Témoignages et réparations

"Le silence offre aux agresseurs une impunité qu'ils peuvent ressentir comme une légitimité" SOS-h

Dernière modification le 17 mai 07

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Chanteurs homophobes

Cités ; Commerces ; Courriers ; Déportation ; Extrême-droite

Famille ; Féministes ; Institutions ; Internet ; Justice ; Lesbiennes ;

Lieux publics ; Mal de vivre ; Médecins ; Médias ; Milieu scolaire ;

Policiers ; Sportifs ; au travail ; Violences ; Voisinage


Religieux ;
Prêtres pédophiles

Envoyez vos témoignages à SOS-Homophobie
quand vous déposez plainte ou simplement pour recevoir du soutien moral,
des conseils, une redirection vers des gens qui pourront intervenir.
Exhortez les victimes autour de vous à le faire
Qu'on ne dise pas "l'homophobie ça n'existe plus".
Vos témoignages servent à SOS- homophobie

pour son Rapport Annuel, véritable Observatoire de l'homophobie.
Se taire c'est laisser faire : le silence ne protège de rien, il ne rend pas justice,
il n'efface pas la douleur, il ne protège que les homophobes
Pour témoigner : sos@sos-homophobie.org contact anonyme
ligne d'écoute : 0810 108 135/ 01 48 06 42 41 voir tableau
SOS-homophobie c/o CGL 3 rue Keller BP 255 75524 Paris Cedex 11

 

D'autres témoignages à la page : campagnes, concernant des chanteurs, des politiciens, des religieux et des sportifs.

 

Si vous pouvez accepter de donner votre nom et pour déposer plainte, demander réparation, contactez le RAVAD et son équipe d'avocats et de médecins de terrain, de militants qui recherchent quelquefois des témoignages autour de l'agression, mais cela n'empêche pas de témoigner auprès de SOS-homophobie

"Vous avez été, victime d'une agression homophobe,
suite à une rencontre par internet ?
Vous avez été témoin, vous avez des infos ?
Réagissez ! Ne vous dégonflez pas, et portez plainte.
Pourquoi ? parce qu'il faut que le parquet reconnaisse ces crimes comme homophobes , mais pour cela il faut un maximum de preuves ! " :
Visitez : webagression

Discriminations / Violences

SOS Homophobie

0810 108 135

N° Azur, Prix d'un appel local
20 à 22 les mardis, mercredis, jeudis et dimanches
18 à 22 les lundis et vendredis
14 à 16 le samedi

HALDE (Haute Autorité pour la lutte contre les discriminations et pour l'égalité)

114

N° Gratuit

Ecoute gaie

0810 811 057

N° Vert - du lundi au vendredi, de 18h au 22h
anonyme et confidentiel

Jeunes violences écoute

0 800 20 22 23

n° vert - tous les jours, de 8h à 23h - anonyme et confidentiel

SOS violences (éducation nationale)

0 801 55 55 00

n° vert - anonyme et confidentiel

SOS viols femmes information

0 800 05 95 95

n° vert - du lundi au vendredi, de 10h à 19h - anonyme et confidentiel

08 Victimes

08 842 846 37

prix d'une communication locale - 7 jours sur 7, de 09h à 21h - anonyme et confidentiel

SAMU/ pharmacie de garde : 15
Police : 17
Pompiers : 18
appels d'urgence européen : 112
SAMU social : 0 800 306 306 / 115 (assistance aux sans-abri, 24 h/ 24)
SOS médecins : 01 47 07 777 (Paris et région parisienne)
Urgences médicales de Paris : 0 825 01 53 94
Centre antipoison : 01 40 05 48 48
Sida info service : 0 800 840 800
Drogues alcool tabac : info service : 0 800 23 13 13
SOS suicide : 01 40 44 46 45
SOS psychiatrie : 01 47 07 24 24
INAVEM : 0 810 09 86 09 (Institut national d'aide aux victimes)
SOS avocats : 0 825 39 33 00
Paris ados services : 01 42 40 20 42 (aide des jeunes en difficulté de 13 à 21 ans, hébergement d'urgence assuré 24 heures avec anonymat pour les mineurs)

Pour beaucoup, l'homosexualité est définitivement acceptée il n'existerait plus d'agressions homophobes ni même d'insultes et tous les ados homosexuels seraient bien dans leur peau.
La réalité est au contraire encore très dure à vivre :
Une étude démontre que les ados homosexuels font 13 fois plus de tentatives de suicide que les ados hétéros !


Vous pouvez vous procurer le rapport de SOS-homophobie auprès de
Les mots à la bouche
Blue Book

Pour avoir d'autres témoignages
consultez Mon choix.net
et le site du MAG pour les témoignages des profs.

Un article du journal Le Monde sur le suicide

Un autre article du journal Le Monde : témoignage de Guillaume

 

 

Agression homophobe, que faire ?

En cas d'agression, quels sont les réflexes à avoir? Quels sont vos droits? À qui demander un soutien juridique ou psychologique? «Têtu» fait le point.

« Les agresseurs pensent bénéficier d'une totale impunité, car peu de plaintes sont déposées et rares sont celles qui aboutissent », expliquait Hussein Bourgi, président du Collectif contre l'homophobie, lors de l'appel à témoins lancé à l'été 2004 pour retrouver les agresseurs de David Gros ( lire l'interview ). Pendant longtemps, les agressions aux motifs homophobes sont restées taboues en France, mais la donne a changé avec la visibilité croissante des gays, des lesbiennes et des transsexuels dans la société, notamment depuis l'adoption du Pacs en 1999. Un nouveau pas a été franchi avec l'adoption en 2003 d'une circonstance aggravante pour les crimes et délits perpétrés en raison de l'orientation sexuelle, inscrite dans l'article 132-77 du code pénal. S'il est difficile pour certaines victimes de porter plainte après une agression liée à leur orientation sexuelle, il est important, pour soi mais aussi pour les autres, de se défendre contre de tels actes et de permettre l'interpellation d'un homophobe qui peut récidiver. La police est formée aujourd'hui pour entendre les victimes, et les juges condamnent plus lourdement de telles violences. Porter plainte permet également de rendre visible et quantifiable les actes homophobes, par le biais des statistiques judiciaires. En 2000, 23 agressions homophobes violentes étaient signalées à SOS Homophobie; on en comptait 133 en 2005. « Pour l'année 2006, nous arrivons au chiffre provisoire de 140 témoignages concernant des agressions physiques », explique Jacques Lizé, président de SOS Homophobie. Les violences contre les homos revêtent des formes multiples, de l'insulte jusqu'au meurtre en passant les violences physiques, les tabassages, les vols, le harcèlement ou le viol. Si la plupart des agressions ont lieu à l'extérieur (rues, arrêts de bus, gares, lieux de drague), les histoires de violences au domicile de la victime elle-même sont également courantes. C'est pourquoi il est important de suivre les conseils de prudence donnés par les associations.

LES PREMIÈRES DÉMARCHES

Contactez immédiatement la police ou la gendarmerie. Dans la mesure du possible, relevez toutes les informations dont vous disposez: la plaque minéralogique de la voiture, les habits de votre ou de vos agresseurs, leurs signes distinctifs. S'il y a des témoins, sollicitez-les. « C'est important d'avoir le réflexe de recueillir les témoignages des personnes qui ont assisté à la scène, sans oublier de leur demander leurs coordonnées », ajoute Jacques Lizé. En cas de viol ou de coups, ne vous lavez pas, afin que des prélèvements d'ADN puissent être effectués. Évitez également de bouger en attendant les secours. Une fois arrivé aux urgences hospitalières, faites-vous examiner par un spécialiste. N'hésitez pas à prendre des photos attestées par l'équipe médicale, qui pourront être jointes à votre dossier lors du dépôt de plainte au commissariat de police. Une interruption temporaire de travail (ITT) pourra vous être donnée en fonction de la gravité de vos blessures. Attention, des complications peuvent apparaître plusieurs jours après l'agression, et si vous jugez que le constat médical de vos blessures a été sous-estimé, faites établir une nouvelle attestation. Dans tous les cas, ne portez pas plainte au commissariat sans ce certificat médical.

TROIS MOIS POUR PORTER PLAINTE

Vous avez trois mois pour vous rendre dans n'importe quel commissariat de police. Les agents sont des fonctionnaires du service public, ils ont donc l'obligation d'enregistrer votre plainte. S'ils vous proposent une simple main courante, refusez. Seule une plainte entraîne l'ouverture d'une enquête. Si vous ne pouvez pas vous déplacer (par exemple en cas d'hospitalisation), adressez votre plainte par courrier au Parquet de votre tribunal. N'oubliez pas de joindre le certificat médical attestant de l'agression et d'éventuelles blessures – dont vous garderez une copie. Les injures homophobes doivent apparaître explicitement dans votre déposition, afin de permettre d'évoquer une circonstance aggravante devant un tribunal. Si vous ne connaissez pas l'agresseur, vous pouvez porter plainte contre X. Une fois la plainte déposée, relisez-la pour vous assurer que tous les éléments – injures comprises – ont été notés avec précision. Sinon, demandez au policier de refaire la déposition, quitte à vous adresser à l'officier de police judiciaire ou à vous rendre dans un autre commissariat. Pour toutes ces démarches, n'hésitez pas à contacter une association, par le biais du Ravad par exemple ( voir les adresses utiles ). Une fois enregistrée, la plainte peut être classée sans suite ou être instruite en vue d'un procès. Durant toute cette période, ne restez pas seul. « Souvent, à sa sortie de l'hôpital, la victime se retrouve isolée, explique Hussein Bourgi . Pourquoi ne pas l'appeler en fin de journée pour lui parler de ses projets, l'obliger à sortir? Il faut éviter qu'elle se replie dans des idées suicidaires ou l'appréhension de la foule .» Un suivi psychologique est conseillé, il pourra même figurer dans le dossier constitué en vue du procès.

L'ÉTAPE PARTICULIÈRE DU PROCÈS

Ne vous laissez pas surprendre par les délais de la justice. Si vos agresseurs ont été arrêtés en flagrant délit, ils peuvent être jugés dans le cadre de la comparution immédiate (jugement rapide) ou dans le cadre d'un procès de droit commun, dans un délai plus long (environ un an). Tout dépend de la gravité des faits, de l'identification des agresseurs et de la diligence avec laquelle est menée l'enquête. Il est vivement conseillé de prendre un avocat qui vous assistera. Si vos revenus sont modestes, vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle (AJ), dont le formulaire de demande est disponible auprès du tribunal de grande instance ou de la mairie. L'appréhension de revoir son ou ses agresseurs lors du procès empêche parfois des victimes de s'y présenter. Être soutenu dans ces moments-là est donc particulièrement important. Par ailleurs, des associations peuvent se constituer partie civile à condition qu'il « soit inscrit dans leur statut que l'association lutte contre l'homophobie et qu'elle ait au moins cinq ans d'existence », précise Hussein Bourgi. À la notification du jugement, veillez à faire appel dans les délais si vous souhaitez le contester. « Pour lutter contre l'homophobie, la sanction est indispensable, souligne le président du Collectif contre l'homophobie. Mais nous sommes persuadés que la prévention et l'éducation sont prioritaires. Il reste à en convaincre les pouvoirs publics, ce qui semble loin d'être acquis.»
Pour consulter la liste des contacts utiles, cliquez ici . par Charlotte Bourgeois Tetu.com 17 mai 07

Etudes : la sexualité et le coming out des magrhébins/beurs homos
Professeur américain gay cherche des participants magrhébin/beurs homos sur Paris et les environs en juin 2007 pour parler de leur sexualité et/ou leur coming-out. Si vous souhaitez faire partie d'une étude intéressante, contactez Denis Provencher: d_provench@yahoo.com .
L'entrevue durera entre 60 et 75 minutes, anonyme et confidentielle.
Merci.
e-llico Mis en ligne le 18/05/07

Rapport 2007 de SOS Homophobie : les agressions violentes contre les homosexuels en hausse
Des agressions physiques toujours en hausse, le doublement des cas signalés d'homophobie dans les lieux publics, une homophobie toujours significative dans le monde du travail, telles sont les tendances pointées par le 11ème Rapport annuel de SOS homophobie, publié à l'occasion de la Journée Mondiale de lutte contre l'Homophobie.

153 agressions physiques ont été signalées en 2006, soit 12 % de l'ensemble des cas soumis à SOS homophobie. Soit, comme le pointait déjà le "Rapport 2006", une agression physique tous les trois jours. Pour l'association, ce chiffre "traduit une inquiétante propension à passer de l'insulte aux coups, bien que la loi réprime plus fermement l'agression lorsqu'elle a pour motivation l'homophobie."C'est à Paris (25 cas recensés), en Haute-Garonne et dans les Bouches-du-Rhône qu'on compte le plus d'agressions physiques homophobes. "La visibilité homosexuelle continue de provoquer des réactions violentes. Aucun contexte n'est épargné, qu'il s'agisse des lieux publics, de la famille, du domicile, du voisinage, du milieu professionnel, des commerces" précise l'association.
Autre grand sujet d'inquiétude de SOS homophobie : le doublement des cas d'homophobie signalés dans les lieux publics, soit cent quarante-six cas, cette année. "C'est sans conteste, une très mauvaise nouvelle puisque le nombre de témoignages a doublé par rapport à l'an dernier". Les cas ? Ce sont des agressions "fréquentes et aveugles" dans la rue, sur les lieux de drague, dans les transports,. Autre chiffre qui inquiète : les problèmes d'homophobie avec le voisinage (+ 4,4 % de cas cette année). 150 personnes ont été confrontées à cette forme d'homophobie. "Dans les relations de voisinage, les occasions ne manquent pas d'utiliser l'homosexualité avérée ou supposée pour envenimer un conflit banal."
Dans le domaine du travail, la situation n'est pas davantage brillante. En 2006, 193 personnes ont appelé pour ce motif. "Tous ces témoignages rendent compte du côté diffus de cette forme d'homophobie, qui s'immisce partout : tous secteurs d'activités, toutes tailles d'entreprise, prive ou public, sous de multiples formes, souvent déguisées, insultes, brimades, discriminations, renvois ou démissions forcées et même agressions." " La Halde conduit un travail intéressant sur cette question, note Jacques Lizé, président de SOS homophobie, mais dans le pôle égalité des chances de cette structure, le mot homophobie est presque inconnu."
Faible motif de satisfaction, les lesbiennes témoignent plus. Elles osent franchir le pas : appeler et porter plainte. "Cela représente une augmentation de 33 % en moins de deux ans", note Marion Le Moine, co-responsable du "Rapport 2007". En 2006, 173 cas de lesbophobie ont étré portés à la connaissance de SOS homophobie. "C'est l'entourage familial et amical qui a suscité le plus grand nombre d'appels" note l'association. En fait, le véritable motif de satisfaction de l'association est d'avoir contribuer (avec le SNEG et Act Up Paris) à faire condamner le député UMP Christian Vanneste pour injures homophobes. Pour SOS homophobie, il s'agit d'un "tournant historique". Elle a bien raison.

> Les chiffres

- Qui a répondu
"1332 témoignages ont été reçus en 2006 sur la ligne d'écoute et sur Internet, soit 10 % de plus qu'en 2006, explique Julien Lemonnier, un des responsables du "Rapport 2007". 76 % des répondants sont des hommes et 22% des femmes. La majorité des appels proviennent des 35-50 ans (34 % des appelants) mais on note une augmentation régulière des moins de 24 ans : 19% cette année contre 12 % l'année précédente. La majorité des appels proviennent des régions (59 %).
- Les motifs d'appels
Comme toujours, c'est l'homophobie dans le monde du travail qui est la première cause des appels (16 %). Arrivent en deuxièmes l'homophobie dans les lieux publics (12 %) et le voisinage (12 %). L'homophobie dans la famille représente 11 % des cas. Suivent Internet (9 % des appels), les refus de service (7 %), le mal de vivre (6 %), les problèmes d'homophobie avec la police (4 %), dans le milieu scolaire (5 %)…

> Où se procurer le rapport

Onzième du nom, le "Rapport sur l'homophobie 2007" est vendu dans les librairies notamment les trois librairies LGBT de Paris (Blue Book Paris, Les Mots à la Bouche et Violette & Co). Il est aussi disponible sur le site de SOS homophobie (www.sos-homophobie.org). C'est l'unique outil qualitatif et quantitatif français qui permet de dresser un panorama (partiel même Sos homophobie en convient) de la situation de l'homophobie en France. D'ici quelques mois, l'association publiera, en complément, une vaste enquête sur la lesbophobie. Du côté des discriminations liées à l'orientation sexuelle dans le travail, il faudra attendre le résultat des travaux conduits par la Halde qui sortira aussi un rapport. En attendant, on peut se reporter utilement à cet excellent "Rapport" très complet et d'un grand professionnalisme.
SOS homophobie (ligne d'écoute : 0 800 108 135) c/o Centre LGBT Paris Ile-de-France. 3, rue Keller. 75524 Paris cedex 11. Infos sur
www.sos-homophobie.org e-llico Mis en ligne le 16/05/07

Les attentes des gays en chiffres
Selon un sondage LH2 pour Rainbow Attitude, 80% des Français considèrent qu'il n'est pas normal que les homosexuels n'aient pas les mêmes droits que les hétérosexuels. Les gays et lesbiennes, eux, s'estiment encore largement discriminés et ne font confiance qu'à quelques hommes politiques à gauche pour les défendre.

A la veille de son salon, Rainbow Attitude a fait réaliser un sondage par l'institut LH2 (anciennement Louis Harris) sur les attentes politiques des gays et des lesbiennes français. L'originalité de ce sondage réside dans le fait, inédit, que les mêmes questions sur les droits des gays et la perception de l'homosexualité en France ont été posées en parallèle à un échantillon représentatif de la société française en général, et à un échantillon représentatif de la population homosexuelle.
La tendance déclarée à la tolérance vis-à-vis des homosexuels se confirme sondage à près sondage. Aujourd'hui, 80% des Français considèrent qu'il n'est pas normal qu'une personne homosexuelle n'ait pas, en pratique, les mêmes droits que les autres citoyens français. Mais si, individuellement les Français ne se disent pas hostiles aux homosexuels, ils ne sont pas dupes et estiment à 38% que la société française reste intolérante vis-à-vis de l'homosexualité.

Un décalage de perception entre homos et hétéros
Le regard des Français sur les homosexuels et sur leur acceptation révèle parfois un décalage entre la perception que s'en fait le grand public et la population homosexuelle, en positif ou en négatif suivant les thèmes abordés.
La plus grande différence se mesure dans l'acceptation des homosexuels dans le discours politique où ces derniers se trouvent mal acceptés à 78% pour 48% seulement chez le grand pubic.
De même, en matière de justice, les gays estiment à 50% qu'ils n'ont pas les mêmes droits qu'une personne hétérosexuelle alors que le grand public pense qu'ils ont les mêmes droits à 73%.
En revanche les deux groupes se retrouvent sur la même opinion en ce qui concerne l'environnement professionnel dans lequel les deux pensent à 60% que les homosexuels sont mal acceptés. En terme de chance d'évolution de carrière, les homosexuels estiment toutefois à 56% avoir moins de chance alors que le grand public n'est de cet avis qu'à 49%.

Le PaCS et les droits des couples gay
Interrogés sur les effets du PaCS en matière de droits pour les couples homosexuels, on note que la population générale les considèrent comme plus important que les homosexuels eux-mêmes qui en constatent les limites avec un écart moyen de 15 à 20 points suivant les thèmes, couverture sociale, fiscalité, succession ou couples mixtes franco-étrangers.
De nouvelles avancées paraissent souhaitables à l'ensemble de la société, grand public comme population homosexuelle, pour permettre aux couples homosexuels pacsés d'acquérir les mêmes droits que les couples hétérosexuels. Ainsi 90% des Français trouvent qu'il serait souhaitable que les couples gays et lesbiens pacsés aient les mêmes droits que les couples hétérosexuels mariés en matière de couverture sociale, 89% en matière de fiscalité, 86% en matière de succession et 76% s'il s'agit d'un couple mixte franco-étranger.
Une manière, en quelque sorte, de donner aux couples de même sexe les mêmes droits que le mariage… Et c'est là la grande surprise -et le grand manque aussi- de ce sondage : l'absence de question sur la légalisation du mariage homosexuel. Cette revendication actuelle est curieusement ignorée des sondeurs sans qu'on s'explique trop pourquoi.
Les enfants
C'est en matière de parentalité que les choses se gâtent, comme dans tous les sondages précédents. Si les Français reconnaissent à 66% la capacité des à un couple homosexuel d'assurer son rôle de parents aussi bien qu'un couple hétérosexuel, ils ne sont plus que 41% à estimer souhaitable un égalité des mêmes droits quant à l'adoption.
Les hommes politiques
Enfin, le sondage a mesuré, au sein de la population homosexuelle, la crédibilité des hommes politiques français quant à leur engagement sur l'égalité des droits entre homos et hétérosexuels. Trois personnalités de gauche seulement recueillent une majorité de confiance sur ce terrain : Bertrand Delanoë (78%), Jack Lang (74%) et Noël Mamère (71%).
Seule Simone Veil atteint 53% de confiance à droite. Aucun autre homme (ou femme) politique ne dépasse les 50% de confiance à gauche ou à droite. Notons les scores pathétiques de Nicolas Sarkozy (13% seulement de confiance) à égalité avec de Dominique de Villepin ou de Laurent Fabius (17%).
Ce sondage a été réalisé du 22 août au 28 septembre 2005 par l'institut LH2 pour le compte de Rainbow Attitude sur un échantillon représentatif de la population générale de 1002 internautes et un échantillon représentatif de 1004 internautes se déclarant homosexuels.
Mis en ligne le 13/10/05
e-llico

 

 

Un tract homophobe à la Marche des fiertés de Nantes
Des tracts homophobes émanant d'un collectif catholique pour la famille ont circulé lors de la Marche des fiertés nantaises du samedi 27 mai. Assimilant l'homosexualité à «l'immoralité, la perversité, l'étalage de la débauche» et autres joyeusetés, les auteurs en appelaient à la «défense de la famille, aux valeurs morales, à l'amour responsable et au respect de la religion». Ils n'ont pas hésité non plus à retranscrire des écrits de Platon condamnant l'union entre deux êtres du même sexe. Une référence au philosophe, bien loin des écrits bibliques, voilà qui ne manque pas de sel de la part de chrétiens affirmés! Têtu 05 06 06

 

 

 

 

L'homosexualité est illégale dans 26 pays islamiques.

La communauté homosexuelle dans les pays du monde arabe est une des minorités les plus opprimées. Les relations homosexuelles sont simplement interdites dans les pays qui appliquent la loi islamique. Ces pays ont développé un arsenal législatif à l'encontre des homosexuels, dont voici la démonstration.
-  Certains Etats islamistes renforcent cette interdiction par la peine de mort : Iran, Mauritania, Arabie saoudite, Soudan, Yémen . Selon les interprétations de la Charia , les punitions envisagées pour les individus qui se rendent coupables de telles pratiques varient précisément selon les cas : pour un homme adulte : la mort, pour un mineur : 74 coups de fouet et pour une femme : 100 coups de fouet (au bout de trois récidives, la mort).
-  En Malaisie , la peine maximale est 20 ans d'emprisonnement
-  Dans les Emirats Arabe Unis , la peine est de 14 ans d'emprisonnement
-  Au Bahraïn , une peine peut aller jusqu'à 10 ans au, assortie ou non de châtiments corporels.
-  Le Bangladesh et la Libye  : 5 à 7 ans
-  Au Liban , les cours pénales continuent de juger des homosexuels en vertu de l'article 534 du code pénal de 1943 qui condamne "tout contact physique et union contre nature" à des peines jusqu'à un an d'emprisonnement.
-  En Irak , la législation est encore plus stricte, des peines de prisons peuvent être prononcées.
-  Le Pakistan punit de deux ans d'emprisonnement plus des coups de fouet.

Au final, dans notre « communauté homosexuelle » occidentale, on recherche le droit de vivre fièrement, normalement et porter les derniers vêtements à la mode tandis qu'en Orient des personnes demandent juste le droit de vivre... Site monchoix.net