ligne le 14/11/06États-Unis : les organisations homosexuelles en colère contre la position des évêques américains
Les organisations homosexuelles et progressistes catholiques se sont déclarées "blessées" et "déçues" par la position des évêques catholiques américains qui ont réitéré les règles de l'Eglise sur l'homosexualité et la communion ainsi que sur la contraception.
La Conférence des évêques américains a adopté un guide pastoral à l'attention des fidèles homosexuels où elle reconnaît que "l'inclination" homosexuelle n'est pas un péché mais répète que la communion n'est pas autorisée à un homosexuel qui a des relations sexuelles.
"C'est décevant. Ce n'est pas du tout un message de bienvenue" pour les homosexuels au sein de l'Eglise, a réagi Sam Sinnett, président de la principale organisation homosexuelle catholique, DignityUSA, créée en 1969.
L'organisation reproche aussi aux évêques d'avoir "travaillé derrière des portes closes" et conçu ce texte sans consulter les organisations de catholiques homosexuels, "sans avoir eu la courtoisie de parler avec nous de nos besoins dans l'église", a ajouté le responsable de DignityUSA.
Frances Kissling, présidente de l'organisation progressiste, Catholics for a Free Choice, a dénoncé quant à elle le raisonnement de l'Eglise qui condamne les relations sexuelles en dehors des liens du mariage tout en interdisant le mariage homosexuel.
Mis en ligne le 15/11/06 e-llicoL'église papiste va interférer dans le débat politique
Homosexualité/genre : les évêques français confrontés aux revendications LGBT
Les évêques français, réunis à Lourdes en assemblée plénière, confirment leur attachement à la conception chrétienne de la sexualité et du mariage entre un homme et une femme, alors que des revendications homosexuelles pour le droit au mariage et à l'adoption se profilent parmi les thèmes de la campagne présidentielle.
Pris de court par les débats actuels sur les théories du genre et par la poussée des revendications sur le mariage et l'adoption homosexuels, ils tentent justifier les thèses du Vatican hostiles à ces évolutions philosophiques et sociétales.
Durant leur assemblée plénière, ouverte samedi à Lourdes et qui s'achève jeudi, les évêques français ont planché sur des "fiches" élaborées depuis un an par des psychanalystes, des juristes, des historiens et des théologiens.
Présentées par l'évêque d'Angers, Mgr Jean-Louis Bruguès, elles s'articulent sur "les différences structurantes de la vie sociale: homme/femme, père/mère, frère/sœur". Leur objectif est d'"aider les évêques à bien poser les questions et mesurer les enjeux" sur des questions comme l'homosexualité, la parentalité, la figure masculine ou l'autorité, a-t-il expliqué.
Soulignant l'aspect politique de la théorie du genre, il a souhaité que le débat "puisse aussi se faire avec des hommes politiques" afin de "passer des slogans et convictions primaires à un approfondissement".
"Nous chrétiens, nous nous réclamons des textes fondateurs, de la Bible , nous croyons à un donné physique et une culture qui se transmet. Mais il nous faut apprendre à relire ces textes autrement", a souligné Mgr Bruguès.
"L'expression de 'loi naturelle' est devenue incompréhensible, mais il faut réfléchir à ce qu'il y a derrière: c'est qu'il y a du donné dans l'homme mais qu'il reste maître de son destin, que la loi naturelle est la loi de la raison", a-t-il dit.
De son côté, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, a estimé que "ce n'est pas à un gouvernement de décider ce qu'est un homme ou une femme" et qu'"il n'y a pas de droit à l'enfant car on n'a pas droit à une personne".
Selon un sondage récent paru dans l'hebdomadaire catholique Famille chrétienne, une forte majorité de Français (58%) estime qu'il faut permettre aux couples homosexuels de se marier civilement mais ils ne sont que 38% à accepter l'adoption d'enfants par un couple homosexuel. E-llico Mis en ligne le 08/11/06C'est classique : quand on est pédophile on tient des propos homophobes et on se place dans une institution particulièrement perméable, au-dessus de tout soupçon de préférence aux idées étroites et d'extrême droite, ceci ne préjuge en rien de la culpabilité de ce personnage. Collectif antihomophobie
Le prêtre et psychanalyste Tony Anatrella soupçonné d'abus sexuel
Tony Anatrella, prêtre et psychanaliste aux théories homophobes, est soupçonné d'abus sexuels sur deux séminaristes dans le cadre de thérapies selon des informations divulguées par la revue Golias et la radio Europe 1.
Tony Anatrella, prêtre et psychanalyste, expert (auto proclamé) des questions liées à l'homosexualité et grand pourfendeur des "prêtres homosexuels" a-t-il lui-même trébuché sur ses théories et franchi la ligne jaune en abusant (sexuellement) de sa situation d'autorité sur deux séminaristes lors de thérapies?
C'est ce que révèlent tour à tour la revue chrétienne Golias et Europe 1 dans ses journaux d'hier.
"Loin de nous l'intention de débusquer, chez le “Monsignore” expert en psychiatrie sociale une hypothétique tendance sexuelle que nous voudrions pourfendre ou débusquer, ou une éventuelle double vie. Tout cela ne nous regarde pas, commence par prévenir Golias. Cette protection s'arrête pourtant là où une conduite professionnelle en vient à s'égarer hors des frontières du légalement acceptable, lorsqu'il y a atteinte à l'intégrité morale et physique d'autres personnes : ce qui est un comble d'hypocrisie de la part d'un moralisateur de cette autorité".
Dans son édition de la mi-journée du 30 octobre, Europe 1 fait état de deux séminaristes en questionnement sur leur sexualité qui auraient été envoyés en "thérapie" par leur hiérarchie auprès de Tony Anatrella et qui se seraient retrouvés au fil des séances dans des situations de rapports sexuels avec le prêtre-analyste.
La revue Golias fait référence aux mêmes faits étayés par un témoignage reproduit dans ses colonnes.
"L'affaire dont il nous faut ici faire état déborde de la sphère privée. Selon le témoignage que nous reproduisons, et qui n'est pas le seul à nous être parvenu, Tony Anatrella aurait en effet, au cours d'une psychothérapie, eu recours à d'étranges pratiques, déontologiquement inacceptables, moralement révoltantes, bien éloignées d'une saine assistance psychologique à autrui".
Europe 1 affirme que Mgr Lustiger, archevêque de Paris à l'époque des faits, a été mis au courant par un des séminaristes abusés. Bien qu'affirmant réprouver le comportement d'Anatrella, il ne rendra pourtant pas l'affaire publique et ne saisira pas la justice.
Golias, pour sa part, croit savoir qu'une plainte a été déposée auprès du Procureur de la République au printemps 2006. Une autre aurait été déposée hier à la brigade des mineurs de Paris.
L'affaire révélée par ces deux médias se suffirait déjà à elle seule dans la mesure où elle fait état d'atouchements sexuels de la part d'un prêtre sur des séminaristes, qui plus est dans un cadre thérapeutique. Mais elle prend un relief particulier quand on sait que Tony Anatrella s'est spécialisé dans la dénonciation virulente de l'homosexualité qualifiée de "sexualité primitive" par ses soins.
Anatrella, consultant aux conseils pontificaux pour la famille et pour la santé, hostile aux droits LGBT, avait qualifié les homosexuels d' "immatures, narcissiques et manipulateurs" dans un commentaire de l'instruction officielle de Benoît XVI barrant la prêtrise aux homosexuels en novembre 2005. Il dénonçait notamment les "risques de passage à l'acte sexuel" avec cette sentence : “les prêtres doivent rester dans la cohérence de la doctrine de l'Eglise”".
L'association chrétienne LGBT David & Jonathan souligne la contradiction entre les théories soutenues par Anatrella "en première ligne du combat homophobe" et les faits dont il est aujourd'hui soupçonné. David & Jonathan s'interroge sur la capacité de la hiérarchie catholique à le maintenir dans son statut de "porte-parole officiel ou officieux de l'Église catholique de France, voire même du Vatican, sur tout sujet concernant l'homosexualité".
L'avocat de Tony Anatrella, Maître Benoît Chabert, a réagi hier soir sur l'antenne d'Europe 1 au nom de son client pour démentir les faits, disant tout ignorer d'un éventuel dépôt de plainte. L'avocat invoque "le secret médical" couvrant les thérapies menées par Anatrella pour ne pas commenter plus avant les faits rapportés par les médias.
David & Jonathan : "Tony Anatrella restera-t-il le porte-parole de l'Église catholique?"
David & Jonathan réagit à l'article de la revue Golias dans un communiqué. Le voici :
"L'association David & Jonathan a pris connaissance des soupçons qui pèsent sur les pratiques thérapeutiques de Tony Anatrella, prêtre et psychanalyste, qui aurait abusé de sa situation d'autorité.
En première ligne du combat homophobe, Tony Anatrella s'est illustré depuis longtemps par l'extrême violence et l'outrance de propos contestables et indéfiniment ressassés comme le prétendu refus de l'altérité, l'immaturité affective de tous les homos ou la menace que ferait peser l'homosexualité sur l'équilibre de la société civile.
Malgré les interrogations que pouvait poser son discours univoque, la hiérarchie catholique a placé et maintenu Monseigneur Anatrella en situation de quasi exclusivité pour dispenser la parole officielle des Evêques de France sur l'homosexualité, alors même que ses propos étaient vivement contestés par nombre de psychanalystes, de religieux ou de théologiens.
Compte tenu des nouveaux éléments, Monseigneur Tony Anatrella restera-t-il le porte-parole officiel ou officieux de l'Église catholique de France, voire même du Vatican, sur tout sujet concernant l'homosexualité ?". e-llico Mis en ligne le 31/10/06Une des pages les plus noires de l'Histoire de France : une attaque antilaïque et anti républicaine
Delanoë célèbre un assassin !
Communiqué de presse Act Up-Paris - 3 septembre 2006
Aujourd'hui vers 15 heures, plusieurs militantEs d'Act Up-Paris et de nombreux autres groupes (comme les Panthères roses ou Vamos) ont perturbé l'inauguration du parvis Jean-Paul II par Bertrand Delanoë. L'objectif était d'interpeller le maire de Paris sur cette décision, et de contester l'honneur rendu à un homme que l'histoire retiendra comme l'un des pires complices du sida et de la stigmatisation des LGBT par son homophobie, ses positions rétrogrades sur les femmes et sa condamnation sans appel du préservatif.
À midi, un collectif d'associations et d'organisations (Act-Up Paris, AN NOU ALLE, ARDHIS, la Brigade Activiste des Clowns, DEGEL, le collectif IDAHO, Laïcité Ecologie Association, Les Mauves, Les Panthère Roses, Les Putes, Les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence - Couvent de Paname, Les Verts) avait appelé à un rassemblement qui a rapidement été repoussé jusqu'à la place du Chatelêt pour empêcher les manifestants d'exprimer leur désaccord vis-à-vis du choix du maire de Paris. À proximité du parvis, notre banderole et 300 préservatifs nous ont été confisqués. Plus tard, pendant l'inauguration plus de 80 militantEs et éluEs ont été arrêtéEs par la police.Au cours de ces deux événements, les forces de l'ordre ont cherché à empêcher toute forme de contestation. Nous exigeons la libération immédiate des personnes qui restent encore en détention et des excuses pour la répression de ce mouvement non-violent.
Que la cérémonie se termine par le retentissement du bourdon de Notre-Dame et qu'une messe soit donnée pour célébrer l'inauguration, tout indique de manière incontestable le réel caractère religieux de cet évènement. Non seulement Bertrand Delanoë n'a aucun argument valable pour justifier cet acte, mais en plus il ne souffre aucune contestation et fait taire touTEs les citoyenNEs qui contrairement à lui n'ont pas oublié les 25 millions de mortEs du sida, les positions criminelles de ce pape sur le préservatif et son homophobie.
Tant que la plaque posée aujourd'hui portera le nom de Jean-Paul II, nous la rebaptiserons : Place des morts du sida.
Que la hiérarchie catholique s'obstine à condamner l'usage du préservatif, que ses mensonges et ses dogmes précipitent ses propres adeptes dans la honte, la souffrance et la mort, est une chose. Il en est une autre qu'un élu républicain, sensément progressiste et, qui plus est, lui-même visé par les propos discriminatoires, ne viennent salir sa ville par des plaques à la gloire d'assassins. FGL 04 09 06Paris protège le sexisme, la lesbo-trans-homophobie, le sida, Paris protège le Vatican
Interpellations musclées :Trente personnes ont déjà été violemment arrêtées et parquées dans un bus. Leur seul tort : avoir exprimé verbalement leur opposition à cet hommage inopiné à Jean-Paul II, avoir l'air un peu trop homosexuel-le ou simplement être en possession de tracts ! Des journalistes ont été violentées et certaines se sont même vues confisquer la cassette de leur caméra.
En tout, plus d'une centaine de personnes ont été arrêtées ce dimanche et gardées au poste pendant quatre heures pour contrôle d'identité ou « trouble à l'ordre public ».
communiqué de presse des Panthères roses - dimanche 3 septembre 2006 - 17h00
Cet après-midi, dimanche 3 septembre, des militantEs des Panthères roses ont perturbé l'inauguration de la place Jean-Paul II à Paris devant Notre-Dame.
En présence de Bertrand Delanoë et de Mgr André Vingt-Trois, elles et ils ont brandi des pancartes et scandé les slogans : « Paris protège le Vatican, Paris protège le sida, Paris protège l'homophobie, Paris protège le sexisme » , pour protester contre cet hommage mal placé.
Entre autres, Jean-Paul II a déclaré que « le contrôle de soi et la chasteté sont les seuls moyens sûrs et vertueux pour mettre un terme à la tragédie du sida. » (Ouganda, février 1993). Dans « Mémoire et identité », paru en février 2005, cet "homme de paix" compare l'avortement à la solution finale, minimisant un crime contre l'humanité et niant les droits des femmes à disposer de leur corps. Et à propos de la légalisation du mariage des couples homosexuels, il ajoute « on doit se poser la question de savoir s'il ne s'agit pas d'une nouvelle « idéologie du mal », peut-être plus insidieuse et plus occulte [...] que le nazisme ».
Alors que la loi prévoit un délai de cinq ans après la mort d'un "homme illustre" pour rebaptiser un lieu public de son nom, la décision de nommer cette place Jean-Paul II a été votée au mois de juillet dernier par le Conseil de Paris, un peu plus d'un an seulement après la date officielle de sa mort, le 2 avril 2005, selon le Vatican. Dès cette date, l'UMP a proposé de rebaptiser un « lieu symbolique » à son nom et trouvé immédiatement écho à la mairie de Paris. Bertrand Delanoë y a tout de suite été « très favorable » (Le Figaro du 6 avril 2005). Christophe Girard (PS) a proposé le parvis Notre-Dame et, aidé de Patrick Bloche (PS), a défendu « le rôle historique d'un homme » au-delà des « controverses » !
Paris n'a pas à honorer la mémoire d'un chef religieux dont l'idéologie criminelle a des conséquences sociales et politiques dramatiques. Il ne s'agit pas de propos isolés mais bien d'une menace systématique que fait peser le Vatican sur nos libertés et nos droits sous prétexte de valeurs morales à défendre. C'est une intrusion constante, permanente et illégitime de l'Eglise dans la vie politique.
En donnant des gages à l'électorat catholique, la Mairie de Paris met en évidence le paradoxe des discours dont on nous abreuve sur "les valeurs républicaines" et "la laïcité", qu'il est difficile de prendre au sérieux alors qu'on rebaptise un lieu public en plein cœur de Paris du nom d'un pape qui s'est distingué par ses positions anti-IVG et anti-capotes, son sexisme et sa lesbo-trans-homo-phobie. Les Panthères roses, Gouines et pédés à l'offensiveDelanoë rend hommage à Jean Paul II "sentinelle majeure des temps modernes"
03-09
16:31:43 Le maire (PS) de Paris Bertrand Delanoë a rendu hommage dimanche au défunt pape Jean Paul II, "sentinelle majeure des temps modernes", dont il a loué "la clairvoyance active, érigée, tel un rempart contre toutes les dérives intégristes".
Devant la cathédrale, le maire inaugurait avec l'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, la plaque de la nouvelle appellation du parvis Notre-Dame, désormais également "place Jean Paul II, 1920-2005 , pape (1978-2005)".
Son discours a été brièvement troublé par une dizaine de personnes qui ont jeté des tracts hostiles à Jean Paul II. Une "cinquantaine de personnes ontété interpellées" au total après une manifestation d'Act Up et des Verts, selon un responsable de la préfecture de police.
"Cet hommage a pu heurter des sensibilités. Mais la laïcité, la Séparation de l'Eglise et de l'Etat, auxquels je suis profondément attaché, n'impliquent en rien l'ignorance réciproque. Notre cité honore, depuis toujours, ceux qui laissent une trace dans la marche de l'humanité", a affirmé Bertrand Delanoë dans cet hommage "en cohérence avec l'identité de Paris".
"Sur le respect de toutes les identités, sur les droits des femmes, sur les choix de vie, sur le devoir de protéger sa propre existence et celle d'autrui, j'ai regretté publiquement que l'autorité morale de Jean Paul II ne soit pas mise au service d'avancées attendues et même espérées", a-t-il dit, évoquant le problème du sida.
En présence des représentants des cultes, il a salué le "geste historique" de Jean Paul II ayant exprimé la "repentance de l'Eglise sur ses propres silences devant la Shoah " et les "inlassables efforts à bâtir des ponts entre le christianisme et l'islam".Inauguration de la place Jean-Paul II, à Paris, dans une ambiance policière
Arrestation préventive de plus de 50 opposants, plus de policiers en civil dans la foule que de manifestants: c'est dans cette ambiance tendue qu'a été inaugurée la place Jean-Paul II sur le parvis de Notre-Dame à Paris, hier dimanche 3 septembre. Les policiers ont rapidement encerclé et détourné du parvis le cortège. Plus de 200 manifestants avaient été réunis par les associations et les partis politiques (Act Up-Paris, Les Sœurs de la perpétuelle indulgence –Couvent de Paname–, Les Verts, An Nou Alle!, l'Ardhis, la Brigade des clowns, les Panthères roses, Degel, le collectif Idaho, les Mauves, le mouvement Les Putes et la Laïcité Ecologie Association). L'accès au parvis de Notre-Dame était sous haute surveillance: des fouilles systématiques et des traques aux tracts ont été menées pour tenir à distance les opposants. «Il y a eu délit de faciès à plusieurs reprises avec des arrestations préventives et fouille des sacs, raconte avec émotion Juliette, une jeune opposante. Alors que le rassemblement était pacifique et non-violent, c'est devenu une rafle.» «Au-delà de la rebaptisation du parvis, ce qui est encore plus grave, c'est la manière dont la police nous traite, s'insurge Aline Paillet, ex-députée européenne et journaliste, scandalisée par son arrestation . Lorsque j'ai demandé à l'individu venu m'arrêter sa carte de police, il a ouvert sa veste pour me montrer son arme!» «Le pape était contre l'avortement, contre le préservatif et contre les moyens de contraception, il est responsable de millions de morts en Afrique surtout. À 88 ans, je peux vous dire que je vais venir la décrocher, cette plaque!», raconte Simone, une parisienne interviewée par la télévision régionale. «La mairie a canonisé Jean Paul II avant le Vatican», souligne Jérôme Gleizes, un élu Vert du Xe arrondissement, venu observer l'événement. Après le décès du pape, le 2 avril 2005, après 26 ans de règne, le conseil de Paris avait voté le 13 juin dernier –seuls 63 élus sur 164 étaient alors présents– de donner au parvis de Notre-Dame le nom de Jean-Paul II. Dans son discours inaugural, le maire de Paris a salué la mémoire de celui qui fut une «sentinelle majeure des temps modernes» tout en reconnaissant que cet hommage «pouvait heurter des sensibilités». Bertrand Delanoë a aussi reconnu que «beaucoup ont regretté que la voix de Jean Paul II n'ait pas fait écho à l'évolution pourtant indéniable de nos sociétés, à l'heure où l'humanité affrontait, déjà, les épreuves, les angoisses et les maladies de cette fin de siècle, telle que le sida», tout en estimant que «incontestablement, Jean Paul II a sa place dans la trame de notre cité». Ce à quoi répond Act Up-Paris qui n'oublie pas les «positions criminelles de ce pape sur le préservatif et son homophobie» avant de s'adresser directement au maire de Paris: «que la hiérarchie catholique s'obstine à condamner l'usage du préservatif, que ses mensonges et ses dogmes précipitent ses propres adeptes dans la honte, la souffrance et la mort, est une chose. Il en est une autre qu'un élu républicain, sensément progressiste et, qui plus est, lui-même visé par les propos discriminatoires, ne viennent salir sa ville par des plaques à la gloire d'assassins.»Collectif Anti-homophobie : le motif est évidemment alimentaire pour lui et pour Christophe Girard puisqu'il s'agit de gagner les élections, le motif est aussi celui de la reconnaissance par les hétérosexistes, qui n'est qu'une illusion, lisons ce qu'écrit Louis Georges Tin :
plus la personne homosexuelle donne de gages de bonne conduite, plus elle pense obtenir l'acceptation des autres. Cette homophobie aux allures libérales pousse donc à multiplier les faux-semblants et mensonges honorables dont les limites bien vite atteintes, surprennent toujours ceux qui avaient cru naïvement à une intégration définitive. Cette logique d'acceptation sociale à tout prix conduit ainsi ceux qui s'y soumettent à adopter, dans leur situation de dominés, le point de vue des dominants, sources de déchirement intérieur et de désordres psychiques innombrables.Quant à l'union des 3 religions abrahamiques, elles s'unissent pour mieux lutter contre le peuple LGBT
Plus de cinquante personnes ont été interpellées lors de la cérémonie pendant laquelle était rebaptisée "Place Jean Paul II" la place du parvis de Notre Dame.
Rappelons que le pontificat de Jean-Paul II a été marqué par ses prises de positions conservatrices, par l'affirmation des traditions catholiques s'opposant à l'avortement, la contraception, l'homosexualité, le divorce, le mariage homosexuel, l'ordination des femmes.
Par ses positions sur le préservatif et sur l'homosexualité, Jean-Paul II a été le porte-parole d'un catholicisme obscurantiste, générateur de discrimination, de haine, de violence et de mort. Ainsi, le Lexicon et les documents établis par la congrégation pour la doctrine de la Foi rappellent les positions de Jean-Paul II : "Les homosexuels n'ont aucun droit, car l'homosexualité n'a aucune valeur sociale.". Les actes homosexuels sont décrits comme des 'péchés.et l'expression du vice et de la luxure.' placés sur le même plan que la prostitution et le viol.
SOS homophobie désapprouve la décision de baptiser une place du nom d'un tel personnage, dénonce fortement les interpellations policières violentes et injustifiées qui ont marquées la cérémonie d'inauguration de la place et assure sa sympathie aux partis et associations organisateurs de la contre manifestation ainsi qu'au citoyens arrêtés pour avoir voulu user de leur liberté d'expression.Collectif anti-homophobie : la sexualité a pour but l'épanouissement des personnes et l'entraide par la formation de couples avec union charnelle, sentimentale et spirituelle et cela vaut pour tous les couples à égalité, l'utilité sociale est la même et si on pense à la procrétion, la présence de 5 à 6 % d'homosexuels et d'hétérosexuels stériles n'empêche pas à l'humanité de submerger la planète, quant aux parents, beaucoup apprécient que leurs enfants homosexuels restent avec eux pour leurs vieux jours, et pensent qu'ils ont alors un grand rôle social
L'inquisition revient, c'est l'espoir du pape actuel face à l'esprit de liberté, d'égalité et de fraternité du premier ministre espagnol
Têtu : Voyage du Pape à Valence / Lors de la clôture de la Rencontre mondiale des familles, le Pape Benoît XVI a défendu l'institution du mariage hétérosexuel en rappelant que, pour lui, le mariage était «indissoluble entre une femme et un homme» . Si le Pape n'a pas directement critiqué les positions et les réformes du gouvernement espagnol lors de sa rencontre avec José Luis Rodriguez Zapatero, le Premier ministre, le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro Valls s'en est chargé pour lui. Il a, en effet, critiqué la position du chef du gouvernement espagnol qui avait choisi de ne pas assister à la messe dominicale célébrée à Valence par le Pape en le comparant à plusieurs dictateurs encore en activité dans le monde. De son côté, le cardinal Levada qui remplace le Pape à la tête de la congrégation de la doctrine de la foi (l'équivalent de l'Inquisition) a affirmé, concernant les mariages homosexuels, que «tout citoyen a l'obligation de ne pas respecter les lois humaines et les décisions judiciaires qui ne suivent pas l'enseignement fondamental immuable contraires à la loi de Dieu» . La FELGT , la fédération des lesbiennes, gays et transsexuels a exigé sans succès que durant sa visite, le Pape demande pardon pour le mal que l'Église cause aux familles: «Depuis l'annonce de ces rencontres , affirme l'association, la hiérarchie ecclésiastique s'est montrée obsédée par les mariages entre personnes du même sexe. Il semble que l'Église ne parvienne pas à se faire à l'idée de respecter les décisions de la société, toutes les familles dans leur diversité et ce, dans le cadre de la démocratie» . La FELGT a, par ailleurs, condamné le silence de l'Église sur le problème de la violence faite aux femmes ou sur l'homosexualité, et a mis en cause sa responsabilité dans la tragédie que représente sa position sur le sida pour des millions de gens dans le monde. Têtu 10 07 06Toujours les mêmes rengaines : les homosexuel-le-s qui se marient ne détruisent pas le mariage, mais l'honorent et l'église s'honorerait à les accepter, mais les valeurs républicaines se renforcent et les papes passent et finissent par demander pardon
E-llico : Rencontre mondiale des familles : il y a «un seul modèle de mariage», réaffirme Mgr Trujillo
Il existe un seul modèle de mariage, entre un homme et une femme, "qui vient de Dieu et qui est irremplaçable", a réaffirmé le cardinal Alfonso Lopez Trujillo, président du Conseil pontifical pour la famille, dans une interview dimanche au quotidien espagnol ABC.Le cardinal Trujillo est l'organisateur de la 5e Rencontre mondiale des familles, qui vient de débuter à Valence et où le pape Benoît XVI est attendu les 8 et 9 juillet, dans un pays qui a légalisé en 2005 le mariage homosexuel.
"La décision du pape d'aller à Valence n'a pas tenu compte d'un gouvernement ou d'un autre", a précisé à ABC le cardinal en référence au gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero.
"Le mariage n'est pas le projet d'un parlement ou d'institutions qui sont là aujourd'hui et ne seront plus là demain. Il n'y a pas plusieurs modèles, il y en a un seul, qui vient de Dieu et qui est irremplaçable", a souligné Mgr Trujillo.
L'ouverture de la 5e RMF à Valence a coïncidé ce week-end avec l'organisation à Madrid d'une importante "Marche de la fierté gay", affirmant que "toutes les familles comptent" et dont beaucoup de participants ont critiqué la prochaine visite du pape à Valence.
Environ 4.500 couples homosexuels -dont 80 % d'hommes- se sont mariés en Espagne depuis l'entrée en vigueur le 4 juillet 2005 d'un loi autorisant le mariage homosexuel, selon le ministère espagnol de la justice.
Mis en ligne le 03/07/06 e-llicoDélire paranoïaque : que ne ferait-on pas pour affoler les brebis ? Ajouter des amilles homos aux familles hétéros, c'est défendre les familles, mais voici :
Dramatisation : le Vatican affirme craindre que «la défense de la famille ne devienne un délit»
Le "ministre de la Famille " du Vatican, le cardinal Alfonso Lopez Trujillo, s'est plaint mercredi du fait que défendre "la famille" soit "en train de devenir un délit" dans certains pays, à quelques jours du voyage du pape en Espagne sur ce thème.
Au train où vont les choses, a estimé le cardinal colombien dans un entretien à l'hebdomadaire italien à grand tirage Famiglia Cristiana, "l'Eglise risque un jour d'être traînée devant une cour internationale de justice" parce qu'elle s'oppose à l'avortement et au mariage homosexuel.
"Les législations et une large partie de la culture laïque sont en train de démanteler la famille pièce par pièce", a déploré le prélat en citant l'Espagne, la Belgique , les Pays-Bas, les pays nordiques et la France , des pays qui ont légalisé sous des formes diverses les unions entre homosexuels.
"Nous craignons surtout que, face aux législations actuelles, parler pour défendre la vie et les droits de la famille devienne dans certaines sociétés une sorte de crime contre l'Etat, une forme de désobéissance au gouvernement, une discrimination envers les femmes", a-t-il relevé.
"Si le débat se faisait plus tendu, si l'on écoutait les demandes les plus radicales, l'Eglise risquerait d'être traînée devant une cour internationale", a estimé le représentant du Vatican.
Mis en ligne le 29/06/06 e-llico
Mariage : Le pape prétend que les hétérosexuels ont le monopolede l'amour fort ou les couples deviennent une seule chair et où ils réalisent une authentique communion de personnes
Le pape Benoît XVI a une nouvelle fois dénoncé hier, jeudi 11 mai, les diverses unions civiles, qu'elles soient homosexuelles ou hétérosexuelles et a défendu la famille traditionnelle fondée sur le mariage et la procréation. Pour le souverain pontife, il faut distinguer le véritable mariage qui repose sur la différence des sexes et les unions relevant d'une « conception privée de l'amour, aujourd'hui très diffuse » . «La communion de la vie et de l'amour, que représente le mariage, devient un authentique bien pour la société. La nécessité d'éviter la confusion avec d'autres types d'unions fondées sur un amour faible revêt aujourd'hui une urgence spéciale » , a affirmé le pape en recevant des participants à un congrès catholique international consacré à la famille et au mariage. « La différence sexuelle entre le corps d'un homme et celui d'une femme n'est pas une simple donnée biologique, mais revêt une signification plus profonde: elle exprime cette forme d'amour avec lequel l'homme et la femme, devenant une seule chair , peuvent réaliser une authentique communion de personnes ouvertes à la transmission de la vie et coopérer ainsi avec Dieu à la génération de nouveaux êtres humains » , a ajouté le pape. (Avec AFP) Têtu 13 05 06Le Vatican explique qu'il véhicule une anthropologie hétérosexiste c'est-à-dire raciste ! et calomnie les parents homosexuels
"le désir homosexuel est subjectif" alors que le désir hétéro est objectif !
il ne savent plus quoi inventer pour faire perdurer les discriminations
De plus en plus de citoyens comprennent que nous vivons sous le totalitarisme hétérosexiste imposé à tous, Le Haut Clergé craint de perdre son pouvoir et ses privilèges :Vatican : séminaire universitaire pour dénoncer l'anthropologie gay
Un séminaire sur l'homosexualité organisé par une université du Vatican a dénoncé jeudi les revendications sur le mariage homosexuel ou d'autres droits homosexuels visant, selon un intervenant, à imposer à la société "une anthropologie gay". (comme s'il était question de ça, mais de reconnaître que les anthropologies gay et straight existent et doivent être à égalité parfaite)
Un théologien espagnol, Juan José Perez-Soba, s'en est pris à la loi espagnole "de légalisation des prétendus mariages homosexuels" qui "a la prétention de convertir quelque chose qui ne dépasse pas le niveau d'un désir subjectif en un droit social".
Le prêtre catholique et psychanalyste français, Tony Anatrella, a fustigé les revendications du droit à l'adoption par des homosexuels en faisant état d'une étude américaine selon laquelle 40% des enfants adoptés par des homosexuels développeraient des tendances gay ou des pathologies psychiatriques. (il parle en tant qu'idéologue de l'inégalité des êtres pas en tant que psy en analyse, ceci est une invention pure et simple que contredisent toutes les études sérieuses, il faudra demander pardon devant Dieu ! allez : à genoux ! Qui a produit ces "études" ? Selon quelles règles ? Des études produites par des sectes !)
Un juriste américain, David Crawford, a estimé que "la notion de droits homosexuels se réfère à une idéologie qui cherche à recomposer la société sur la base d'une anthropologie gay".
L'organisation du séminaire a été dénoncée par Arcigay, la principale association italienne de défense des homosexuels, qui a accusé le Vatican d'être "la plus grande organisation au monde opposée à l'égalité des droits des personnes homosexuelles".
Mis en ligne le 24/02/06 e-llicoLe Vatican contre la vie de famille
SOS homophobie dénonce l'homophobie une nouvelle fois affichée par le Vatican, totalement dépassé par les évolutions sociales et recroquevillé sur une vision archaïque et obscurantiste de la société.
Le Vatican a organisé un séminaire international à l'Institut Jean-Paul II pour la famille de l'université Vaticane du Latran, afin d'étudier les moyens de bloquer la légalisation des unions hors mariage. SOS homophobie dénonce l'homophobie une nouvelle fois affichée par le Vatican et son dirigeant Benoît XVI.
L'Église catholique condamne les unions homosexuelles que le pape Benoît XVI a qualifiées de « grave erreur » et condamne le mouvement gay qui aurait pour objectif « de détruire une certaine conception de la famille ».
Au travers de ce séminaire qui a pour but d'exercer des pressions politiques, l'Église prétend imposer au reste de la société sa vision de la famille, alors même qu'il s'agit d'une religion fondée sur la répression de la sexualité et dont les responsables doivent renoncer à la vie de famille.
Le mariage ou les unions homosexuelles peuvent au contraire être des moyens de favoriser la stabilité et la sécurité de nouvelles formes de familles, et notamment la situation des enfants nés au sein de familles homoparentales.
L'Église catholique, qui affirme délivrer un message d'amour et de respect, stigmatise au contraire certaines catégories de population pour les livrer à la vindicte populaire.
Parlement Européen : la condamnation de l'homophobie provoque la colère de l'épiscopat
Un représentant des évêques d'Europe a accusé jeudi le Parlement européen de se mêler de ce qui ne le regardait pas en se prononçant contre l'homophobie et pour la reconnaissance des couples homosexuels.
Mgr Aldo Giordano, secrétaire du conseil des conférences des évêques européens, interrogé par Radio Vatican, a dénoncé une résolution adoptée mercredi par le Parlement européen sur la situation des homosexuels dans les pays membres de l'Union.
Ce texte adopté à une très large majorité, mais qui n'a pas valeur contraignante, demande aux Etats membres de protéger les homosexuels des discours et violences homophobes et déplore que "dans certains pays membres, les partenaires de même sexe ne jouissent pas de tous les droits et protections accordés aux partenaires mariés de sexes opposés".
Mgr Giordano a accusé les initiateurs de la déclaration de développer "une aversion pour certaines valeurs de notre tradition, notamment les valeurs religieuses".
La déclaration du Parlement européen a été votée à l'initiative des groupes Parti populaire européen (PPE, droite), parti socialiste européen (PSE), Alliance des démocrates et libéraux pour l'Europe (ALDE), des Verts et de la Gauche unitaire européenne.Note du collectif Anti-Homophobie : les députés parlementaires ne sont évidemment nullement contre la religion mais contre l'intégrisme du pape qui veut doubler les ayatollahs sur leur extrême-droite, Mgr emploie le mot "aversion" pour retourner l'accusation d'aversion des homosexuels que nous leur adressons légitimement, c'est un procédé classique.
L'association SOS-homophobie Dans son Rapport annuel 2005 signale queLe CRIF refuse d'intégrer en son sein le Beit Haverim qui représente les juifs homosexuels,
le Conseil représentatif des institutions juives de France estime que :
"le seul lien véritable qui unit les différents membres de cette association sont des comportements qui relèvent de la vie privée.", les "statuts de cette association sont peu compatibles avec les siens"Collectif Anti-Homophobie : les comportements des hétérosexuels sont de la vie privée, et pourtant ceux-ci sont tous acceptés même les 30 % qui pratiquent la sodomie ! Il s'agit bien là d'homophobie.
L'évêque d'Evry, Mgr Michel Dubost critique le soutien des Verts à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels : "il est surprenant que les mêmes qui luttent contre les OGM au nom du respect de la nature disent avec le même élan que la nature n'a pas d'importance pour l'homme"
Les jeunes y sont très sensibles et témoignent volontiers plus que leurs aînés, ils dénoncent l'homophobie des médias religieux ou sur des sites confessionnels : un évêque déclare " parmi les homosexuels, seuls 10 % sont de vrais homosexuels, les autres sont de vrais pervers" un magazine chrétien : "les programmes de prévention du SIDA sont utilisés comme moyens de promotion de la sexualité juvénile, de l'homosexualité, et de diverses pratiques déviantes crûment expliquées". Les travailleurs dans les établissements scolaires catholiques aussi témoignent : refus de contrat basé sur l'orientation, non-renouvellement de contrat même pour une personne très appréciée, quelquefois des insultes d'élèves et aucun soutien de la hierarchie, une famille très catho discrimine un gay et ses parents qui l'ont soutenu ! La religion exacerbe et dramatise les situations familiales, sa stratégie : diabolisations et mises à l'écart
Collectif Anti-Homophobie : l'homosexualité qui existe depuis 7 millions d'années est aussi naturelle que l'hétérosexualité comme elle existe chez nos cousins les grands singes et dans au moins 450 espèces animales, mais ce qui fait la supériorité de l'être humain, c'est sa culture homosexuelle et hétérosexuelle, c'est à dire un ensemble de règles us et coutumes du vivre ensemble dans l'Amour, et il serait chrétien que ces 2 cultures fussent à égalité au sein de l'église, une église enfin multiculturelle !
Vous aussi témoignez
Cette Eglise version Opus Deï est très franquiste.
Pourquoi la hiérarchie catholique s'arc-boute-t-elle sur des positions honophobes ?
L'Eglise constitue une forteresse de masculinité, qui de tout temps, a attiré des pédophiles ayant accès facile à une population de petits garçons et de petites filles (on sait que les cas d'abus sexuels par les femmes pédophiles sur garçons et filles sont très rares) ces pervers pédophiles qui abusent de petites filles ou de petits garçons n'ont rien à voir avec des homosexuels.
La première réaction de l'Institution religieuse parfaitement au courant de ces cas de pédophilie a été d'entretenir le silence et le tabou pour protéger l'institution.
Lorsque l'accumulation des preuves s'est étendue à un grand nombre de cas et de pays, cette position devenait intenable;
pour réagir fortement contre ce qui pouvait la mettre en difficulté, l'Institution a voulu donner des gages de "bonnes moeurs" et pour cela elle a élargi l'opprobe qu'elle jette sur les pédophiles à juste raison, à l'ensemble des homosexuel-le-s, ce qui est fort injuste car il ne viendrait pas à l'idée aux homosexuel-le-s d'abuser des jeunes (comme pour les hétérosexuel-le-s d'ailleurs).
C'est-à-dire que la hiérarchie ecclésiastique, mise sur la sellette, entretient sciemment l'amalgame entre homosexuel-le-s et pédophiles, même si l'ensemble des fidèles l'écoute de moins en moins.
C'est ainsi que Sa Sainteté s'est prononcée pour l'interdiction des séminaires aux homosexuels !
Ddier Roth Bettoni de e-llicoAvec cette politique agressive, le pape Benoît XVI, moins pathelin, moins roué, moins doué, moins hypocrite aussi, que son prédecesseur, ne fait que prolonger l'attitude permanente de sa religion, on peut conseiller de se plonger dans le thriller théologique d'Olivier Delorme, cette "Quatrième révélation" H&O Editions.
Une solution de facilité choquante, plutôt que de s'interroger sur l'extrême difficulté qu'on les prêtres à vivre leur chasteté dans le monde actuel, on préfère trouver un bouc-émissaire. Pourtant il y a un chantier théologique à ouvrir, ce ne sera pas fait par ce pape.
Remarque : dans le sud-est de l'Irlande une vingtaine de prêtres ont commis des viols, faisant une centaine de victimes sur une période de 40 ans (de 62 à 2002); l'un de ces prêtres confondu a préféré se suicider en 96; les paroissiens ont alerté les évêques et le nonce apostolique, mais la réaction a été la conspiration du silence, car l'image de marque comptait davantage que la fonction de l'institution.
Europe N°1 le 14 novembre 2005
Le bilan noir de Jean-Paul II
Même les gays chrétiens de David et Jonathan le reconnaissent : le long pontificat de Jean-Paul II a été marqué par une crispation ultra-conservatrice de l'Eglise sur la question homosexuelle. Et ce bilan négatif est encore pire en ce qui concerne le VIH…
Par Didier Roth-Bettoni et Jean-François Laforgerie
"Nous avons ressenti un certain soulagement à ce que ce pontificat s'achève". La formule de François Laylavoix est sèche mais bien à la hauteur des espoirs déçus des adhérents et sympathisants de David et Jonathan (les chrétiens gay et lesbiennes) dont il est le porte-parole. "Le discours en matière de morale sexuelle a été figé du fait de Jean-Paul II et de celui du cardinal Ratzinger. Il a d'ailleurs trouvé sa traduction en France avec Tony Anatrella, dont on ne doit pas oublier qu'il est aussi prêtre. Il a développé un discours extrêmement dur disant que deux homosexuels ne peuvent pas s'aimer réellement, qu'ils sont des infirmes affectifs incapables d'un amour véritable et donc incapables d'aimer Dieu correctement, explique François Laylavoix. Nous n'oublions pas qu'il y a une vingtaine d'années la théologie de la libération, dont un courant s'occupait de l'homosexualité, a été combattue alors qu'elle représente pour nous une voie de recherche pleine d'espérance. En fait, le dogme le plus intransigeant a toujours été réaffirmé avec constance et de façon forte lorsque l'Eglise catholique a vu la montée en puissance des mouvements et des revendications homos".
"Les combats incessants que Jean Paul II a mené contre le mouvement pour l'émancipation des femmes et des homosexuels restera comme l'histoire d'un échec, estime, pour sa part, l'association Warning. En France, malgré l'hostilité de la hiérarchie catholique et de ses relais à travers le pays, la loi sur le PaCS non seulement a été votée mais le couple homosexuel est maintenant accepté et reconnu comme légitime par une large majorité de la population. Dans la plupart des démocraties occidentales et en particulier dans l'Union Européenne, les droits des femmes et des homosexuels à décider librement de leur vie sont aujourd'hui protégés et ce contre l'avis du Vatican".
"Les pressions de l'Eglise exigeant des hommes politiques catholiques qu'ils s'opposent aux revendications homosexuelles sont inacceptables : heureusement que cela est peu suivi, avance David et Jonathan. Nous avons ressenti comme un abus de pouvoir les tentatives de Lustiger (l'ancien archevêque de Paris) de s'opposer à la législation pénalisant les propos homophobes".
Pour David et Jonathan, il existe un décalage entre la hiérarchie religieuse et la plupart des curés. "Par exemple, Ratzinger avait exigé de l'Eglise qu'elle interdise le prêt de ses locaux à des groupes comme le nôtre. Aujourd'hui, nous pouvons, à Paris comme dans d'autres endroits, nous réunir dans des locaux prêtés par des églises. C'est un signe modeste mais nous parions sur le fait que l'évolution de la société, l'évolution des communautés chrétiennes permettra un jour de faire bouger le discours officiel. L'Eglise a souvent fait des erreurs, elle a toujours fini par les reconnaître. Cela étant, l'arrivée d'un nouveau pape est un signe, modeste, d'espoir. Nous avons encore beaucoup de travail pour faire comprendre que ce serait bien que cela soit aussi simple d'être homo et chrétien que d'être homo et coiffeur".Le Pape et l'homosexualité de 1978 à 2005 : une chronologie de la haine
Citations recueillies par Ethan Jacobs.
Alors qu'un deuil mondial est décrété après la mort de Jean-Paul II, beaucoup, au sein de la communauté gay, lesbienne, bisexuelle et transgenre (GLBT), répugnent à se joindre à ce concert de lamentations. Car, depuis son élection en 1978, le pape s'est illustré par une opposition féroce aux droits des homosexuels, et, venant d'une des personnalités religieuses les plus visibles dans le monde, ses déclarations de plus en plus réactionnaires et haineuses au cours du temps n'ont pas été sans effet. Dans un livre publié en 2005, moins de deux mois avant sa mort, le pape estime que le mariage homosexuel participe d'une « nouvelle idéologie du mal, peut-être plus insidieuse et cachée, qui promeut les droits fondamentaux contre la famille et contre l'homme ». Et depuis son élection, le pape a toujours empêché toute ouverture, au sein du monde catholique, aux droits et à la parole des GLBT. Voici quelques unes de ces déclarations les plus parlantes.
5 octobre 1979
Dans un discours adressé aux prêtres de tous les diocèses américains, le pape déclare :
« vous qui portez le message de la vérité et le pouvoir de Dieu, qui enseignez la loi divine, vous, pasteurs plein de compassion, vous avez aussi le droit de dire : “l'homosexualité est une faute morale“ ».
6 septembre 1983
Lors d'une audience du Vatican, le pape s'adresse à 25 prêtres américains, estimant que l'homosexualité et la sexualité hors mariage sont incompatibles « avec les plans de Dieu pour l'amour humain ». Selon le New York Times, le pape visait clairement certains membres de l'Eglise américains et leurs positions libérales sur les questions de sexualité.
1er décembre 1983
Le Vatican publie un guide officiel consacré à l'éducation sexuelle qui présente l'homosexualité comme un « désordre » et une « inadaptation sociale ». Le document met en garde contre toute pratique homosexuelle, et en offre un certain nombre d'explication :
« manque d'affection, immaturité, pulsions obsessionnelles, séduction, isolement social et autres types de frustration, comportements vestimentaires immoraux et spectacles et publications licencieux ».
30 octobre 1986
La congrégation de la doctrine de la foi adresse une lettre aux prêtres de l'Eglise catholique. Celle-ci met en garde les prêtres contre la « propagande trompeuse » des activistes gays. On peut lire dans ce document que même une « inclinaison » homosexuelle s'apparente à une « faute morale en soi ». Le document regrette également, en référence à la crise du SIDA, que les activistes gays continuent à se battre pour l'égalité bien que « l'homosexualité menace sérieusement la vie et le bien-être d'un nombre important d'individus ». Enfin est condamné le combat contre les attaques anti-gay, puisque, peut-on lire , même si ces attaques sont à regretter, « quand la législation protège un comportement dont personne ne peut revendiquer le droit [on peut s'attendre] à un surcroît de réactions irrationnelles et violentes ».
16 novembre 1989
La compassion dont le pape a pu faire preuve à l'égard des victimes du SIDA dans certaines de ses interventions en 1987 et 1988 fait rapidement place à une franche hostilité. Dans une conférence tenue au Vatican sur le SIDA, le pape estime qu'une « sexualit2 excessive » est une des causes du SIDA. Il s'exprime clairement contre les campagnes de prévention du SIDA, estimant qu'il est immoral de cautionner des initiatives « qui reposent sur le recours à des moyens et des remèdes qui violent le sens authentique de la sexualité humaine ».
23 juillet 1992
La congrégation de la doctrine de la foi publie un document de « réponse aux propositions législatives sur la non discrimination des personnes homosexuelles ». Selon ce document, « l'orientation sexuelle ne constitue pas une qualité comparable à la race, l'origine ethnique etc eu égard à la non-discrimination. Contrairement à ces dernières, l'orientation homosexuelle est un désordre objectif ».
23 février 1994
Le pape publie une lettre sur les valeurs familiales. Il estime que le mariage homosexuel n'est pas seulement un péché, mais représente un danger :
« d'autres unions [que le mariage hétérosexuel] ne peuvent être reconnues, malgré certaines évolutions récentes qui représentent une menace sérieuse pour le futur de la famille et de la société elle-même ».
21 décembre 1995
Un guide publié par le Vatican sur l'éducation sexuelle des enfants recommande aux parents de « refuser les politiques de prétendue prévention sexuelle, une politique dangereuse et immorale qui reposent sur la théorie illusoire selon laquelle un préservatif pourrait procurer une protection suffisante contre le SIDA ».
9 juillet 2000
Le pape condamne la gay pride de Rome, qui a lieu la même année que le grand jubilé de l'Eglise catholique. Il affirme :
« Au nom de l'Eglise de Rome, je ne peux pas ne pas exprimer mon amertume devant cet affront fait au grand jubilé de 2000 et devant l'offense aux valeurs chrétiennes dans une ville si chère aux catholiques du monde entier ».
31 juillet 2003
Le pape estime que les élus qui ont voté en faveur du mariage homosexuel, des droits des couples homosexuels ou du droit à l'adoption des homosexuel(le)s sont « gravement immoraux » : « rien ne peut justifier de mettre sur le même plan les unions homosexuelles et les unions hétérosexuelles au regard des vues de Dieu sur le mariage et la famille. Le mariage est sacré, alors que les actes homosexuels vont à l'encontre de la loi naturelle de la morale ».
Citations traduites de l'anglais par Sylvie Tissot
Cet article reprend des extraits d'un article paru dans Bay Windows (Le premier journal gay, lesbien, bisexuel et transgenre de Nouvelle Angleterre), « A chronology of hate. The pope's words on homosexuality from 1978 to 2005 », de Ethan Jacobs.
14 avril 2005
Gay-PrideLettonie : L'archevêque de Riga condamne violemment la gay pride
L'archevêque de Riga, le cardinal Janis Pujats, a violemment critiqué la première gay pride organisée dans la capitale lettone dans son homélie de l'Assomption.
"Les homosexuels vont trop loin en affichant leur sexualité", a déclaré l'archevêque lors d'une messe célébrée dans un petit village dans l'est de la Lettonie où se trouve la basilique la plus populaire du pays.
"A l'époque soviétique, nous avons connu l'athéïsme qui a réprimé la religion. Désormais nous traversons une époque d'athéisme sexuel", a ajouté Mgr Pujats dans son homélie, transmise en direct par la télévision et la radio publiques. "Cette forme d'athéisme est même plus dangereuse et infectante. Les valeurs spirituelles disparaissent dans une marre d'anomalies sexuelles".
Il y a quelques semaines, une centaine de gays et lesbiennes avaient défilé à Riga, sous les injures de contre-manifestants, au cours de la première gay pride jamais organisée dans ce pays. Des homosexuels avaient également participé le même jour à un service religieux dans une église anglicane.
"Imaginez seulement ! L'homosexualité est montrée comme une valeur, alors que c'est l'un des péchés les plus lourds ! Si les gays et lesbiennes allaient à l'église pour se repentir, nous pourrions les accueillir. Mais cette parade avait pour but d'afficher leur péchés. Pourquoi le font-ils à l'église? Pour montrer à quel point ils sont ridicules?, a déclaré Mgr Pujats.
Gabriels Andrejs Strautins, responsable d'une association LGBT lettone, a déclaré à l'AFP : "S'il (Mgr Pujats) continue à faire ce genre de déclarations, nous porteront l'affaire devant la justice".
Mis en ligne le 16/08/05 e-llico
Divers hommes d'églises homophobes :
Religion : l'archevêque de Paris salue le lobby anti mariage gay
Interviewé dans "Famille chrétienne", l'archevêque de Paris, André Vingt-Trois, a "salué le fait que 300 parlementaires [l'Entente parlementaire contre le mariage homo et l'homoparentalité, qui regroupe des députés et sénateurs UMP et UDF] aient le courage de poser des questions taboues et d'exprimer ce qu'ils pensent". Il "espère d'autres initiatives du même genre". "La loi de la République doit s'appliquer à tout le monde dans la République. On ne peut pas dire que s'applique à tout le monde la définition d'un " mariage " qui prendrait le contre-pied de l'organisation de la société", a poursuivi Mgr Vingt-Trois. "Entrer dans un certain type d'exercice de la sexualité, hors de l'union stable d'un homme et d'une femme, conditionne un certain type de vie sociale, qui peut être marqué par des formes de pathologie, de désespoir, de violence", a estimé l'archevêque de Paris.
Mis en ligne le 22/06/06 e-llicoL'Eglise orthodoxe russe a présenté jeudi à Moscou une "Déclaration des droits et de la dignité de l'Homme", destinée à promouvoir sa propre conception –assez particulière et pour tout dire rétrograde- de ces valeurs.
Le texte d'une page et demie, qui affirme notamment que les droits de l'Homme ne doivent pas contenir d'éléments contraires à la morale traditionnelle et aux religions historiques, a été adopté par acclamation à l'unanimité à l'issue du Concile populaire russe universel.
Le Concile, une assemblée d'ecclésiastiques et de militants religieux orthodoxes, de représentants d'autres religions traditionnelles de Russie, mais aussi de nombreux responsables de l'Etat, s'est tenu pendant trois jours.
La déclaration s'inscrit en filigrane contre une conception libérale occidentale de liberté totale de l'individu, conduisant à l'avortement, l'euthanasie, le mariage homosexuel ou le blasphème.
"Il paraît dangereux d'"inventer" des droits qui légalisent des comportements condamnés par la morale traditionnelle et toutes les religions historiques", écrit par exemple le texte qui ne cite pas explicitement l'homosexualité mais la vise sans le moindre doute.
Mis en ligne le 07/04/06 e-llicoLa repentance de l'évêque de Luçon fait débat
Mgr Santier, évêque de Luçon (85), a surpris tout son monde début avril en se livrant devant ses ouailles à un acte de repentance. Partant « d'une relecture des 2150 comptes-rendus des équipes synodales» de son diocèse, le prélat a découvert «un nombre important de personnes témoignant de blessures reçues de l'Église et de ses membres». «Des hommes et des femmes ont souffert de cette emprise sur leur vie personnelle et sociale. Je pense aux personnes séparées, divorcées remariées, à d'autres qui vivent une orientation sexuelle qu'ils n'ont pas choisie. Des paroles de jugement prononcées de notre part, je vous demande pardon. » Mais toute repentance a ses limites. Selon le journal Ouest-France du 15 avril, «la dernière assemblée synodale a entériné de manière écrasante les 19 orientations qui seront proclamées le 4 juin. L'une concernera les divorcés remariés mais pas les homosexuels .» Pour Jean-Michel Maindron, auteur de Et si l'Église m'avait menti ? (Édition Société des Écrivains), écarté par ledit évêque de l'enseignement libre (lire Têtu n°97), «sa repentance sera totale lorsqu'il rayera définitivement de l'annuaire de l'enseignement catholique de Vendée la mention suivante: "À quoi s'engage le personnel de l'enseignement catholique? Une exigence d'exemplarité éducative, qui peut aller pour les responsables jusqu'au témoignage de poser des choix de vie compatibles avec l'enseignement de l'Église."» Têtu 20 04 06USA / Ouragan Katrina : un religieux extrémiste accuse les gays
Il fallait s'y attendre : l'ouragan Katrina qui a dévasté le sud des Etats-Unis est la faute… des gays. Cette accusation aussi saugrenue que haineuse est l'œuvre de Michael Marcavage, pasteur extrémiste et fondateur du groupe anti-gay Repent America.
Selon lui, l'ouragan n'est rien d'autre que la manifestation de la colère de Dieu qui a ainsi puni les habitants de la Nouvelle-Orléans, coupables d'accueillir dans leur ville un festival gay, la Southern Decadence, qui devait se tenir ce week-end et a été annulé suite au passage de Katrina. Une répétition du déluge et de la destruction de Sodome et Gomorrhe, coupables dans la Bible du péché de sodomie, en quelque sorte…Suède : un pasteur condamné pour homophobie persiste
Lors d'un procès en appel, un pasteur suédois condamné à la prison pour propos homophobes a une nouvelle fois jugé incompatible la foi chrétienne et l'homosexualité.
Le pasteur suédois Aake Green, condamné à la prison l'an dernier pour propos homophobes et considéré par des extrémistes religieux comme un martyr, a une nouvelle fois jugé incompatible la foi chrétienne et l'homosexualité lors de son procès en appel mercredi.
En première instance, le pasteur pentecôtiste avait été condamné à un mois de prison ferme. Lors d'un sermon en août 2003, il avait violemment attaqué les homosexuels, affirmant que "l'anormalité sexuelle était un cancer de la société". La condamnation du pasteur avait déclenché la colère de ses partisans, nombreux dans les cercles chrétiens extrémistes, notamment aux Etats-unis, accusant la Suède de ne pas respecter la liberté religieuse et la liberté d'expression.
Une cinquantaine de manifestants brandissaient banderoles et pancartes proclamant notamment "En Suède on met des prêtres en prison pour avoir prêché la bible" ou "Défendons la liberté religieuse".
Mais, selon Soeren Anderson qui est à la tête de l'organisation pour l'égalité sexuelle (RFSL), ce n'est pas une question de liberté d'expression. Pour lui les groupes chrétiens d'extrême droite "veulent que la justice condamne les homosexuels en tant que groupe ".
Selon les médias locaux, la cour d'appel a reçu des centaines de lettres de protestations d'organisations chrétiennes et un site internet américain stigmatise les homosexuels et présente le pasteur Green comme "le premier martyr chrétien en Europe depuis l'Inquisition en Espagne". Ce site présente la Suède comme "la terre des sodomites damnés" et assure que le grand nombre de touristes de ce pays tués par le tsunami asiatique fut une punition divine.
Mis en ligne le 20/01/05 e-llicoHomophobie d'un cardinal Belge
Le Pape contre le Pacs en Italie pour les homos et les hétéros
Benoît XVI a qualifié jeudi de "grave erreur" le fait "d'obscurcir la valeur" et les fonctions de la famille" légitime" fondée sur le mariage, en attribuant à d'autres formes d'union des reconnaissances juridiques dont l'exigence sociale n'est pas une vraie réalité".
"Le PaCS n'obscurcit pas le mariage, c'est au contraire une possibilité concrète pour les couples homosexuels et pour ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se marier d'obtenir la reconnaissance de certains droits et protections", a répliqué Arcigay dans un communiqué.
"Quel dommage que le pape n'ait pas profité de l'occasion pour affirmer que le christianisme témoigne amour et accueil à toutes les personnes", a ironisé l'association.
Selon elle, "les termes utilisés par le pape résultent d'une vision rétrograde de la société moderne, qui d'ailleurs n'est pas partagée par tous les évêques et par la grande partie du " peuple de Dieu ". Le pape a fermé la porte, mais l'histoire ne s'arrête pas de toute façon à la porte de Saint-Pierre", a résumé Arcigay. e-llico 13 01 06
Scandale : le Vatican dément qu'un prélat ait cherché des prostitués
Le Vatican a démenti qu'un prélat travaillant au siège du gouvernement de l'Eglise catholique ait été interpellé à la recherche d'un transsexuel ou d'un homme se prostituant, comme l'affirment des médias italiens.
"Une fois prises les informations auprès de la secrétairerie d'Etat, la Salle de presse est en mesure de préciser que les informations diffusées par des journaux concernant un ecclésiastique en service au Vatican sont totalement dénuées de fondement", indique un communiqué officiel. Le même document menace aussi de "recours légaux ceux qui ont contribué à diffamer la bonne réputation dudit fonctionnaire".
Samedi, l'agence de presse italienne Ansa avait indiqué qu'un prélat âgé de 48 ans et identifié par ses initiales CB, travaillant à la secrétairerie d'Etat du Vatican, l'équivalent du siège du gouvernement de l'Eglise catholique, avait été interpellé jeudi par la police alors qu'il cherchait un transsexuel ou un homme se prostituant.
Selon la même source, l'homme avait tenté de résister aux policiers voulant l'identifier et ces informations ont été reprises dimanche par plusieurs quotidiens italiens.
Mis en ligne le 16/05/06 e-llicoNote du Collectif Anti-homophobie : ce prélat n'aurait-il pas été mis là pour mieux le protéger ?
Anglicanisme
Un curé gay séropositif nommé à Londres
Un curé gay séropositif s'est vu attribuer une paroisse londonienne par un évêque gay friendly, rapporte le journal The Sunday Times , ajoutant qu'il s'agit probablement de la première fois qu'un évêque anglican nomme un prêtre à un tel poste, en pleine connaissance de sa séropositivité. Ni le curé ni l'évêque ne sont identifiés dans l'article, paru le dimanche 10 septembre. Mais le journal déclare que le prêtre adhère aux règles de l'Église anglicane, interdisant aux membres gays du clergé d'avoir des rapports sexuels (elle estime que l'homosexualité en soi ne pose pas problème, ce sont seulement les pratiques sexuelles des gays qu'elle réprouve). Cette nomination vient en pleine crise du mouvement anglican international, provoquée par la consécration de l'évêque ouvertement gay Gene Robinson aux États-Unis, acte qui risque de provoquer un schisme au sein du courant comprenant quelque 70 millions de fidèles à travers le monde. Têtu 14 09 06Un baptiste espère pouvoir modifier génétiquement l'orientation sexuelle des fœtus
Un responsable de l'Église baptiste du sud des États-Unis, Albert Mohler Jr., a déclenché une vive polémique après s'être prononcé pour la modification du «gène gay» chez le fœtus... si celui-ci devait être découvert par la science. «Si les preuves biologiques sont trouvées, si un test prénatal est développé et qu'un traitement réussit à renverser l'orientation sexuelle, nous serions favorables sans aucune hésitation à l'utilisation des moyens appropriés pour éviter les tentations sexuelles et les effets du péché», écrit sur son blog, dans un billet intitulé «Votre bébé est-il gay? Et si vous pouviez le savoir? Et si vous y pouviez quelque chose?», celui que le magazine Time décrivait comme un intellectuel très influent sur le mouvement évangélique. Albert Mohler Jr. rappelle tout de même le «droit à la vie» de tous les bébés qui sont faits, ajoute-t-il, «à l'image de Dieu» . Les associations américaines telles que l' Equality forum , évoquent des réminiscences de l'eugénisme cher au régime nazi et des pratiques proches du régime théocratique des talibans. Têtu 22 03 07
Judaïsme
Note du collectif Antihomophobie : le rabbin aurait-il des problèmes d'homosexualité refoulée ? la peur de l'homosexualité en soi ? comme 5 à 6 % de rabbins et de juifs en général, on a vu pire.
Ou bien son opposition à l'amour homosexuel est-elle seulement alimentaire afin de trouver des subsides du côté des riches et des puissants ? Ce rabbin peut-il nous dire d'où lui vient son traitement ? Est-ce de la rouerie cupide ou une simple et bête absence d'empathie avec une infâme intolérance qui rappelle l'époque de l'inquisition.
Quelle déplorable attitude que celle de se faire délateur envers des confrères ! Ce triste sire est fort peu religieux et ne mérite pas le paradis. Il n'arrive pas à comprendre que des protestants soient plus tolérants que lui !
une Gay-pride sur la place Saint-pierre ou à La Mecque, il faut y penser au moins en fiction, cela éviterait les souffrances atroces de millions d'homosexuel-le-s religieux.
Est-ce comme cela que les religieux pensent se faire aimer ? comme cela ils sont odieux et nous demanderont pardon.Dans un communiqué, le Pasteur Marcel Manoël, Président national de l'Eglise Réformée - première Eglise protestante de France - vient de “protester” suite aux propos tenus par grand rabbin Wertenschlag dans l'édition du 13 février de Lyon Capitale. Le grand rabbin expliquait que les protestants n'avaient pas signé le texte interreligieux condamnant le mariage homo parce “qu'ils ont des pasteurs homosexuels”. Le Pasteur Marcel Manoë demande que “la diversité sexuelle ne soit pas refusée” et ajoute : “nos contemporains ont besoin de repères pour se construire mais certainement pas ceux de l'intolérance, de la discrimination et de l'exclusion”.
Pour David Souvestre, président du gay et lesbian pride de Lyon,“ce qu'a dit le rabbin de Lyon Richard Wertenschlag dans Lyon Capitale est particulièrement grave”. Dans Lyon Capitale, le grand rabbin Wertenschlag commentait la déclaration lyonnaise interreligieuse condamnant le mariage civil homo en faisant notamment des parallèles entre homosexualité, pédophilie et zoophilie (lire articles ci-joint). Pour David Souvestre, “les paroles tenues par les responsables religieux sont stigmatisantes. Elles fragilisent encore plus les jeunes homosexuels qui, entre 16 et 25 ans, se suicident déjà 13 fois plus que les hétéros”. Richard Wertenschlag que Lyon Capitale a de nouveau contacté mercredi s'est montré inquiet des poursuites qui pourraient être engagées contre lui. “Je suis conforme au texte biblique, mais pas plus” a affirmé le grand rabbin avant d'ajouter : “l'homosexualité est une dépravation morale sur le plan biblique (…) une souillure de l'âme” (…) La Bible , ce n'est pas moi qui l'ai écrite. Ou alors il faudrait faire un procès à la Bible qui interdit l'homosexualité et, une phrase après, la zoophilie”. (A suivre dans Lyon Capitale mardi 20 février). Ph. Chaslot. Le 15/02/2007
Propos tenus par le grand rabbin Richard Wertenschlag dans Lyon Capitale le 13 février 2007
“Les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des parapets, des limites, ou alors on devient une société décadente avec des zoophiles et des pédophiles”.
“L'homosexualité est contraire aux codes voulus par Dieu”
“Il ne faut pas aller plus loin que le Pacs qui est déjà une grande concession !”
“Les homosexuels n'ont pas de respect pour les croyants puisqu'ils voulaient faire une gay-pride à Jérusalem. Pourquoi pas sur la Place Saint-Pierre ou à la Mecque ?”
“Ils (les protestants n.d.r.) ont des pasteurs homosexuels, c'est pour ça qu'ils n'ont pas signé (la déclaration interreligieuse contre le mariage homo n.d.r.). Ils ne voulaient pas créer des mouvements à l'intérieur de leur communauté”.
L'article
Les religieux lyonnais se pacsent contre le mariage homo
Société. Pour les religieux lyonnais - à l'exception des protestants de l'Eglise Réformée - le mariage civil entre homosexuel(le)s représente un grave danger pour l'avenir de l'humanité.
Sous forme d'une déclaration interreligieuse tout à fait inédite en France, la quasi-totalité des responsables religieux de Lyon* vient de condamner le mariage civil homosexuel. Parmi les signataires, on compte le cardinal Philippe Barbarin dont on connaît la raideur sur les sujets de société mais aussi le grand rabbin Richard Wertenschlag et Azzedine Gaci, président du CRCM** Rhône-Alpes et membre de l'UOIF*** que nous sommes allés questionner.
La sortie du texte en pleine campagne électorale s'inscrit de fait dans le débat politique où apparaît clairement un clivage droite/gauche sur le sujet. Nicolas Sarkozy (UMP) n'est favorable ni au mariage civil homo, ni à l'homoparentalité, contrairement à Ségolène Royal (PS), qui s'est finalement ralliée sur ce point au programme socialiste.
La déclaration interreligieuse lyonnaise est particulièrement dramatisante sur les effets qu'engendrerait l'autorisation d'un mariage civil entre homosexuel(le)s. Elle fait des parallèles particulièrement violents : “L'expérience montre ce qu'il nous en coûte aujourd'hui d'avoir laisser saccager la nature. N'allons pas maintenant déstructurer l'humanité, qui est le cœur de la création !” affirment les religieux. Le pasteur Guillaume de Clermont qui représente la plus grande branche des protestants à Lyon est le seul à avoir refusé de signer ce texte :“Dans le protestantisme, nous sommes très attachés à la séparation des pouvoirs. Le mariage civil homosexuel se déroulerait dans le cadre républicain de la loi. Je ne vois pas en quoi les religions devraient intervenir. Nous ne nous reconnaissons pas dans ce type de démarche, ni dans ce texte, excessif”. Le Pasteur ajoute : “Ce n'est pas le rôle des religieux de prendre en otage les candidats et aussi un sujet qui mérite un débat sérieux”. Mais la voix du Pasteur est bien isolée chez les responsables religieux.
Pour le grand rabbin de Lyon Richard Wertenschlag, le mariage civil homosexuel doit être fermement combattu. “Les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des parapets, des limites, ou alors on devient une société décadente avec des zoophiles et des pédophiles. L'homosexualité est contraire aux codes voulus par Dieu” nous a-t-il confié, “il ne faut pas aller plus loin que le Pacs qui est déjà une grande concession !” Pour lui, “les homos n'ont pas de respect pour les croyants puisqu'ils voulaient faire une gay-pride à Jérusalem. Pourquoi pas sur la Place Saint-Pierre ou à la Mecque ?” Le grand rabbin commente aussi l'attitude des protestants : “Ils ont des pasteurs homosexuels, c'est pour ça qu'ils n'ont pas signé. Ils ne voulaient pas créer des mouvements à l'intérieur de leur communauté”.
Azzedine Gaci, le représentant musulman est moins brutal dans la forme. Lui qui se définit comme “un inconditionnel de la séparation de l'Eglise et de l'Etat” dément vouloir s'insérer dans la campagne électorale, “mais nous sommes des porteurs de foi, de spiritualité et nous devons donner notre avis. Ce texte commun est une première et il faudra absolument donner aussi notre avis sur l'euthanasie”. Pour Gaci, “les politiques ne sont pas préparés à ces dossiers, ils n'ont pas beaucoup de connaissances. Nous avons donc notre rôle à jouer dans ces domaines qu'ils ne maîtrisent pas”. Pour lui, “chacun fait ce qu'il veut dans sa vie privée mais si on commence par le mariage homo, on finit par l'homoparentalité. Et il faut penser aux générations futures. Nous avons suffisamment fait de dégâts avec la nature”.
Comme l'avait peut-être pressenti Azzedine Gaci, Nicolas Sarkozy vient d'annoncer dans le week-end qu'il réfléchit à une loi sur l'euthanasie. Les religieux lyonnais vont sans doute bientôt reprendre la plume.
Philippe Chaslot /13/02/2007
* Catholique, luthérien, évangélique, anglican, orthodoxe, juif, musulman, arménien.
** Centre régional du culte musulman Rhône- Alpes.
***Union des Organisations Islamiques de France.
Une question à Michel Onfray, philosophe
“Les religions font cause commune contre la modernité”
Les responsables religieux lyonnais signent un texte condamnant le mariage civil homo. Qu'en pensez-vous ?
“Ça fait des siècles que ça dure. Aujourd'hui, les religions n'ont plus les moyens de brûler, ni de massacrer, elles se contentent d'envoyer des communiqués à l'AFP. Les grandes religions monothéistes se construisent sur le refoulement des passions, de la sexualité.
Que les religieux signent ensemble un texte, c'est nouveau. Mais ça ne m'étonne pas. Malgré les guerres de religion, les religions sont complices. Pour gouverner la planète, ils s'entendent. Même si chacun se bat pour le monopole, ils font cause commune contre la modernité. Ça n'a pas non plus été étonnant de voir cette semaine l'épiscopat catholique soutenir les responsables musulmans contre Charlie Hebdo”. Recueilli par Ph. C.Dérapages homophobes ? Le grand rabbin de Lyon doit s'expliquer
communiqué CCHMT - LGP Lyon - 16/2/2007
Le Collectif contre l'homophobie de Montpellier et la Lesbian and Gay Pride de Lyon dénoncent les propos insultants et outranciers prêtés au grand rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag dans son opposition à l'ouverture du mariage civil pour les couples de même sexe. Nous avons estimé que la déclaration hostile à cette réforme, publiée le 6 février 2007 par neuf dignitaires religieux de Rhône-Alpes, reposait sur des arguments fallacieux, simplistes et parfois tendancieux ; nous avons pris acte de cette prise de position en la regrettant. Il en est tout autre des propos attribués au grand rabbin de Lyon Richard Wertenschlag par l'hebdomadaire Lyon Capitale du 13 février 2007 : « Les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des parapets, des limites, ou alors on devient une société décadente avec des zoophiles et des pédophiles. L'homosexualité est contraire aux codes voulus par Dieu. » Il estime qu'il « ne faut pas aller plus loin que le PACS qui est déjà une grande concession ! »
Ces amalgames, par leur virulence et leur violence, ont heurté de nombreuses personnes. Ces propos qui sont stigmatisants, injurieux et haineux envers les personnes homosexuelles, débordent largement le cadre légal du débat démocratique sur les questions de société.
Cependant avant d'envisager d'éventuelles poursuites pénales contre le grand rabbin de Lyon Richard Wertenschlag, nous lui avons demandé de s'en expliquer.
Dans un entretien téléphonique du mercredi 14 février 2007, ce dernier a catégoriquement démenti les propos qui lui avaient été attribués par Lyon Capitale.
Dans ces conditions, nos associations lui demandent solennellement de publier un démenti précisant les propos qu'il aurait tenus au cours de cette interview.
Nous partageons les protestations du pasteur Marcel Manoël, Président national de l'Eglise Réformée - première Eglise protestante de France - qui demande que « la diversité sexuelle ne soit pas refusée » et ajoute : « nos contemporains ont besoin de repères pour se construire mais certainement pas ceux de l'intolérance, de la discrimination et de l'exclusion ».
Attachés à la liberté d'expression, nous acceptons le débat contradictoire en rappelant les limites fixées par la loi du 30 décembre 2004 et la jurisprudence relatives aux propos homophobes (Arrêt de la Cour d'appel de Douai du 25 janvier 2007 dans l'affaire du député Christian Vanneste).
Hussein Bourgi, Pour le Collectif contre l'homophobie de Montpellier, Pour la LGP Lyon David SouvestreGrand rabbin de Lyon : «Les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique»
"Les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des parapets, des limites, ou alors on devient une société décadente avec des zoophiles et des pédophiles. L'homosexualité est contraire aux codes voulus par Dieu." Ces propos sur les homosexuels émanent du grand rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag , qui les tient dans les colonnes du magazine lyonnais "Lyon Capitale".
Déjà en alerte après la prise de position inter-religieuse de jours derniers hostile au mariage homosexuel, la Lesbian and Gay Pride de Lyon réfléchit à une riposte à ces déclarations homophobes. e-llico Mis en ligne le 13/02/07
Islam
Dans les résultats d'une étude réalisée en juin à Toulouse dans le cadre d'un master recherche en psycho sur l'homophobie et suicide des jeunes, il y a un lien très significatif entre le niveau d'homophobie (évalué par un questionnaire anonyme) et les participants qui se déclarent de religion musulmane.
En Suisse, Tariq Ramadan estime qu'un imam peut être gay s'il reste dans le placard
Le très controversé Tariq Ramadan, qui, sous couvert de modernité, a à plusieurs reprises dénoncé l'existence de l'homosexualité, a déclaré, dans une interview publiée dans le numéro de juillet du mensuel britannique Prospect Magazine , que l'homosexualité des imams devait rester secrète. Faisant une comparaison avec les religions catholique et protestante, hostiles aux homosexuels dans les ordres, et anglicane, ouverte à l'ordination de gays, le magazine a demandé: «Pourriez-vous imaginer qu'il y ait un jour un imam homosexuel, de la même façon que l'Église anglicane des États-Unis a consacré un évêque homosexuel [Gene Robinson, en 2003 au New Hampshire]?». L'islamologue suisse d'origine égyptienne estime que «cela pourrait arriver si un tel imam ne déclarait pas qu'il était homosexuel. On ne peut pas s'attendre à voir l'homosexualité promue dans la tradition islamique. L'homosexualité n'est pas perçue par l'Islam comme étant le projet divin pour les hommes et les femmes. Elle est considérée comme étant mal et mauvaise. Maintenant, la façon dont nous devons traiter un homosexuel est de dire: "Je ne suis pas d'accord avec ce que tu fais, mais je respecte qui tu es. Tu peux être musulman. Tu es musulman. Être musulman est entre toi et Dieu." Je ne vais pas faire la promotion de l'homosexualité, mais je respecterai la personne, même si je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils font.» Tariq Ramadan a par ailleurs souligné que le port du voile est une «prescription islamique et [qu'il est] d'accord que la pudeur a besoin d'être protégée». Concernant la problématique de l'héritage par les femmes, il a précisé qu' «appliquer ces règles [du Coran] littéralement aujourd'hui sans prendre en compte les réalités sociales est une injustice évidente». Têtu 31 07 0611 Septembre : Moussaoui ne veut pas comparaître devant une nation de croisés homosexuels
Le Français Zacarias Moussaoui, seul prévenu dans le procès aux Etats-Unis sur les attentats du 11 Septembre, a renié mardi sa nationalité, insulté les Etats-Unis et amené la juge à l'expulser, après lui avoir dit qu'il était son "pire ennemi".
"En ce qui concerne mon statut légal: Je ne suis pas français. Je ne serai jamais français !", a-t-il lancé en introduction. "Je ne comparais ici qu'en tant que musulman", puis, sans préciser à quel pays il se référait : "je ne comparaîs pas ici avec une nation de croisés homosexuels!".
Mis en ligne le 15/02/06
Note du Collectif des Croisés
Si tous les pauvres types homophobes émigraient, on serait bien débarassés mais ce ne serait pas correct pour les étrangers, il est normal qu'un "croisé" porte sa croix en accueillant ce genre de malade y compris pour les juger.
Vive la quatrième internationale des croisés homosexuels et hétéros gayfriendlies réunis, et sans oublier nos amis du maghreb et du Moyen-Orient.Afrique du Sud (Répression)
Des musulmans rejettent vivement l'ouverture au mariage aux couples homosexuels
Une branche du Conseil des théologiens musulmans a vivement rejeté, vendredi 2 décembre, le jugement de la cour constitutionnelle qui doit permettre aux homosexuels de se marier légalement d'ici un an, rapporte le quotidien sud-africain Mail and Guardian. «Il est ironique que le jugement du 1er décembre de la cour constitutionnelle reconnaissant les mariages entre personnes du même sexe coïncide avec la Journée mondiale contre le sida, un jour qui témoigne du fléau de la promiscuité sexuelle» , indique une déclaration de la branche du KwaZulu Natal (Est). «Les mariages homosexuels constituent une violation des limites prescrites par le Tout Puissant, un renversement de l'ordre naturel, un désordre moral et un crime contre l'humanité. Personne ne naît homosexuel, tout comme personne ne naît voleur, menteur ou meurtrier. Les gens acquièrent ces mauvaises habitudes à cause d'une interaction sociale nue et éhontée répandue», ajoute l'instance musulmane. Elle estime par ailleurs que l'homosexualité prive l'homme de son humanité et la femme de sa féminité et mène à la destruction de la vie de famille. Et de conclure que «le jugement est une régression qui aura de graves répercussions sur la structure morale et sociale de la société» . La décision de la cour constitutionnelle a provoqué l'ire d'autres groupes religieux et de quelques partis politiques. Mais certains gays et lesbiennes sont à moitié satisfaits du jugement : contents de l'avancée, ils sont déçus de devoir attendre un an pour échanger légalement leurs vœux. Têtu 03 12 05